C dans l'air

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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.Retrouvez C dans l’air en replay sur france·tv : http://bit.ly/c-dans-l-air-podcast🎙️ Et en podcast sur toutes les plateformes : https://audmns.com/EUDBMds

C dans l'air du 21 octobre 2025 : Un président en prisonC'est une première pour un ancien président sous la Ve République. Nicolas Sarkozy a été incarcéré ce mardi 21 octobre à la prison de la Santé, dans le 14e arrondissement de Paris. L’ancien chef de l’Etat a été écroué près d’un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le cadre de l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.Bien qu’il ait fait appel de cette condamnation, la peine – cinq ans d’emprisonnement assortie d’une exécution provisoire – l’a conduit en détention. Il a été placé dans une cellule du quartier d’isolement. Immédiatement après son incarcération, ses avocats ont déposé une demande de mise en liberté. Celle-ci sera examinée dans un délai d’environ un mois, a précisé son conseil, Me Christophe Ingrain.Quelques heures avant son incarcération, Nicolas Sarkozy a publié un message sur les réseaux sociaux : « Mais que le prix à payer aura été écrasant. » L’ex-chef de l’État a également reçu, ce matin, le soutien d’une centaine de fidèles, rassemblés près de son domicile. Parmi eux, son fils Louis Sarkozy, organisateur du rassemblement, le sénateur LR Roger Karoutchi, mais aucun des ténors du parti Les Républicains n’était présent : ni Bruno Retailleau, ni Laurent Wauquiez.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, proche de Nicolas Sarkozy, a lui fait savoir, lundi, qu’il irait le « voir en prison ». Un choix qui fait vivement réagir les magistrats, à commencer par le premier d’entre eux. Le procureur général près la Cour de cassation a estimé ce lundi que la justice doit pouvoir travailler dans la sérénité, en particulier les juges de la cour d’appel de Paris, qui se pencheront dans les prochaines semaines sur la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy et sur son procès en appel l’année prochaine. « Il y a un risque qu'une telle visite soit ressentie par les magistrats et perçue par l'opinion comme une sorte d'obstacle à cette sérénité recherchée. Il faut préserver de toute influence l’intervention des magistrats dans un dossier aussi sensible », a déclaré Rémy Heitz.Dans la foulée, Gérald Darmanin lui a répondu via un message publié sur X : « S’assurer de la sécurité d’un ancien président de la République en prison, fait sans précédent, n’atteint en rien à l’indépendance des magistrats, mais relève du devoir de vigilance du chef d’administration que je suis, responsable devant le Parlement selon l’article 20 de la Constitution », a-t-il écrit.Le président de la République, Emmanuel Macron, qui a reçu Nicolas Sarkozy vendredi dernier à l’Élysée, a jugé « légitime » le débat sur l’exécution provisoire, en marge d’un déplacement en Slovénie : « Parce que tout le monde souhaite qu’il puisse y avoir des voies d’appel et de recours. Mais c’est un débat qui doit être mené dans le calme et indépendamment des cas spécifiques pour que notre justice puisse se faire et puisse évoluer dans la sérénité qui convient », a-t-il expliqué.En France, 86 % des peines de deux ans de prison et plus sont mises à exécution immédiatement à l’audience.Alors, quelles sont les conditions de détention de Nicolas Sarkozy ? Combien de temps l'ex-président de la République peut-il rester en prison ? Faut-il ouvrir un débat sur l’exécution provisoire des peines ? Et quel avenir pour Les Républicains, fragilisés par cette affaire et traversés par de profondes divisions internes depuis des mois ?LESEXPERTS :- Ludovic VIGOGNE - Journaliste politique - La Tribune Dimanche-Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société-Vanessa SCHNEIDER - Grand reporter - Le Monde-Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue - Maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 20 octobre 2025 avec Alain Minc, économiste et essayiste, auteur de "Somme toute", aux éditions Grasset.Les députés de la commission des Finances ont commencé aujourd'hui l'examen du budget de l’État, alors que les délais sont particulièrement contraints, et que pèse l'épée de Damoclès d'une adoption du budget par ordonnances s'ils sont dépassés. Les débats permettront avant tout de jauger l'équilibre des forces sur les différentes dispositions, sachant que les députés repartent dans l'hémicycle de la copie initiale. L'examen du texte en séance plénière commencera vendredi, pour un vote solennel prévu le 4 novembre. Le Premier ministre s'est en outre engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter le budget, ce qui suppose que les débats aillent "au bout" du texte, jusqu'au vote.Avec un déficit qui devrait s'établir à 5,4% en 2025, le gouvernement ambitionne un effort global d'une trentaine de milliards d'euros pour 2026, entre nouveaux prélèvements (14 milliards) et économies de dépenses (17 milliards) afin de ramener le déficit public à 4,7% du produit intérieur brut (PIB). Il accepterait d'assouplir cet objectif jusqu'à "sous 5%" pour permettre des compromis.Vendredi, une autre donnée s'est ajoutée au tableau : l'agence de notation S&P a annoncé abaisser d'un cran la note de la France, invoquant une incertitude "élevée" sur les finances publiques.Alain Minc, économiste et essayiste, auteur de "Somme toute", aux éditions Grasset, nous livrera son analyse sur le budget de l'Etat, et sur la possibilité d'atteindre les objectifs fixés. Il reviendra également avec nous sur les conséquences de la dégradation de la note de la dette de la France par l'agence S&P. Celui qui avait conseillé Emmanuel Macron, nous donnera également son avis sur sa fin de mandat, et son héritage.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 20 octobre 2025- Louvre: braquage d'une france désargentéeCe dimanche, en plein jour, quatre malfaiteurs ont pénétré dans le musée du Louvre et dérobé en seulement sept minutes huit bijoux d’une valeur « inestimable ». Ce braquage spectaculaire, survenu sous les yeux de visiteurs médusés, fait la Une des médias du monde entier.En France, c’est la sidération. Mais très vite, une question s’impose : comment un tel vol a-t-il pu avoir lieu dans l’un des lieux culturels les plus emblématiques du pays ? Les voleurs seraient entrés par une simple porte-fenêtre donnant sur les quais de Seine. Les alarmes auraient bien fonctionné, mais les agents présents ne les auraient pas entendues.La sécurité du musée est au cœur des interrogations. Dès sa prise de fonction en 2021, la présidente-directrice du Louvre avait alerté les autorités et demandé un audit. Selon les syndicats, près de 200 postes équivalents temps plein dédiés à la surveillance des salles ont été supprimés en quinze ans.Une enquête judiciaire est en cours. En parallèle, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a annoncé l’ouverture d’une enquête administrative pour reconstituer précisément le déroulé des faits. Le ministre de l’Intérieur n’a pas fait de commentaires sur d’éventuelles failles dans le dispositif, mais il a demandé à tous les préfets de renforcer la sécurité autour des musées. Un rapport de la Cour des comptes, publié dans les prochains jours, épingle la vétusté des installations techniques du Louvre. Il révèle notamment que 60 % des salles de l’aile Sully et 75 % de celles de l’aile Richelieu ne sont pas équipées de vidéosurveillance.« Nous avons failli », a reconnu le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, dénonçant l’image déplorable donnée de la France. Les œuvres seront retrouvées et les auteurs traduits en justice a promis de son côté chef de l’État alors que la classe politique se désole de ce braquage.Cet événement ravive aussi le débat sur le financement du patrimoine. Cet été, Stéphane Bern rappelait dans un de nos reportages que le Louvre nécessitait des investissements massifs. Une note évoque un besoin de 700 millions d’euros. Le chroniqueur, nommé à la tête de la mission Patrimoine en 2017, appelait alors à faire de la culture une cause nationale et à ne pas sacrifier la culture sur l’autel du budget.Le projet de budget de l’État pour 2026 est justement examiné à partir de ce lundi en commission des Finances de l’Assemblée nationale, dans un climat d'antagonisme politique exacerbé et avec des délais contraints. La bataille budgétaire commence, et elle devrait occuper tout l’automne.LESEXPERTS :- Maryvonne DE SAINT-PULGENT - Ancienne directrice du patrimoine au ministère de la Culture- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction de l’Express- Fabrice D’ALMEIDA- Historien et vice-président de l'université Paris Panthéon-Assas- Laurent VALDIGIUE - Journaliste d’investigation à Marianne et expert en sécurité- Nathalie ABBOU VIDAL (en duplex) - Experte en bijoux et pierres précieuses - Haute école de joailleriePRESENTATION : Caroline Roux - Aurélie casse - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM :https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 18 octobre 2025 avec François-Xavier Ménage, grand reporter pour TF1. Il publie "Les Oubliés, Enquête aux racines de la colère française" aux éditions Robert Laffont.Au cours de ses quatre années de reportage dans "des territoires délaissés, voire méprisés" de la République, François-Xavier Ménage est allé à la rencontre de celles et ceux qu'il nomme les "oubliés".Ils sont travailleurs pauvres, infirmières, agriculteurs, conducteurs de bus, parents solos, maires... Tous se sentent abandonnés par l'Etat. Pourtant ils sont nombreux à se mobiliser. Un engagement à toute épreuve, dans des conditions toujours plus précaires et la plupart du temps sans aucune reconnaissance.Un quart des 350 000 sans-abris en France sont en fait des travailleurs pauvres. Dans les déserts médicaux, des infirmières qui soignent bénévolement leurs patients. Les exemples sont nombreux. De quoi nourrir une colère qui ne cesse de s'exacerber, dans un contexte politique chaotique et avec une crise économique grandissante. François-Xavier Ménage nous parlera des racines de cette colère silencieuse.Des initiatives continuent pourtant d'émerger et la solidarité subsiste. Mais pour combien de temps encore ? Certains de ces "oubliés" finissent par jeter l'éponge...François-Xavier Ménage est grand reporter pour TF1. Il publie « Les Oubliés, Enquête aux racines de la colère française » aux éditions Robert Laffont. Ce soir, il nous expliquera qui sont ces "oubliés" qui se mobilisent chaque jour dans des conditions toujours plus précaires.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 18 octobre 2025Le président ukrainien Volodymyr Zelensky repart bredouille de son voyage américain. En visite hier à Washington, il espérait obtenir de Donald Trump des missiles de longue portée Tomahawk pour lutter plus efficacement contre la Russie. Mais le président des Etats-Unis lui a opposé une fin de non-recevoir et a exhorté Kiev et Moscou à trouver un accord pour mettre fin à la guerre.Le locataire de la Maison-Blanche a en effet clairement indiqué que sa priorité était désormais la diplomatie, et craint que la fourniture de Tomahawk ne puisse la compromettre. Auréolé par la réussite de la première phase de son plan à Gaza, Donald Trump ambitionne la réalisation d’un scénario similaire en Ukraine. Cette pause dans son soutien à l’Ukraine représente un revers pour Zelensky, qui espérait des engagements concrets de la première puissance mondiale.Si le président américain souhaite la paix en Ukraine, il mène des opérations militaires dans la mer des Caraïbes. Depuis septembre, plusieurs bateaux sont pris pour cible par l’armée américaine au large du Vénézuela. Pour justifier ces frappes, Washington accuse ces embarcations d’être celles de narcotrafiquants important de la drogue sur le sol américain. Ces opérations ont fait plusieurs dizaines de morts et soulèvent des questions quant à leur légalité.Le président du Vénézuela Nicolas Maduro dénonce le mépris du droit international par les Etats-Unis. Pour Trump, tout semble permis, au nom de la lutte contre le narcotrafic mais aussi de celle contre l’immigration illégale dans son pays.Le locataire de la Maison-Blanche bafoue les règles en vigueur, y compris sur son propre sol. Pour mener à bien sa promesse d’expulsions par millions, les arrestations sont massives dans de nombreuses villes américaines. Les migrants hispaniques sont particulièrement visés. Certains sont interpellés jusque sur leurs lieux de travail.Quand des villes tentent de s’opposer à sa politique, Donald Trump n’hésite pas à envoyer la Garde nationale. Et lorsque la justice le désavoue sur bienfondé juridique de son action, le milliardaire ne baisse pas les bras. Il menace désormais Boston et Los Angeles de se voir retirer l’accueil de la Coupe du Monde de football l’an prochain si ces municipalités faisaient, selon lui, “du mauvais travail”.Les migrants ne sont pas la seule population ciblée par le président américain. Les personnes transgenres sont, elles aussi, dans son viseur. Une équipe de C dans l’air a rencontré Myles et Michaela, un jeune couple du Michigan. Myles était une femme, et a transitionné à l’âge de 23 ans pour devenir un homme. Le couple raconte son quotidien, dans la peur, au fil des attaques répétées depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. Myles et Michaela envisagent de quitter le pays si la pression devient trop forte. Pour l’heure, ils essaient de ne pas trop penser au lendemain.LESEXPERTS :Anthony Bellanger - Editorialiste FranceinfoTV - spécialiste des questions internationalesCorentin Sellin - Vous êtes historien, spécialiste des Etats-UnisIsabelle Lasserre - Correspondante diplomatie au FigaroKéthévane Gorjestani - Chroniqueuse internationale à France 24🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 17 octobre 2025 avec Laurence Haim,journaliste spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire "Trump, Dieu et les siens", disponible sur France.tv.Le président ukrainien Volodymyr Zelenskysera reçu à la Maison Blanche aujourd'hui, pour la troisième fois depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier. Il aura fort à faire pour convaincre le président américain de livrer à l'Ukraine des missiles Tomahawk, alors que le président américain et Vladimir Poutine viennent de relancer leur dialogue. Lors de leur première entrevue en février, Donald Trump avait asséné brutalement à Volodymyr Zelensky qu'il n'avait "pas les cartes en main". La seconde, en août, avait été beaucoup plus cordiale.Suite à un entretien téléphonique, hier, avec Vladimir Poutine, Donald Trump a annoncé qu'il le rencontrera "dans les deux prochaines semaines". Sur son réseau Truth Social, Donald Trump il a jugé "très productif" son échange avec le président russe. "Nous voyons déjà que Moscou se précipite pour reprendre le dialogue dès qu'ils entendent parler de Tomahawk", a de son côté commenté sur X Volodymyr Zelensky,à son arrivée jeudi à Washington.Très actif à l'international, Donald Trump est confronté à des mobilisations à l'intérieur du pays. De New York à San Francisco, de Chicago à Atlanta, des millions de manifestants sont une nouvelle fois annoncés à travers les Etats-Unis demain pour protester contre la politique de Donald Trump et "défendre la démocratie" à l'appel du mouvement "No Kings" (Pas de rois).LaurenceHaïm,journaliste spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire "Trump, Dieu et les siens", disponible sur France.tv., est notre invitée. Elle décryptera avec nous la portée de la rencontre du jour entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, et l'annonce d'une future rencontre avec Vladimir Poutine. Elle analysera aussi les mouvements "No Kings", ces protestations contre la politique de Donald Trump, et pour "défendre la démocratie".🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 17 octobre 2025 - Cédric Jubillar condamné: l’intime conviction des jurésTrente ans de prison. C'est la peine dont a écopé Cédric Jubillar, reconnu coupable du meurtre de sa femme par la cour d'assises du Tarn ce vendredi. «Je tiens à dire que je n'ai absolument rien fait à Delphine», avait pourtant affirmé ce peintre-plaquiste de 38ans lors de sa dernière prise de parole. La défense a déjà annoncé qu'elle ferait appel. Un nouveau procès devrait ainsi se tenir en 2026 pour le"meurtre aggravé"en décembre 2020 de Delphine Aussaguel, dont le corps n'a jamais été retrouvé.Hier, les avocats de Cédric Jubillar avaient affirmé leur "intime conviction" de l'innocence de Jubillar, et tenté de rappeler les principes de prudence et de présomption d’innocence dans de telles affaires. Ils ont notamment souligné que rien, selon l'enquête, n'a permis de mettre en évidence l'existence d'une scène de crime. Les jurés ont donc du décider du sort de l'accusé sans preuves, mais avec des indices graves, et leur propre conviction.Cette affaire, très médiatisée, rappelle sur plusieurs points celle de Jonathann Daval. Celui-ci purge actuellement une peine de vingt-ans de prison pour le meurtre de son épouse, étranglée en octobre 2017 à leur domicile de Gray-la-Ville (Haute-Saône) puis brûlée le lendemain dans un bois. Pendant trois mois, l'informaticien avait montré le visage d'un veuf éploré avant de finalement avouer le meurtre.Comment se reconstruisent les proches lorsqu'un féminicide détruit une famille? Pour en parler, C dans l'air est allé à la rencontre de Vanessa Vazard, dont la mère a été tuée par son père en 2011. Avec le décès de sa mère et l'emprisonnement de son père, c'est elle qui a été désignée tutrice de ses quatrefrère et sœurs mineurs, sans évaluation des besoins ou des ressources du foyer.Alors, que retenir du procès de Cédric Jubillar? Quelles sont les similitudes avec l'affaire Daval? Comment venir en aide aux orphelins des féminicides?LES EXPERTS :- Damien DELSENY- Rédacteur en chef adjoint du Parisien, chef du service police-justice- Isabelle STEYER - Avocate au barreau de Paris, spécialisée dans la défense des femmes et enfants victimes de violences- Marie PEYRAUBE - Journaliste-réalisatrice de Daval, la série- Général FrançoisDAOUST - Ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN)🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 16 octobre 2025 avec Sophie Binet,secrétaire générale de la CGT.L'Assemblée nationale a rejeté aujourd'hui les motions de censure déposées contre le gouvernement, laissant ainsi sa chance au Premier ministre Sébastien Lecornu. Mardi, dans sa déclaration de politique générale lue à l’Assemblée nationale, Sébastien Lecornu avait annoncé la suspension de la réforme des retraites «jusqu’à l’élection présidentielle». Il s’agit d’une concession importante qui a donc permis au Premier ministre d’écarter, au moins pour un temps, le spectre d’une censure. 3,5 millions de Français sont directement concernés par cette suspension.La secrétaire générale de la Cfdt, Marylise Léon, a salué le lendemain une "victoire collective". De son côté, la CGT s’est montrée plus prudente, en insistant sur l’objectif de l’abrogation de la réforme de 2023. La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, appelle aujourd'hui à la "mobilisation" contre le projet de budget pour 2026, indiquant que celle-ci commencerait "dès le 6 novembre prochain" avec une journée d'action des retraités. "Ce budget est très dangereux. Il faut absolument le modifier en profondeur", a estimé la leader de la CGT sur France 2.Sophie Binet,secrétaire générale de la CGT, est notre invitée. Elle réagira au rejet des motions de censure contre le gouvernement Lecornu 2, et à la suspension de la réforme des retraites. Elle reviendra également avec nous sur le budget 2026, et sur la future conférence sur les retraites et le travail, que Sébastien Lecornu appelle de ses voeux.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 16 octobre 2025 - Lecornu en sursis … reste 30 milliards à trouverIl a sauvé son gouvernement... provisoirement. Avec sa promesse de suspendre la réforme des retraites, gage donné aux socialistes, Sébastien Lecornu a échappé à la motion de censure LFI qui le menaçait. Dix-huit voix ont manqué pour que celle-ci soit adoptée. « La direction du PS porte une responsabilité historique », a fustigé l’insoumise Mathilde Panot. La gauche sort fracturée de cette séquence politique, tout comme les Républicains. Ceux-ci encaissent mal ce recul sur les retraites, mais avaient pour consigne de ne pas voter la censure. Plusieurs frondeurs ont toutefois fait fi des consignes .Le Parti socialiste, s'il n'a pas fait le choix de censurer aujourd'hui, explique ne pas donner de blanc-seing au gouvernement pour autant. D'autres exigences viendront point par point, si bien qu'une motion de censure peut revenir à tout moment. Rien ne garantit donc qu'un budget soit voté avant la fin de l'année. Parmi les mesures qui pourraient amener à un blocage: celles concernant l'assurance maladie, ou celles sur la taxation des plus riches.Pendant ce temps, au RN, on croit toujours à une dissolution. C dans l'air a suivi Emmanuel Blairy, député du Pas-de-Calais, qui arpente sa circonscription à la rencontre des électeurs. Une campagne permanente, un moyen de se préparer en cas de législatives anticipées.Le budget a venir permettra-t-il de financer encore le dispositif «Territoires zéro chômeur» expérimenté dans 75 territoires? Cet outil permet d’apporter une réponse au personnes éloignées de l’emploien les embauchant en contrat à durée indéterminée dans des entreprises de l’économie sociale et solidaire. C dans l'air est allé dans l'une d'elles, à Bléré, en Indre-et-Loire.Alors, Sébastien Lecornu arrivera-t-il à faire passer son budget? Comment le RN se prépare-t-il à d'éventuelles élections? Comment fonctionnent les «Territoires zéro chômeur»?LES EXPERTS :- Jérôme Jaffré - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Pauline de Saint-Remy - Directrice adjointe de la rédaction de Politico- Fanny Guinochet - Éditorialiste économique à Franceinfo- Eric Heyer – Économiste, directeur du Département Analyse et Prévision – OFCE🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 15 octobre 2025 avec Olivier Blanchard, professeur émérite au MIT (Boston) et à la Paris School of economics, ancien économiste en chef du FMI.Sébastien Lecornu a annoncé mardi devant l’Assemblée nationale la suspension de la réforme des retraites, symbole de la présidence Macron. Lors de sa déclaration de politique générale, il a proposé la suspension de la réforme des retraites «jusqu’à l’élection présidentielle» de 2027, qui portera sur la mesure d’âge et la durée de cotisation, comme demandé par le PS, et proposé une conférence sociale sur «les retraites et le travail».«Aucun relèvement de l’âge n’interviendra à partir de maintenant jusqu’à janvier 2028, comme l’avait précisément demandé la CFDT. En complément, la durée d’assurance sera elle aussi suspendue et restera à 170 trimestres jusqu’à janvier 2028», a indiqué le Premier ministre. Selon Sébastien Lecornu, «le coût de la suspension pour notre système de retraite est de 400 millions d’euros en 2026 et de 1,8 milliard d’euros en 2027». Il a affirmé que «cette suspension bénéficiera à terme à 3,5 millions de Français».La réforme «devra donc être compensée financièrement, y compris par des mesures d’économies» et ne pourra «pas se faire au prix d’un déficit accru», a toutefois prévenu Sébastien Lecornu, qui a souligné sa volonté de préserver «la crédibilité de notre pays» aux yeux des «prêteurs sur les marchés financiers».Olivier Blanchard, ancienéconomiste en chef du FMI et professeur émérite au MIT, à Boston, et à la Paris School of economics, est notre invité. Il réagira à la suspension de la réforme des retraites, et analysera les conséquences pour le déficit, alors que le FMI annonce une prévision de croissance de 0,7% pour la France en 2025. Il nous donnera aussi ses préconisations en terme de justice fiscale et de taxation des plus riches, le jour où le socialiste Olivier Faure annonce qu'il souhaite proposer la taxe Zucman sous forme d'amendement au budget.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 15 octobre 2025 - Lecornu : la censure s'éloigne... jusqu'à quand ?Sébastien Lecornu a-t-il sauvé sa peau? Le Premier ministre a en tout cas convaincu les socialistes de ne pas voter la censure. Hier après-midi, dans son discours de politique générale, le chef du gouvernement a en effet répondu aux exigeances du PS en suspendant la réforme des retraites, et en confirmation la non-utilisation du 49.3.Sans les socialistes, la motion de censure déposée par les insoumis ne devrait donc pas être adoptée. Mais les dissidents, PS ou républicains (ceux-ci digèrent mal cette victoire de la gauche, même si leur parti appelle à ne pas censurer) pourraient permettre d'atteindre les 289 voix nécessaires pour faire tomber le gouvernement. Le compte sera donc serré. Réponse demain matin.En attendant, on en sait plus sur les mesures du budget 2026 proposé par Lecornu. La suppression de l'abattement de 10% sur les retraites est l'un des points principaux.Unabattement forfaitaire de 2000 euros devrait le remplacer et ce, dans l'objectifd’améliorer la situation des retraités les plus modestes, en mettant davantageà contribution les plus aisés. C dans l'air est allé à la rencontre de l'économiste Maxime Sbaihi, favorable à cette suppression. Selon lui, le système français souffre d’une iniquité générationnelle dont les actifs sont les grands perdants.Pendant ce temps, certains patrons de PME ont de plus en plus de difficultés. Prix de l’énergie, inflation, guerre commerciale… La multiplication des chocs conjoncturels menace l’activité de milliers d’entreprises.C dans l'air a suivi un plaquiste et cuisiniste de Troyes, dans l'Aube. Les deux ont parfois du mal à trouver des clients, et à augmenter le salaire de leurs employés...Alors, les motions de censure déposées ont-elles encore des chances d'être adoptées? La suppression de l'abattement de 10% sur les retraites est-elle une mesure juste? Comment les PME font-elles face au contexte économique tendu?LES EXPERTS :- François ECALLE - Ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de Fipeco- Brigitte BOUCHER - Journaliste politique à Franceinfo TV- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique au Point- Thomas PORCHER – Économiste, professeur à la Paris School of Business, auteur du Vacataire🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 14 octobre 2025 - Lecornu évitera-t-il la censure ?Rarement un discours de politique générale n'aura été autant scruté. Sébastien Lecornu s'est exprimé cet après-midi au Palais Bourbon, et a annoncé les grandes lignes de sa proposition de budget pour 2026. L'enjeu était grand, car plusieurs motions de censure, de gauche comme du RN, ont été déposées pour faire tomber ce gouvernement à peine nommé.Le Premier ministre devait notamment donner sa position sur les retraites. Les socialistes, dont les voix peuvent permettre de faire adopter la censure, demandaient une «suspension immédiate et complète de la réforme de 2023». Cette exigence a été écoutée: Lecornu a annoncé cette suspension jusqu'à la prochaine élection présidentielle. L'autre demande du PS, la non-utilisation du 49.3, a elle aussi été confirmée. Dans ce contexte, les socialistes sauveront-ils le gouvernement ? L'étude des motions de censure aura lieu jeudi.Le gouvernement joue donc sa survie, alors qu'il n'a été nommé que dimanche. Trente-quatre ministres le composent, dont un certain nombre issus de la société civile, comme Jean-Pierre Farandou (l'ancien patron de la SNCF), Serge Papin (l'ex-patron de Système U), ou Monique Barbut (l'ex-présidente du WWF France). Mais c'est la nomination et reconduction de six ministres LR qui a aussi fait parlé, et divisé un parti qui avait émis la consigne de ne plus s'associer aux macronistes. Ils ont été exclus par Bruno Retailleau, leur présidentPendant ce temps, certains députes continuent de soutenir Emmanuel Macron. Dans la cinquième circonscription des Côtes d'Armor, Éric Bothorel défend le bilan du président de la République, au grand dam de certains électeurs qu'il croise sur le terrain. C dans l'air l'a suivi.Alors, Sébastien Lecornu a-t-il convaincu les socialistes? Qui sont les nouveaux ministres ? Comment certains macronistes continuent-ils de soutenir Emmanuel Macron?