Description

 Décrire la langue malgache se fait d’ordinaire en les termes courant d’une langue officielle et de divers dialectes, définis par des régions ou des ethnies. Ce n’est pas le poit de vue de Louise Ouvrard, qui voit le paysage linguistique malgache comme celui d’une langue unique, avec des variantes, dont l’une, celle d’Antananarivo la capitale, est en effet enseignée et écrite, et dont les autres exemplifient non pas des dialectes, mais des formes, des variantes de cette langue. Il s’agit donc de favoriser dans l’approche linguistique de la grande Île une vision des traits communs plutôt que des traits différentiels. Par ailleurs, nous aurons le plaisir de suivre l’analyse par Louise Ouvrard, publiée en 2015 Les oiseaux dans la littérature malgache (accès libre :  https://editions-komedit.com/2018/09/15/les-oiseaux-dans-la-litterature-malgache/), d’un chant dédié à cinq oiseaux dont l’analyse montre une poésie à la fois savante et directe, imagée et métaphorique, drôle et signifiante, en tout cas à plusieurs niveaux d’interprétation – ce que nous ne saurions capter sans les lumières de notre chercheur…