« Aux combattants abandonnés, à leurs familles qui ont subi les camps, la prison, le déni, je demande pardon ». C’est Emmanuel Macron qui prononce ces mots, le 20 septembre dernier, à l’Elysée, devant les porteurs de la mémoire harkie : avec ces mots, il veut honorer une dette vieille de presque 60 ans : Florence Terray interviewe Fatima Besnaci-Lancou sur ce sujet si polémique. Son invitée est arrivée en France en 1962 à l’âge de huit ans et, avec sa famille, elle a connu les camps de relégation pendant 15 ans. Devenue historienne, Fatima Besnaci-Lancou a publié de nombreux essais sur les harkis et se bat pour leur reconnaissance.
Emmanuel Macron a entamé tout un chantier mémoriel à propos de la guerre d’Algérie. Comment cette historienne se situe-t-elle entre son pays natal et son pays d’adoption ?