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique à Franc-Tireur- Dominique SEUX - Éditorialiste aux Echos et à France Inter- Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au Nouvel Obs, auteure du Grand détournement- Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public à l'Université de Rouen et Sciences Po🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 13 octobre 2025 avecArthur Essebag, animateur de radio et télévision, homme d'affaires, et auteur de "J'ai perdu un bédouin dans Paris", aux éditions Grasset.Dans ce livre, Arthur raconte comment sa vie a changé avec le drame des tueries du 7 Octobre et dénonce la montée de l’antisémitisme en France. Il décrit une descente aux enfers, et dénonce la solitude, le sentiment d’abandon et la peur ressentis par les Juifs français face à la montée de l’antisémitisme dans le contexte de la guerre à Gaza. « Je suis devenu une voix dans le vacarme et le mensonge », assure-t-il, "malgré moi".Dans ce "journal intime", il expose ses doutes, et se désole du manque de "nuance", et de l'injonction à choisir "un camp", alors-même qu'il dénonce à la fois le sort des victimes et des otages israéliens du 7 octobre, et les manoeuvres guerrières menées par le gouvernement israélien en Palestine pourraient susciter des réactions.Arthur Essebag, animateur et producteur de radio et de télévision, auteur de "J'ai perdu un bédouin dans Paris", aux éditions Grasset est notre invité. Aujourd'hui, les 20 derniers otages vivants du Hamas ont été libérés de la bande de Gaza, et ont regagné Israël peu avant la libération en échange de Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes. C'est la première étape du plan de Donald Trump pour mettre fin à deux ans de guerre.Les libérations des otages après 738 jours de captivité ont été accueillies par des scènes de liesse sur la place des Otages à Tel-Aviv, où s'étaient massées des milliers de personnes. En lien avec plusieurs familles d'otages, Arthur Essebag réagira à ces 20 libérations tant attendues, alors que 4 corps sur les 28 encore détenus par le Hamas devaient être rendus à leurs familles aujourd'hui.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 13 octobre 2025 - Paix à Gaza : le plan de Trump peut commencer…"Un triomphe incroyable pour Israël et pour le monde". Donald Trump n'avait pas assez de superlatifs, ce midi, pour se féliciter de l'accord de paix entre Israël et le Hamas, devant les députés israéliens de la Knesset. Ce matin, les 20 derniers otages retenus par le Hamas ont été remis à la Croix-Rouge, puis à l’armée israélienne, après 738 jours de captivité. Dans l'autre sens, plusieurs centaines de prisonniers palestiniens enfermés dans les geôles de l'État hébreu ont été libérés sur les 2 000 prévus. Pendant ce temps, une vingtaine de pays dont les États-Unis, la France, mais pas l'Iran, se réunissent en Égypte pour un sommet sur l'avenir de Gaza. "Nous allons avoir un rôle tout particulier pour être aux côtés de l’Autorité palestinienne et veiller à ce qu’elle ait sa part", a notamment réagit Emmanuel Macron à son arrivée. Le cessez-le-feu et le retour des otages acquis, le plan de paix pour Gaza prévoit la démilitarisation du Hamas et la mise en place d'une force internationale de maintien de paix, puis la reconstruction de la bande de Gaza. Dès l'annonce du cessez-le-feu vendredi, près de 200 000 Palestiniens ont entamé leur retour dans le nord de l'enclave dévasté par deux ans de guerre. Reste à éclaircir plusieurs points de l'accord sur la future gouvernance du territoire palestinien : si le Hamas a exclu d'y participer, il refuse aussi sa démilitarisation.C'est dans un Gaza en ruine que des centaines de milliers de Palestiniens ont entamé leur retour ce week-end. Donald Trump et Benjamin Netanyahou, les architectes de l'accord de paix avec le Hamas, n'ont pas oublié leur projet de riviera de luxe évoqué il y a quelques mois. Interrogé à ce sujet, le président américain a répondu : "Il faut s'occuper des gens en premier, mais cela va commencer très rapidement." Parmi les futures personnalités qui devraient chapeauter la reconstruction de Gaza, l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, l'émissaire américain pour le Moyen-Orient Steve Witkoff ou encore le gendre de Donald Trump, Jared Kushner. Celui qui est aussi son conseiller informel, a grandement œuvré au rapprochement entre Netanyahou et Washington. Artisan des accords d'Abraham en 2020, il est aussi connu pour être un redoutable homme d'affaires.Pendant que Donald Trump est accueilli en héros en Israël, la situation continue de se détériorer en Ukraine. Samedi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est d'ailleurs entretenu au téléphone avec son homologue américain au lendemain d'une des plus grandes attaques russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Un temps proche de Vladimir Poutine, Donald Trump est depuis revenu sur sa position : "Si cette guerre ne se termine pas, je vais leur [les Ukrainiens] envoyer des Tomahawks", a-t-il menacé dimanche dans l'avion qui l'emmenait en Israël. De son côté, Zelensky souhaite proposer aux Etats-Unis un accord d’achat de systèmes de défense aérienne et de lance-roquettes.Comment l'accord de paix entre Israël et le Hamas se met-il en place depuis ce week-end ? Quel rôle Jared Kushner a-t-il joué dans le rapprochement entre Israël et les États-Unis ? Et cet accord de paix peut-il avoir une influence sur la guerre en Ukraine ?LES EXPERTS :- Frédéric Encel - Géopolitologue, spécialiste du Moyen-Orient, Professeur à Sciences po- Gallagher Fenwick - Grand reporter et spécialistes des questions internationales- Patricia Allemoniere - Grand reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem- Nicole Bacharan - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 11 octobre 2025 avecDominique de Villepin, ancien Premier ministre, ancien ministre de l'Intérieur et ancien ministre des Affaires étrangères. Son livre "Le Pouvoir de dire non" est paru aux éditions Flammarion.Hier, Sébastien Lecornu a été reconduit Premier ministre par Emmanuel Macron moins d’une semaine après sa démission, lundi. Après d’ultimes négociations dont il avait été chargé par le chef de l’Etat et au termes desquelles il avait estimé qu’un « chemin » était « possible », celui qui se définit comme « moine soldat » a accepté « par devoir » de tenter à nouveau de former un gouvernement, avec pour objectif de « tout faire pour donner un budget à la France pour la fin de l’année ».Constituer son équipe gouvernementale ne sera pas chose aisée, le socle commun ayant peu ou prou fait long feu - LR ne participera pas au gouvernement - et Sébastien Lecornu excluant toute personnalité ayant des ambitions présidentielles. Sa longévité n’est pas non plus acquise puisque le Parti communiste, La France insoumise et le Rassemblement national ont d’ores et déjà promis la censure. L’enjeu pour le Premier ministre sera donc de convaincre les socialistes et Les Ecologistes. Tout le débat se cristallise désormais autour de la question de la suspension de la réforme des retraites. Le PS assure qu’aucun accord de non-censure n’a été conclu. De son côté, Sébastien Lecornu affirme que « tous les dossiers évoqués pendant ses consultations avec les partis » seront « ouverts au débat parlementaire ». D’autant que le chef de l’Etat lui a donné « carte blanche ».Dominique de Villepin est ancien Premier ministre, ancien ministre de l'Intérieur et ancien ministre des Affaires étrangères. Son livre "Le Pouvoir de dire non" est paru aux éditions Flammarion. Il réagira à la reconduction par Emmanuel Macron de Sébastien Lecornu comme Premier ministre. Il évoquera également l’accord de cessez-le-feu à Gaza entre Israël et le Hamas, entré en vigueur hier.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 11 octobre 2025 -Lecornu, jusqu'ici tout va malBis repetita. Au terme d’une semaine politique intense, Sébastien Lecornu, éphémère chef du gouvernement démissionnaire, a été reconduit hier soir dans ses fonctions de Premier ministre par Emmanuel Macron. Alors que les négociations se poursuivent aujourd’hui en vue de former à nouveau un gouvernement, les réactions sont nombreuses pour commenter cette situation politique inédite. L’opposition est vent debout. "Jamais un Président n’aura autant gouverné par le dégoût et la colère. Lecornu, démissionné lundi, est de nouveau nommé par Macron vendredi", a réagi sur X la présidente du groupe LFI de l'Assemblée nationale, Mathilde Panot. Le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, a pour sa part dénoncé "un choix inacceptable". Ces deux mouvements ont d’ores et déjà annoncé qu’ils voteront la censure du nouveau gouvernement. Il en sera de même pour le Rassemblement national. "La censure s’impose et la dissolution est plus que jamais incontournable", a affirmé sa cheffe de file Marine Le Pen. Elle voit dans le choix présidentiel de renommer Sébastien Lecornu une "manœuvre".Le socle sur lequel repose le futur gouvernement s’est effrité. S’il doit pouvoir compter sur le parti Renaissance et sur le Modem, il ne pourra s’appuyer ni sur les LR ni sur le parti d’Edouard Philippe, Horizons, farouchement opposés à toute "suspension" de la réforme des retraites. Or c’est la condition première fixée par les socialistes pour ne pas censurer...Si la rupture semble consommée entre l’Elysée et l’opposition, elle l’est aussi avec les maires. Ces derniers sont lassés des leçons des responsables nationaux. Une équipe de C dans l’air s’est rendue à dans le Gers, dans la commune rurale d’Éauze. A 700 kilomètres de la capitale, la municipalité a réussi là où les dirigeants nationaux échouent : réduire la dette en un temps record. Pour réaliser ce tour de force, le maire s’est résolu à reporter plusieurs investissements mais aussi à remplacer certains départs à la retraite d’employés communaux. Il a aussi réduit les subventions aux associations. Des mesures radicales qu’il souhaite aujourd’hui voir se produire à l’échelle du pays.Réduire les dépenses à des conséquences concrètes. L’une d’elle est la fermeture annoncée des lignes de trains de nuit entre Paris, Berlin et Vienne. Ces lignes, très plébiscitées par les usagers, avec un taux d’occupation de 70% en moyenne, sont condamnées suite au non-renouvellement en 2026 d’une subvention publique annuelle de 10 millions d’euros. Ministère des transports, opérateurs ferroviaires, chacun se renvoie la balle. Les usagers, eux, resteront à quai.LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRE - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF-Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de « Sens politique » - France Culture- Lou FRITEL - Journaliste politique - « Paris Match »-Richard WERLY - Journaliste, Correspondant France/Europe - « blick.fr »🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 10 octobre 2025 -Macron : un dernier Premier ministre… avant dissolution ?Le temps presse et Emmanuel Macron le sait. Le président doit impérativement nommer un Premier ministre pour respecter les délais d'examen du budget au Parlement (70 jours minimum). Une vingtaine de chefs des partis politiques, en dehors du RN et de LFI non conviés, ont donc rencontré le chef de l'État en début d'après-midi pour "un moment de responsabilité collective", selon les mots de l'Élysée. Plusieurs noms circulent, à l'instar de l'ancien ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo, du premier secrétaire du PS Olivier Faure ou encore un profil issu de la société civile comme Laurent Berger. Mais ces dernières heures, c'est Sébastien Lecornu qui semblait tenir la corde, malgré sa difficulté à élargir un socle commun déjà abîmé. L'évocation de son nom a d'ailleurs suscité une levée de boucliers : "Je ne comprendrais pas qu’il y ait une renomination", a affirmé la ministre démissionnaire de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, tandis que Gabriel Attal a appelé le président à "ne pas donner le sentiment de s’acharner".Une chose est sûre, les députés macronistes ont pris un coup sur la tête cette semaine lorsque l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne s'est dite ouverte à une suspension de la réforme des retraites. Dans les groupes What'sapp de la majorité, le débat fait rage sur l'attitude à adopter face à cette déclaration. Faut-il geler la réforme des retraites pour bénéficier de l'appui des socialistes sur le vote du budget, quitte à "dilapider l'héritage" des macronistes et à "mettre en péril l'équilibre des finances publiques" ? Mercredi soir, Sébastien Lecornu avait prudemment ouvert la porte au débat lors de son interview sur France 2 : "De toute évidence, il y a une attente". Quelques députés, comme Céline Calvez (Haute-Seine) en appellent au pragmatisme : "Notre propre héritage, il n’en restera rien si nous loupons cette dernière chance de compromis avant la dissolution".Pendant que le gouvernement se déchire sur les retraites, beaucoup de Français continuent de se serrer la ceinture en fin de mois, comme l'a constaté une équipe de C dans l'air qui s'est rendue dans un relais-routier des Yvelines. "Je ne me plains pas. J'ai quand même un bon salaire. Mais on ne part plus en vacances. Et c'est toujours la classe ouvrière qui trinque", se plaint un client attablé avec sa femme. Même constat pour le gérant du restaurant. Son quotidien ? Des cartes bleues qui ne passent pas à la caisse : "Il y a de plus en plus de gens qui sont à compter les fins de mois (...) Nous on le voit plus qu’avant", raconte-il.Qui sera nommé Premier ministre ? Les macronistes peuvent-ils lâcher la réforme des retraites pour élargir leur base et permettre le vote du budget ? Comment les Français vivent-ils cette crise politique qui n'arrange rien aux finances publiques ?LES EXPERTS :- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos- Pauline DE SAINT REMY - Directrice adjointe de la rédaction - Politico- Gaël SLIMAN - Président et cofondateur - Institut de sondages Odoxa🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 9 octobre 2025 avec Gilles Kepel, professeur émérite des universités, spécialiste du Moyen-Orient, auteur du "Bouleversement du monde" (éditions Pocket), et de "Antiterrorisme, la traque des jihadistes"(éditions Plon).Un accord a été trouvé entre le Hamas et Israël pour un plan de paix à Gaza. Désormais, les deux camps doivent s'entendre pour procéder à des échanges d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens, avant un retrait progressif des troupes israéliennes et un désarmement du Hamas. Mais le chemin est encore long.Pour Donald Trump, ce sont "les premières étapes vers une paix solide, durable et éternelle". Le président américain a annoncé, dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9octobre, qu'Israël et le Hamas avaient "signé la première phase"de son plan de paixpour la bande de Gaza, presque intégralement détruiteaprès deux ans d'offensive israélienne. L'accord a été conclu dans le cadre de pourparlers indirects en Egypte.L'annonce a suscité une vague d'espoir au Moyen-Orientet dans le monde, Emmanuel Macron disant son"espoir immense pour les otages et leurs familles, pour les Palestiniens de Gaza, pour la région", dans un message publié sur X dans lequel il "salue"les efforts diplomatiques et "appelle les parties à en respecter strictement les termes".Gilles Kepel, professeur émérite des universités et spécialiste du Moyen-Orient, est notre invité. Il nous expliquera ce que contient ce plan, et nous dira, selon lui quelles sont ses forces et ses éventuelles faiblesses. Il nous éclairera aussi sur les prochaines étapes, avant d'atteindre la"paix durable" promise par le président américain. Leur reste encore floue. Le plan prévoit notamment la mise en place d'une "gouvernance temporaire de transition avec un comité palestinien technocratique et apolitique", sous la supervision d'un "conseil de la paix" dirigé par Donald Trumpet incluant l'ex-Premier ministre britannique Tony Blair.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 9 octobre 2025 -48h pour trouver un Premier ministre48 heures. Les Français devront attendre jusqu'à demain soir pour connaître le nom du nouveau locataire de Matignon. Celui-ci aura pour mission de faire voter un budget 2026 avant le 31 décembre. Hier, le Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, a rendu compte de ses ultimes concertations depuis lundi en affirmant qu'«il y a une majorité absolue à l’Assemblée nationale qui refuse la dissolution».Depuis, les hypothèses et les rumeurs vont bon train: reconduction de Lecornu? gouvernement de gauche? technique? tous les scénarios sont envisagés. Un nom revient cependant avec insistance ces dernières heures: le centriste Jean-Louis Borloo, poussé par Bruno Retailleau, et apprécié pour n'être «ni de gauche ni macroniste», condition que le chef des républicains a fixée pour participer au prochain gouvernement.Pendant ce temps, Les retraités ne digèrent toujours pas les mots que François Bayrou avait eu à leur sujet. L'ex-Premier ministre leur avait donné une part de responsabilité dans l’augmentation de la dette, décidée pour leur « confort ». Les «boomers», ces 14millions de Français nés entre 1945 et 1965, rappellent avoir travaillé toute leur vie et mérité leur retraite. La colère mais surtout l'inquiétude dominent chez ces épargnants qui ne veulent pas être les désignés comme une source de taxation supplémentaire.L'incertitude politique pèse d'ores et déjà sur l'économie française. Cette année, le nombre de défaillances d'entreprises devrait atteindre69.000, une progression de 3% par rapport à 2024. C dans l'air a pu passer une journée dans un tribunal de commerce. Là-bas, les dettes de petits patrons passent les unes après les autres. Tous demandent un solde pour pouvoir se relever dans la vie, quitte à abandonner leur rêve entrepreneurial.Alors, qui sera le prochain Premier ministre? La colère des épargnants est-elle légitime? Comment s'explique la multiplication des défaillances d'entreprise en France?LES EXPERTS :- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique au Point- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction deChallenges- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction deL’Usine Nouvelle🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 8 octobre 2025 avec Richard Malka,avocat et ami d'Elisabeth et Robert BadinterRichard Malka est avocat, et ami d'Elisabeth et Robert Badinter. L'ancien Garde des Sceaux, Robert Badinter, entrera au Panthéon demain. Une veillée funèbre est organisée ce soir au Conseil constitutionnel, à la veille de la cérémonie.C’est un hommage de la nation à l’une des dernières grandes consciences de notre époque, Robert Badinter, qui sera rendu demain. 44 ans après l’abolition de la peine de mort en France, dont il est l'artisan, il entrera au Panthéon au nom de l'universalisme républicain, et reposera à coté de Condorcet.Cette cérémonie solennelle a été voulue par le président Emmanuel Macron, qui a fait de l'universalisme le fil conducteur de l'accès au grand temple républicain. C'est une "figure morale", un "énorme personnage" qui va reposer dans l'ancienne église devenue nécropole nationale au début de la Révolution, dit à l'AFP l'historien Denis Peschanski, spécialiste des questions de mémoire. Ce soir, la veillée funèbre, au Conseil constitutionnel, sera ouverte au public, qui pourra se recueillir devant le cercueil portant le nom de celui qui, parmi les nombreux engagements de sa vie, présida la juridiction de 1986 à 1995.Demain, la cérémonie soulignera le combat pour la justice de Robert Badinter, "qui incarne ce qu'est l'Etat de droit", selon la présidence. Et surtout l'abolition de la peine de mort, "un saut civilisationnel majeur dans l'histoire de la justice de notre pays", a estimé un conseiller d'Emmanuel Macron. Il s'agit de la cinquième panthéonisation sous les mandats d'Emmanuel Macron.RichardMalka, avocat, et ami d'Elisabeth et Robert Badinter, est notre invité. Il nous racontera ses souvenirs de Robert Badinter, et nous dira quel est son héritage.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 8 octobre 2025 -Crise politique : que va faire Macron ?Un Premier ministre de gauche succédera-t-il à Sébastien Lecornu? C'est le scénario qui monte alors que la réforme des retraites pourrait être suspendue pour convaincre les socialistes et se lier aux macronistes. «On ne doit pas faire de cette réforme un totem», la petite phrase hier d'Elisabeth Borne dans les colonnes du Parisien a ouvert la voie à cette possibilité. Reçu ce matin à Matignon, Olivier Faure a cependant déploré n’avoir reçu «aucune assurance sur la réalité de la suspension»de cette réforme. De son côté, l'écologiste Marine Tondelier affirme toutefois «qu'on a jamais été aussi proches d'avoir un Premier ministre de gauche».Un peu plus tôt ce matin, le Premier ministre démissionnaire a lui évoquer dans une allocution «une volonté partagée de trouver un budget qui éloigne les perspectives de dissolution». Il s'exprimera ce soir au 20h de France 2, tandis que le chef de l'Etat reste muet depuis sa démission. De son côté, Marine Le Pen estime que «la blague a assez durée», qu'elle censurerait à présent «tout» jusqu'à une dissolution. Les insoumis aussi réclament des élections anticipées, ils affirment qu'ils censureront un gouvernement où les socialistes seraient mêlés aux macronistes.À droite, une suspension de la réforme des retraites n'est pas souhaitée, et il est fort à parier que LR censure eux aussi un gouvernement de gauche. En cas de duel RN - gauche à des législatives, LR pourrait ne pas suivre le front républicain. Hier, le chef du parti, Bruno Retailleau, a déclaré qu’«aucune voix ne devait aller à la gauche» au second tour de la législative partielle dans la 1ere circonscription du Tarn-et-Garonne qui opposera le PS à l’alliance RN/UDR ce 12 octobre.Pendant ce temps, Emmanuel Macron n'a jamais été aussi isolé et ses alliés historiques le lâchent les uns après les autres: Gabriel Attal a affirmé «ne plus comprendre ses choix», Edouard Philippe l'appelle à partir. C dans l'air est allé à la rencontre de Sibeth Ndiaye, macroniste de la première heure et ancienne porte-parole du gouvernement Philippe. Si elle regrette les lois immigration votées ces dernières années, elle continue de soutenir le président de la République..Alors, que va faire Macron a l'issue de ces ultimes concertations? N'y a t-il plus de front républicain à droite? Quelle est l'analyse de Sibeth Ndiaye sur l'évolution du macronisme?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique à Franc-Tireur- Mathilde SIRAUD - Rédactrice en chef, service politique du Point- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique à Franceinfo- Dominique ROUSSEAU - Constitutionnaliste, professeur à l’École de Droit de la Sorbonne🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 7 octobre 2025 - Macron lâché par ses fidèles… avant la dissolution ?Comme si la crise politique ne suffisait pas. Emmanuel Macron est désormais lâché par ses anciens fidèles. Ce matin, Edouard Philippe a appelé sur RTL à nommer un Premier ministre technique pour mener les affaires courantes jusqu'à l'organisation d'une présidentielle anticipée. Quant à Gabriel Attal, il ne "comprend plus les décisions du président de la République" et regrette "l'acharnement [du président] à vouloir garder la main". Pendant ce temps à Matignon, les "ultimes négociations" ont commencé. Missionné par Emmanuel Macron pour mener "d'ultimes négociations" malgré sa démission hier, Sébastien Lecornu a reçu ce matin à Matignon les forces du socle commun. Le Premier ministre doit recevoir demain les Républicains et les socialistes, tandis que le Rassemblement national a fait savoir qu'il ne viendrait pas. Marine Le Pen et Jordan Bardella estiment qu'Emmanuel Macron agit désormais dans son intérêt personnel plus que pour celui des Français. À gauche, la situation est toute aussi agitée. La France insoumise, qui appelle à une nouvelle élection présidentielle, a proposé une réunion aux partis de gauche, mais les socialistes s'y sont opposé, tout comme les communistes, signe que la rupture de la Nupes a laissé des traces.C'est dans cette atmosphère de fin de règne, que les anciens proches du président font leur autocritique. Parmi eux, l'économiste Jean Pisani-Ferry, qui s'était engagé lors de la campagne de 2017 d'Emmanuel Macron, dit aujourd'hui sa colère sur les orientations prises par le président. "J'avais cru que le macronisme allait repousser les extrêmes [mais] son style de gouvernement et la nature des mesures qu'il a prises ou qu'il n'a pas prises, a eu pour effet de créer l'inverse et d'augmenter l’attrait du RN", dénonce aujourd'hui ce social-démocrate. Il cite notamment le mythe du ruissellement, le "caractère indécent de l'accumulation des fortunes" ou encore le refus de la taxe Zucman qui serait "une erreur politique".Dans les villes françaises, la colère monte contre le gouvernement. Comment les maires vivent-ils cet épisode, eux qui sont en première ligne face aux administrés ? Maire divers gauche de Barentin, Christophe Bouillon est également président de l'Association des petites villes de France (APVF). Selon lui, "l’exigence est toujours plus forte avec une impatience manifeste et une demande d’immédiateté que ce soit pour l’entretien des espaces verts ou pour un trou à reboucher. Nous sommes passés de l’enfant roi et du client roi à maintenant l’administré roi." Une équipe de C dans l'air est allée à sa rencontre.