Dans ce nouvel épisode, Matthieu Stefani reçoit Julien David Nitlech (IRIS)
JD partage comment il est devenu venture capitalist, notamment ses débuts dans le secteur de la tech et son passage chez Orange, où il a dirigé des activités liées aux terminaux mobiles. Il explique comment cette expérience lui a permis de développer des compétences en vente et en business développement, avant de rejoindre une startup américaine spécialisée dans le déploiement d'applications mobiles en mode cloud.
JD raconte ensuite comment il a été approché par Iris Capital en 2013, alors qu'il cherchait à entreprendre. Il accepte finalement de rejoindre la société de capital-risque, où il a pu développer une thèse d'investissement axée sur les plateformes technologiques et les entrepreneurs ayant une bonne connaissance de leur marché. Au fil des ans, JD a financé et accompagné plusieurs entreprises à succès, notamment Shift Technology et Exotec, en appliquant cette thèse.
En 2019, Iris Capital a entamé un processus de transmission de la société de gestion. JD, avec ses associés Court et Eric, a pris le relais des fondateurs en 2021. Ils ont rapidement levé un fonds d'early stage de 100 millions d'euros, démontrant leur capacité à attirer des investisseurs grâce à leurs performances passée et leur vision stratégique. JD souligne l'importance de la transmission et de la continuité dans la gestion des fonds pour assurer la pérennité de la société.
JD discute également de l'évolution du marché du capital-risque et de l'entrepreneuriat au cours des dix dernières années. Il note que l'apparition de nouvelles technologies et la culture entrepreneuriale croissante ont permis à de nombreuses startups de se développer plus rapidement et de manière plus stable. Il évoque la professionnalisation du métier de VC, avec l'utilisation d'outils de sourcing automatisés et des plateformes d'accompagnement, ce qui a considérablement changé les règles du jeu.
Matthieu et JD abordent ensuite la question des relations entre les fonds de capital-risque, soulignant l'importance de la réputation et de la confiance dans ce secteur compétitif. JD explique que ce sont les entrepreneurs qui choisissent leurs investisseurs et non l'inverse, et que la collaboration et la confiance sont essentielles pour réussir. Il partage également son point de vue sur les conflits d'intérêts potentiels lors des exits et la nécessité de trouver un équilibre entre les intérêts des investisseurs et ceux des entrepreneurs.
Enfin, JD conclut en parlant des prochaines étapes pour Iris, notamment la levée d'un fonds growth de 300 à 500 millions d'euros. Il exprime son optimisme quant à l'avenir tout en reconnaissant les défis du marché actuel.