Aussi givrée que l’hiver de son pays natal, Kourtney Roy se crée une vie en format long métrage.
Des forêts de l’Ontario aux plages de Rimini, la photographe et réalisatrice navigue entre fiction et autofiction.
L’artiste s’affranchit des convenances, théâtralise son imaginaire fantasmatique et ne s’interdit rien pour libérer la galerie de personnages invraisemblables qui peuplent son esprit.
Souvent qualifiée d’étrange, y compris par elle-même (« étrangité » c’est presque pareil), Kourtney perçoit pourtant ce qui nous échappe et s’amuse de créer une gène. Que l’on évoque un univers singulier, bizarre, fantasque, fantaisiste,…l’image ne serait que la face visible de sa pensée.
Et si vous pensiez que Kourtney est folle, détrompez vous,….. « L’unique différence entre un fou et moi, c’est que moi je ne suis pas fou » disait Dali. D’apparence trompeuse, Kourtney Roy n’est autre qu’un génie, le génie de son monde.
Peu importe le monstre, pourvu qu’il y ait du sp*rme !