À quoi ressemblent les dernières négociations menées jusqu'à demain par Sébastien Lecornu ? Pourquoi les anciens proches d'Emmanuel Macron lâchent-ils le président ? Et à quoi ressemble le quotidien d'un maire pendant une crise politique ?LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique - Le Point- Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 6 octobre 2025 avec Dominique Rousseau, constitutionnaliste, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.Déflagration politique ce matin : quelques heures à peine après avoir formé son gouvernement, Sébastien Lecornu a remis lundi sa démission, fragilisé de l'intérieur par la fronde des Républicains de Bruno Retailleau, une décision qui place Emmanuel Macron au pied du mur. Nomination d'un nouveau Premier ministre ? Dissolution de l'Assemblée ?Troisième Premier ministre désigné en un an depuis la dissolution de juin 2024, Sébastien Lecornu, nommé le 9 septembre et qui devait tenir son premier Conseil des ministres lundi, s'est rendu aux premières heures de la matinée à l'Élysée pour remettre sa démission au président, qui l'a acceptée. "Les conditions n'étaient plusremplies" pour rester, a-t-il déclaré un peu plus tard depuis Matignon, regrettant "les appétits partisans" ayant conduit à sa démission. Il a regretté que son offre de renoncer à l'article 49.3 de la Constitution pour redonner la main au Parlement n'avait "pas permis" d'évacuer la menace d'une censure agitée par la gauche et le Rassemblement national.Il s'agit du gouvernement le plus bref de la Ve République, à peine plus d'une douzaine d'heures.Sa chute plonge la France dans une crise politique sans précédent depuis des décennies.Dominique Rousseau, constitutionnaliste, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, est notre invité. Il analysera avec nous la situation politique inédite dans laquelle nous sommes. Il nous dira aussi quelles sont désormais les options du président de la République. Dissoudre une Assemblée figée en trois blocs ? Faire appel à un Premier ministre de gauche ? Faire appel à une personne non marquée à la tête d'un gouvernement technique ? Démissionner ? Et en cas de dissolution, dans quel délai doivent être organisée des élections législatives ?🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 6 octobre 2025 -Démission de Lecornu : la France s'enfonce dans la criseUne déflagration. Après avoir nommé son gouvernement hier soir, Sébastien Lecornu a remis sa démission ce matin à Emmanuel Macron. Le Premier ministre était sous le feu des critiques, et fragilisé de l'intérieur par la fronde des Républicains.Bruno Retailleau avait en effet remis en cause la participation de son parti à un gouvernement qui «ne reflète pas la rupture promise». Le ministre de l'Intérieur n'a pas apprécié de voir Bruno Le Maire revenir aux affaires, l'ancien ministre de l'Economie a en effet hérité du poste de ministre des Armées, et cette nomination n'avait pas été dévoilée par Lecornu.La France s'enfonce donc dans la crise, avec cette troisième démission d'un Premier ministre en moins d'un an. Les yeux se tournent dorénavant vers Emmanuel Macron. Les appels a une dissolution se multiplient de toutes parts. Marine Le Pen la juge «absolument nécessaire». Beaucoup suggèrent aussi une démission du président de la République. Les Insoumis, eux, demandent l'examen «immédiat» d'une motion de destitution.Une ambiance de fin de règne se fait donc sentir pour Emmanuel Macron, qui vit une descente aux enfers depuis sa dissolution ratée de juin 2024. Sa popularité est en chute libre, et ses alliés historiques prennent leur distance avec le macronisme. L'UDI a hier acté son retrait du socle commun, tandis que Gabriel Attal et Edouard Philippe ont refusé les postes ministériels que Lecornu leur avait proposés. Macron, très actif à l'international, paraît donc de plus en plus déphasé avec la politique intérieure.Pendant ce temps, beaucoup de Français ont du mal à boucler leurs fins de mois. C dans l'air est allé dans une épicerie solidaire de Mayenne, à la rencontre de ceux qui aident au quotidien ces ménages précaires. Les uns comme les autres sont atterrés par l'incapacité de l'Etat à contrer la pauvreté en France.Alors, que va faire Macron après la démission de Lecornu? Le chef de l'Etat choisira-t-il de démissionner? Que pensent les Français les plus précaires de la situation politique actuelle?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur- Pascal PERRINEAU - Politologue, professeur des Universités à Sciences Po- Jean GARRIGUES – Historien, président de la commission internationale d'histoire des assemblées- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique au Point- Hélène KOHL - Journaliste pour Le Podkast🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 4 octobre 2025 avec Marie-Claude Bomsel, ancienne présidente du Jane Goodall Institute France, professeure au Muséum national d'Histoire naturelle et docteure vétérinaire.Le 1er octobre dernier, Jane Goodall, éthologue mondialement reconnue et activiste de l'environnement et de la paix, s'est éteinte à l'âge de 91 ans. Elle laisse en héritage de nombreuses découvertes scientifiques sur les chimpanzés. La plus célèbre d'entre elles est l'utilisation et la fabrication d'outils par ces primates.Rien ne prédestinait pourtant cette jeune britannique à une carrière scientifique. Arrivée au Kenya à seulement 26 ans pour observer ces espèces à l'état sauvage, un diplôme de secrétaire en poche, elle n'obtiendra la reconnaissance de ses pairs que des années plus tard. En 1965, elle décroche un doctorat en éthologie. Mais très vite, son combat s'orientera vers la défense de l'environnement et en faveur de la paix. Elle s'engage auprès de communautés locales et multiplie les conférences à travers le monde pour alerter. Un activisme qu'elle poursuivra jusqu'à la fin de sa vie. En octobre dernier, elle était encore à la tribune de l'Unesco avec son "Discours pour l'Histoire". Elle y a fait résonner son célèbre cri de chimpanzé au côté d'une peluche à l'effigie du grand singe.Marie-Claude Bomsel estancienne présidente du Jane Goodall Institute France, professeure au Muséum national d’Histoire naturelle et docteure vétérinaire.Elle rendra hommage ce soir à Jane Goodall, éthologue mondialement reconnue et activiste de l'environnement et de la paix, qui s'est éteinte le 1er octobre dernier à 91 ans. Elle laisse en héritage de nombreuses découvertes scientifiques sur les chimpanzés.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 4 octobre 2025 -La semaine cruciale de LecornuIl renonce à utiliser le 49.3. Sébastien Lecornu a pris la parole ce vendredi depuis l'hôtel de Matignon pour tenter de convaincre les oppositions de ne pas le censurer à la suite de son discours de politique générale (prévu ce 7 octobre). Mais si Marine Le Pen salue «un geste respectueux», Jean-Luc Mélenchon met en doute sa sincérité, «On te croit pas. Tu n'as pas l'intention de gouverner sans nous forcer le moment venu» a déclaré le leader insoumis.Alors que le nouveau gouvernement n'a toujours pas été annoncé, et que le projet de budget 2026 reste «peu précis» pour le Rassemblement national, «insuffisant» pour les socialistes, le risque est réel que la gauche et le RN fasse tomber le Premier ministre dès la semaine prochaine. Pendant ce temps, la colère sociale s'intensifie, cette attente ne faisant qu'alimenter l'exaspération des Français.Le pouvoir d'achat, lui, est une des préoccupations principales des Français, qui sont de plus en plus nombreux à avoir des fins de mois difficiles. Un secteur en pâtit: l'immobilier. 30% du budget des ménages est consacré au logement et en un an, le nombre de ventes immobilières a baissé de 17 %. Si acheter est difficile, louer n’est pas plus aisé, avec de lourdes conséquences sur tout un secteur.Au moment des Gilets jaunes, la colère sociale avait été consignée dans 20.000 cahiers de doléances, regroupant plus de 200.000 contributions qui n’ont jamais été publiées dans leur intégralité. Leur contenu reste pourtant d’actualité. C dans l'air est allé à la rencontre d'une archiviste indignée par le «mépris» avec lequel ces cahiers ont été traités.Alors, Lecornu peut-il éviter la censure? Pourquoi le secteur immobilier est-il en crise? Que sont devenus les cahiers de doléances des Français?LES EXPERTS :- Olivier BEAUMONT - Chef-adjoint au service politique duParisien/Aujourd'hui en France- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions- Béatrice MATHIEU - Grand reporter àL’Express- Gaël SLIMAN - Président et cofondateur - Institut de sondages Odoxa🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 3 octobre 2025 avec Muriel Cousin, autrice, journaliste et animatrice.Elle est la première femme à avoir témoigné contre le psychanalyste Gérard Miller, mis en examen hier pour vils et agressions sexuelles sur six femmes.Plus d'un an et demi après les premiers témoignages le visant, le psychanalyste Gérard Miller, 77 ans, a été mis en examen jeudi par des juges d'instruction parisiens pour des viols et agressions sexuelles sur six femmes entre 2000 et 2020, dont trois viols sur mineures. Celui qui a jusque-là contesté les faits est soumis à une obligation de soins et à une interdiction d'exercer une activité de psychanalyste ou en contact avec les mineurs, et d'être chroniqueur à la télévision. Il est aussi soumis à un cautionnement de 65.000 euros.C'est le magazine Elle qui avait révélé en premier les accusations visant Gérard Miller, en janvier 2024. Selon Elle et Mediapart, plusieurs dizaines d'autres femmes se sont déclarées victimes de M. Miller, pour des faits allant du comportement déplacé aux violences sexuelles. Fin janvier 2024, le psychanalyste avait d'abord contesté les premiers témoignages sur X. "Avec toutes les femmes, j'ai la conviction de n'avoir contraint personne, prenant au pied de la lettre tout embarras, tout refus et ce, tout particulièrement quand je m'engageais sur le chemin de la séduction", avait-il soutenu. Il réfutait également avoir pratiqué l'hypnose à son cabinet ou à son domicile, mais toujours en public. Au moment de l'ouverture de l'enquête préliminaire, il avait indiqué à l'AFP être "certain de n'avoir commis aucune infraction" et se disait "prêt à répondre sur chacun des faits reprochés".Muriel Cousin,autrice, journaliste et animatrice, est notre invitée. Elle est une victime présumée de Gérard Miller, et est la première femme à avoir témoigné. Elle nous livrera sa réaction à la mise en examen de Gérard Miller, pour des viols et agressions sexuelles sur six femmes. Elle reviendra sur ce quelle a vécu, et sur son besoin de parler, et d'être entendue, en particulier par la Justice. Elle nous donnera également son sentiment sur le changement d'époque, et sur la raison pour laquelle la parole s'est libérée.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 3 octobre 2025 -Poutine contre la « militarisation de l'Europe »«J'observe la militarisation de l’Europe et promets une réponse aux menaces». Cette déclaration hier de Vladimir Poutine intervient au moment oùles pays européensmultiplient les investissements militaires. Les Vingt-Sept cherchent à se protéger après les intrusions de drones attribuées à la Russie. Hier encore, un survol de drones dans le ciel allemand a conduit à la suspension de l’aéroport de Munich durant la nuit.Le ton pris hier par Poutine se voulait belliqueux. Le président russe accuse l’Europe de mener«une escalade permanente»du conflit russo-ukrainien. Il s'en est notamment pris à la France après l’interception d'un pétrolier russe au large de Saint-Nazaire, « c’est de la piraterie », a-t-il déclaré. Le ton était plus clément à l’égard des États-Unis, même s'il a estimé que l’envoi de missiles longue portée américains Tomahawk à Kiev serait une« nouvelle escalade »entre Moscou et Washington.Pendant ce temps, côté américain, Donald Trump continue de se rêver en faiseur de paix, et d'obtenir le Prix Nobel. C dans l'air a rencontré John Bolton, son ancien conseiller, à présent son son opposant. Il critique la politique étrangère de Trump, et estime que celui-ci se fait mener en bateau par Poutine. Il pointe aussi la dérive dictotariale du milliardaire.Trump, lui, a fait comprendre jeudi dernier qu’il fallait embrasser son idéologie ou prendre la porte. Lors d’un rassemblement réunissant les haut gradés de l'armée américaine, le locataire de la Maison balnche a souligné que les Etats-Unis sont sujets à « une invasion de l’intérieur » qu'il s'agit de stopper. Dans son viseur: lesimmigrés sans papiers, la presse ou encore ses opposants. De son côté, Pete Hegseth, le chef du Pentagone, a assuré que le choix des militaires déployés pour combattre répondrait désormais"au plus haut standard masculin".Alors, faut-il prendre au sérieux les menaces de Poutine? Quelle est l'analyse de John Bolton sur la politique de Trump? Qui sont ces «ennemis de l'intérieur» pointés du doigt par le président américain?LES EXPERTS :- Anthony Bellanger - Éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- Marie Jégo - Journaliste au Monde, ancienne correspondante en Russie- Nicole Bacharan - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Michel Goya - Colonel, expert en stratégie militaire🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 2 octobre 2025 avec Anne-Vincent Salomon est médecin à l'Institut Curie, directrice de l'institut des cancers des femmes.Hier a débuté la campagne Octobre rose, campagne de sensibilisation au cancer du sein. Avec plus de 60.000 nouveaux cas chaque année en France, le cancer du sein reste le premier cancer féminin et la première cause de mortalité par cancer chez les femmes, avec 12.000 décès par an. L'institut Curie est le premier centre européen de lutte contre le cancer du sein. Ses objectifs : mieux comprendre, mieux diagnostiquer, suivre et traiter les patientes, avec des protocoles de plus en plus personnalisés. Parmi les avancées de la recherche, on compte la biopsie liquide, qui marque un tournant déterminant en oncologie. C'est une technique qui permet de détecter par une prise de sang la présence ou de l’évolution d’un cancer grâce aux biomarqueurs circulants, évitant ainsi un dépistage invasif, comme la biopsie.Anne-Vincent Salomon, médecin à l'Institut Curie, directrice de l'institut des cancers des femmes, est notre invitée. Elle nous expliquera ce que sont les biomarqueurs circulants, et quels sont les espoirs apportés par cette innovation de la recherche française. Elle nous donnera aussi les facteurs de risques des cancers, une maladie dont l'incidence est très forte en France. Une bonne nouvelle : aujourd'hui, plus de 3 cancers du sein sur 4 sont guéris, avec jusqu'à 94% de survie à 5 ans pour les cancers dépistés tôt. D'où l'importance du dépistage, que la professeure Salomon nous rappellera.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 2 octobre 2025 -L'Europe au défi de la flotte fantôme russeLe pétrolier "Pushpa" a dû mettre son périple en pause. Parti de Russie le 18 septembre à destination de l'Inde, le navire de 244 mètres de long a été arraisonné lundi au large de Saint-Nazaire par des militaires français qui le soupçonnent d'appartenir à la flotte de navires fantômes russes. Hier, le parquet de Brest a annoncé l'ouverture d'une enquête pour "défaut de justification de la nationalité du navire" et "refus d’obtempérer" et le placement en garde à vue de deux membres de l'équipage. "Il y a eu des fautes très importantes qui ont été commises par cet équipage qui justifient que la procédure soit judiciarisée aujourd’hui", a déclaré Emmanuel Macron, en marge d'un sommet international à Copenhague. Les dirigeants européens y sont notamment réunis pour imaginer de nouvelles ripostes contre la Russie qui viole régulièrement leurs espaces aériens, comme la Pologne, la Roumanie ou l'Estonie. Le président français a cependant appelé à rester prudent sur les informations de la presse danoise, selon laquelle le Pushpa aurait pu servir de plateforme de lancement à des drones ayant perturbé le trafic aérien du pays fin septembre. Une chose est sûre, le navire, qui a changé à treize reprises de pavillons en trois ans selon Le Monde, a déjà été immobilisé à plusieurs reprises pour des activités "illégales". Et il n'est pas un cas isolé. Depuis 2023, plusieurs navires en provenance de Russie ont été impliqués dans des ruptures de câbles électriques ou l’endommagement de gazoducs.Pendant que les dirigeants européens se réunissent pour élaborer de nouvelles stratégies contre la Russie, l'armée de l'Otan se prépare au scénario du pire. Mi-mai, 3 000 militaires et de nombreux véhicules terrestres et aériens issus de neuf pays européens ont simulé un débarquement sur les côtes française dans le cadre d'exercices militaires baptisés Polaris 25. Selon le contre-amiral français Jean-Michel Martinet, il s'agit "de préparer la Marine nationale à être immédiatement engagée dans du combat de haute intensité avec tout ce que cela suppose dans le contexte actuel". Une équipe de C dans l'air a pu y participer.Si les responsables militaires ne nomment pas directement le responsable de leurs craintes, c'est bien la Russie qui est visée. Pour financer sa guerre en Ukraine, Vladimir Poutine a annoncé fin septembre une hausse de la TVA de 20 à 22% à partir de 2026, soit le niveau le plus élevé depuis le début de l’invasion russe. Selon les économistes, le Kremlin peine à assumer le coût du conflit. Alourdi par les dépenses militaires et les sanctions visant ses exportations de pétrole, le déficit russe atteint désormais 43 milliards d'euros, soit trois fois plus qu'en 2024. Les frappes ukrainiennes sur les raffineries russes n'ont rien arrangé à la situation tandis que les pays du G7 ont annoncé hier vouloir "accentuer la pression sur les exportations pétrolières de la Russie". Signe que l'économie russe ralentit, le gouvernement a annoncé abaisser ses prévisions de croissance pour 2026 de 2 à 1,3%.Que sait-on du pétrolier arraisonné au large des côtes françaises et suspecté d'appartenir à la flotte fantôme russe ? Comment les forces de l'Otan se préparent à l'hypothèse d'une guerre de haute intensité ? Les sanctions internationales contre l'économie russe peuvent-elles faire basculer le cours de la guerre en Ukraine ?LES EXPERTS :- Alain BAUER - Professeur de criminologie au CNAM responsable du Pôle Sécurité Défense Renseignement- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale à l'Université catholique de Lille- Marie JEGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- Alexandra SAVIANA - Journaliste - L’Express, auteur de Les scénarios noirs de l’armée française🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 1er octobre 2025 -Lecornu : pas de gouvernement et déjà un test dans la rueÀ peine nommé et déjà menacé. Alors qu'il devrait annoncer son nouveau gouvernement en fin de semaine, le Premier ministre Sébastien Lecornu voit peser sur lui la menace de la censure à deux semaines de l'examen par l'Assemblée nationale du projet de loi finances. Ces derniers jours, le nouveau locataire de Matignon a reçu les principales formations politiques, dont les socialistes avec qui il espère pactiser en vue d'éviter la censure. Pourtant, le représentant du PS est ressorti déçu des premières négociations. Vendredi, Sébastien Lecornu a confirmé dans le Parisien avoir écarté l'idée d'une taxe Zucman, le retour de l'Impôt sur la fortune ou la suspension de la réforme des retraites. "Si rien ne change, le résultat est déjà connu. Il y aura une censure, donc ce gouvernement tombera et il y aura vraisemblablement une dissolution", menace Olivier Faure, tandis que les députés Renaissance, dirigés par Gabriel Attal préparent déjà des élections législatives anticipées. Reste qu'il faut ménager le socle commun. Lundi, Sébastien Lecornu a dit que son futur gouvernement ferait des "propositions" de baisse d’impôts "notamment en faveur du travail".Dans l'attente d'une possible censure, les syndicats ne relâchent pas la pression et se préparent à une forte mobilisation jeudi, deux semaines après une première réussie (500 000 manifestants le 18 septembre). Les revendications des 8 organisations syndicales demeurent les mêmes : abandon du plan d'austérité de 44 milliards d'euros, suppression du report de l'âge à la retraite à 64 ans ou encore une meilleure justice fiscale. Parmi les principales figures de proue de ce mouvement, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binnet, mais aussi celle de la CFDT, Marylise Léon, réputée comme à l'écoute et mosdérée.Quand 68 % des Français se montrent favorables à la taxe Zucman, réclamée par la gauche, un homme s'y oppose. Entrepreneur ultralibéral, co-fondateur de la licorne Ledger, Eric Larchevêque veut alerter sur ce qu'il considère comme une mesure absurde. Selon lui, la plupart des entrepreneurs dont le patrimoine est composé d'actions, "c'est‑à‑dire en grande partie virtuel", seront incapables de payer cette taxe. Plus globalement, il estime que taxer davantage les riches ne changerait rien, car "la dette est colossale" et qu'un tel impôt ne ferait que fuir les chefs d'entreprises français.Sébastien Lecornu peut-il réussir à négocier un pacte de non censure avec la gauche ? Les syndicats peuvent-ils mettre davantage la pression sur le Premier ministre grâce à la mobilisation de demain ? Et pourquoi les entrepreneurs s'opposent à la taxe Zucman ?LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Mathilde SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 30 septembre 2025 avecMarylise Léon, secrétaire générale de la CFDT.L'intersyndicale, qui espère faire aussi bien que le 18 septembre, appelle à une nouvelle journée de manifestations jeudi pour maintenir la pression sur Sébastien Lecornu, qui a refusé de suspendre la réforme des retraites mais s'est dit "ouvert" sur la justice fiscale. Le nouveau Premier ministre, qui n'a toujours pas de gouvernement et cherche un compromis pour faire adopter son budget, a assuré à ses alliés lundi qu'il ferait des "propositions" de baisse d'impôts "notamment en faveur du travail".Il a également demandé à ses soutiens d'être "ouverts au débat sur la justice fiscale" et à un "juste partage de l'effort de redressement des finances publiques" mais "dans la limite de ne pas abîmer croissance et emploi". Vendredi soir, il s'était dit contre la suspension de la réforme des retraites d'Elisabeth Borne adoptée sans vote en 2023, a écarté tout retour de l'impôt sur la fortune et avoué ne pas croire que la taxe Zucman soit "la bonne réponse" pour redresser les finances publiques.Un revers pour l'intersyndicale, qui réclamait l'abandon de plusieurs mesures : le "doublement des franchises médicales, l'année blanche (...), la suppression de 3.000 postes de fonctionnaires et la réforme de l'assurance chômage", ainsi que le "recul de l'âge légal de départ" à 64 ans. Pour la CFDT, le compte n'y est pas", avait assuré Marylise Léon à la sortie d'une rencontre à Matignon avec Sébastien Lecornu la semaine dernière.Marylise Léon,secrétaire générale de la CFDT, est notre invitée. Elle nous dira quelles sont ses attentes dans le cadre des négociations avec le Premier ministre Sébastien Lecornu. Elle nous donnera son sentiment sur la tournure des négociations, et nous éclairera sur les attentes de son syndicat. Suspension de la réforme des retraites, de la réforme de l'assurance chômage, taxation des plus riches, hausse du pouvoir d'achat...A deux jours de la mobilisation du 2 octobre, elle nous dira ce qu'elle attend de ce bras de fer, qui se jouera en partie dans la rue.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 30 septembre 2025 -Trump : son plan pour la paix à Gaza« Je soutiens votre plan pour mettre fin à la guerre à Gaza. » Benjamin Netanyahu, reçu hier à la Maison blanche, a approuvé le plan de paix en vingt points proposé par Donald Trump. Mais le chef du gouvernement israélien a insisté sur les nombreuses limites qu’il avait posées sur la plupart d'entre eux, jusqu'à parfois presque amender le texte rendu public par l’exécutif américain.Sur le retrait de l’armée israélienne d'abord, qu'il souhaite «en étapes», la première étant un «retrait modeste, suivi de la libération des otages dans les soixante-douzeheures». Israël relâcherait ensuite plus de mille prisonniers palestiniens. Le territoire palestinien serait lui gouverné par une autorité temporaire «technocratique et apolitique», sous la supervision de Trump. Le texte envisage la création d’un État palestinien mais Netanyahu affirme que ceci «n’est pas écrit». Le flou persiste donc, et le Premier ministre israélien a promis de «finir le travail» si le Hamas n'accepte pas cet accord.Pendant ce temps, le conflit russo-ukrainien continue. Trump semble avoir changé de stratégie face à Poutine. Après avoir affirmé vouloir abattre les avions russes pénétrant dans l’espace aérien de l’OTAN, le président américain considère la livraison de missiles Tomahawk à l’Ukraine, une option jusqu’ici écartée. Le revirement fait suite à une demande de Zelensky. Selon le président ukrainien, ces missiles d'une portée de plus de 2500 kilomètres permettraient de forcer Poutine à négocier un accord de paix. De son côté, l'Europe veut se protéger face aux incursions de drones russes. Un mur antidrones est envisagéen collaboration avec l’Ukraine et l’OTAN.En Ukraine, le désastre de la guerre demande une logistique pour l'identification des soldats morts sur le front, ou torturés par les Russes. C dans l'air est allé à Odessa, à la rencontre de médecins légistes ukrainiens qui ont la tâche d'examiner ces corps mutilés et méconnaissables.Alors, que contient le plan proposé par Trump à Netanyahu pour stopper la guerre à Gaza? Quelle est la nouvelle stratégie de Trump face à Poutine? Comment s'effectue la reconnaissance des corps de soldats ukrainiens?LES EXPERTS :- James ANDRÉ - Grand reporter à France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Patricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- Michel YAKOVLEFF - Ancien général à l’OTAN🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 29 septembre 2025 - La contre-attaque de Nicolas Sarkozy«Toutes les limites de l’État de droit ont été violées». Pour sa première interview depuis l'annonce de sa peine, Nicolas Sarkozy se montre offensif dans les colonnes du JDD. L'ancien chef de l'État ne veut pas d'une «grâce» présidentielle mais que son «honnêteté» soit reconnue. Dans cet entretien fleuve, il évoque un «complot», et rappelle que le document publié par Mediaparten 2012, celui à l’origine de la procédure, semble faux aux yeux de la justice. «S’il y a eu des faussaires, il y a eu complot. Dans un monde normal, c’est l’ensemble de l’accusation qui aurait dû s’écrouler.»De leur côté, les syndicats de magistrats dénoncent les menaces de mort à l’encontre de la juge qui a condamné Sarkozy, ainsi que les attaques contre l’institution judiciaire. Depuis jeudi dernier, celle-ci est visée par la droite et l'extrême-droite. Emmanuel Macron a lui pris sa défense: «Que l'on s'interroge sur la décision est une chose, que l'on remette en cause l'indépendance de la justice me paraît inacceptable».Si Sarkozy sera le premier président de la cinquième République à dormir en prison, plusieurs politiques sont déjà passé par la case prison, comme Patrick Balkany, Bernard Tapie ou Claude Guéant. Les incarcérations des personnalités politiques se déroulent en QPV (quartier des personnes vulnérables). Aucun traitement de faveur n'a cependant lieu, les cellules sont les mêmes que les autres. Si l'endroit où Sarkozy va être incarcéré n'est pas encore connu, il pourra toutefois demander la libération conditionnelle, étant âgé de 70 ans.Pendant ce temps, à Matignon, Sébastien Lecornu planche sur son gouvernement. Celui-ci devrait être annoncé cette semaine. Le Premier ministre devra ensuite rendre sa copie sur le budget 2026. Lecornu a expliqué ce week-end au Parisien qu'il ne mettra pas en place la taxe Zucman demandée par la gauche. Pour autant, il dit ne pas renoncer à la justice fiscale: «Je ferai une proposition de budget dans laquelle certains impôts augmenteront, et d’autres diminueront».Alors, les reproches faits à la justice dans l'affaire Sarkozy sont-ils justifiés? Comment se déroule l'incarcération d'une personnalité politique? Quel budget Lecornu prépare-t-il?LES EXPERTS :- Alain DUHAMEL - Editorialiste politique- Audrey GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société- Evelyne SIRE-MARIN - Magistrate honoraire, vice-présidente de la Ligue des Droits de l’Homme- Benjamin MOREL - Constitutionnaliste, maître de conférences à l’université Panthéon Assas🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 27 septembre 2025 avecElsa Faucillon, députée communiste de la 1ʳᵉ circonscription des Hauts-de-Seine.La condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison ferme dans l’affaire libyenne, assortie d’une exécution provisoire, a provoqué un séisme politique. Cette décision relance le débat sur l’indépendance de la justice et les accusations d’acharnement, alors que le Parti communiste français a dénoncé dans un communiqué « des pressions inacceptables sur la justice ».Sur le front économique, la gauche espérait des gestes d’ouverture de la part du nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu. Mais, dans son entretien au Parisien, il a écarté un retour de l’ISF comme l’instauration de la taxe Zucman ainsi que l’abrogation de la réforme des retraites.Une orientation qui creuse les lignes de fracture, alors que de nouvelles mobilisations sociales sont déjà annoncées le 2 octobre à l’appel de l'intersyndicale. Dans ce contexte, Jean-Luc Mélenchon a appelé hier soir la gauche parlementaire à « rallier la censure insoumise ».Elsa Faucillon reviendra sur cette actualité mouvementée et éclaircira les positions de son parti, tant dans le cadre de l’union des gauches qu’il souhaite promouvoir que dans un climat politique marqué par les tensions et les incertitudes à l’approche de l’ouverture des travaux parlementaires et dans la perspective proche des municipales.