Naître princesse, devenir guerrière. • 28/08/2021 • 57 min
Maëlle, la danseuse orientale au sourire craquant, Maëlle cette femme solaire qui rayonne partout où elle va, on est éblouie dans tous les sens du terme quand on rencontre Maëlle. Non mais vraiment, c’est un rayon de soleil, une passionnée, une amoureuse de la vie avec un sourire quasi permanent. A l’entendre, on a presque l’impression que c’était de la gnognote son cancer, un petit cancer de rien du tout. Tout d’abord, il n'y a pas de petit cancer ou de petit cancer de rien du tout, ça n’existe pas et ce n’était vraiment pas rien tout ce qu’elle a vécu mais c’est sa manière d’aborder les choses qui est étonnante.
- 38 ans, un enfant de 2 ans et demi qu’elle allaitait encore et paf, cancer du sein agressif.
- Une danseuse orientale passionnée et qui en a fait son métier qui perd un sein et ses cheveux, c’est dur quand même.
- Elle a eu la totale, ablation avec reconstruction immédiate, œdème et rebelote sur le billard, 2 opérations en 24 heures et des douleurs sans nom.
- L’annonce du cancer au tout début du confinement, on ne savait pas trop ce qu’il en était de ce coronavirus, en tous cas, c’était un peu inquiétant tout ce qu’on entendait par rapport aux personnes immunodéprimées et donc les personnes en chimio.
- Une décision de vie à prendre rapidement pour le prélèvement d’ovocytes (Madame Quintart, vous avez le weekend pour décider), Maëlle a un enfant, fallait-il sauver sa fertilité, voulait-elle un autre enfant? Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je trouve ça trash comme décision. Elle le dit bien “on court au début à l’annonce du cancer et de tous les traitements, il faut prendre des décisions rapides, tout est si rapide au début”. Elle a décidé qu’elle ne voulait plus imposer cela à son corps.
Ensuite, elle a eu les rayons et l'hormono qui n’a pas bien démarré, elle a plongé dans un état dépressif profond, elle a fini par changer de molécule et tout se passe bien à présent. Elle nous dit même “C’est bien parfois de toucher le fond, ça permet de donner un bon coup de pied au sol pour remonter”.
On pourrait dire que la vie ne lui a pas souri quand on entend toutes ces épreuves et ces complications, eh bien Maëlle, elle, elle sourit à la vie. Elle vivait à du 2000 à l’heure, elle nous dit qu’elle était comme un hamster dans sa roue qui