Dans la multitude de religions et spiritualités auxquelles l’homme moderne a accès, le christianisme n’est-il qu’une religion parmi les autres ? Cette question de l’unicité du Dieu d’Israël et de l’exclusivisme de son culte se pose déjà dans l’Ancien Testament, alors que Yahvé subit « la concurrence » des autres divinités antiques (Dt 5,1-10).
Lorsque le peuple d’Israël affirme le monothéisme et l’élection d’un seul peuple, plusieurs questions se posent : s’il n’y a qu’un seul Dieu qui a tout créé, pourquoi s’occupe-t-il d’Israël plus que des autres peuples (Rm 9,4-13) ? Les autres nations n’ont-elles donc aucune connaissance possible de Dieu (Rm 1,18-24) ?
Une « révolution spirituelle » se produit néanmoins avec le christianisme : la fin de l’exclusivisme du salut (Actes 10).
Le Christ est donné comme l’unique voie de salut (Jn 14,1-7 ; Ac 4,8-12), mais offerte à tous les hommes sans discrimination.