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 27 septembre 2025 - Retraites, Sarkozy, impôts : Lecornu se livreIl s’exprime enfin. Nommé Premier ministre le 9 septembre dernier, Sébastien Lecornu s’était fait quasi mutique pendant dix-huit jours. Il a rompu le silence hier dans un entretien accordé au journal Le Parisien-Aujourd’hui en France. Le locataire de Matignon a donné les premières orientations de la politique qu’il compte mener et a annoncé que son gouvernement serait nommé « avant le début des travaux parlementaires », prévus ce mercredi 1er octobre. Il a affirmé que les ministres qui veulent rentrer au gouvernement devront « endosser » le budget et « partager les grandes orientations du socle commun ».Le chef du gouvernement semble ainsi exclure le « débauchage » de personnalités issues du Parti socialiste. Car si Sébastien Lecornu a annoncé repartir « d’une feuille blanche » pour construire le budget, il s’est tout de même d’emblée prononcé contre la suspension de la réforme des retraites, et a dit ne pas croire que la taxe Zucman soit « la bonne réponse ». De quoi provoquer la colère de la gauche. « Manifestement, il a décidé de ne pas rester Premier ministre très longtemps », a ironisé le sénateur communiste Ian Brossat, qui a jugé les annonces de Sébastien Lecornu « honteuses ». Le Premier ministre « prend ce soir le risque de plonger notre pays dans le chaos politique et institutionnel », a réagi le Parti socialiste dans un communiqué. « Lecornu fait du Macron. Ni plus ni moins. Au moins c’est franc. Il est temps pour la gauche de l’hémicycle de rallier la censure insoumise », a pour sa part réagi hier soir sur le réseau social X le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon.Le RN n’est pas en reste. “Aujourd'hui, on est avec un Premier ministre qui fonce droit dans le mur”, a ainsi affirmé ce matin Thomas Ménagé, le porte-parole de son groupe à l'Assemblée. Comme LFI et le PS, le RN agite la menace d’une motion de censure. Après la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison, le chef du gouvernement a par ailleurs tenu à exprimer son « amitié pour l’homme et sa famille ». Il était membre de la famille politique de l’ancien président avant de rejoindre Emmanuel Macron en 2017.Alors que le locataire de Matignon continue de consulter pour former son équipe, la colère sociale gronde et les agriculteurs espèrent peser sur les choix du prochain gouvernement. Il étaient à la manœuvre hier, à l’initiative de la FNSEA, syndicat majoritaire, et des Jeunes Agriculteurs. Une grande journée d'action était organisée à travers le pays. Ces syndicats n’avaient pas voulu participer au mouvement "Bloquons tout" du 10 septembre pour éviter toute récupération politique. Ils y ont préféré une mobilisation sur leurs propres revendications. Ces rassemblements avaient d'abord pour but de s'opposer à l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les pays latino-américains du Mercosur, approuvé, début septembre par la commission européenne.À l’Assemblée, face à la forte instabilité gouvernementale et à la perception négative de leur travail dans l’opinion, certains parlementaires, dépités, pensent à quitter leur mandat. C’est le cas d’Harold Huwart, député LIOT de la 3e circonscription d’Eure-et-Loir. Il raconte la crise vécue par de nombreux parlementaires, confrontés à l’incapacité d’obtenir des compromis, aux espoirs de changements déçus et épris d’un profond sentiment d’impuissance.Sébastien Lecornu peut-il éviter la censure ? Les agriculteurs peuvent-ils peser sur le gouvernement en cours de formation ? Quel rôle peuvent encore jouer les parlementaires dans cette situation de blocage politique ?LES EXPERTS :- Marcelo WESFREID - Rédacteur en chef adjoint du service politique - Le Parisien-Aujourd’hui en France-Agathe LAMBRET - Présentatrice du 8h30 - France Info-Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point-Jean GARRIGUES - Historien, ^résident la commission internationale d’histoire des assemblées🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 26 septembre 2025 avecPhilippine Robert, journaliste économique au Point, et auteure de "faut-il avoir peur de la dette ?" (éditions du Rocher)Dans une note mise en ligne le mercredi 24 septembre, la banque européenne invite les particuliers à conserver un peu de cash à leur domicile, afin de faire face aux potentielles crises à l'avenir. "Gardez votre calme et conservez de l'argent liquide". Voici le titre de la note publiée par la Banque centrale européenne (BCE), mercredi 24 septembre. Les Européens sont invités à avoir un peu de cash à leur domicile pour faire face aux potentielles crises qui pourraient survenir à l'avenir. Parmi les crises prises en exemple, la crise de la dette grecque, la guerre en Ukraine, ou encore la grande panne d'électricité en Espagne.Une étude de la BCE qui survient alors que la dette publique de la France s'est alourdie de près de 71 milliards d'euros au deuxième trimestre, à 3.416 milliards, selon l'Insee. Elle atteint 115,6 % du PIB et va continuer de s'accroître pendant plusieurs années. Des chiffres qui interviennent alors que Sébastien Lecornu, nommé depuis 17 jours, n'a toujours pas formé de gouvernement, et que les syndicats ont annoncé une mobilisation jeudi prochain, et les patrons le 13 octobre.Philippine Robertest journaliste spécialiste de l'économie à l'hebdomadaireLe Point, et auteure de "Faut-il avoir peur de la dette", publié aux éditions du Rocher. Elle nous expliquera pourquoi les Européens sont invités à se préparer en cas de crise. Elle reviendra aussi sur la dette française, qui atteint un record, hors périodes de guerre. Faut-il s'en inquiéter ? L'instabilité politique actuelle est-elle un facteur aggravant ?🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 26 septembre 2025 - Sarkozy : la gauche jubile, la droite demande « grâce »«La Taule», «Le déshonneur», «L'humiliation». La presse française comme étrangère n'y va pas de main morte pour commenter la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison ferme. Le caractère inédit de la situation est mis en avant, car c'est la première fois qu'un ancien chef de l'Etat de la cinquième République passera derrière les barreaux.Les réactions politiques non plus n'ont pas manqué. Si Marine Le Pen pointe du doigt le danger de la «généralisation de l’exécution provisoire» et la «tyrannie des juges», la gauche, elle, salue le travail de la justice et ironise sur ce «quinquennat» en prison. Côté Républicains, la colère domine, de Laurent Wauquiez à Éric Ciotti. Tous rappellent qu'aucune preuve de corruption n'a été établie durant le procès. Certains demande la grâce présidentielle, comme l'ancien député Henri Guaino.L'affaire Sarkozy-Khadafi, celle qui mènera donc l'ancien président de la République en prison, a été révélée par Médiapart en 2012. Depuis l'affaire Cahuzac, le média fondé par Edwy Plenel a révélé de nombreux scandales obligeant certaines personnalités à démissionner ou faire face à la justice. Médiapart est depuis longtemps dans le viseur de nombreux politiques, mais le média tient, et reste indépendant. Cependant, le document révélé en 2012, et signé par Moussa Koussa, alors chef des services de renseignements extérieurs libyens, semble faux aux yeux de la justice.Pendant ce temps, aux États-Unis, Trump utilise lui son ministère de la Justice pour continuer sa chasse aux sorcières. James Comey, ex-directeur du FBI, vient d'être inculpé pour entrave et fausses déclarations. Il avait été limogé par Trump durant son premier mandat, alors qu’il enquêtait sur des soupçons d’ingérences étrangères. Il y a quelques jours, le président des États-Unis a publiquement exhorté la ministre de la justice, Pam Bondi, à poursuivre plusieurs de ses adversaires politiques.Alors, pourquoi la condamnation de Sarkozy génère autant d'émotions? Quel rôle joue aujourd'hui Médiapart dans la vie politique française? Comment Trump utilise-t-il la justice à ses fins personnelles?LES EXPERTS :- Laurent VALDIGUIÉ - Journaliste à Marianne- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions- Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service France du Nouvel Obs- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion à l'Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’aprèsPRÉSENTATION : Caroline Roux - Aurélie casse - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM :https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 25 septembre 2025 avec Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme et président délégué du groupe RN à l'AssembléePour la première fois de l'histoire de la République, un ex-président derrière les barreaux : le tribunal de Paris a condamné jeudi Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison avec incarcération prochaine pour avoir "laissé ses proches" démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi, une lourde peine dont l'intéressé a dénoncé la "haine".A la sortie de la salle d'audience aujourd'hui, Nicolas Sarkozy a redit son "innocence" et aussitôt annoncé son intention de faire appel. Cela n'empêchera cependant pas son incarcération au cours des prochaines semaines. "La haine n'a donc décidément aucune limite (...) J'assumerai mes responsabilités, je déférerai aux convocations de justice et s'ils veulent absolument que je dorme en prison, je dormirai en prison. Mais la tête haute", a déclaré Nicolas Sarkozy face aux caméras.La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, condamnée elle aussi à une peine avec exécution provisoire au procès des assistants européens, a peu après le jugement dénoncé "la généralisation" de l'exécution provisoire, "un grand danger, au regard des grands principes de notre droit" selon elle.Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme et président délégué du groupe RN à l'Assemblée, est notre invité. Il réagira à la condamnation de l'ancien président de la République, alors même que Marine Le Pen est condamnée à une peine avec exécution provisoire. Il reviendra aussi sur la situation politique française, alors que Sébastien Lecornu est nommé Premier ministre depuis quinze jours, et que la constitution du gouvernement n'a toujours pas été annoncée.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 25 septembre 2025 - Sarkozy condamné à cinq ans de prisonCinq ans de prison. La peine reçue ce matin par Nicolas Sarkozy est un coup de tonnerre judiciaire. Pour la première fois en France, un ancien président de la République est condamné à de la prison ferme. Si le mandat de dépôt est différé (la date d'incarcération n'est pas encore déterminée), l'exécution est provisoire: l'emprisonnement commencera même en cas d'appel. «Je dormirai en prison, mais la tête haute!» a réagit Sarkozy.L'ancien président a été reconnu coupable d'association de malfaiteurs dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007. Dans cette affaire à tiroirs, Sarkozy est jugé coupable d'avoir noué, via ses proches, un "pacte de corruption" avec Mouammar Kadhafi, l'ancien dictateur libyen, afin qu'il finance son accession à l'Élysée. Il est en revanche relaxé des faits de recel de détournement de fonds publics libyens, de corruption passive et de financement illégal de campagne électorale.Cette condamnation n'a pas manqué de faire réagir Marine Le Pen. La cheffe de file du RN a reçue une peine inéligibilité avec exécution provisoire en mars dernier, l'empêchant de se présenter à toute élection pendant cinq ans. "La généralisation de l’exécution provisoire représente un grand danger", a-t-elle affirmé ce matin, en pointant du doigt une «violation de l'Etat de droit» et une «tyrannie des juges». Elle espère que son jugement en appel (début 2026) effacera sa peine et lui permettra de candidater en 2027.Pendant ce temps, à Matignon, Sébastien Lecornu planche sur la formation de son gouvernement. Le temps presse car le projet de loi de financesdoit être déposé au plus tard le 7 octobre. Pour éviter une censure, le Premier ministre pourrait être tenté de répondre aux volontés de rééquilibrage fiscale que demandent la gauche et les syndicats. Mais la droite fait pression pour qu'aucune mesure n'aille dans ce sens. L'équation est donc périlleuse.Alors, comment analyser la peine reçue aujourd'hui par Nicolas Sarkozy? La décision des juges est-elle politique? Sébastien Lecornu a-t-il une chance de faire passer son budget?LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ – Politologue, chercheur associé au CEVIPOF- Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter au Nouvel Obs- Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, Maître de conférences en droit public à l'Université de Rouen et Sciences Po- Carl MEEUS - Rédacteur en chef au Figaro Magazine🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 24 septembre 2025 - Face à Poutine, l'incroyable volte-face de TrumpUne volte-face spectaculaire. Alors qu’il avait opéré un rapprochement ces derniers mois avec Vladimir Poutine et qu’il poussait les Ukrainiens à faire des concessions territoriales, Donald Trump a estimé cette nuit, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, que Kiev pourrait « regagner son territoire dans sa forme originelle, et peut-être même aller plus loin » face à la Russie. Volodymyr Zelensky a immédiatement salué un « grand tournant ». Lui qui, en février dernier, était malmené dans le Bureau ovale devant les caméras du monde entier, est désormais qualifié par le président des États-Unis d’« homme courageux qui se bat comme un beau diable » — et pourrait bien, selon lui, gagner la guerre.« Cela fait trois ans et demi que la Russie mène, sans direction claire, une guerre qu’une vraie puissance militaire aurait remportée en moins d’une semaine », a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, comparant le pays de Vladimir Poutine à « un tigre de papier ».« La Russie n’est pas un tigre. La Russie est davantage associée à un ours. Et les ours de papier n’existent pas », a rétorqué ce mercredi le porte-parole du Kremlin. « Nous poursuivons notre opération militaire spéciale pour assurer nos intérêts et atteindre les objectifs fixés par Vladimir Poutine », a-t-il déclaré, alors que les attaques de drones s’intensifient en Ukraine : plus de 1 500 engins auraient été tirés en une semaine sur le territoire ukrainien.Parallèlement, plusieurs drones et avions russes ont violé l’espace aérien de la Pologne, de l’Estonie ou encore de la Norvège, plaçant l’OTAN en état d’alerte.Dans ce contexte, Donald Trump a affirmé hier, dans une autre déclaration, que les pays de l’OTAN devraient abattre les avions russes pénétrant dans leur espace aérien.Emmanuel Macron a, de son côté, décidé d’envoyer trois Rafale ces derniers jours pour protéger la Pologne, après l’incursion de drones russes. Nos journalistes ont pu exceptionnellement les accompagner dans leur mission.Ils ont également pu rencontrer des proches de Laurent Vinatier, de plus en plus inquiets. Ce chercheur français, qui purge une peine de trois ans dans une prison russe, fait désormais l’objet d’une enquête pour espionnage. Une accusation très grave en Russie, où ce crime est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à vingt ans de prison. Le journaliste américain Evan Gershkovich a, lui, été condamné à seize ans pour des accusations similaires.LES EXPERTS :-Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de Qui est vraiment Donald Trump ?- Élise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense Le Monde- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale - Université catholique de Lille🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 24 septembre 2025 avecVirginie Calmels, cheffe d'entreprise et présidente du réseau d'entrepreneurs Croissance Plus.Le Medef prépare un « énorme meeting » du patronat « dans quelques jours », face à ce qu’il qualifie de « théories dangereuses », faisant notamment allusion à la proposition de taxe Zucman sur les hauts patrimoines. « On voudrait signifier que les entreprises ne sont que des actionnaires assoiffés de dividendes et indifférents à l’intérêt général », a relevé Patrick Martin lors de l’évènement BIG organisé par la banque publique d’investissement Bpifrance.Le thème de la taxation des plus riches est au cœur des débats entre le Premier ministre Sébastien Lecornu et le Parti socialiste, qui peut lui éviter une censure sur ce texte. Dans son interview au Parisien le 13 septembre dernier, Patrick Martin jugeait la taxe Zucman comme « un frein terrible à l’investissement et à la prise de risque pour les entreprises ». De son côté, le PDG de LVMH, Bernard Arnault, a déclaré samedi dans le Sunday Times que la taxe Zucman relevait "d'une volonté clairement formulée de mettre à terre l'économie française".Virginie Calmels, cheffe d'entreprise, et présidente du réseau d'entrepreneurs Croissance Plus est notre invitée. Elle nous donnera son avis sur la volonté de mobilisation des patrons, et sur la taxation des plus riches. Elle nous donnera aussi son sentiment sur le climat politique actuel, alors que Sébastien Lecornu, nommé depuis quinze jours, n'a toujours pas constitué son gouvernement, et qu'une nouvelle journée de mobilisation a été annoncée pour le 2 octobre prochain.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 23 septembre 2025 avecPierre Haski, chroniqueur international à France Inter et au Nouvel Obs.La France et plusieurs autres pays ont reconnu hier "l'État de Palestine" depuis la tribune de l'ONU, tentant de renforcer la pression sur Israël pour mettre un terme à la guerre à Gaza, dans le cadre d'un mouvement historique mais à la portée encore avant tout symbolique. "La France reconnaît aujourd'hui l'Etat de Palestine", a déclaré solennellement sous les applaudissements le président français, Emmanuel Macron, à l'ouverture de la grand-messe annuelle des Nations unies à New York."Le temps est venu d'arrêter la guerre, les bombardements à Gaza, les massacres et les populations en fuite. (...) Le temps de la paix est venu, car nous sommes à quelques instants de ne plus pouvoir la saisir", a-t-il martelé. Il a toutefois précisé que l'établissement d'une ambassade de France dans un futur Etat palestinien serait conditionné à la libération des otages détenus à Gaza.Emmanuel Macron est à l'initiative de ce sommet, coprésidé avec l'Arabie saoudite, sur l'avenir de la solution à deux Etats, après des mois d'intense travail diplomatique pour rallier un maximum de pays et tenter de forger un plan de paix. "La France devient un agent déstabilisateur de la région Moyen-Orient", a réagi ce matin sur RTL l'ambassadeur d'Israël en France, Joshua Zarka. Une réaction du président américain Donald Trump était attendue cet après-midi à l'ONU.Pierre Haski donnera son analyse sur la portée de cette reconnaissance d'un État palestinien par la France, et par désormais 158 pays. Comment cheminer désormais vers la paix ? Il réagira aussi à une information du jour : le survol de drones sur le Danemark, dénoncé aujourd'hui comme une "grave attaque" par la Première ministre Mette Frederiksen.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 23 septembre 2025 -Affaire Jubillar : mari innocent ou dissimulateur machiavélique ?C’est l’une des plus grandes énigmes judiciaires de ces dernières années. Que s’est-il passé dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn ? Cette nuit-là, Delphine Jubillar, infirmière de 33 ans et mère de deux enfants, disparaît de son domicile. Depuis ce lundi 22 septembre, son mari, Cédric Jubillar, comparaît devant la cour d’assises du Tarn à Albi pour "meurtre aggravé sur conjoint". Il est accusé d’avoir tué son épouse, dont le corps n’a jamais été retrouvé. Incarcéré depuis 2021, il continue de clamer son innocence.Près de cinq ans d’enquête, des dizaines d’auditions, une instruction marquée par de nombreux rebondissements... Mais aucun aveu, aucun corps. Le procès, très attendu, doit durer quatre semaines. Et une question va planer au-dessus des débats : comment juger une affaire criminelle où il n’y a ni corps, ni aveux ?Ce dossier n’est pas sans rappeler une autre affaire qui a profondément marqué la région : celle d’Amandine Estrabaud. Là encore, une jeune femme disparue dans le Tarn, en 2013. Là encore, un corps introuvable. Après trois procès, Guerric Jehanno a été condamné à trente ans de réclusion criminelle pour viol et meurtre. En février dernier, la Cour de cassation a rejeté son pourvoi.Nos journalistes ont rencontré Bernard Lavigne, avocat général, pour décrypter les enjeux de ce type de procès.LES EXPERTS :- Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint – Le Parisien, chef du service police-justice-Elina ROSTAN - Auteure du livre L’affaire Jubilar, un crime parfait ?-Hélène ROMANO - Psychologue clinicienne-Général François DAOUST - Ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN)🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 22 septembre 2025 -Etat palestinien: Macron dit oui... Trump dit nonQuelques mots du président de la République ce soir à la tribune des Nations unies, à New York, suffiront pour que la reconnaissance d’un État palestinien par la France soit effective. Ce lundi 22 septembre, Paris et Riyad vont coprésider le sommet en faveur de la mise en œuvre de la solution à deux États à l’Assemblée générale de l’ONU, où la France va officiellement reconnaître l’État de Palestine, en pleine guerre entre Israël et le Hamas.Il s’agit d’une promesse vieille de quarante ans, réitérée par tous les présidents depuis François Mitterrand. Mais c’est finalement Emmanuel Macron qui devrait franchir le pas à 21 heures (heure de Paris), au terme d’un processus accéléré ces derniers mois, embarquant avec lui plusieurs autres pays, dont le Royaume-Uni et le Canada.Cette reconnaissance a une portée très symbolique, mais les effets concrets, comme l’ouverture d’une ambassade, n’auront lieu qu’après la libération des otages à Gaza, et uniquement à cette condition, a indiqué Emmanuel Macron lors d’une interview sur la chaîne américaine CBS. Dans cet entretien, le chef de l’État a expliqué que les Palestiniens « veulent une nation, ils veulent un État, et nous ne devons pas les pousser vers le Hamas. Si nous ne leur offrons pas de perspective politique et une telle reconnaissance (...), ils seront coincés avec le Hamas comme unique solution. (…) Si nous voulons isoler le Hamas, le processus de reconnaissance et le plan de paix qui l'accompagne sont une précondition », a-t-il ajouté.Moteur de ce nouvel élan, Paris a déjà réussi à faire approuver, par une très large majorité (142 voix pour, 10 contre et 12 abstentions), la « déclaration de New York ». Il s’agit d’un texte préalable à la reconnaissance de la Palestine, élaboré par la France et l’Arabie saoudite, pour une solution à deux États excluant sans équivoque le Hamas de l’équation, et appelant à la libération des otages.Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui doit s'exprimer au sommet par vidéo, car privé de visa par les États-Unis, a salué les nouvelles reconnaissances comme « un pas important et nécessaire vers la concrétisation d'une paix juste et durable ».Benyamin Netanyahou, de son côté, a réaffirmé dimanche 21 septembre qu'il n'y aura pas d'État palestinien, dans une vidéo adressée aux dirigeants occidentaux ayant reconnu cet État. Le Premier ministre israélien a par ailleurs affirmé qu’Israël allait étendre encore la colonisation en Cisjordanie occupée. Les États-Unis, principal allié d'Israël, se sont clairement opposés à ce processus de reconnaissance, ne jugeant pas l'Autorité palestinienne comme un partenaire crédible pour la paix. « Nous continuons à privilégier une diplomatie sérieuse plutôt que des mouvements pour la galerie. Nos priorités sont claires : la libération des otages, la sécurité d’Israël, ainsi que la paix et la prospérité pour toute la région, qui ne peuvent être garanties qu’en l’absence du Hamas », aurait déclaré un porte-parole du département d’État, sous couvert d’anonymat.Dans ce contexte, le discours de Donald Trump à la tribune de l'ONU ce mardi est très attendu.LES EXPERTS :- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales-NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France-PATRICIA ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales - JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 20 septembre 2025 avecManon Loizeau, réalisatricedu documentaire« Politzek, les voix qui défient le Kremlin », co-réalisé avec Ekaterina Mamontova, et diffusé ce dimanche 21 septembre sur France 5 dans « Le monde en face»."En Russie, critiquer la guerre en Ukraine ou le régime de Vladimir Poutine est devenu un crime.

Des milliers de citoyens ordinaires sont arrêtés, jugés, emprisonnés. On les appelle les “Politzek” : les prisonniers politiques.

Tourné clandestinement pendant près d'un an, Politzek, les voix qui défient le Kremlin donne la parole à celles et ceux qui, malgré la peur, refusent et dénoncent la Russie répressive de Vladimir Poutine. À travers les histoires croisées d'un adolescent condamné à cinq ans de prison pour avoir critiqué le pouvoir sur les réseaux sociaux, d'une jeune artiste emprisonnée pour avoir collé des étiquettes contre la guerre, d'un militant des droits humains et d'une metteuse en scène de théâtre subissant des procès kafkaïens, le film décrypte la machine répressive de l'État russe. 

