Description


Dans son premier roman “Secondes d’air qui brule” (Éditions du Seuil, 176 pages) l’écrivaine Diaty Diallo évoque le parcours d’une bande d’ami(e)s confronté(e)s aux violences et harcèlements des policiers. Un ouvrage dans lequel on suit le quotidien d’Astor, Chérif, Issa Demba et Nil, dont le quotidien, fait de rendez-vous entre Paris et la banlieue, se trouve chamboulé lorsque l’un d’eux se fait abattre.


Pour l’autrice, ce livre montre de nombreuses violences symboliques faites aux personnes racisées par les autorités. Notamment celles des violences faites aux corps noirs, lors des fouilles et contrôles par la police. Au long de cet entretien avec Bintou Simporé, elle dévoile aussi son passé qui imprègne les pages de l’ouvrage, son rapport aux espaces urbains et leur construction. 


Extrait : “Dans l’espace public, il y a toutes ces questions autour de la perception des corps. Il y a aussi celle de la dignité. Symboliquement, un corps peut être pillé. C’est de cela qu’il s’agit : un corps fouillé est un corps que l’on cherche à dépouiller de ce qu’il est, que l’on cherche à faire disparaître, à asservir et à dominer”.