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Ah les cols roulés en acrylique des années 70, c’est un peu extraterrestre, mais pas autant que la libération sexuelle et les sectes sauvages. Mélanie Bauer a regardé Raël ce week-end, et la spiritualité, ça commence en se mettant tout nu.

Le Worm

Ce weekend, comme beaucoup, j’ai regardé le documentaire "Raël" sur Netflix, d’Antoine Baldassari et Alexandre Ifi. Ils ont fait un solide boulot en enquêtant sur Claude Vorilhon, le gourou de cette secte qui fait passer une religion basée sur les extra-terrestres pour de la science. Ils explorent tout, de ses Elohims mystérieux aux histoires de contraintes sexuelles et surtout, le gros mensonge du clonage humain.

Jusqu’à aujourd’hui, il s’agit toujours d'ériger une ambassade pour les extraterrestres. Car oui, le mouvement de Raël est toujours là. La minisérie sur Netflix détaille le parcours de Claude Vorilhon depuis son premier contact avec les prétendus créateurs extraterrestres, les Elohims, en 1974.

À la musique, pour le doc, ce fut une joie de retrouver David Sztanke, du groupe "Tahiti Boy and the Palmtree family" qui a bossé avec Os mutantes, Iggy Pop ou encore Jane Birkin, sa B.O de Rael vient de sortir et le doc "Raël: Le prophète des extraterrestres" est en ligne depuis le 7 février (et ça vaut le détour).