Qu’est que l’amour ? En existe-t-il une seule forme d’ailleurs, ou plusieurs ? Longtemps ces questionnements étaient abordés par les seuls philosophes et autres tenants des sciences humaines, mais la donne a peu à peu changé avec la découverte à la fin du XXe siècle du rôle décisif joué par une molécule, l’ocytocine. Longtemps cantonnée à un rôle mécanique au moment de l’accouchement et de l’allaitement, elle s’est avéré jouer un rôle bien plus étendu dans les relations humaines, que ce soit dans le couple, au niveau des interactions parents-enfants ou dans les groupes sociaux.
L’amour n’est bien sûr pas réductible à une hormone ou à un gène, mais le fait est qu’une hormone peut éclairer bien des choses qui se passent chez nous autres humains et d’autres êtres vivants, avec l’espoir, à terme, d’aider à fabriquer des médicaments.