A quelques jours du premier tour des élections présidentielles, le vote des jeunes est une inconnue majeure. 2020 a marqué une année-record pour l’abstention des 18-24 ans, allant jusqu’à 82% pour cette tranche d’âge - et les prévisions pour les deux scrutins sont pessimistes. Pourtant dotés d’une forte conscience politique, engagés pour le climat ou la diversité, les jeunes citoyens peinent à se rendre aux urnes. Comment expliquer cette désaffection ? Faut-il rendre le vote obligatoire ? La démocratie doit-elle inclure davantage de participation citoyenne en dehors des temps électoraux ? Quels moyens imaginer pour réconcilier les jeunes avec le vote – et intéresser les primo-votants ? Des associations et des médias se mobilisent pour les sensibiliser.
- Dorian Dreuil, membre de l’Observatoire de la vie politique à la Fondation Jean-Jaurès, spécialiste des enjeux d’engagement, de mobilisation citoyenne et de démocratie
- Romane Piquet, co-fondatrice de l’ONG A Voté !
- Louis Hervier-Blondel, co-directeur du media Le Vent se lève et spécialiste de la mobilisation numérique.