Per-am-bu-la-tion. Du latin perambulare, parcourir, voyager, divaguer. Qu’il désigne la visite d’une forêt ou l’arpentage d’un terrain, qu’il se veuille promenade, voyage ou excursion, c’est là un mot désuet, rare, précieux comme les aime Emmanuelle Favier. À chaque émission, l’écrivaine vous propose d’arpenter une rue de son A jusqu’à son Z, de son numéro un jusqu’à son infini.
J’ai habité plusieurs quartiers de Paris, après une enfance et une adolescence banlieusardes. Longtemps dans le XIII e , avant de m’égarer dans le XI e , de me plaire dans le XVIII e et tout autant dans le XIV e . Toutes les rues où j’ai vécu ne méritent certes pas une Perambulation – encore que, toutes les rues de Paris ont des choses à raconter. Mais je dois avouer que celle où je vis depuis un peu plus de deux ans est vraiment à part, c’est pourquoi je ne résiste pas à en faire la matière de mon troisième épisode...
Intervenants :
Emmanuelle Favier, écrivaine
Jean-Baptiste Andrea, écrivain
Édouard Chueke, patron de L’Area
Frédéric Fouillé, Maison Jardin d’écrivains
Margot Page et Élodie Hervier, Radio Campus Paris
Références :
Victor Hugo, Notre-Dame-de-Paris
Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac
Victor Hugo, Les Misérables
Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit
Crébillon Père, Atrée et Thyeste
Molière, Le Tartuffe ou l’Imposteur
Ninon de Lenclos, lettre au marquis de Sévigné