Les 1700 ans du symbole de Nicée
Du 20 mai au 25 juillet 325, s'est tenu à Nicée le premier concile "œcuménique". S'en est issu un premier texte du Credo, intitulé Symbole de Nicée. Pour retracer l'histoire de ce texte et faire le point sur son contenu actuel récité (ou chanté) par les églises chrétiennes, le Samedi Magazine a réuni deux prêtres et deux laïcs de traditions catholique, orthodoxe, anglicane et protestante : le père Jérôme Bascoul, vicaire épiscopal chargé de l’œcuménisme, le père Alexandre Kedroff, protodiacre et chef de chœur et chantre à la Cathédrale orthodoxe St Alexandre Nevsky, William Tompson, responsable de la formation chrétienne des adultes à la Cathédrale épiscopale de Paris, Frédéric Chavel, maître de conférences en Dogmatique, à l’Institut protestant de Théologie de Paris.
En les écoutant, on redécouvre ce qu'était la chrétienté (et ses divisions, déjà !) en 325, qui représentait les églises d'orient et d'occident à ce premier concile convoqué par l'empereur Constantin. Sans trop entrer dans le détail de la discorde, on comprend mieux le choix actuel des églises, de maintenir (ou non) dans le texte "le filioque."
La célébration de Pâques, à la même date, était déjà à l'ordre du jour du Concile de Nicée. Cette année, tous les chrétiens dans le monde ont célébré Pâques le 20 avril : un signe encourageant pour l'avenir de l’œcuménisme ?
Avec :
- le Père Jérôme Bascoul, vicaire épiscopal chargé de l’œcuménisme,
- le Père Alexandre Kedroff, protodiacre et chef de choeur et chantre à la Cathédrale orthodoxe St Alexandre Nevsky (cathédrale de tradition russe)
- Frédéric Chavel, maître de conférences en Dogmatique, à l’Institut protestant de Théologie de Paris
- William Tompson, responsable de la formation chrétienne des adultes à la Cathédrale épiscopale de Paris de tradition anglicane.