Des images rares, des voix brisées mais debout, et un récit profondément humain sur la résistance étouffée."Manon Loizeau, réalisatrice, prix Albert Londres et ancienne correspondance à Moscou viendra partager les coulisses de ce récit clandestin et décrypter les enjeux d’une résistance qui, au prix de la liberté et parfois de la vie, ose encore défier le Kremlin.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 20 septembre 2025 -Lecornu face à l'ultimatum des syndicats.Les syndicats lui donnent jusqu'à mercredi prochain. Sébastien Lecornu a jusqu'à cette date pour éviter une nouvelle journée de mobilisation. L'intersyndicale réclame l’abandon de l’ensemble du projetde budget présenté par son prédécesseur, François Bayrou. Pour leur répondre, le nouveau Premier ministre a proposé de les rencontrer ce mercredi à 10h.Toujours à la recherche d'une voie de passage pour faire passer un budget, Lecornu est obligé de tenir compte des revendications de la rue. Il ne se fixe aucune limite de calendrier, si ce n'est les obligations en matière de présentation du budget. Il doit aussi prendre en compte la défiance des Français envers sa classe politique, jugée trop peu exemplaire. Les frais de représentations d'Anne Hidalgo entre 2020 et 2024 - au moins 75.000 euros – sont un exemple de ce qui choque aujourd'hui. Lecornu, lui, a décidé de mettre fin aux avantages à vie accordés aux anciens Premiers ministres.Quelles seront les conséquences économiques de cette période ? Les patrons d'entreprise se disent inquiets. Face à l'instabilité politique, la consommation risque de faiblir et d'aggraver les difficultés. Les acteurs économiques ont besoin de constance.Les retraités, eux, ne digèrent toujours pas les mots de François Bayrou à leur sujet. L'ex-Premier ministre leur avait donné une part de responsabilité dans l’augmentation de la dette, décidée pour leur «confort».Alors, Lecornu peut-il contenter les syndicats? Les patrons d'entreprise ont-ils raison de s'inquiéter? Les boomers vivent-ils vraiment mieux que les jeunes?LES EXPERTS :- Pascal PERRINEAU – Politologue, professeur des Universités à Sciences Po- Nathalie MAURET - Reporter politique pour le groupe de presse régionale Ebra- CARL MEEUS - Rédacteur en chef au Figaro Magazine- SOPHIE FAY - Journaliste au service Economie au Monde🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 19 septembre 2025 avec Valentine Arama, journaliste et auteure de "Delphine Jubillar, une disparition"Cédric Jubillar sera jugé à partir de lundi devant la Cour d'assises du Tarn pour le meurtre de sa femme Delphine. Le comportement de ce peintre-plaquiste de 38 ans déroute enquêteurs et proches. C'est lui quiavait alerté les gendarmes de la disparition de son épouse à l'aube du 16 décembre 2020 et il a toujours clamé son innocence.L'enquête montre que cet homme à l'enfance chaotique, marié avec Delphine depuis 2013, vivait mal la volonté de divorce de la mère de ses deux enfants, infirmière. C'est une affaire sans cadavre, ni témoin, ni scène de crime, mais le dossier réuni par l'accusation permet renvoyer Cédric Jubillar devant la cour d'assises du Tarn.Lors de conversations avec sa mère, ou devant deux autres proches, il avait menacé de tuer Delphine, avant sa disparition. Mais face aux enquêteurs, il se défend en disant que tous ces propos ont été tenus sur le ton de la plaisanterie. Il aurait aussi confié avoir tué Delphine ou donné des éléments sur l'emplacement du corps à un codétenu de la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne), où il est incarcéré depuis juin 2021, ou à deux ex-petites amies ayant noué des relations avec lui en détention. Mais là encore, l'accusé a nié en bloc.Valentine Arama, journaliste spécialiste police-justice à France Télévisions, publie une version augmentée de son livre "Delphine Jubillar, une disparition", aux éditions Litos. Elle nous éclairera sur les enjeux du procès Jubillar, qui s'ouvre lundi devant les Assisses du Tarn, à Albi. Sans corps, ni aveux, que peut-on attendre de ce procès, alors que Cédric Jubillar, derrière les barreaux depuis juin 2021, a toujours nié les faits ?🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 19 septembre 2025 -Trump : sa nouvelle chasse aux sorcières"Beaucoup d'Américains aimeraient avoir un dictateur". Cette phrase, prononcée il y a quelques semaines par Donald Trump, a été très commentée. Il faut dire que les signes d'une dérive autoritaire du président américain se multiplient ces derniers temps, comme avec le déploiement de la garde nationale pour "nettoyer" un Washington "envahi par les gangs", ou sa volonté de rétablir la peine de mort dans cette ville. Dernièrement, la suspension de l'animateur de télévision Jimmy Kimmel, qui a accusé la sphère MAGA d’exploiter politiquement le meurtre de Charlie Kirk, pose question. La star du petit écran semble être la dernière victime en date des pressions exercées par Trump sur la presse.Cette semaine en tout cas, Trump a été reçu en grande pompe par la famille royale britannique. Après un premier jour dans le château de Windsor, où étaient déployés les fastes de la monarchie, les pourparlers politiques ont eu pour objectif de conclure de nouveaux accords commerciaux et de sécurité. Mais le sujet de tensions n'ont pas manqué, comme sur la Palestine ou les droits de douane.Sur le plan économique, la réserve fédérale vient elle de baisser ses taux pour la première fois cette année. Trump exigeait cette baisse depuis des mois. La FED a-t-elle cédé à la pression? La politique migratoire du président américain semble de son côté fragiliser l'économie du pays. Avec 1,2 millions de travailleurs immigrés en moins, plusieurs secteurs sont menacés, ainsi que la croissance des États-Unis.Pendant ce temps, l'horreur continue à Gaza, et Netanyahu ne semble plus pouvoir compter que sur Trump pour le soutenir. Sur le terrain, Israël continue son offensive en obligeant les habitants àfuir vers le sud. Mais hier soir encore, les Américains ont rejeté à l'ONU une résolution appelant à un cessez-le-feu et à un accès humanitaire. Dans une semaine, plusieurs états, dont la France, reconnaîtront l' État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies à New York.Alors, jusqu'où ira l'autoritarisme de Donald Trump? Comment se porte l'économie américaine? Comment réagiront les États-Unis à la reconnaissance de l'État de Palestine par plusieurs pays occidentaux ?LES EXPERTS :- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Eric ALBERT - Journaliste au service Economie au Monde, ancien correspondant à Londres- Lucas MENGET - Grand reporter- Laurence NARDON - Chercheure - Responsable du programme Amériques de l’IFRIInstitut Français des Relations Internationales- Anne-Elisabeth MOUTET - Éditorialiste au Daily Telegraph🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 18 septembre 2025 avec Dominique de Villepin, ancien Premier ministreEmmanuel Macron a prévu d’annoncer la reconnaissance officielle de l'État de Palestine par la France devant l'Assemblée générale des Nations Unies, lundi 22 septembre. Le chef de l’Etat mise sur cet événement diplomatique de grande envergure pour donner un nouvel élan au processus de paix au Proche-Orient.Si la décision française ne dépend d’aucune instance internationale, ni d’un mécanisme législatif particulier, comme d’un vote du Parlement, elle procède néanmoins d’un effort diplomatique plus large, conjointement mené avec l’Arabie saoudite. Un texte a été rédigé, désormais connu comme la « Déclaration de New York », et constitue une feuille de route vers un retour de la paix dans la région. Ce document prévoit « un règlement juste, pacifique et durable du conflit israélo-palestinien, fondé sur la mise en œuvre effective de la solution à deux États ». La « Déclaration de New York » exclut également le Hamas des démarches diplomatiques et politiques, insistant sur la nécessité de désarmer le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza depuis 2006, et qui a perpétré les attaques terroristes du 7 octobre 2023 contre Israël.À ce jour, 148 pays membres sur 193 reconnaissent l’Etat palestinien. Avec la France et le Royaume-Uni, ce sont désormais quatre des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies – l’organe exécutif de l’ONU -, qui valideront cette reconnaissance, la Chine et la Russie l’ayant fait dès la fin des années 1980.Dominique de Villepin, ancien Premier ministre et ancien ministre français de l'Intérieur et des Affaires étrangères, est notre invité. Il nous donnera son analyse sur le choix de la France de reconnaître un Etat palestinien lundi prochain. Il répondra aussi à nos questions sur l'actualité sociale en France, alors que des manifestations et grèves sont en cours partout en France aujourd'hui.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 18 septembre 2025 -Manifestations : ce que demandent les Français«D'ores et déjà un succès». Sophie Binet, la secrétaire nationale de la CGT, s'est félicité aujourd'hui de l'ampleur de la mobilisation contre les mesures budgétaires. Le niveau est en effet comparable aux manifestations contre la réforme des retraites de 2023. Plusieurs centaines de milliers de personnes étaient attendues aujourd'hui dans les rues par les autorités. Dans les cortèges, les pancartes insistent sur une vie chère et un travail qui ne paie plus. Mais c'est aussi la figure d'Emmanuel Macron qui est directement visée, avec des appels à la démission.Plusieurs dizaines d'interpellations ont toutefois eu lieu. Les mises en garde de Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, s'étaient multipliées ces jours derniers. Les policiers mobilisés en nombre (80.000 sur tout le territoire) seraient «intraitables» en cas de casse ou de violence. Des déclarations comparées à «de l'huile sur le feu» par les oppositions de gauche et la CGT.Pendant ce temps, le spectacle actuel donné par la politique française désole certains élus. Harold Huwart, député LIOT d'Eure-et-Loir, se dit «consterné et préoccupé» par l'obnubilation de certains partis pour 2027. Il réfléchit à quitter l'Assemblée nationale pour se consacrer aux municipales. Dubitatif sur la nomination de Lecornu, il attend de connaître sa proposition de budget avant de se prononcer sur une censure.Dans ce contexte, les Français font entendre leur colère à travers des pétitions. Après celle contre la loi Duplomb qui, pour la première fois dans l’histoire parlementaire, fera l’objet d’un examen en commission des affaires économiques, c'est celle de Philippe de Villiers qui semble avoir du succès. Celle-ci exige un référendum sur l’immigration et revendique le million de signatures. Mais la réalité de ce chiffre pose question, le site hébergeant ce texte ne vérifie ni l’identité ni l’adresse mail des signataires.Alors, que retenir de la mobilisation intersyndicale ? Comment expliquer le désamour de certains députés pour le Palais Bourbon? Pourquoi les pétitions rencontrent-elles autant de succès?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction à Franc-Tireur- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique à Franceinfo- Audrey GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions- Gilles DANSART - Directeur de la rédaction de Mobilettre🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 17 septembre 2025 -Neuf jours après sa nomination à Matignon, Sébastien Lecornu poursuit ce mercredi ses consultations. Il a notamment reçu ce matin les représentants du Parti socialiste, à la veille d’une journée de mobilisation qui s’annonce massive. Pour la première fois depuis 2023, les organisations syndicales ont appelé à manifester dans tous les secteurs contre les mesures d’austérité du budget présenté cet été, et que le nouveau Premier ministre n’a pas encore écartées.Plus de 250 manifestations ont déjà été déclarées en France pour ce jeudi 18 septembre. Des perturbations importantes sont annoncées dans les transports, à l’école, dans les services publics, dans le secteur de la santé — avec la fermeture de très nombreuses pharmacies —, mais aussi dans le secteur de l’énergie. Des grèves et des barrages filtrants sont prévus, touchant les sites de stockage de gaz, les terminaux méthaniers, ainsi que les centrales nucléaires et hydrauliques.Au cœur des mots d’ordre — tout comme lors de la journée « Bloquons tout » du 10 septembre —, des revendications très concrètes autour des salaires, du pouvoir d’achat, de la justice sociale et fiscale, avec notamment la mise en œuvre de la taxe Zucman, une mesure qui s’est imposée dans le débat politique sur le budget 2026.Portée par la gauche et notamment les socialistes, cette mesure, qui prévoit la création d’une taxe de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, enflamme les discussions politiques depuis la rentrée, et semble désormais soutenue par une majorité de Français. Ainsi, selon un sondage Ifop pour Le Parisien, commandé par le PS, 86 % des sondés y sont aujourd’hui favorables, dont 92 % des sympathisants Renaissance et 89 % des sympathisants LR.Le Premier ministre a cependant déjà fermé la porte à cette taxe, tout en reconnaissant qu’il se posait « des questions de justice fiscale ».Un sentiment d’injustice et de ras-le-bol fiscal qui est de plus en plus exprimé dans les cortèges et sur les réseaux sociaux par des Français, souvent issus des classes moyennes. Nos journalistes sont allés à leur rencontre pour leur donner la parole.Ils ont également interviewé Jean-Claude Trichet, l’ancien président de la Banque centrale européenne et ancien gouverneur de la Banque de France. Au micro de C dans l’air, il alerte sur la situation gravissime de nos finances publiques et la nécessité d’agir, vite.LES EXPERTS :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF-GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges-BRIGITTE BOUCHER - Journaliste politique - Franceinfo TV-JEAN-LAURENT CASSELY - Journaliste et essayiste, co-auteur de La France sous nos yeux🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 16 septembre 2025 avecDominique Carlac'h, dirigeante d'entreprise et membre du conseil exécutif du Medef.Le président du Medef, Patrick Martin, a prévenu samedi qu'une "grande mobilisation patronale" serait organisée si les impôts des entreprises étaient augmentés, dans le cadre du budget 2026, et a dénoncé "une forme de spoliation" dans la taxe Zucman réclamée par la gauche."Les entreprises ne peuvent pas supporter de nouveaux impôts ou des hausses d'impôts supplémentaires. Au contraire, il est même urgent de desserrer le frein à main pour relancer l'investissement", a ainsi déclaré le dirigeant de la première organisation patronale française dans une interview publiée sur le site internet du Parisien."On ne descendra pas dans la rue. On réunira massivement, comme ce fut le cas par le passé, sous forme de meeting, des milliers de chefs d'entreprise de tout profil, en termes de taille, de secteur d'activité, d'origine territoriale pour bien signifier que nous refusons d'être la variable d'ajustement de politiques qui nous paraissent contraires à la bonne marche de l'économie et à l'intérêt du pays, dans lequel nous jouons un rôle important", a-t-il expliqué. Patrick Martin a souligné que les entreprises françaises étaient "les plus imposées parmi les pays de l'OCDE, déduction faite des aides qu'elles reçoivent", avec "13 milliards d'euros de prélèvements supplémentaires en 2025".Dominique Carlac'h, dirigeante d'entreprise, vice-présidente d'ABGi France, et membre du conseil exécutif du Medef, est notre invitée. Elle reviendra avec nous sur cette menace de mobilisation patronale de la part du président du Medef, et sur l'état d'esprit actuel des patrons. Elle nous dira aussi quelles sont les conséquences de l'instabilité politique sur les secteurs économiques, alors que les prévisions de croissance pour 2026 ont été légèrement revues à la baisse hier.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 16 septembre 2025 -Assassinat de Charlie Kirk: Trump lance la "chasse aux sorcières"L’Amérique est toujours sous le choc de l'assassinat de Charlie Kirk et vit désormais dans une ambiance de chasse aux sorcières.Depuis le meurtre de l’influenceur d’extrême droite, les partisans du « Make America Great Again » (MAGA) ont décidé de recenser toutes les personnes qui se réjouissent, ou refusent tout simplement d’être attristées, par la mort de l’un de leurs idoles.Des dizaines d’entre elles ont même été licenciées : pompiers, employés de compagnies aériennes, enseignants… Plusieurs exemples ont fait la Une ces derniers jours, dont celui d'une professeure qui avait posté un message : « La haine appelle la haine. Zéro compassion. » Cela lui a valu une vague de harcèlement sur Internet, puis son licenciement pour atteinte à la réputation de l'université.La journaliste Matthew Dowd a, elle aussi, été virée de la chaîne MSNBC. Son tort ? « Lors d’un échange avec la présentatrice Katy Tur, Matthew Dowd a fait remarquer que Charlie Kirk avait encouragé les discours de haine, ajoutant que les pensées haineuses conduisent à des mots haineux, qui conduisent ensuite à des actions haineuses », relate le New York Times.Un licenciement dont s’est réjoui Donald Trump en personne. Le président des États-Unis a d’ailleurs lui-même encouragé cette chasse aux sorcières : « On cherche des noms. On n'aime pas ça. Personne ne se réjouit de la mort des gens. Ce sont des gens malades, dérangés », a-t-il déclaré.Mais cela va encore plus loin. Hier, le vice-président des États-Unis s’est symboliquement installé au micro de Charlie Kirk, à la Maison-Blanche, pour réaliser une émission à la mémoire de son ami assassiné. Animé d’une colère à peine contenue, multipliant les citations de la Bible, J. D. Vance a annoncé une répression sans précédent contre les « gens de gauche », accusés sans fondement de promouvoir la violence politique.Le vice-président a notamment désigné nommément pour cibles l’Open Society Foundations, fondée par le milliardaire George Soros, et la Ford Foundation. Elles sont accusées d’avoir financé le magazine mensuel de gauche The Nation, où J. D. Vance a lu un article présentant, selon lui, une vision déformée de Charlie Kirk, en raciste. La revue n’a bénéficié d’aucun fonds de cette origine, a déclaré Bhaskar Sunkara, son président. Cela n’a pas empêché J. D. Vance de reprocher aux deux fondations de « mettre le feu à la maison construite par la famille américaine depuis deux cent cinquante ans ».Parallèlement, Donald Trump continue d’envoyer la Garde nationale dans les villes dirigées par des démocrates, au nom de la lutte contre la criminalité. Après son déploiement dans la capitale Washington, mais aussi à Los Angeles et à Memphis, le président des États-Unis a déclaré que Chicago et Saint-Louis pourraient être les prochaines villes concernées, malgré les critiques des démocrates qui l’accusent de dérive autoritaire et de militariser les questions de sécurité publique.Alors, que se passe-t-il outre-Atlantique ? Pourquoi l’assassinat de Charlie Kirk fracture-t-il l’Amérique ? Quelles étaient les idées promues par cette star de la mouvance MAGA ? Les Etats-Unis sont-ils à point de bascule ? Jusqu’où ira la chasse aux sorcières lancée par l’administration Trump ? Enfin, pourquoi des portraits de Charlie Kirk étaient-ils au cœur de la manifestation anti-migrants de Londres ce week-end ?LES EXPERTS :- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington-Christine OCKRENT - Journaliste, spécialiste des affaires étrangères – France Culture-Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France-Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine-Claire MEYNIAL – Duplex de Washington, correspondante aux États-Unis - Le Point, autrice de « La guerre des Amériques »🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 16 septembre 2025 -Assassinat de Charlie Kirk: Trump lance la "chasse aux sorcières"L’Amérique est toujours sous le choc de l'assassinat de Charlie Kirk et vit désormais dans une ambiance de chasse aux sorcières.Depuis le meurtre de l’influenceur d’extrême droite, les partisans du « Make America Great Again » (MAGA) ont décidé de recenser toutes les personnes qui se réjouissent, ou refusent tout simplement d’être attristées, par la mort de l’un de leurs idoles.Des dizaines d’entre elles ont même été licenciées : pompiers, employés de compagnies aériennes, enseignants… Plusieurs exemples ont fait la Une ces derniers jours, dont celui d'une professeure qui avait posté un message : « La haine appelle la haine. Zéro compassion. » Cela lui a valu une vague de harcèlement sur Internet, puis son licenciement pour atteinte à la réputation de l'université.La journaliste Matthew Dowd a, elle aussi, été virée de la chaîne MSNBC. Son tort ? « Lors d’un échange avec la présentatrice Katy Tur, Matthew Dowd a fait remarquer que Charlie Kirk avait encouragé les discours de haine, ajoutant que les pensées haineuses conduisent à des mots haineux, qui conduisent ensuite à des actions haineuses », relate le New York Times.Un licenciement dont s’est réjoui Donald Trump en personne. Le président des États-Unis a d’ailleurs lui-même encouragé cette chasse aux sorcières : « On cherche des noms. On n'aime pas ça. Personne ne se réjouit de la mort des gens. Ce sont des gens malades, dérangés », a-t-il déclaré.Mais cela va encore plus loin. Hier, le vice-président des États-Unis s’est symboliquement installé au micro de Charlie Kirk, à la Maison-Blanche, pour réaliser une émission à la mémoire de son ami assassiné. Animé d’une colère à peine contenue, multipliant les citations de la Bible, J. D. Vance a annoncé une répression sans précédent contre les « gens de gauche », accusés sans fondement de promouvoir la violence politique.Le vice-président a notamment désigné nommément pour cibles l’Open Society Foundations, fondée par le milliardaire George Soros, et la Ford Foundation. Elles sont accusées d’avoir financé le magazine mensuel de gauche The Nation, où J. D. Vance a lu un article présentant, selon lui, une vision déformée de Charlie Kirk, en raciste. La revue n’a bénéficié d’aucun fonds de cette origine, a déclaré Bhaskar Sunkara, son président. Cela n’a pas empêché J. D. Vance de reprocher aux deux fondations de « mettre le feu à la maison construite par la famille américaine depuis deux cent cinquante ans ».Parallèlement, Donald Trump continue d’envoyer la Garde nationale dans les villes dirigées par des démocrates, au nom de la lutte contre la criminalité. Après son déploiement dans la capitale Washington, mais aussi à Los Angeles et à Memphis, le président des États-Unis a déclaré que Chicago et Saint-Louis pourraient être les prochaines villes concernées, malgré les critiques des démocrates qui l’accusent de dérive autoritaire et de militariser les questions de sécurité publique.Alors, que se passe-t-il outre-Atlantique ? Pourquoi l’assassinat de Charlie Kirk fracture-t-il l’Amérique ? Quelles étaient les idées promues par cette star de la mouvance MAGA ? Les Etats-Unis sont-ils à point de bascule ? Jusqu’où ira la chasse aux sorcières lancée par l’administration Trump ? Enfin, pourquoi des portraits de Charlie Kirk étaient-ils au cœur de la manifestation anti-migrants de Londres ce week-end ?LES EXPERTS :- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington-Christine OCKRENT - Journaliste, spécialiste des affaires étrangères – France Culture-Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France-Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine-Claire MEYNIAL – Duplex de Washington, correspondante aux États-Unis - Le Point, autrice de « La guerre des Amériques »🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 15 septembre 2025 avecJean-Pierre Jouyet, ancien Secrétaire général de l'Elysée, auteur de "L'ombre du général", paru aux éditions Albin Michel.Dans son ouvrage Dans l’ombre du généralà paraître chez Albin Michel, le 11 septembre, l’ancien secrétaire général de l’Elysée sous François Hollande analyse comment la présidentialisation de notre régime a paradoxalement affaibli la capacité réelle d’action de nos dirigeants. Les présidents successifs ont cherché progressivement à tout contrôler – gouvernement, nominations, agenda législatif – mais cette hypertrophie du pouvoir a favorisé la prolifération de structures intermédiaires – agences, autorités indépendantes, comités – censées incarner des contre-pouvoirs à cet État tout puissant.C’est là tout le paradoxe de la Ve : la présidentialisation de notre régime n’a pas renforcé la capacité d’action de nos dirigeants. Au contraire, elle a limité leur aptitude à prendre des décisions fermes et à défendre efficacement les intérêts du pays. Cette impuissance, perçue par les citoyens, a nourri la défiance à l’égard des gouvernants.Jean-Pierre Jouyet, ancien secrétaire général de l'Elysée, et auteur de "L'Ombre du général", aux éditions Albin Michel, est notre invité. Il nous livrera son analyse de l'évolution de la fonction présidentielle, et de la crise, souvent décrite, de la Ve République. Faut-il faire évoluer nos institutions ? Et comment répondre à la crise politique actuelle ? Il répondra à ces questions, lui qui, durant sa carrière, a "servi cinq présidents", comme il aime à le rappeler.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 15 septembre 2025 -C’est un nouveau test pour la sécurité européenne. Après la Pologne, c’est au tour de la Roumanie de dénoncer une violation de son espace aérien par un drone russe. Samedi dernier, un aéronef russe a survolé l’est du pays pendant près de 50 minutes, provoquant la convocation immédiate de l’ambassadeur russe à Bucarest. La Roumanie devient ainsi le deuxième pays de l’OTAN à signaler la présence d’un drone russe, quelques jours seulement après l’incursion d’une vingtaine d’engins en Pologne.Cette série d’incidents semble clairement destinée à défier l’alliance atlantique, qui, vendredi 12 septembre, a annoncé le lancement de l’opération « Sentinelle orientale ». L’objectif ? Protéger l’espace aérien européen proche de la Russie. Plusieurs pays ont rapidement décidé de renforcer leurs moyens militaires : Paris envoie trois Rafale en Pologne, accompagnés d’une trentaine de personnels. L’Allemagne et le Royaume-Uni mobilisent leurs chasseurs Typhoon. Pour la défense sol-air, les Pays-Bas accélèrent la livraison de deux batteries de missiles Patriot.Mais cette montée en puissance coûte cher et semble mal adaptée pour contrer la menace spécifique des drones russes, souvent « low cost » et difficiles à détecter. Le débat est donc vif en Europe sur la réponse militaire à mettre en œuvre pour dissuader Moscou. D’autant que Vladimir Poutine a décidé de montrer les muscles.Depuis vendredi, la Russie et la Biélorussie ont lancé Zapad 2025, un exercice militaire conjoint d’envergure, mêlant armée de l’air, de terre et de la mer. Ces démonstrations de force inquiètent particulièrement les pays voisins de la Biélorussie, notamment la Pologne, la Lituanie et la Lettonie. Ces derniers ont renforcé leurs dispositifs de sécurité et restreint le trafic aérien dans certaines zones. Varsovie est même allée jusqu’à fermer sa frontière avec la Biélorussie pendant les manœuvres.Ces exercices, organisés tous les quatre ans, prennent cette année une importance particulière. C’est la première édition depuis le début du conflit en Ukraine. En 2021, Zapad avait déjà mobilisé environ 200 000 soldats russes, quelques mois avant l’invasion. Cette fois, la Russie a lancé un missile hypersonique Zircon et prévoit de tester des missiles Orechnik, capables d’atteindre Paris en 20 minutes.L’exercice, qui se déroule en Biélorussie mais aussi sur le territoire russe, dans les mers Baltique et de Barents, est donc particulièrement scruté.LES EXPERTS :- Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major, et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN-Régis GENTÉ - Journaliste-spécialiste des questions internationales, auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes"-Daphné BENOIT - Cheffe du pôle international - AFP-Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste –Ouest-France🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 13 septembre 2025 -Affaire Agathe Hilairet : qui est le suspect ?Le suspect du meurtre d'Agathe Hilairet a été mis en examen hier pour «meurtre suivi, accompagné ou précédé d'un autre crime, à savoir enlèvement ou séquestration». L'homme, âge de 59 ans, a reconnu deux coups sur la jeune femme, ayant entraîné la mort sans intention de la donner, précise toutefois son avocat.L'ADN d'Agathe Hilairet avait en effet été découvert dans son véhicule. Cet ouvrier agricole réside à Vivonne (Vienne), commune d'où la jeune femme de 28 ans était partie courir, le 10 avril dernier, depuis le domicile de ses parents. L'individu a déjà été condamné à deux reprises à douze et trente ans de prison pour des faits de viols et d'agression sexuelle. Il était sorti en 2024 de la prison corse de Casabianda, spécialisée dans la réinsertion des criminels sexuels.En attendant, en Allemagne, le principal suspect dans l'affaire Maddie McCann, jeune britannique disparue en 2007, va être libéré. Faute de preuves suffisantes pour obtenir une mise en accusation, le parquet allemand ne peut empêcher la remise en liberté de cet homme au lourd passé judiciaire pour des crimes sexuels violents. Le procureur en charge du dossier, Christian Wolters, a souligné que Christian Brückner restait «foncièrement dangereux».Si certaines affaires restent comme celle-ci non élucidées, les progrès scientifiques et techniques ont permis de faire avancer les enquêtes. C dans l'air a pu se rendre dans les locaux de l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) de Pontoise dans l’Oise, où les experts en criminologie ont recours aux dernières technologies pour faire parler les indices. Des progrès considérables ont été faits, notamment sur l’ADN et les portraits-robots génétiques. La science comportementale vient aussi de plus en plus souvent aux secours des enquêtes et des cold cases.Alors, qui est l'homme impliqué dans la mort d'Agathe Hilairet? Pourquoi ne peut-on pas empêcher la remise en liberté du suspect dans l'affaire Maddie McCann? Quelles sont les avancées techniques en termes d'enquêtes criminelles?LES EXPERTS :- NOÉMIE SCHULZ - Grand reporter spécialiste police justice àFrance télévisions- Général François DAOUST - ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN)- Philippe LAFLAQUIERE - Ancien juge d’application des peines- Johanna ROZENBLUM - Psychologue clinicienne🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 12 septembre 2025 avec Damien Delseny, rédacteur en chef adjoint au Parisien, chef du service police-justice.Un homme né en 1965, condamné dans le passé pour viols et surveillé par la justice, est soupçonné d'avoir enlevé et tué Agathe Hilairet, une jeune adepte de trail dont le corps avait été retrouvé le 4 mai dans la Vienne. Après deux jours de garde à vue, il a été présenté vendredi à un juge d'instruction en vue d'être mis en examen pour "meurtre précédé d'enlèvement et séquestration", a annoncé le parquet de Poitiers. L'homme a reconnu deux coups sur la jeune femme, ayant entraîné la mort sans intention de la donner, selon son avocat Me Aurélien Bourdier, à BFMTV."