Description

Ce qui fascine la nuit, ce dont nous avons besoin, c’est de percevoir la  lumière, non pas celle, plein feu, de nos réalités charnelles, mais les  trouées, les transparences, le lunaire en filet dans la masse liquide  des bleus sombres. La nuit n’est pas noire, elle est miroitement du ciel  sur la terre et sur nos profondeurs. Rêve, peurs, attirance. Cesser de  voir pour entrevoir, de l’intérieur à l’espace sans fin de ce qui est  mystère. 

René Char, Georges de la Tour, La nuit transfigurée, l’aurore  aux doigts de rose…la poésie est action, et la nuit, une attente.