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Gergő Bese a un pied dans l’église et un pied en politique, et, en Hongrie, ça fait que ses deux pieds ne sont pas si éloignés que ça...

C’est un prêtre et une sorte d’influenceur qui publie régulièrement des textes pro-gouvernementaux.

Il clame donc, à qui veut bien l’entendre, (et même à ceux qui ne voudraient pas), que les personnes LGBTQIA+ font de la propagande et sont, pour résumer, la lie de l’humanité. Gergo a bien sûr commenté les magnifiques drag queens présentent lors de l'ouverture de nos Jeux olympiques, et défend la famille “un papa, une maman” en soutenant la terrible loi de 2021, qui interdit la “promotion” de l’homosexualité auprès des mineurs.

Un journal hongrois a révélé qu’il était lui même homosexuel. Pour preuves : des enregistrements, des messages qui ont été diffusés, mais aussi des vidéos, trouvées sur des sites de porno gay.

Comment peut-on, avec autant de ferveur, vouloir exterminer ceux qui nous ressemblent ?

L’homophobie intériorisée, c’est le symptôme d’une société qui vous élève en vous disant que ce que vous ressentez est de l’ordre de la maladie, du mal. Encore aujourd’hui, même ici en France, beaucoup de personnes gays ont des tendances homophobes, comme des stigmates d’insultes du passé. En Hongrie, la communauté LGBTQIA+ observe ce scandale avec terreur, les foudres médiatiques et politiques se déchainent contre Gergo Bese, qui a depuis été suspendu.

Dans une société où l’homophobie a désormais libre cours, le gouvernement de Viktor Orbán a même annoncé son intention d’organiser un référendum sur les questions LGBTQIA+, une aubaine pour renforcer le sentiment nationaliste, et diviser la société plutôt que de l’éduquer.

Et avec l’homophobie ? vous prendrez bien un petit peu de scandale financier, non ? On apprend dans le même temps que le prêtre star avait touché plus de 100 000 euros du gouvernement Orban, via des fonds d’ONG…