À ce stade, il reconnaît sa présence sur les lieux et avoir été en contact avec Agathe Hilairet", a précisé dans un communiqué la procureure de la République Rachel Bray, qui a sollicité son placement en détention provisoire. Une trace de l'ADN de la victime a été retrouvée dans le véhicule du mis en cause qui réside à Vivonne, la commune d'où la jeune femme de 28 ans était partie courir, le 10 avril dernier au matin, en partant du domicile de ses parents.De frêle corpulence, Agathe Hilairet avait l'habitude de parcourir de longues distances qu'elle enregistrait sur une application sportive. L'enquête de la section de recherches de Poitiers a donné lieu à la vérification de milliers de témoignages et signalements, au visionnage de 1.200 heures de vidéosurveillance, à 1.000 auditions, à la surveillance de véhicules et à des écoutes téléphoniques, ainsi qu'à l'étude du profil de 160 personnes.Damien Delseny est rédacteur en chef adjoint au Parisien, chef du service police-justice, est notre invité. Il fera le point sur l'enquête, et reviendra sur le parcours du meurtrier présumé, sorti de prison en avril 2024, après 21 ans de détention, et qui était "placé sous surveillance judiciaire" avec injonction de soins, à Vivonne, dans la Vienne.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 12 septembre 2025 -Influenceur assassiné: le sniper fait vriller l'AmériqueAu lendemain de l’assassinat de Charlie Kirk, abattu dans l'Utah, la violence politique est plus que jamais dans le débat aux Etats-Unis. Cet influenceur, figure de l'extrême droite américain, a été tué par balles mercredi 10 septembre lors d'une réunion publique dans le campus de l’université de la vallée, à Orem, dans l’ouest du pays. Agé de 31 ans, star des réseaux sociaux et du mouvement MAGA, il avait joué un rôle prépondérant dans le ralliement d'une partie de la jeunesse américaine à Donald Trump, avec ses discours pro-armes, contre l'avortement ou l'immigration coupables, selon lui, coupables de mettre en péril l'Amérique blanche.Très vite, le président des Etats-Unis a pris la parole mercredi pour saluer en Charlie Kirk, un « martyr de la vérité et de la liberté », et incriminé la « gauche radicale » sans que l’on ne connaisse ni le mobile, ni l’identité du tueur. Pour faire avancer l’enquête, le FBI a lancé un appel à témoins, sur la base de plusieurs vidéos diffusées hier, montrant un homme svelte portant des vêtements sombres, avec un pull à manches longues arborant le drapeau américain, des lunettes de soleil et une casquette. La police a également annoncé une récompense pouvant aller jusqu’à 100 000 dollars pour toute information en lien avec l’enquête.La chasse à l'homme s’est intensifiée ce vendredi aux Etats-Unis pour retrouver le meurtrier de Charlie Kirk. Selon les propos de Donald Trump, un suspect aurait été interpellé grâce à la dénonciation d’une personne « très proche de lui ». Le président a notamment expliqué que le père du suspect lui-même ainsi qu'un pasteur avaient joué un rôle dans cette arrestation.Cette annonce intervient dans un pays sous le choc et très fracturé. Si la classe politique américaine est unanime pour condamner cet assassinat et déplorer le regain de violence politique aux Etats-Unis, républicains et démocrates s'accusent mutuellement d'en être responsables, et certains analystes s'inquiètent déjà d'une volonté de vengeance des militants pro Trump. L'ancien président Joe Biden a appelé à ce que cette violence « cesse immédiatement ». Donald Trump, de son côté, a appelé ses fidèles à la retenue et à la non-violence.Parallèlement, le locataire de la Maison-Blanche a annoncé ce vendredi déployer des militaires de la Garde nationale à Memphis, dans le Tennessee, dans le cadre de sa lutte contre la criminalité ciblant des grandes villes démocrates du pays. « Nous allons à Memphis. Memphis est profondément en difficulté. Le maire est heureux, c’est un maire démocrate (…) Nous allons régler ça comme nous l’avons fait à Washington », a déclaré le président américain dans une interview à la chaîne Fox News. Dans le pays, cette annonce relance les craintes des commentateurs politiques d'une instrumentalisation de forces policières et militaires par Donald Trump, dans un tournant autoritaire du pouvoir présidentiel, avant les élections de mi-mandat de l'an prochain.Alors qui était Charlie Kirk ? Son assassinat constitue-t-il une bascule aux Etats-Unis ?LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste – FranceinfoTV, spécialiste des questions internationales-James ANDRÉ - Grand reporter – France 24-Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste –Ouest-France-Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, autrice de L’art de trumper-Piotr SMOLAR – EN DUPLEX - Correspondant à Washington – Le Monde🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 11 septembre 2025 avec Laurence Haïm, journaliste spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire "Trump, Dieu et les siens", disponible sur France.tv.Le leader du mouvement de jeunesse trumpiste, Charlie Kirk, a été tué hier par un tir lors d'une intervention dans une université dans l'Utah. Le fondateur de "Turning Point USA" était un artisan de la victoire électorale de Donald Trump.« Le Grand, et même le Légendaire Charlie Kirk est mort », a annoncé Donald Trump sur Truth Social. « Personne ne comprenait mieux et ne recevait autant l'affection des jeunes des Etats-Unis d'Amérique que Charlie. Il était aimé et admiré par tous, particulièrement moi », a-t-il ajouté en guise d'épitaphe. L'entrepreneur de 31 ans s'est fait tirer dessus alors qu'il s'exprimait dans un débat en plein air, à Orem, dans l'université de Utah Valley.Le président doit en partie sa réélection au travail de terrain de Turning Point USA, et notamment aux grands événements « AmericaFest » organisés à travers le pays. Après le décès, le président a ordonné que le drapeau national soit mis en berne. Plusieurs voix à gauche ont condamné la violence, de l'ex-président Joe Biden à la députée Nancy Pelos. Lors d'une conférence de presse, le gouverneur de l'Utah Spencer Cox a dénoncé «un assassinat politique».Laurence Haïm, journaliste spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire "Trump, Dieu et les siens", est notre invitée. Elle nous donnera son analyse de la portée de cet assassinat, qui replonge l'Amérique dans la violence politique.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 11 septembre 2025 - Drones russes en Pologne : l'OTAN fait feuDans la nuit du 9 au 10 septembre, dix-neuf drones ont pénétré l’espace aérien polonais, un fait inédit pour un pays membre de l’Alliance atlantique. Des avions de chasse polonais et néerlandais ont été mobilisés et ont traqué les engins jusqu’au petit matin. Un avion-ravitailleur de l’OTAN, un avion-radar italien, ainsi qu’une batterie antiaérienne Patriot allemande ont également été déployés.Au moins trois de ces drones — des Shahed de conception iranienne, désormais produits en Russie — ont été abattus. Cette nuit a pris les allures d’un exercice grandeur nature de défense aérienne de l’OTAN… sauf que ce n’en était pas un. L’un des drones a été retrouvé à seulement 35 kilomètres de la frontière ukrainienne, un autre s’est écrasé à 130 kilomètres de Varsovie, et plusieurs ont percuté des habitations civiles.En Pologne, la population est sous le choc. Le Premier ministre, Donald Tusk, a dénoncé une « provocation » et mis en garde contre le risque d’un « conflit ouvert » avec la Russie. Il a aussitôt appelé à l’activation de l’article 4 du traité de l’Atlantique Nord, qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace pour l’un d’entre eux. Il a également demandé la convocation du Conseil de sécurité des Nations unies ce jeudi, afin de « porter l’attention du monde entier sur cette attaque sans précédent de drones russes ».De son côté, Moscou a nié toute intention hostile, affirmant ne pas avoir visé la Pologne. Le ministère russe de la Défense a dénoncé des « mythes » propagés par Varsovie pour justifier une escalade du conflit en Ukraine. Pourtant, 19 drones, ce n’est pas une erreur isolée. D’où l’hypothèse d’un test délibéré, destiné à jauger les capacités de réaction de l’Otan, des pays européens et des États-Unis.La réponse européenne a été immédiate. Outre la mobilisation de moyens aériens par plusieurs États membres, les représentants des cinq principales puissances européennes — Allemagne, France, Italie, Pologne et Royaume-Uni — se sont réunis mercredi à Londres pour condamner un acte « sans précédent ».Le Conseil de l’Atlantique Nord a modifié, jeudi, le format de sa réunion hebdomadaire, la tenant dans le cadre de l’article 4, comme le réclamait la Pologne. Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, s’est félicité de la rapidité de la réponse alliée face à cette « intrusion dangereuse, intentionnelle ou non », et a adressé un avertissement clair à Moscou : « Nous défendrons chaque centimètre du territoire de l’Otan. »Mais à Kiev, le président Volodymyr Zelensky a regretté le « manque d’action » des dirigeants occidentaux. Il a estimé que la Russie n’avait pas reçu de réponse ferme, qui aurait dû, selon lui, se traduire par des mesures concrètes.Quant à Donald Trump, il a réagi via son réseau Truth Social, dans un message énigmatique, au ton presque désinvolte : « Qu’est-ce qui se passe avec la Russie qui viole l’espace aérien polonais avec des drones ? C’est parti ! », a écrit le président américain.Alors, que s’est-il passé dans le ciel polonais ? Que révèle cette incursion de drones en Pologne ? Vladimir Poutine est-il en train de tester les limites de l’Otan ? Et quelle est la situation en Ukraine ?LES EXPERTS :- Marion Van Renterghem - Grand reporter, chroniqueuse à L’Express, et spécialiste des questions européennes-Gallagher Fenwick - Journaliste, spécialiste des Etats-Unis et des relations internationales-Alain Pirot - Journaliste, documentariste, spécialiste des questions de défense-Isabelle Lasserre - Correspondante diplomatique au Figaro🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 10 septembre 2025 - Lecornu arrive...Les blocages s'installent ?Il faut « des ruptures sur le fond » et « pas que sur la forme ». Le ministre des Armées, nommé mardi soir par Emmanuel Macron, a pris le relais de François Bayrou à Matignon lors d’une passation de pouvoir éclair, mercredi à la mi-journée. Après avoir remercié son prédécesseur pour son « extraordinaire courage », le nouveau Premier ministre a promis d’être « plus créatif » et « plus sérieux dans la manière de travailler avec nos oppositions ».« On va y arriver », a-t-il lancé, avant de débuter, cet après-midi, une série de consultations des partis politiques. Il doit en effet s’entretenir avec le patron de Renaissance, Gabriel Attal, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez pour LR, ainsi qu’Édouard Philippe pour Horizons. Dans la matinée, Sébastien Lecornu a également échangé par téléphone avec la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, et le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, sans qu’un rendez-vous n’ait, pour l’heure, été fixé avec eux à Matignon. Il a par ailleurs affirmé souhaiter s’entretenir rapidement avec les forces syndicales.En tant que Premier ministre, Sébastien Lecornu a été chargé par Emmanuel Macron de trouver des « accords » avec les forces politiques du pays, avant de « proposer » un gouvernement. Une tâche qui s’annonce complexe pour le nouveau locataire de Matignon, ministre sans interruption depuis juin 2017, tant le contexte est éruptif : sans majorité à l'Assemblée nationale, il prend la suite de deux gouvernements renversés, alors que la France connaît, ce 10 septembre, une journée de manifestations et de blocages avec le mouvement « Bloquons tout ».Sur fond de colère sociale et de sentiment de déni de démocratie, des appels « à tout bloquer » ont été lancés sur les réseaux sociaux au cœur de l’été, à la suite de la présentation par François Bayrou du projet de budget 2026. Soutenu par la suite par les partis de gauche du NFP et les syndicats — dont certains ont appelé à se joindre à la mobilisation — le mouvement connaît une traduction concrète ce mercredi sur le territoire. Et il prend de nombreuses formes : grève de la carte bancaire, distributions de tracts, barrages filtrants, blocages de routes et de lycées, manifestations…Expression d’un ras-le-bol français, ce mouvement est-il inédit ou similaire à celui des Gilets jaunes ? Peut-il durer dans le temps ? La nomination de Sébastien Lecornu à Matignon apaisera-t-elle ou attisera-t-elle la colère sociale ?Le Premier ministre s’est dit convaincu « qu’il n’y a pas de chemin impossible » et a promis des ruptures, sans en dire beaucoup plus sur les chantiers qu’il compte mener. Mais il a donné rendez-vous très bientôt : « J’aurai l’occasion de m’exprimer devant les Français », a-t-il lancé.LES EXPERTS :- Pascal PERRINEAU - Politologue, professeur à Sciences Po Paris, auteur de "Le goût de la politique. Un observateur passionné de la Vème République", publié chez Odile jacob- Nathalie SCHUCK - grand reporter pour le magazine Le Point, autrice d'une biographie de Bruno Retailleau intitulée Le Cardinalchez Robert Laffont- Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef à la Tribune Dimanche- Gaël SLIMAN - Président et cofondateur de l’Institut de sondages Odoxa🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 9 septembre 2025 -Après la crise, le spectre du blocageFrançois Bayrou a remis sa démission ainsi que celle de son gouvernement à Emmanuel Macron ce mardi en milieu de journée, au lendemain d’un vote sans appel à l’Assemblée nationale. Lundi, 364 députés ont voté contre la confiance, y compris au sein du bloc commun.Face à ce désaveu, tous les regards se tournent désormais vers le chef de l’État, confronté à nouveau à la tâche de nommer un nouveau Premier ministre capable d’éviter une censure rapide. Cette équation s’avère d’autant plus délicate que la popularité du président de la République est au plus bas dans les sondages et que le climat politique est électrique.Du côté des partis, les socialistes se disent « disponibles », tandis que les écologistes souhaitent un Premier ministre issu du Nouveau Parti écologiste (NFP). Marine Le Pen, pour le Rassemblement national, réclame une « dissolution ultra rapide ». Chez les Insoumis, Jean-Luc Mélenchon appelle à la démission d’Emmanuel Macron.Parallèlement, le mouvement « Bloquons tout » se prépare. Des pots de départ de François Bayrou ont été organisés partout en France, comme un avant-goût de la journée du 10 septembre où l’on annonce blocages, boycotts et grèves. Difficile néanmoins de mesurer l’ampleur du mouvement qui s’organise et dont l’un des enjeux sera la participation de la jeunesse. Plusieurs syndicats étudiants ont, ce dernier jour, décidé de rejoindre le mouvement « Bloquons tout ». Ils alertent notamment sur la précarité des étudiants. Nos journalistes sont allés à leur rencontre.Alors, qui pour succéder à François Bayrou à Matignon ? Blocages des axes routiers, grèves… À quoi faut-il s’attendre le 10 septembre ? Les étudiants vont-ils rejoindre le mouvement « Bloquons tout » ?LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF-Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologueMaître de conférences en droit public - Université de Rouen et SciencesPo-Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point-Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP-Aline LECLERC (en duplex) - Reporter – Le Monde🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 9 septembre 2025 avec Agnès Verdier-Molinié, directrice de la fondation Ifrap, et autrice de "Face au mur", aux éditions de l'Observatoire.L'instabilité politique en France, renforcée par la chute du gouvernement Bayrou, risque d'assombrir les perspectives économiques du pays et de peser sur ses finances publiques, sous la menace d'une dégradation de sa note par l'agence Fitch vendredi.Déjà malmenée par la hausse des droits de douane américains et la censure du précédent gouvernement, l'économie française affronte une nouvelle fois l'écueil de la vacance du pouvoir. La croissance française s'est jusqu'ici montrée plutôt résiliente, confortant le ministère de l'Economie dans sa prévision d'une hausse annuelle de 0,7% du produit intérieur brut (PIB). Mais l'équation budgétaire est difficile, dans un paysage politique morcelé, alors que la France figure parmi les cancres européens en raison de l'ampleur de son déficit public (5,8% du PIB en 2024) et de son endettement (113,9% du PIB ou 3.345,4 milliards d'euros fin mars).C'est dans ce contexte délicat que Fitch pourrait faire basculer vendredi la note souveraine de la France du groupe AA ("qualité haute ou bonne") au groupe A ("qualité moyenne supérieure"). Bercy tente d'amadouer les agences en leur dressant le portrait d'une France aux fondamentaux économiques solides, et à la croissance qui résiste.Agnès Verdier-Molinié nous livrera son analyse de la situation économique du pays. Quelles pourraient être les conséquences de l'instabilité politique ? La France pourra-t-elle voter un budget et réaliser les économies de 120 milliards d'euros sur cinq ans attendues par la Commission européenne ? En ce jour de démission de François Bayrou, la France emprunte plus cher que l'Italie à dix ans. Àquelle réaction s'attendre de la part des acteurs économiques ?🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 8 septembre 2025 avec Dominique ROUSSEAU, juriste et professeur de droit constitutionnel.En se soumettant à un vote de confiance ce lundi, le Premier ministre devrait entrainer la démission de son gouvernement. En arrivant à Matignon pour succéder à Michel Banier, le 13 décembre dernier, François Bayrou disait : « Je sais que les chances de difficultés sont beaucoup plus importantes que les chances de succès ».Neuf mois plus tard, son discours à la tribune de l'Assemblée nationale aujourd'hui devrait sonner comme un baroud d'honneur. L'ensemble des oppositions a en effet fait savoir qu’elle voterait contre la question de confiance à l’Assemblée nationale.La chute de François Bayrou devrait ouvrir une nouvelle période d’incertitude. Le projet de loi de finances doit être, théoriquement, examiné au Parlement à partir du 15 octobre pour une publication au « Journal officiel » au plus tard le 31 décembre. Et ce, alors que les taux d’intérêt de la dette française s’envolent et que l’agence de notation Fitch doit rendre son verdict le 12 septembre sur la note souveraine de la France. Les turbulences au sommet de l’État auront aussi un impact sur la rentrée sociale, déjà marquée par le mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre et par la mobilisation intersyndicale du 18 septembre. Dans ce contexte, Emmanuel Macron se retrouve en première ligne.Dominique Rousseau nous donnera son analyse de la situation politique actuelle, et de ce que devrait faire le président de la République en cas de chute du gouvernement Bayrou. Il reviendra également avec nous sur la crise de régime qui inquiète les observateurs, et sur l'efficacité ou non des institutions de de la Vème République pour résoudre l'impasse politique dans laquelle la France pourrait être plongée.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 8 septembre 2025 -La chute de bayrou...et de la Vème république?Le Premier ministre François Bayrou et son gouvernement vivent probablement leurs dernières heures à Matignon. Le très attendu vote de confiance des députés doit avoir lieu ce lundi, en fin de journée. Un pari risqué que le Premier ministre a toutes les chances de perdre, sauf en cas d’énorme retournement de situation. Car les oppositions, depuis plusieurs jours, n’en font pas mystère : elles ne vont pas soutenir le Premier ministre.Et même parmi les députés de ce qu'on appelle le "socle commun", censé soutenir le gouvernement, ce vote ne sera pas une évidence. Chez Les Républicains, les députés sont divisés. « Ils auront une liberté de vote », a assuré Laurent Wauquiez, leur chef de file à l'Assemblée nationale. Un tiers, voire la moitié, pourrait s’abstenir ou voter contre, alors même que leur chef, Bruno Retailleau, est ministre de l’Intérieur.Alors qu’Emmanuel Macron a appelé, la semaine dernière, les membres du socle commun à la mobilisation, celui-ci va-t-il s’effriter ? Quels sont les scénarios possibles après le vote de confiance du gouvernement Bayrou ? Nommer rapidement un nouveau Premier ministre ou dissoudre encore l’Assemblée nationale ? Et que se passe-t-il dans les ministères pendant cette période ?Nos journalistes ont suivi Juliette Méadel, ministre déléguée chargée de la Ville.LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique à Franc-Tireur-Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction l'Express-Mathilde SIRAUD - Rédactrice en chef, service politique du Point-Benjamin MOREL - Constitutionnaliste, maître de conférences en droit public à l'université Paris II Panthéon Assas🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 6 septembre 2025 :Damien Delseny, rédacteur en chef adjoint du Parisien, chef du service police-justice.A Vendin-le-Vieil cette semaine, dans le nouveau quartier de haute sécurité promu par le ministre de la justice Gérald Darmanin regroupant 88 détenus considérés comme parmi les plus dangereux de France, une vingtaine à une trentaine d’entre eux ont inondé leurs cellules et entamé une grève de la faim. Ils se sont même coordonnés pour publier un communiqué signé au nom du « super cartel de Vendin-le-Vieil ». Ceux-ci dénoncent des conditions de détention très strictes, qu’ils jugent indignes (parloirs hygiaphones, fouilles à nu systématiques, isolement sensoriel et social).L’avocat de Mohamed Amra, Benoît David, s’est exprimé pour C dans l’Air l’invité et juge ce système carcéral contre-productif : il s’étonne par ailleurs de voir des détenus condamnés dans un même dossier loger sur la même coursive.Alors que des recours pour conditions inhumaines ont déjà été déposés, notamment contre la lumière dans les cellules lors des rondes de nuit, la cour d’appel de Douai a rendu lundi un arrêt réfutant l’existence de conditions indignes. En parallèle, le porte-parole du ministère de la justice a réaffirmé que « Ce n’est pas aux détenus de définir leurs conditions de détention».Damien Delseny viendra décrypter le fonctionnement de ce quartier de haute sécurité et analyser les événements survenus cette semaine.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 6 septembre 2025 -Après-Bayrou : à quoi s'attendre ?À quarante-huit heures du vote de confiance à l'Assemblée nationale, perdu d’avance pour François Bayrou – les oppositions promettant sa chute –, la suite se prépare au sein des formations politiques et à l’Élysée. Emmanuel Macron a reçu cette semaine les chefs des partis du bloc central afin d’évoquer l’après-8 septembre. Objectif : s’assurer de la mobilisation des troupes lundi, et les enjoindre à travailler avec le PS. Car l'hypothèse d'un socialiste à Matignon est réelle, d'autant que Laurent Wauquiez a affirmé que la droite ne censurerait pas un gouvernement PS. Une position qui n'est pas partagé par le chef des LR, Bruno Retailleau.En coulisses, plusieurs noms circulent, de droite, du centre ou de gauche : Éric Lombard, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin, Bernard Cazeneuve... Tandis que François Bayrou continue d'invoquer l’intérêt national pour sauver sa tête. Sur les marchés, les experts évoquent une nervosité croissante des investisseurs face à la dette française depuis que le Premier ministre a annoncé un vote de confiance sur le budget.Pendant ce temps, en Lorraine, les ouvriers de l'usine Novasco, qui produit de l’acier depuis des décennies, sont inquiets. L'entreprise est en redressement judiciaire pour la quatrième fois en dix ans. Un exemple parmi d'autres du déclin industriel français. En mai 2025, près de 380 plans sociaux avaient été recensés en un an par la CGT, trois fois plus qu’en 2024.Les élus locaux, eux, sont en colère. L'association des maires de France menace de se mobiliser. L'effort réclamé aux collectivités (5,3 milliards) ne passe pas. Maintenir les budgets à l'équilibre est déjà compliqué à l'heure actuelle et les édiles estiment qu'ils en font déjà beaucoup. Pour en parler, C dans l'air est allé à la rencontre d'Éric Berdoati, maire divers droite de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).Alors, quels sont les scénarios les plus probables pour l'après-Bayrou? Comment stopper la désindustrialisation en France? Pourquoi les élus locaux sont en colère?LES EXPERTS :- Pascal PERRINEAU – Politologue, professeur des Universités à Sciences Po- Eric HEYER – Économiste, directeur du Département Analyse et Prévision à l'OFCE- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction à Challenges- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique à Franceinfo TV🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 5 septembre 2025 - Depardieu : renvoi pour viols devant la cour criminelleGérard Depardieu est une nouvelle fois rattrapé par la justice. Déjà condamné en première instance pour des faits d’agression sexuelle sur deux femmes lors du tournage du film Les Volets verts, l’acteur – qui a fait appel – est renvoyé devant la cour criminelle de Paris pour viols sur Charlotte Arnould. Une incertitude subsiste quant à la tenue du procès : en matière criminelle, les accusés peuvent contester devant la chambre de l’instruction l’ordonnance de mise en accusation réclamant leur renvoi.Un tel revirement est rare, au regard des motivations très détaillées rédigées par les juges d’instruction. L’avocat de Gérard Depardieu, Me Jérémie Assous, a néanmoins annoncé, mardi soir sur BFM-TV, qu’il allait faire appel de ce renvoi. Devant la justice, son client avait reconnu avoir partagé deux moments intimes avec la jeune femme, comédienne et fille d’amis qu’il connaissait depuis l’enfance, à son domicile, mais il avait contesté l’absence de consentement de cette dernière. Il avait à l’époque 69 ans, elle 22 ans.Charlotte Arnould a, de son côté, salué le renvoi sur son compte Instagram : « Sept ans après, sept ans d’horreur et d’enfer […]. L’ordonnance vient rétablir une forme de vérité judiciaire. Je crois que j’ai du mal à réaliser tant c’est énorme. Je suis soulagée », a-t-elle écrit.Mais que sait-on de cette affaire ? Pourquoi la plainte deCharlotte Arnould a-t-elle mis sept ans pour aboutir à ce renvoi ? La jeune femme a porté plainte pour viols et agressions sexuelles contre Gérard Depardieu le 27 août 2018, au sujet de faits survenus les 7 et 13 août 2018 au domicile de l’acteur. À l’issue de l’enquête préliminaire, la procédure avait été classée sans suite par le parquet de Paris, le 4 juin 2019 : « infraction insuffisamment caractérisée ». Le 10 mars 2020, la jeune femme a déposé une nouvelle plainte, cette fois avec constitution de partie civile, entraînant l’ouverture d’une information judiciaire. Une instruction a commencé au moment où débutait l’explosion du mouvement #MeToo en France.Au terme de l’instruction, la juge d’instruction a finalement décidé du renvoi de Gérard Depardieu devant la cour criminelle pour agressions sexuelles et viols. Et maintenant, que va-t-il se passer ?Gérard Depardieu va-t-il être jugé pour viol ?Qu’est-ce que cette affaire révèle du mouvement #MeToo en France et de ses répercussions ? Le mouvement MeToo (« Moi aussi », en français) a déclenché une libération de la parole des victimes de violences dans le pays. Le nombre de victimes de violences conjugales (coups, violences psychologiques, viols, féminicides) enregistrées en commissariat ou en gendarmerie a par exemple plus que doublé entre 2016 et 2023, passant de 124 086 à 270 711. Des plaintes multipliées par deux, et des prises de parole qui se poursuivent. Récemment, Alexandra Rosenfeld a raconté avoir vécu un calvaire lorsqu’elle était en couple avec Jean Imbert. L’ex-Miss France a longuement détaillé les violences qu’elle dit avoir subies de la part de son ancien compagnon, il y a une dizaine d’années.LES EXPERTS :- Laurent VALDIGUIE - Journaliste d’investigation – Marianne-Cécile OLLIVIER - Grand reporter Police-Justice -Elle-Laure HEINICH - Avocat Pénaliste-Audrey GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions – spécialiste des faits de société🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 5 septembre 2025 avecGeorgina Wright, spécialiste des questions européennes au German Marshall Fund, un think tank transatlantique.Depuis le mois de juillet et l’agression sexuelle présumée d’un demandeur d’asile sur une adolescente, l’accueil de réfugiés dans des hôtels suscite une grogne grandissante à travers le Royaume-Uni. Il s’agit du point de départ d’une vague de manifestations anti-immigration sans précédent outre-Manche. Plusieurs hôtels britanniques sont le théâtre de rassemblements contre l’accueil de réfugiés. Depuis 2022, c’est dans ces hôtels, sur initiative des conservateurs alors au pouvoir, que les demandeurs d’asile sont hébergés, faute de logements d’urgence suffisants. Ils sont aujourd’hui 32 000 à vivre dans 200 hôtels à travers le pays.Un ressentiment contre les immigrés qui pullule sur les réseaux sociaux et notamment entretenu par le coût pour l’État britannique de l’hébergement des réfugiés, estimé à plus de 4,7 milliards de livres sterling (5,4 milliards d’euros) par an. Sur le plan politique, le parti d’extrême droite Reform UK et son leader Nigel Farage - qui caracole en tête des enquêtes d’opinion - n’ont eu cesse de souffler sur les braises du mécontentement.Alors que les conservateurs emboîtent le pas de Reform, à l’image de Robert Jenrick, ancien ministre de l’Immigration de Rishi Sunak, qui s’est déplacé à Epping pour soutenir les manifestants, les travaillistes de Keir Starmer sont tiraillés entre fermeté anti-immigration et nécessité de répondre à la crise de la politique d’asile. Entre juin 2024 et juin 2025, 111 084 personnes ont demandé l’asile au Royaume-Uni, selon le Home Office (ministère de l’Intérieur) soit une hausse de 14 % sur un an.Georgina Wright analysera avec nous la portée de ces manifestations anti-migrants au Royaume-Uni, et ce qu'elles révèlent du sentiment d'une partie de la population d'une immigration incontrôlée. Elle reviendra aussi sur les propositions du parti Refom UK de Nigel Farage, et sur son influence sur la politique britannique. Elle nous donnera enfin son analyse de la montée des extrêmes-droites en Europe, et sur ce que ce phénomène révèle sur nos sociétés.