Description
Le 21 août 1933, Violette Nozière, jeune étudiante de 18 ans, empoisonne ses parents en leur faisant intégrer une dose de somnifère. Son père meurt, mais sa mère y réchappe. Après une courte cavale, elle est arrêtée le 28 août. Pour justifier son parricide, Violette évoquera l'inceste que lui faisait subir son père. Le sujet est tabou à l'époque et elle est vue comme "dévergondée". La presse s'empare de l'affaire et devient nationale. Condamnée à mort le 11 octobre 1934, le maréchal Pétain réduit la sentence à 12 ans le 6 août 1942. Elle sera finalement libérée le 29 août 1945, puis graciée par le général de Gaulle le 17 novembre suivant. Jacques Pradel revient sur cette affaire qui a défrayé la chronique dans les années 30, avec Bernard Hautecloque, auteur du livre Violette Nozière, la célèbre empoisonneuse des années 30, paru aux éditions Normand.