Brian Niccol fait sa rentrée...
Le nouveau CEO de Starbucks prend ses fonctions au milieu d'une polémique : alors que l'entreprise s’évertue à faire croire à tout le monde qu’ils sont à fond dans la transition écologique, pour aller au travail, le nouveau boss compte faire, au moins 3 jours par semaine, 1 600 km en jet privé, fourni par Starbucks.
Pas de télétravail pour Brian Niccol, il ne veut pourtant pas quitter sa résidence californienne de Newport Beach, bien qu’il ait accepté de prendre la tête du géant du café dont le siège est à Seattle, cela revient à changer d'État (de Californie à Washington) au moins trois fois par semaine. Une info qui n’est pas passée sous le radar d’Internet et a suscité, à juste titre, l’indignation, d’autant plus lorsque Starbucks tente de verdir son image.
La marque se dit, sur son site internet, "engagée à (...) donner plus que ce qu’elle ne prend sur la planète" avec des gobelets et des pailles en carton, par exemple. En 2020, elle annonçait vouloir "réduire son empreinte carbone, sa consommation d’eau et ses déchets de 50 % d’ici 2030".
Selon les calculs rapportés par Courrier International, sur la base d’un aller-retour par semaine, les trajets de Brian Niccol émettraient environ 321 tonnes de CO2 par an. L’empreinte moyenne d’un Français est de 9 tonnes de CO2 par an.
Sans parler du prix de ces trajets, également dénoncé par des internautes qui ne connaissent que trop bien les petits salaires des employés de la chaine. Brian Niccol sera payé un salaire annuel de base de 1,6 million de dollars.
Une rentrée mouvementée s'annonce pour Brian Niccol…