Deux pays lointains pour voyager cet automne : le Brésil avec la peintre Tarsila do Amaral au musée du Luxembourg et une nouvelle génération d’artistes chinois au Centre Pompidou. Pour en parler : Cecilia Braschi et Paul Frèches.
Tarsila do Amaral (1886 – 1974), peintre fort connue dans son pays le Brésil, a enfin sa 1ère rétrospective en France. Issue de l’élite de Sao Paulo, belle, élégante, elle navigue entre Paris et son pays et crée une œuvre originale puisant dans l’imaginaire indigéniste et la modernité : paysages aux couleurs vives, visions oniriques, travailleurs ... Sa riche production des années 1920 témoigne du modernisme brésilien (le mouvement « Pau Brasil » et celui de l »Anthropophagie »).
Depuis sa création, le Centre Pompidou tisse des liens forts avec la Chine, la preuve en est son partenariat avec le musée public de Shanghai West Bund Museum depuis 2019. L’exposition montre les œuvres très récentes de 21 artistes quarantenaires incarnant la création foisonnante d’une nouvelle génération s’inspirant du flux numérique, de l’urbanisation croissante, des problématiques socio-écologiques et témoignant tous d’une individualité marquée au sein d’une société mondialisée.