Description

Être en mesure de s'étonner, c'est être en mesure de se questionner sur ce qui nous frappe d'étonnement. C'est aussi, sur la trajectoire d'un chemin, procéder et rétrocéder, être en mesure de revenir sur ses pas. Le pathos et les affects nous assaillent à vrai dire à tout moment du trajet de nos questions. Nous sommes appelés à nous interroger sur nos représentations. Avant de parler dans le cadre d'une représentation du monde comme tableau ou totalité, il nous faut aborder la représentation comme « détail », d'une informe complexion de matière et d'affects et de leur aspiration à la forme. L'histoire des représentations nous étonne aussi en tant que philosophie de la représentation. Le monde se dévoile par des signes, un pied nu émergeant d'une surface de matière peinte, un bas-relief de pied nu qui semble doué de vie, la « pointe de style » qui est déjà concept et diagnostic où l'hallucination n'est pas une simple pathologie irréalisante.


H. de Balzac, Le chef-d'oeuvre inconnu.

Louis Lambert.

La recherche de l'Absolu.

O. Hamelin, Le système d'Aristote, Vrin, 1920.

G. Didi-Huberman, La peinture incarnée, Minuit, 1985..

S. Freud,  Délire et rêves dans la « gradiva » de Jensen, Gallimard, 1949.

S. Freud, L'inquiétante étrangeté, in Essais de psychanalyse appliquée, Gallimard, 1933..

M. de Certeau, La fable mystique, XVIè-XVIIè siècle, II, Gallimard, 2013.

Poètes du XVIè siècle, Pléïade/Gallimard, 1953.