Description

J’ai pris contact avec Floriana sur les conseils de deux proches, qui non seulement ne se connaissent pas l’un et l’autre, mais qui plus est évoluent dans des univers totalement différents. C’est dire si Floriana fait l’unanimité. En parcourant son compte Twitter, j’ai rapidement saisi la portée de ce phénomène aux 8500 followers : des prises de position bien tranchées, du caractère et une certaine intransigeance en matière de cuisine italienne. Sa bio est en la parfaite illustration : « Ma seule religion, c’est la pasta al dente (carbonara is not an opinion) ».

Si j’ai voulu inviter très tôt Floriana dans Tomate Mozza, c’est aussi pour en savoir plus sur son parcours. Comme finalement assez peu de Français d’origine italienne, elle a fait le choix de retourner en Italie il y a une dizaine d’années, après une enfance passée à Lyon. Un choix difficile, qui a suscité beaucoup d’interrogations chez ses parents qui eux avaient fait le sacrifice du chemin inverse vers la fin des années 50. Floriana nous raconte aussi comment l’histoire de sa famille aurait pu s’écrire au Vénézuela si son grand-père n’avait pas raté le bateau pour l’Amérique du Sud, quelques années plus tôt.

Au fil de notre discussion, nous évoquons aussi quelques idées reçues sur les Italiens : leur conduite « créative », leur indiscipline, et surtout leur machisme. Un problème bien réel, qui progresse certes, mais nous sommes encore loin du compte, comme vous le découvrirez.

Bonne écoute !

  • Adriano Celentano, Il ragazzo della Villa Gluck (écouter)
  • Eros Ramazotti, Se bastasse une canzone (écouter)
  • Bonus : Prisencolinensinainciusol, le yahourt d’Adriano Celentano (écouter)


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