Description

À propos de son dernier livre, Libres propos d'un inclassable, paru aux éditions La Nouvelle Librairie, Philippe Bilger répond aux questions de Valérie Thorin. 

  

Né à Metz le 31 août 1943, Philippe Bilger a mené une carrière de magistrat, entamée en 1970.

Juge d’instruction à Lille en 1972, substitut à Bobigny en 1976 puis à Paris en 1982, il devient avocat général en 1999. C’est là qu’il commence à « se faire un nom » comme on dit. Il représente en effet le ministère public dans des procès très médiatiques : celui de Christian Didier, assassin de l’ancien chef de la police de Vichy René Bousquet ; celui de François Besse, le roi de l’évasion, qui fut un temps le complice de Jacques Mesrine ; celui du mercenaire Bob Denard et celui d’Emile Louis, le tueur de l’Yonne. Plus tard, celui de l’affaire du Gang des barbares. 

Au cours du procès de Maxime Brunerie, jugé pour tentative d’assassinat sur le président Jacques Chirac au cours d’un défilé du 14-juillet : Philippe Bilger le décrit comme un homme ayant « un désir de lustre étincelant effaçant une vie de grisaille ». 

Une fois retraité, il crée en 2012 l’Institut de la parole, qui dispense des formations à l’art de la communication. Il ne cesse pas d’intervenir dans les médias, grâce à son blog, Justice au singulier, sa chaîne YouTube, Philippe Bilger les soumet à la question, qui est aussi le titre de son émission sur Fréquence Protestante, tous les 4èmes samedis du mois à 17 h sur le 100.7. On l’entend régulièrement sur Sud Radio et sur CNews et on le lit sur Twitter. 

Son livre est un ensemble de réflexion sur les événements et les hommes et les femmes rencontrés au cours de cette longue carrière.