Description

Isadora Dartial continue de r-nous faire découvrir la compagnie de danse historique d’Israël, la Kibbutz Dance Company. Car si la Bastheva est déjà réputée en France avec son actuel directeur Ohan Naharin qui a créé la gaga dance (ce style basé sur le mouvement permanent), on connait moins cette compagnie historique créée au début des années 70. 


Le premier épisode de cette série suivait les pas de l’une des danseuses de la compagnie, Léa Bessoudou, qui nous faisait visiter le kibboutz de Ga'aton. Ce second épisode nous fait partir à la rencontre de l’actuel directeur artistique de la Kibbutz Contemporary Dance Company, le chorégraphe Rami Be’er. 

On a discuté de son parcours, de création, et plus spécifiquement de la symbolique et du message que tant à transmettre son spectacle “Asylum” qui se produira 12 au 15 juillet prochain au lycée Jacques Decour dans le cadre du Festival Paris l’été. 


"Pour moi, la danse, le mouvement, la musique et sa représentation sont des moyens de créer de la communication, un dialogue sans trop de mots entre des personnes aux origines, aux cultures et aux religions différentes"

Rami Be’er, directeur artistique et chorégraphe de la Kibbutz Contemporary Dance Company


Dans “Asylum”, il est question d’identité, d’appartenance, d’étrangeté, de discrimination et d’oppression. Il l’explique, “On parle de réfugié, mais aussi de liberté, de patrie et d’appartenance à un endroit que l’on peut appeler chez soi. C’est un message contre le racisme, c’est un appel à l’harmonie”. Avec la Kibbutz Contemporary Dance Company, la danse et le geste deviennent des porteurs de voix israéliennes. Des voix en provenance de cette région du monde qui diffèrent de celles que l’on a l’habitude d’entendre ici en France.