Trois contes. Un cœur simple est le premier. L’incipit : Pendant un demi-siècle, les bourgeoises de Pont-l’Evêque envièrent à Mme Aubain sa servante Félicité. « La nature est à l’intérieur », disait Cézanne.
Dedans-dehors. Et le seuil. Félicité vit la vie de Madame Aubain, adore les enfants, Paul, qui partira, Virginie, qui mourra, le temps dans la maison, qui passera. Elle pleure la mort de son neveu Victor, loin à l’autre bout du monde, quelque part au-delà de la ligne d’horizon. La mer, le rivage, puis le retour à la chambre. Les deuils font croire à la communion des destins ; Madame Aubain et Félicité. La servante y croit, un peu. Et dans cette vie où apparemment rien n’arrive plus, un perroquet vient déplacer pour Félicité le centre de son monde.