En septembre 2011, la musique française se réveille orpheline. Le nom de DJ Mehdi est partout. Les hommages se multiplient, Drake, Pharrell, Disiz la Peste, Cut Killer, la Mafia k1 fry, Justice, toute la clique d’Ed Banger, mais aussi ses milliers de fans à travers le monde et tous les médias musicaux.
Si aujourd’hui, il n’y a plus d’étonnement lorsque des artistes de hip-hop croisent des DJ techno ou house sur des scènes de concerts, de festivals ou dans des albums, au commencement, il y avait DJ Mehdi, à la fin des années 1990.
Pionnier, avant-gardiste, visionnaire, artisan du futur, enfin du présent, il a produit les meilleurs albums rap des années 1990 et est l’un des premiers à être passé si habilement des MJC des Hauts-de-Seine aux nuits mondaines et électroniques et à avoir prouvé que l’on peut renouveler le hip-hop.
Lorsqu’il naît en 1977, ce qui cartonne en France, c’est Boney M et Michel Sardou. Lui, depuis Colombes et Gennevilliers, dans le 92, il a la chance d’être entouré de gens qui vont lui faire découvrir Prince, Madonna, Gainsbourg et de la musique orientale.
À quinze ans à peine, il était déjà chez Nova, dans les studios puis en interview avec Jean-François Bizot en mix aux Nuits Zébrées.
Ce n’est donc pas à la légère que l’on prend l’annonce d’une série hommage qui sortira sur Arte à la rentrée : DJ Mehdi : Made in France sortira donc le 12 septembre un peu partout.
Cette série est réalisée par le proche ami et réalisateur de Mehdi, Thibaut de Longeville qui a réuni des images d’archives inédites depuis son adolescence et des témoignages de grands noms de la musique qui l’ont connu.
On vous reparlera évidemment de la série à sa sortie et en attendant, vous pouvez écouter ou réécouter la série audio qui lui est consacrée. C’est un podcast de 10 épisodes qui remonte jusqu’à l’enfance de Mehdi toujours actuellement disponible sur toutes les plateformes audios.