Description

Et pour démarrer cette série de rediff, place à un épisode 💣 dans lequel Ophélie Damblé - Ta Mère Nature revient sur son parcours qui l'a amené des bureaux climatisés des agences de com à la serre qu'elle a installée au cœur de la Cité Fertile à Pantin, pour y faire pousser ses plants, accueillir les urbains en quête de nature et préparer ses bombes à graines pour les balancer dans tous les interstices de béton qu'elle croise 🙊 

Car Ophélie est une adepte de la Guerilla Green, qu'elle raconte dans une BD où elle se met en scène pour retracer son parcours et partager ses réflexions et bons plans ! 

Extrait : "Angleterre - XVIIème siècle. Le roi vient de se faire décapiter, la famine se fait sentir et il n'y a plus de terres à cultiver. Un groupe appelé les diggers (bêcheurs ou piocheurs) signe alors le premier acte de Guerilla Green en occupant de manière illégale les terres communales pour les cultiver. Gerrard Winstanley, cofondateur des diggers, écrit en 1650 : "La vraie religion, sans souillure, consiste à donner à chacun la terre librement pour qu'il purifie la terre et cultive de manière coopérative." Les diggers sont rapidement condamnés par la justice et se voient interdire l'accès aux terres". 
Ils seront suivis bien plus tard par d'autres guerilleros des végétaux, comme Liz Christie qui transforme un terrain vague de New York en jardin partagé (c'est à elle qu'on doit le terme de Guerilla Green). 

👩‍🌾 Depuis sa reconversion en tant qu'agricultrice urbaine, Ophélie partage toutes ses découvertes, ses rencontres, ses ratés, sur les réseaux sociaux et c’est une vraie bouffée de bonne humeur. J’ai eu le plaisir de l'interviewer en mai 2021, à la Cité Fertile. 

🎙Dans cet épisode, Ophélie nous parle, en vrac : de son parcours, de ses échecs, de la green guerilla, de féminisme, de syndrome prémenstruel, de joie, de militantisme, de jardinage, de lien social, de désobéissance civile, de jardins partagés, de biodiversité, de musique et d'amour !

📖 A la fin de l'épisode, lecture d'un extrait du livre de Baptiste Morizot, "Manières d'être vivant", que j'ai eu la chance de croiser à plusieurs reprises depuis que je suis dans la Drôme.