La césarienne concerne 21% des naissances, soit une jeune maman sur cinq. Le chiffre est énorme alors qu’on a encore l’impression d’un accident, d’une exception qu’on regrette ou qu’on n’aime pas nommer. Comme si un accouchement par voie haute n’était pas un véritable accouchement, comme le verbalisent certaines d’entre vous. Comme si on leur avait volé le pouvoir d’enfanter, de pousser, d’inaugurer ce fameux passage.
Le collectif Maman Césarisée a mis le doigt sur cet impensé des mères et propose de reconsidérer la césarienne comme une chance et non comme un échec. Dans l’essai « La naissance par voie haute » (paru aux éditions Vuibert) elles donnent aux femmes tous les outils et les informations pour se préparer à une césarienne, qu’elle soit programmée ou non, ou pour revisiter son accouchement par voie haute, pour le comprendre, l’accepter et l’intégrer à son histoire. Parce que comme l’écrit Floriane Stauffer dans sa préface : « Le problème n’est pas la césarienne en elle-même, mais la perte de maîtrise et de sens. »
Dans cet épisode je reçois Johana Gros, sage-femme militante pour le respect des femmes et des familles, membre du collectif Maman Césarisée et co-autrice du livre.
Mères, un podcast produit par Leslouves.com