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 4 septembre 2025 avecVirginie Sassoon, docteure en sciences de l'information et de la communication et directrice adjointe du Clemi, autrice avec François Saltiel de "Faire la paix avec nos écrans", aux éditions Flammarion.Depuis la rentrée, les téléphones portables sont bannis au collège. C'est le dispositif "portable en pause" qui consiste à laisser son téléphone dans un sac ou un casier gardé sous clé. Face aux drames liés aux réseaux sociaux, notamment la mort en direct de Jean Pormanove, ou encore le suicide de mineurs influencés par des vidéos sur les réseaux sociaux, les autorités cherchent à trouver des bonnes pratiques pour protéger les plus jeunes.Aujourd'hui, la commission d'enquête parlementaire sur les effets psychologiques de Tiktok sur les mineurs livre ses résultats. Certains jeunes « expliquent leur mal-être, la façon dont ils sont descendus dans une espèce d’enfer, à ne plus réussir à dormir, à se sentir plus moche que les autres […] Et avoir une vraie dépression à la suite de l’usage des réseaux » affirme Laure Miller, rapporteure de cette Commission d’enquête. Face à ces phénomènes, certains, comme le député Gabriel Attal ou le pédopsychiatre Marcel Rufo, proposent une interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans, et un couvre-feu. Des propositions soutenues par les jeunes : 70% d'entre eux sont favorables à une interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans, selon une récente étude Odoxa pour AcadomiaAlors comment protéger nos enfants ? Virginie Sassoon reviendra avec nous sur les effets délétères d'une mauvaise utilisation des écrans, et sur la façon dont on pourrait mieux tirer profit de ces outils, notamment pour l'apprentissage. Elle nous donnera des clés pour mieux appréhender Internet dans la vie de famille, un outil avec lequel il faut "faire la paix", tout en évitant de se sentir "surbmergé", selon elle. Elle nous donnera aussi son avis sur l'interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans, ou encore sur celle des portables au collège.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 4 septembre 2025 -Faut-il plus taxer les riches ?En cette rentrée, la question revient en force dans le débat politique. Et cette fois, c’est le Parti socialiste qui remet le sujet sur la table en proposant d’inclure la taxe Zucman au budget 2026, sur lequel le gouvernement promet de faire des compromis, alors qu’il se trouve sur la sellette à l’approche d’un vote de confiance prévu le 8 septembre.Mais de quoi parle-t-on ? Qu’est-ce que la taxe Zucman, au cœur du contre-budget du PS ? Adoptée à l'Assemblée nationale en février dernier (par 116 voix contre 39), puis rejetée au Sénat en juin, cette mesure, inspirée des travaux de l’économiste Gabriel Zucman (qui lui a donné son nom), propose un impôt plancher sur la fortune (IPF) équivalent à 2 % du patrimoine net des ultra-riches dépassant 100 millions d’euros — soit 0,01 % des contribuables, environ 1 800 foyers français. Avec à la clé : entre 15 et 25 milliards de recettes supplémentaires.Soutenue par la gauche, contestée par la droite et l’extrême droite, la mise en œuvre de cette taxe soulève de nombreux débats depuis des semaines.Cet été, sept prix Nobel d’économie ont apporté leur soutien à la mesure : Daron Acemoglu (2024), George Akerlof (2001), Abhijit Banerjee (2019), Esther Duflo (2019), Simon Johnson (2024), Paul Krugman (2008) et Joseph Stiglitz (2001), réunis dans une tribune du Monde parue en juillet. D’autres, en revanche, comme le président du Medef, Patrick Martin, évoquent la menace de l’exil fiscal.Parallèlement, alors qu’une vague historique de transmissions se profile, les propositions de réforme de l’impôt sur les successions se multiplient. Dans un entretien accordé aux Échos, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Renaissance), évoque la nécessité de ne pas « exclure d’emblée toute hausse d’impôts » et de « se pencher sur la taxation des "super-héritages" ». L’élue des Yvelines explique : « 0,1 % des héritiers reçoivent des montants supérieurs à 13 millions d’euros et ne paient en moyenne que 10 % de droits de succession. »Aujourd’hui, près de la moitié des ménages français ne touche pas d’héritage. Parmi ceux qui en bénéficient, 87 % ne paient aucun droit de succession (chaque parent peut donner jusqu'à 100 000 euros par enfant sans qu'il y ait de droits de donation à payer). Au-dessus, le taux moyen d’imposition effectif sur les successions en France est d’environ 5 %.Autre sujet dans le débat : le train de vie des élus. En réponse à de nombreux messages de Français, le Premier ministre a promis de passer au crible et de supprimer d’éventuels avantages indus dont bénéficieraient les responsables politiques. Il a confié une mission à l’ex-député socialiste René Dosière pour les identifier.LES EXPERTS :- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle-THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business, auteur de Le vacataire-RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde , auteure de Successions-CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service France – Nouvel Obs🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 3 septembre 2025 avecRaphaëlle Bacqué, grand reporter au quotidien Le Monde, et autrice du livre Depardieu, une affaire très française, coécrit avec Samuel Blumenfeld et paru chez Albin Michel.Déjà condamné pour agressions sexuelles, l'acteur français Gérard Depardieu, 76 ans, devrait être traduit en justice au cours d'un nouveau procès, cette fois devant la cour criminelle départementale de Paris, pour viols sur la comédienne Charlotte Arnould. L'avocat de l'acteur, Jérémie Assous, a annoncé qu'il allait faire appel.Comme requis par le parquet de Paris, la juge d'instruction "ordonne le renvoi de Gérard Depardieu devant la cour criminelle pour des agressions sexuelles et viols par pénétration digitale à deux dates, les 7 et 13 août 2018" au domicile parisien de l'acteur, a déclaré à l'AFP son avocate Me Carine Durrieu Diebolt. Charlotte Arnould a de son côté salué ce renvoi, sur Instagram : "Sept ans après, sept ans d'horreur et d'enfer... (...). L'ordonnance vient rétablir une forme de vérité judiciaire. Je crois que j'ai du mal à réaliser tant c'est énorme. Je suis soulagée". La comédienne avait déposé plainte en août 2018 dans les Bouches-du-Rhône, quelques jours après les faits.Le parquet de Paris avait récupéré l'enquête puis l'avait classée en juin 2019 pour "infraction insuffisamment caractérisée".Multiprimé du "Dernier métro" à "Cyrano de Bergerac", Gérard Depardieu a été pendant plusieurs décennies considéré comme un géant du cinéma français, connu dans le monde entier, avant d'être rattrapé par ses outrances verbales et des accusations de violences sexuelles. Mi-mai, il a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour les agressions sexuelles de deux femmes sur le tournage en 2021 des "Volets verts" de Jean Becker. Il a fait appel.Raphaëlle Bacquéréagira au renvoi de Gérard Depardieu devant la cour criminelle de Paris, pour viols. 7 ans après les faits, alors que l'enquête avait été classée sans suite, comment expliquer une telle décision ? Qu'est-ce que cette affaire révèle du mouvement #Metoo en France, et de ses répercussions ?🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 3 septembre 2025 - Macron: et maintenant, cap à gauche ?À six jours du vote de confiance au Parlement, qui semble perdu d’avance pour François Bayrou – les oppositions promettant toujours sa chute –, un dernier Conseil des ministres s’est probablement tenu ce mercredi midi, alors que la suite se prépare au sein des formations politiques et à l’Élysée.Comme l’a révélé Le Figaro, le chef de l’État a reçu mardi, pour déjeuner, les chefs des quatre principaux partis du bloc central : Gabriel Attal pour Renaissance, François Bayrou pour le MoDem, Édouard Philippe pour Horizons et Bruno Retailleau pour Les Républicains (LR), afin d’évoquer l’après-8 septembre. Objectif : s’assurer de la mobilisation des troupes lors du vote de lundi prochain et les enjoindre à travailler avec le Parti socialiste (PS).Et en coulisses, plusieurs noms circulent : Éric Lombard, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin, Catherine Vautrin, Bernard Cazeneuve…Si les rumeurs sur le nom de son éventuel successeur courent déjà, François Bayrou continue ce mercredi ses consultations avec les partis politiques et sa tournée des médias, dans l’espoir de retourner la situation en sa faveur. Se disant « réaliste » mais refusant d’être « défaitiste », il a de nouveau appelé les députés à le maintenir à Matignon, mettant en garde contre « l’instabilité » : « Si vous êtes représentant du peuple, comme c’est la vocation d’un député (…) alors vous devez vous demander où est l’intérêt national. Est-ce que, oui ou non, cette situation dans le monde (…) est grave et urgente ? Ma réponse : elle est grave et urgente », a-t-il assuré.Sur les marchés, les experts évoquent une nervosité croissante des investisseurs face à la dette française, depuis que le chef du gouvernement a annoncé qu’il demanderait un vote de confiance sur le budget. Hier, le taux des obligations assimilables du Trésor (OAT) à 30 ans a ainsi bondi de sept points de base, atteignant 4,5 %. Il s’agit de son plus haut niveau depuis 2009, sous les effets de la grande crise financière.Alors, qui à Matignon ? Croissance, déficit, taux… quelles conséquences en cas de chute du gouvernement Bayrou ? Et quel budget pour réduire la dette ?Nos journalistes ont rencontré Jean-Louis Borloo. L’ancien ministre, président-fondateur de l’UDI et ancien maire de Valenciennes, plaide pour un grand plan de réorganisation de l'État, avec, à la clé selon lui, 150 milliards d’euros d'économies.LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique et conseiller de la rédaction de Franc-Tireur- Dominique SEUX - Éditorialiste aux Echos et à France Inter- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges- Soazig QUEMENER - rédactrice en chef à la Tribune Dimanche🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 2 septembre 2025 -Xi Jinping, Poutine, Modi : ils font trembler l’OccidentCe sont des images qui en disent long sur l’évolution du monde. Vladimir Poutine, Xi Jinping et Narendra Modi se tenant par la main, tout sourire. Le sommet de Tianjin, près de Pékin, organisé par le président chinois, vient de s’achever, avec sur la photo officielle 26 chefs d’État ou de gouvernement. Parmi eux, les dirigeants russe, biélorusse, indien, iranien, turc, et une vingtaine de leaders eurasiatiques représentant presque la moitié de la population mondiale. Des dirigeants qui ne sont pas d’accord sur tout, mais qui entendent se tenir à distance de l’Occident, et en premier lieu de l’Amérique de Donald Trump.Un front du refus mis en scène avec un objectif : montrer, à l'heure des droits de douane américains et des tensions géostratégiques, qu'un autre modèle international est possible, avec la Chine en son centre.Un peu plus de deux semaines après avoir été reçu en grande pompe par Donald Trump en Alaska, Vladimir Poutine est présent en Chine. Il aura des discussions avec son hôte et grand allié chinois ce mardi à Pékin, après avoir parlé du conflit en Ukraine lundi à Tianjin avec son homologue turc, et du dossier nucléaire avec son homologue iranien. Une rencontre était également à l'agenda ce jour-là avec le Premier ministre indien. Car Narendra Modi, qui est loin d’être le meilleur ami du président chinois, était aussi présent. Il s’agissait en effet de la première visite en Chine du nationaliste hindou depuis 2018.Les deux dirigeants étaient en froid depuis l’affrontement, en 2020, de leurs soldats sur les hauteurs du Ladakh, une région himalayenne contestée, qui avait fait 20 morts du côté indien et un nombre indéterminé du côté chinois. Mais les tarifs douaniers de 50 % récemment imposés aux marchandises indiennes par le président américain ont semble-t-il convaincu le Premier ministre indien de faire baisser la tension avec Xi Jinping.Un dirigeant chinois qui a d’ailleurs débuté son discours inaugural par une charge à peine voilée contre les États-Unis, évoquant la nécessité de s’opposer à la "mentalité de guerre froide et de confrontation de blocs, ainsi qu’aux actes d’intimidation". Au-delà du discours politique, le défilé militaire qui aura lieu mercredi sur la place Tian’anmen, en présence du leader nord-coréen, s’annonce comme une nouvelle démonstration de force. La Chine, dont la flotte dépasse aujourd’hui en nombre celle des États-Unis, entend apparaître comme un rival crédible.Alors, pourquoi cette rencontre entre les dirigeants russe, chinois et indien est-elle si importante ? La politique de Donald Trump est-elle en train de renforcer la Chine ?LES EXPERTS :-Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique-Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs-Valérie NIQUET - Spécialiste de l’Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique, auteure deL’Indo-Pacifique, nouveau centre du monde-Agatha KRATZ - Economiste, Spécialiste des relations Chine-Union Européenne et Chine- États Unis-Alain BAUER (en duplex des États-Unis) -Professeur de criminologie au CNAM responsable du Pole Sécurité Défense Renseignement🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 1er septembre 2025 avecAlain Minc, économiste et essayiste, auteur de "Somme toute", aux éditions Grasset.À l'ouverture d'une semaine de consultations avec les oppositions, François Bayrou persiste sur son plan d’économies de 44 milliards d’euros malgré les critiques, notamment du PS. Le Premier ministre se dit toutefois ouvert à des ajustements, comme sur la suppression des jours fériés.Lundi 1er septembre, une série de consultations des forces politiques françaises commence pour le Premier ministre à Matignon, afin de défendre bec et ongle son budget pour 2026. Avant cela, François Bayrou s’est livré une nouvelle fois à l’exercice de l’interview, cette fois réalisée et diffusée par quatre chaînes d’info en continu. De nouveau, le chef du gouvernement a martelé l’urgence de réduire la dette. Il s’est aussi attardé sur la signification du 8 septembre et du vote de confiance à venir selon lui. "La question ce n’est pas le destin de François Bayrou, la question c’est le destin de la France", a-t-il affirmé, décrivant les prochains jours comme "cruciaux".Cette interview a permis une nouvelle fois au chef du gouvernement d'insister sur le caractère non négociable du fait de tenir l’objectif de 44 milliards d’euros d’économies pour le budget de l’année prochaine. Et si, pour une partie de l’opposition, cette somme est jugée injustifiée et excessive, le Premier ministre l’estime indispensable, et la considère comme «la marche pour que notre pays sorte de la malédiction immédiate de la dette». Il en a également profité pour rappeler que depuis cinquante ans, aucun budget présenté selon lui n’était à l’équilibre, et est allé jusqu’à comparer le pays à «un bateau qui a un trou dans la coque».Alain Minc, économiste et essayiste, auteur de "Somme toute", aux éditions Grasset, est notre invité. Il nous livrera son analyse sur la situation économique de la France, et le risque d'une crise politique à venir.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 1er septembre 2025 - Dette : la faute aux séniors ?À une semaine du vote de confiance à l’Assemblée nationale, qu’il a lui-même sollicité autour de la question budgétaire et qui pourrait sceller le sort de son gouvernement, François Bayrou multiplie les initiatives. Dimanche soir, il a accordé un long entretien télévisé en direct de Matignon aux journalistes des quatre chaînes d’information — LCI, Franceinfo, BFMTV et CNews. Et ce lundi, il entame une série d'entretiens avec les différents partis politiques. Objectif : trouver un compromis sur le budget 2026 et sauver sa tête. Mais le peut-il encore ?Si le Premier ministre fait mine d’y croire, en se disant "ouvert à la discussion", il a une nouvelle fois défendu ses choix budgétaires et balayé les propositions du PS, qui se dit "volontaire" pour lui succéder à Matignon. François Bayrou a également affirmé n’avoir « jamais dit qu’il fallait cibler les boomers, dont [il est]". Tout en appelant les retraités à aider les plus jeunes, qu’il juge pour une partie "sacrifiés" et "sans destin", il a ajouté : "Je veux réveiller les aînés parce que je suis sûr qu’ils sont solidaires avec ce que je dis. Ce sont leurs enfants et leurs petits-enfants".Le Premier ministre a par ailleurs écarté l’hypothèse d’une suppression de l’abattement de 10 % pour frais professionnels dont bénéficient les retraités.Une semaine après avoir pris de court toute la classe politique en convoquant un vote de confiance à l’Assemblée, le chef du gouvernement a justifié sa démarche : "Si je n’ai pas l’assentiment minimal des Français et de ceux qui les représentent, il n’y a aucune politique courageuse possible. Vous êtes obligé de battre en retraite sur chaque mesure, et après, vous vous retrouvez censuré".Mais c’est un euphémisme de dire que le Premier ministre n’a pas réussi à convaincre l’opposition… ni même son propre camp. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, n’a en effet pas épargné le chef du gouvernement. Au micro de France Inter, ce lundi matin, elle a critiqué "les mots maladroits" de François Bayrou sur les oppositions ou les "boomers". Elle a aussi appelé, en cas de chute du gouvernement, les forces politiques à se réunir pour se mettre d'accord sur une coalition jusqu'en 2027.À l’extrême droite, les réactions sont tout aussi critiques du côté du Rassemblement national."On a vu un mélange d’adieu pitoyable… Il a compris que c’était fini. Il va profiter de ses derniers moments d’interview avec le syndrome Dalida pour mourir sur scène", a fustigé le porte-parole Laurent Jacobelli dimanche soir sur BFMTV, à l’unisson des cadres du parti.Le vice-président du RN, Sébastien Chenu, a parlé d’un Premier ministre "naufragé, au bout du rouleau". Invités mardi matin à Matignon par François Bayrou, dont ils souhaitent la chute, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont également décidé de réunir ce lundi après-midi un "bureau de campagne" du Rassemblement national, pour anticiper une possible dissolution et de nouvelles élections législatives.À gauche, plusieurs partis — dont La France insoumise et les Écologistes — ont déjà indiqué qu’ils ne répondront pas présents à l’invitation de François Bayrou."Pathétique et crépusculaire", a cinglé dimanche le patron du PS, Olivier Faure. Alors que François Bayrou affirmait que le socialiste n’était pas "disponible" pour parler du budget pendant ses vacances, Olivier Faure a démenti sur X (ex-Twitter) : "Je suis parti 10 jours, j’ai toujours été joignable, et je suis rentré en Seine-et-Marne le 30 juillet". Clémentine Autain, députée NFP de Seine-Saint-Denis, s’est également indignée sur X :"Est-il possible d’arrêter de raconter que ce sont les générations futures qui vont payer la dette ?"Elle poursuit : "Ce sont les classes populaires qui vont payer tout de suite, par les coupes budgétaires qui s’abattent sur les protections sociales et les services publics."Le principal syndicat représentatif dans la fonction publique, la CGT, appelle désormais à "tout bloquer" et à la grève les 10 et 18 septembre, selon un communiqué publié ce lundi. Les deux autres principales organisations syndicales, quant à elles, concentrent leurs efforts sur la mobilisation du 18 septembre.Et vous, qu’avez-vous retenu de l’interview de François Bayrou ? Vous a-t-il convaincu ?Les "boomers" sont-ils responsables de la dette ?LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF-Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "L’horizon des possibles"-Nathalie MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra-Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction – L’Express🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 30 août 2025 -Bayrou peut-il encore sauver sa tête ?«J'exercerai mon mandat jusqu'à son terme». Emmanuel Macron a répondu à ceux qui évoquent une présidentielle anticipée après la très probable chute de son Premier ministre le 8 septembre. Une manière de tordre le cou aux menaces de destitutions lancées par Jean-Luc Mélenchon. Le chef de l'Etat n'a en revanche rien dit sur la possibilité d'une nouvelle dissolution, se contentant de soutenir le locataire de Matignon, et de louer son budget «lucide et courageux».Reste donc dix jours à François Bayrou pour tenter de convaincre les parlementaires de voter la confiance. Mais la gauche et le RN semble avoir déjà tourné la page de ce gouvernement. Hier soir, les Socialistes ont présenté un budget alternatif (basé sur une taxation des très hauts patrimoines), et se sont dit prêts à prendre le relais à Matignon. La rentrée sera en tout cas agitée, entre crise politique et calendrier social chargé. Les syndicats se sont mis d'accord sur une journée de mobilisation le 18 septembre.Mais ce qui inquiète le gouvernement est l'ampleur que pourrait prendre le mouvement «Bloquons Tout», qui prévoit de mettre le pays à l'arrêt le 10 septembre. Ce mouvement, qui a émergé au sein l'extrême-droite et dans les sphères complotistes, séduit maintenant la gauche. C dans l'air est allé à la rencontre d'anciens Gilets Jaunes de Besançon. Financièrement pris à la gorge, ils prévoient de se mobiliser avec autant de ferveur qu'en 2018.Pendant ce temps, en Champagne, les viticulteurs craignent pour l'avenir. Avec des vendanges démarrées prématurément, et des droits de douane de 15% imposés par Trump, ils redoutent que l'instabilité politique à venir n'aggrave encore la situation. L'activité économique a déjà ralenti, c'est ce qu’ils observent auprès de leurs clients. Les ventes baissent, ne faisant qu'accroître leur colère envers une classe politique incapable de dialoguer pour l'intérêt collectif.Alors, Bayrou a-t-il encore une chance de sauver sa tête le 8 septembre? Jusqu'où ira le mouvement «Bloquons Tout»? Comment l'Etat peut-il aider les viticulteurs?LES EXPERTS :- Olivier BEAUMONT - Chef-adjoint du service politique du Parisien - Aujourd’hui en France- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique au Point- Rachel GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique- Gaël SLIMAN - Président et cofondateur de l'Institut de sondages Odoxa🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 29 août 2025 avec Alice Augustin,grand reporter société et violences sexistes et sexuelles au magazineElle.Star de la gastronomie française, le chef étoilé Jean Imbert a annoncé mercredi sa mise en "retrait" de ses établissements après l'ouverture d'une enquête à son encontre pour des violences conjugales qu'il conteste. "C'est (...) par respect (pour mes collaborateurs, ndlr), que j'ai pris la décision de me mettre en retrait de mes établissements, le temps que la justice fasse son travail", écrit le gagnant de Top Chef en 2012, qui est notamment derrière les fourneaux du restaurant étoilé des hôtels Plaza Athénée à Paris et Martinez à Cannes.Surnommé "le chef des stars", il est visé par une enquête pour violences conjugales ouverte par le parquet de Versailles à la suite de la plainte déposéepar une de ses ex-compagnes, l'ancienne actrice Lila Salet. Dans cette plainte portant sur des faits remontant à 2012-2013, elle dit avoir "eu vraiment peur pour (sa) vie" et fait état de gifles récurrentes, violences, de faits d'emprise et d'une séquestration dans un hôtel "pendant plusieurs heures" lors d'un weekend en Italie. Mardi, ses avocates Me Jacqueline Laffont-Haïk et Julie Benedetti ont affirmé que les faits allégués par Lilia Salet étaient à la fois prescrits et contredits par de "nombreux (....) éléments matériels".Le 19 août dernier, l'ancienne Miss France Alexandra Rosenfeld, qui avait témoigné dans le magazineElleanonymement, a révélé faire partie des victimes présumées du chef Jean Imbert, son ex-compagnon. Elle assure vouloir que "la vérité soit entendue".Alice AugustinGrand reporter société et violences sexistes et sexuelles au magazineElle, est notre invitée. Elle a signé en avril dernier, avec Cecile Ollivier, la première enquête sur cette affaire, faisant état de quatre victimes présumées. Elle reviendra avec nous sur la portée de ces enquêtes, qui mettent au jour des sujets de société essentiels, que sont les violences conjugales, et psychologiques.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 29 août 2025 -Frappes sur Kiev : à quoi joue Poutine ?C'est l'une des plus importantes attaques aériennes russes contre l'Ukraine depuis le début de la guerre. Tôt ce jeudi, plus de six cent drones ont frappé des immeubles d'habitation à Kiev, tuant au moins vingt-trois personnes, dont quatre enfants. Les missiles ont aussi endommagé un bâtiment de la mission diplomatique de l’Union européenne, ainsi que le bureau du British Council. Le président du Conseil européen, Antonio Costa, s’est dit «horrifié». Un effroi partagé par António Guterres, le secrétaire général de l'ONU, qui appelle à un cessez-le-feu.Sur le front, les combats continuent plus que jamais. L'armée russe semble profiter de la fébrilité américaine. Les menaces de la Maison blanche contre Moscou sont timides, et si Trump se dit «pas content» des dernières frappes, il ne s'affirme «pas surpris pour autant». «Peut-être que les deux camps ne sont pas prêts à mettre fin au conflit» explique-t-il, renvoyant l'Ukraine et la Russie dos à dos.À Kiev, les habitants voient leur quotidien bousculé. C dans l'air a passé une nuit dans le métro de la ville, où beaucoup viennent se réfugier. Si tous espèrent une paix durable, peu se font d'illusions à court terme. L'épuisement est palpable depuis trois ans, mais les Ukrainiens ne veulent pas concéder de territoires à l'ennemi russe.Pendant ce temps, la Moldavie craint d'être la prochaine cible de Moscou. Cette ancienne république soviétique, qui ne compte que deux millions d'habitants, voit déjà la Transnistrie, bande de terre à la frontière russe, être aux mains du Kremlin. Différents chefs d'état, dont Emmanuel Macron et Friedrich Merz, sont allés cette semaine soutenir la présidente moldave Maia Sandu. Celle-ci compte sur sur l'Europe pour protéger sa nation.Alors, pourquoi Poutine intensifie-t-il les frappes en pleine négociations pour la paix? Comment les Kiéviens vivent-ils la guerre? La Moldavie sera-t-elle protégée contre l'ogre russe?LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- Joséphine STARON - Directrice des études et des relations internationales – Synopia- Annie DAUBENTON - Journaliste-essayiste, ancienne correspondante à Kiev et Moscou- Xavier TYTELMAN - Ancien pilote de chasse, expert en défense et en aéronautique pour Air & Cosmos🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 28 août 2025 avec Marion Van Renterghemestgrand reporter, chroniqueuse àL’Express, et spécialiste des questions européennes.Et en duplex de Kiev, en Ukraine : Magali Lacroze, journaliste reporter à C dans l’air, qui a passé la nuit dans le métro de Kiev, sous les bombardements.Au moins 14 personnes, dont trois enfants, ont été tuées à Kiev lors d'une des plus importantes attaques aériennes russes contre l'Ukraine, ont annoncé jeudi les autorités ukrainiennes. La Russie a tiré 598 drones et 31 missiles balistiques et de croisière sur l'Ukraine.Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de préférer "continuer à tuer" plutôt que négocier une paix.Les réactions internationales n'ont pas tardé. La présidente de la Commission Ursula Von der Leyen a affirmé que la Russie ne "recule devant rien" pour terroriser l'Ukraine, avant d'ajouter "Il s'agit de l'attaque de drones et de missiles la plus meurtrière contre la capitale (ukrainienne) depuis juillet". "C'était aussi une attaque contre notre délégation", a-t-elle ajouté, alors qu'un bâtiment de l'UE a été touché. Emmanuel Macron a de son côté posté sur X:""629 missiles et drones en une nuit sur l'Ukraine: voilà la volonté de paix de la Russie. Terreur et barbarie".Marion Van Renterghem, grand reporter, chroniqueuse àL’Express, et spécialiste des questions européennes reviendra avec nous sur la portée de ce frappes. Des bombardements qui interviennent alors qu'Emmanuel Macron rencontre aujourd'hui, à Brégançon, le chancelier allemand Friedrich Merz, pour lancer un "reset" des relations franco-allemandes. Et ce au lendemain d'une visite en Moldavie, destinée à soutenir ce pays face à Moscou. Comment peut réagir l'Europe ? Peut-elle peser sur la paix ?Nous recevrons aussi en duplex la grand reporter de C dans l'airMagali Lacroze, en direct de Kiev, en Ukraine.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 28 août 2025 -Bayrou : une stratégie qui interroge«Ils étaient en vacances». La réponse cinglante de François Bayrou, interrogé sur sa non-discussion avec les oppositions pendant l'été, n'est pas pour arranger sa situation. Si le Premier ministre promet «de se battre comme un chien» pour remporter le vote de confiance, son sort semble scellé, le RN et la gauche étant décidés de le faire chuter le 8 septembre. Mais avant cela les chefs de parti et présidents de groupe parlementaire seront reçus à Matignon à partir de lundi .La stratégie de Bayrou, qui mise sur la pédagogie et un retournement de l’opinion, est critiquée de toutes parts. Les doutes ont même gagné son propre camp: «Quand vous avez sauté dans l'eau glacée et que vous ne savez pas nager, c'est dur de ne pas se noyer", confie un élu macroniste."Les Français sont réfractaires aux pistes d'économies qu'il propose. Je ne vois pas comment il trouve une voie de passage avec cette stratégie", observe Jean-Baptiste Moreau, membre du bureau exécutif de Renaissance.La chute probable du Premier ministre désamorcera-elle au moins le mouvement «Bloquons tout»? Celui-ci continue en tout cas de se préparer. C dans l'air a rencontré des Beauvaisiens qui seront de la partie le 10 septembre. S'ils ne sont pas habitués aux manifestations et mouvements sociaux, et n'ont pas été des Gilets Jaunes, le contexte les incite cette fois à rejoindre «Bloquons tout», et tenter de se faire entendre.Le RN pourrait être le gagnant de la crise politique qui s'annonce. Le parti de Marine Le Pen et de Jordan Bardella est en campagne non-stop en cas de nouvelle dissolution ou de présidentielle anticipée. Le parti à la flamme se dit prêt à accéder aux responsabilités. Mais qui de Bardella ou de Le Pen irait à Matignon si le RN était appelé à gouverner?Alors, quelle est la stratégie de Bayrou jusqu'au 8 septembre? Quelle sera l'ampleur du mouvement «Bloquons tout»? Le RN pourrait-il tirer profit de la chute de Bayrou?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur- Nathalie SAINT-CRICQ - Editorialiste politique à France Télévisions- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique à Franceinfo- Marc LAZAR - Historien et sociologue, professeur à Sciences Po et à l’université Luiss (Rome)🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 27 août 2025 avec Thierry Breton,ancien Commissaire européen chargé du Marché intérieur, ancien ministre de l'Economie et des Finances.Le Premier ministre François Bayrou a pris la parole ce lundi 25 août lors d’une conférence de presse, pour défendre son budget 2026 dans un contexte d'importantes divisions politiques et d'une Europe jugée fragilisée. Il engagera le 8 septembre la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale, réunie en session extraordinaire. "Depuis la guerre, la France n'a jamais été aussi endettée qu'elle ne l'est aujourd'hui", a estimé le Premier ministre lors de son discours de politique générale en janvier dernier.Une annonce qui a entrainé une vive inquiétude des secteurs économiques, et notamment des chefs d'entreprise, alors qu'ont lieu en ce moment les universités d'été du Medef. "On ne joue pas avec l'économie", alerte aujourd'hui le président du Medef Patrick Martin. Des incertitudes économiques qui interviennent dans un contexte difficile, avec l’accord tarifaire plafonnant à 15% les droits de douane pour tout ce qui est exporté d’Europe vers les États-Unis. Par ailleurs, le président des États-Unis Donald Trump a menacé lundi d’imposer des nouveaux droits de douane aux pays qui ciblent selon lui les entreprises de la tech américaine. Des commentaires qui semblent viser directement les pays européens.Thierry Breton,ancien Commissaire européen chargé du Marché intérieur, et ancien ministre de l'Economie et des Finances, nous donnera son analyse de la situation politique et économique de la France. Il reviendra également sur le réveil qu'il juge nécessaire de l'Europe, qui selon lui doit davantage peser dans les négociations commerciales avec les Etats-Unis. Il nous donnera aussi son point de vue sur la stratégie à mener en terme de défense, alors qu'Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre polonais Donald Tusk sont actuellement en Moldavie, à Chisinau, pour afficher leur soutien à ce pays face à Moscou.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 27 août 2025 -Trump : la dérive dictatoriale ?«Beaucoup d'Américains aimeraient avoir un dictateur». Cette phrase prononcée par Trump ce lundi n'a pas manqué de faire réagir. Beaucoup voient une dérive autoritaire chez le président américain, qui pourtant dit «ne pas aimerles dictateurs ». Son amitié avec Poutine, Orban ou encore Bukele, le président du Salvador, indique pourtant le contraire. D'autant que les signes de dérive se sont multipliés récemment, comme avec le déploiement de la garde nationale pour "nettoyer" un Washington "envahi par les gangs", ou sa volonté de rétablir la peine de mort dans cette ville.Mais c'est aussi la tentative de limogeage d’une gouverneure de la Fed (la banque centrale des États-Unis) qui inquiète. Trump a cherché à virer Lisa Cook sur des allégations de fraude pour un prêt immobilier personnel. Ce renvoiaccentue la pression sur cette institution indépendante. Trump avait prévenu qu’il était disposé à "virer" Lisa Cook si elle ne démissionnait pas elle-même. "Je ne démissionnerai pas", avait fait savoir l'intéressée dans un communiqué.Derrière cette affaire, la tentative de reprendre en main la politique monétaire américaine. Trump multiplie les coups de force interventionnistes envers la Réserve fédérale depuis son retour à la Maison Blanche. Le président américain, qui ne cesse de réclamer une diminution des taux d'intérêt par la Fed, attaque sans relâche son président Jerome Powell dans l'espoir d'accélérer son départ, et de le remplacer par une personne plus proche de lui. Cette institution tenant tête à Trump devient un symbole de résistance.Pendant ce temps, l'électorat pro-Trump continue de soutenir celui qu'ils estiment être le défenseur d'une majorité blanche déclassée. C dans l'air est allé dans le Wisconsin à la rencontre de ces Américains inquiets dans l'avenir, mais ayant l'espoir que Trump redonne sa grandeur à l'Amérique.Alors, jusqu'où ira la dérive autoritaire de Donald Trump? Pourquoi celui-ci est-il en guerre contre la Réserve fédérale? Qui sont ces Américains pro-Trump qui se sentent méprisés?LES EXPERTS :Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest FranceLaurence HAIM - Journaliste spécialiste des Etats-UnisGallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationalesCorentin SELLIN - Historien spécialiste des États-Unis, chroniqueur aux Jours🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 26 août 2025 avec Régis Genté, journaliste, spécialiste des questions internationales, correspondant notamment pour RFI et le Figaro, auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes" (Grasset).La guerre ouverte entre Donald Trump et la Réserve fédérale a franchi un nouveau cap lundi 25 août, avec l’annonce par le président américain du limogeage "immédiat" d’une gouverneure de la Fed, Lisa Cook, sur des allégations de fraude pour un prêt immobilier personnel. Ce renvoiaccentue encore davantage la pression sur la Banque centrale américaine, une institution indépendante. Vendredi, Donald Trump avait prévenu qu’il était disposé à "virer" Lisa Cook si elle ne démissionnait pas elle-même. "Je ne démissionnerai pas", a fait savoir l'intéressée dans un communiqué.Un limogeage qui intervient dans un contexte de défiance vis-à-vis des prises de position de Donald Trump. Sa décision de mobiliser la garde nationale à Washington, pour "nettoyer" la capitale américaine, qu'il a décrite comme "envahie par les gangs", fait polémique. Les statistiques de la police de la capitale montrent pourtant un recul de la criminalité violente entre 2023 et 2024, même si cette baisse est intervenue après une forte augmentation post-Covid.Régis Genté,journaliste, spécialiste des questions internationales, et auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes", aux éditions Grasset est notre invité. Il reviendra avec nous sur les accusations de penchant dictatorial dont Donald Trump fait l'objet. "Beaucoup de gens disent "peut-être que nous aimerions avoir un dictateur. Je n’aime pas les dictateurs", a déclaré le président américain hier lors d'une conférence de presse. Il répondait ainsi au gouverneur de l'Illinois, J.B. Pritzker,qui avait affirmé à propos de la mobilisation de la garde nationale : "si cela arrivait dans n'importe quel autre pays,nous n'aurions aucun mal à appeler ça une dangereuse prise de pouvoir."🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 26 août 2025 –Bayrou: hara-kiri ou stratégie?«Bayrou s'auto-dissout». La Une de Libération aujourd'hui reflète l'événement politique qui s'annonce le 8 septembre. En sollicitant ce jour-là un vote de confiance à l'Assemblée nationale, le Premier ministre prendra les devants en mettant son poste en jeu. Mais le RN et le NFP ont déjà annoncé qu'ils voteront contre. La chute de François Bayrou aura donc lieu dans deux semaines si aucun amendement au budget ne parvient à convaincre les oppositions.Le renversement du gouvernement semble toutefois déjà acté dans les esprits. Marine Le Pen en appelle à une nouvelle dissolution, la seule issue à ses yeux pour sortir de l'instabilité politique. Jean-Luc Mélenchon, lui, vise la destitution de Macron, « le responsable de la crise». Il appelle de ses vœux un premier ministre insoumis, et au passage à une sixième République.Quelles seront les conséquences économiques de cette période qui s'annonce? C dans l'air est allé à la rencontre de Michel Picon, le président de U2P, l'Union des Entreprises de Proximité. Il se dit «très inquiet» de la période d'instabilité à venir, la consommation risque de faiblir et d'aggraver les difficultés. Il rappelle que les acteurs économiques ont besoin de constance. Pour lui, François Bayrou a manqué d'habileté.Pendant ce temps, le mouvement «Bloquons tout» continue de se préparer. Leur journée d'action reste prévue le 10 septembre malgré la probable chute du gouvernement deux jours plus tôt. La rentrée risque d'être mouvementée car les taxis devraient eux se mettre en grève dès le 5, et les pharmaciens le 18. Des journées de mobilisation se préparent également dans les Hôpitaux de Paris et le secteur ferroviaire. Si les forces de gauche soutiennent «Bloquons tout», les syndicats restent prudents face à ce genre de mouvement spontané.Alors, est-il inévitable que Bayrou tombe le 8 septembre? L'instabilité politique à venir plombera-t-elle l'économie? Le pays sera-t-il à l'arrêt en septembre ?LES EXPERTS :Pascal PERRINEAU - Politologue, professeur à Sciences Po, ancien directeur du CEVIPOF et spécialiste de sociologie électoraleDominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction des EchosNathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique du PointAnne-Charlène BEZZINA - Politologue, constitutionnaliste et maître de conférences en droit public🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 25 août 2025 avec Pierre Haski, chroniqueur international à France Inter et au Nouvel Obs.Dans une lettre adressée au chef de l’Etat obtenue ce dimanche 24 août au soir, Charles Kushner, ambassadeur des Etats-Unis en France, a dénoncé «l’absence d’action suffisante» du Président contre l’antisémitisme. Par cette missive, il a appuyé les arguments de Benyamin Nétanyahou qui a récemment critiqué la volonté de la France de reconnaître un Etat palestinien.Des accusations «inacceptables», a réagi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères en fin de soirée ce dimanche, qui les «réfute fermement», sur le fond et sur la forme : «Elles vont à l’encontre du droit international, en particulier du devoir de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures des Etats […]. Elles ne sont par ailleurs pas à la hauteur de la qualité du lien transatlantique entre la France et les Etats-Unis et de la confiance qui doit en résulter entre alliés.»Dans un courrier officiel, mardi 19 août, le Premier ministre israélien s’en était à nouveau pris à la volonté du président français d’appeler à la reconnaissance internationale de l’Etat de Palestine, suggérant qu’une telle posture nourrissait l’antisémitisme. L’Elysée avait vivement répondu, dénonçant une accusation «erronée, abjecte».Pierre Haski,chroniqueur international à France Inter et au Nouvel Obs, reviendra avec nous sur l'état des relations entre la France et Israël. Des relations froides depuis un certain temps, et qui se tendent sur fond de reconnaissance de l'état palestinien. Il nous éclairera aussi sur la portée de la convocation de l'ambassadeur américain à Paris. Enfin, il nous parlera de la diplomatie française au Proche-Orient, et de l'importance du sujet dans le débat public. Ce matin sur RTL, Anne-Laure Abitbol, soeur d'Ilan Halimi, a réclamé qu'Emmanuel Macron prenne «des mesures pour que l’on puisse vivre sereinement en tant que Juif en France». Dans le même temps, la reconnaissance du état palestinien est souhaitée par une grande partie de l'opinion publique.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 25 août 2025 –"Bloquons tout", dette...La France entre dans le durUne conférence de presse avant un automne délicat. François Bayrou répondra aux journalistes cet après-midi, en amont d'une rentrée politique qu'il sait périlleuse, marquée par la préparation du budget 2026 et les appels à bloquer le pays le 10 septembre – appels soutenus par la gauche et une partie des syndicats. Jean-Luc Mélenchon en appelle à une grève générale. «Nous déposerons la motion de censure pour faire tomber M. Bayrou le 23 septembre» a-t-il déjà planifié. Le Rassemblement national a prévenu qu'il n'hésitera pas à faire tomber le gouvernement si la copie n'est pas revue.Tout pourrait se jouer lors de la rentrée parlementaire, qui aura lieu le 22 septembre. Les débats autour du budget et de ses quarante-quatre milliards d'économies s'annoncent en effet houleux. Cette cure de rigueur passe par le gel des dépenses de l’Etat et la suppression de deux jours fériés. Le Premier ministre voudrait également réformer une nouvelle fois l'assurance chômage. Des mesures qui font l'unanimité contre elles. Les syndicats agitent le spectre de journées de mobilisation. 70% des Français y seraient favorables.Mais ce qui inquiète le gouvernement est l'ampleur que pourrait prendre le mouvement #BloquonsTout, qui prévoit de mettre le pays à l'arrêt le 10 septembre. Ce mouvement, qui a émergé au sein l'extrême-droite et dans les sphères complotistes, séduit maintenant la gauche. C dans l'air est allé à la rencontre d'anciens Gilets Jaunes de Besançon. Financièrement pris à la gorge, ils prévoient de se mobiliser avec autant de ferveur qu'en 2018.Pendant ce temps, au Sénat, une commission d'enquête s'est penchée sur les missions des agences de l'Etat (France Travail, Ademe, etc), souvent accusées de trop coûter. Mais après cinq mois de travail, la sénatrice LR Christine Lavarde, rapporteure de la Commission, n'identifie que 540 millions d’euros d'économies possibles pour le budget 2026, loin des cinq milliards proposés par Laurent Wauquiez.Alors, face au risque de censure, Bayrou devra-t-il revoir son budget? Jusqu'où ira le mouvement Bloquons Tout? Les agences de l'Etat coûtent-elle trop cher?LES EXPERTS :Philippe DESSERTINE- Directeur de l'institut de Haute financeCaroline MICHEL-AGUIRRE- Grand reporter au magazine L'ObsLaurence DE NERVAUX - Directrice générale de Destin communThomas PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 23 août 2025 – « Bloquons tout » : la menace qui inquiète BayrouUne conférence de presse avant un automne délicat. François Bayrou répondra aux journalistes ce lundi 25 août, en amont d'une rentrée politique qu'il sait périlleuse, et marquée par la préparation du budget 2026 et les appels à bloquer le pays le 10 septembre – appels soutenus par la gauche et une partie des syndicats. Jean-Luc Mélenchon en appelle à une grève générale. «Nous déposerons la motion de censure pour faire tomber M. Bayrou le 23 septembre» a-t-il déjà planifié.La rentrée parlementaire aura lieu le 22. Les débats autour du budget et de ses quarante-quatre milliards d'économies s'annoncent houleux. Ce plan de rigueur passe notamment par le gel des dépenses de l’Etat et la suppression de deux jours fériés. Le Premier ministre voudrait également réforme une nouvelle fois l'assurance chômage. Des mesures qui font l'unanimité contre elles. Les Français pourraient donc descendre dans la rue. 70% seraient favorables à une manifestation.Les élus locaux sont aussi en colère. L'association des maires de France menace de se mobiliser. L'effort réclamé aux collectivités (5,3 milliards) ne passe pas. Maintenir les budgets à l'équilibre est déjà compliqué à l'heure actuelle et les édiles estiment qu'ils en font déjà beaucoup. Pour en parler, C dans l'air est allé à la rencontre d'Éric Berdoati, maire divers droite de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).Les récentes canicules n'ont pas amélioré la situation économique du pays. Les vagues de chaleur et les sécheresses à répétition ont un coût important. Transports et chantiers ralentis, salariés exténués… Les canicules représentent un coût de frein pour l'économie. Une journée avec des températures supérieures à 32° serait équivalent à une demi-journée de grève. Dans le monde agricole aussi les conséquences sont nombreuses, entre perte et récoltes prématurées.Alors, Bayrou pourra-t-il faire passer son budget? Les Français vont-ils suivre le mouvement «Bloquons tout»? Pourquoi les élus locaux sont en colère? Comment gérer le coût des aléas climatiques?LES EXPERTS :Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction à L'Usine NouvelleValérie LECASBLE - Editorialiste politique pour LeJournal.infoAurore MALVAL - Journaliste politique, rédactrice en chef adjointe au web pour le journal MarianneBernard SANANÈS - Politologue et président de l’institut de sondage Elabe🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 23 août 2025 – « Bloquons tout » : la menace qui inquiète BayrouUne conférence de presse avant un automne délicat. François Bayrou répondra aux journalistes ce lundi 25 août, en amont d'une rentrée politique qu'il sait périlleuse, et marquée par la préparation du budget 2026 et les appels à bloquer le pays le 10 septembre – appels soutenus par la gauche et une partie des syndicats. Jean-Luc Mélenchon en appelle à une grève générale. «Nous déposerons la motion de censure pour faire tomber M. Bayrou le 23 septembre» a-t-il déjà planifié.La rentrée parlementaire aura lieu le 22. Les débats autour du budget et de ses quarante-quatre milliards d'économies s'annoncent houleux. Ce plan de rigueur passe notamment par le gel des dépenses de l’Etat et la suppression de deux jours fériés. Le Premier ministre voudrait également réforme une nouvelle fois l'assurance chômage. Des mesures qui font l'unanimité contre elles. Les Français pourraient donc descendre dans la rue. 70% seraient favorables à une manifestation.Les élus locaux sont aussi en colère. L'association des maires de France menace de se mobiliser. L'effort réclamé aux collectivités (5,3 milliards) ne passe pas. Maintenir les budgets à l'équilibre est déjà compliqué à l'heure actuelle et les édiles estiment qu'ils en font déjà beaucoup. Pour en parler, C dans l'air est allé à la rencontre d'Éric Berdoati, maire divers droite de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).Les récentes canicules n'ont pas amélioré la situation économique du pays. Les vagues de chaleur et les sécheresses à répétition ont un coût important. Transports et chantiers ralentis, salariés exténués… Les canicules représentent un coût de frein pour l'économie. Une journée avec des températures supérieures à 32° serait équivalent à une demi-journée de grève. Dans le monde agricole aussi les conséquences sont nombreuses, entre perte et récoltes prématurées.Alors, Bayrou pourra-t-il faire passer son budget? Les Français vont-ils suivre le mouvement «Bloquons tout»? Pourquoi les élus locaux sont en colère? Comment gérer le coût des aléas climatiques?LES EXPERTS :Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction à L'Usine NouvelleValérie LECASBLE - Editorialiste politique pour LeJournal.infoAurore MALVAL - Journaliste politique, rédactrice en chef adjointe au web pour le journal MarianneBernard SANANÈS - Politologue et président de l’institut de sondage Elabe🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 22 août 2025 avecAlain Marty, fondateur du cercle Wine Business, et animateur de l'émission "In vino" sur Sud radio.L'accord commercial entre l'Union européenne et les Etats-Unis inquiète le secteur viticole. Les droits de douane américains s'élèveront bien à 15%, comme pour beaucoup d'autres produits européens.La filière, qui espérait être exemptée, accuse le coup. "Il y a une immense déception, parce qu'on a travaillé énormément pour obtenir l'exemption", regrette Gabriel Picard, président de la Fédération française des exportateurs de vins et spiritueux. Le ministre français délégué au Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, s'est de son côté montré rassurant : "l'histoire n'est pas finie" a-t-il indiqué, "l'accord laisse la porte ouverte à la possibilité d'exemptions additionnelles, nous y travaillerons".En 2024, l'Union européenne a exporté pour 8 milliards d'euros d'alcools, dont plus de 5 milliards de vin, aux Etats-Unis, son premier marché à l'exportation.Alain Marty,fondateur du cercle Wine Business, reviendra avec nous sur les inquiétudes du secteur liées aux droits de douane. Il nous parlera aussi des vendanges, qui ont lieu de plus en plus tôt. Quelles conséquences sur la qualité du vin ? Il reviendra aussi avec nous sur la consommation de vin, qui est en baisse, en particulier en ce qui concerne le vin rouge.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 22 août 2025 - Trump dans le piège de PoutinePoutine jubile, sans rien céder. Une semaine après sa rencontre avec Donald Trump en Alaska, le chef du Kremlin est replacé au centre du jeu diplomatique mondial. Mais rien n'avance sur le fond. La réunion trilatérale évoquée par Trump semble même s'éloigner. «Elle n'est pas à l'ordre du jour» a concédé le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov. Zelensky, lui, reste lucide en rappelant que la Russie « masse des troupes dans la partie occupée de la région de Zaporijia ». Il propose toutefois trois lieux possibles de rencontre avec Poutine: la Suisse, l'Autriche, ou la Turquie.De son côté, Trump reste flou, comme écartelé entre les deux camps. S’il dit non à une présence militaire américaine au sol, le locataire de la Maison blanche n’écarte plus un soutien aérien à l'Ukraine.Mais les résultats manquent sur cette paix qu'il avait pourtant promise «en 24h» une fois réélu. Son vice-président, J.D Vance, renvoie une partie de la responsabilité à l'Europe. Elle doit «assumer une plus grande part du fardeau» a-t-il affirmé.Le réveil européen, en tout cas, est bel et bien en cours. Le revirement stratégique américain a obligé le Vieux continent à repenser son autonomie en termes de défense. Une prise de conscience tardive nécessaire. Cette semaine, le chancelier allemand Friedrich Merz a même évoqué la participation de l’armée allemande à la sécurité de l’Ukraine en cas d’accord de paix. Un discours inédit dans ce pays de culture pacifiste.Pendant ce temps, les Ukrainiens réfugiés en France regardent les manœuvres diplomatiques avec lucidité, voire écoeurement lorsque Poutine est reçu par Trump sur un tapis rouge. C dans l'air est allé rencontrer certains d'entre eux installés en Normandie. Leur esprit reste tourné vers leurs proches restés au pays. S'ils aimeraient y retourner, ils ne se font pas d'illusions sur le long chemin qu'il reste à parcourir avant d'arriver à une paix durable.Alors, une rencontre Poutine - Zelensky aura-t-elle bientôt lieu? Les Européens peuvent-ils rapidement gagner une autonomie stratégique? Comment les réfugiés ukrainiens vivent-ils les derniers événements diplomatiques?LES EXPERTS :ALBAN MIKOCZY - Grand Reporter à France Télévisions, ancien correspondant en RussieMARIE JÉGO - Journaliste au Monde, ancienne correspondante à MoscouANNIE DAUBENTON - Journaliste-essayiste, auteure de Ukraine, les métamorphoses de l’indépendanceJEAN-DOMINIQUE MERCHET - Éditorialiste à l’Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 21 août 2025 - Netanyahu / Trump : leur plan pour Gaza L'étau se resserre dans l'enclave palestinienne. Dans le cadre du plan de Netanyahu visant à conquérir Gaza, les autorités israéliennes ont détaillé comment elles étendront leur emprise sur la population gazaouie. L'armée se préparerait à une «opérationprolongée de plusieurs mois». Selon Effie Defrin, porte-parole de l'armée israélienne, Tsahal aurait déjà entamé les opérations militaires en périphérie de Gaza-ville.Si le Hamas a accepté un projet de cessez-le-feu proposé par l’Egypte et le Qatar, le gouvernement israélien n'y a toujours pas répondu. Les préparations militaires actuelles laissent peu d'espoir. D'autant que l'État hébreu a donné son accord à un projet de colonisation d'une zone située à l'est de Jérusalem, qui couperait la Cisjordanie en deux et compromettrait plus encore la création d'un État palestinien.Ce qui n'est pas pour plaire à Emmanuel Macron, qui reconnaitra en septembre cet état. Netanyahu l'accuse de nourrir l'antisémitisme.Pendant ce temps, le carnage continu, et la situation humanitaire est désastreuse. C dans l'air est allé à la rencontre d'une coordinatrice de Médecins sans Frontières. De retour de Gaza, elle décrit une famine et une urgence sanitaire extrême, avec un grand manque de moyen dans les hôpitaux. Les Gazouis sont surtout incapables de fuir, et la communauté internationale semble impuissante.En France, les actes antisémites se multiplient depuis le début du conflit. La semaine dernière, c'est un arbre à la mémoire d'Ilan Halimi qui a été coupé de façon malveillante. Ce jeune homme de confession juive avait été torturé à mort en2006. La France insoumise, elle, est pointée du doigt pour ses dérapages à répétitions. Le député socialiste Jérôme Guedj dénonce une dérive de Jean-Luc Mélenchon, qui attiserait volontairement l'antisémitisme.Alors, peut-on stopper Netanyahu dans son plan de conquête de Gaza? Quelle est la situation humanitaire en Palestine? Les Insoumis attisent-ils l'antisémitisme ?LES EXPERTS :Anthony BELLANGER : Editorialiste à Franceinfo TV, spécialistes des questions internationalesAlexandra SCHWARTZBROD : Directrice adjointe de la rédaction de LibérationAlain PIROT : Journaliste et réalisateur, spécialiste des questions de défenseMay MAALOUF : Politologue, spécialiste du Moyen Orient, chercheure associée à l'iReMMO🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 20 août 2025 avec Linda Lainé, rédactrice en chef du magazine professionnel L'Écho touristique.Les vacances d'été touchent à leur fin. L'occasion pour le secteur touristique de faire son bilan. Juillet et août ont-ils été à la hauteur des espérances ? Où sont partis les Français ? La France reste-t-elle attractive ? L'effet JO 2024 fonctionne-t-il toujours ?Alors que 40% des Français ne partent pas en vacances, ceux qui ont pu s'offrir un voyage ont dû faire des arbitrages. Ainsi, les restaurants ont subi une baisse de fréquentation durant l'été. Un été contrasté donc, alors que la France reste le lieu de vacances privilégié des Français.Côté prix, le tarif des billets d'avion est toujours en hausse. Selon le ministère des Transports, il a progressé de 9% en juin sur le réseau intérieur, et de 5,7% sur les moyens courriers. L'arrivée de la concurrence sur certaines lignes de TGV a-t-elle entrainé un report sur le train ?Linda Lainé, rédactrice en chef du magazine professionnel L'Écho touristique, nous révélera les premières données chiffrées sur la saison estivale 2025. Elle nous donnera aussi les grandes tendances de lieux de vacances, et nous dira si les vagues de chaleur ont eu des conséquences sur les choix de destination. Enfin, elle nous donnera les perspectives pour septembre, moment de plus en plus souvent choisi pour partir.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 20 août 2025 - Mort en direct sur internet : l'horreur et l'indignation«Décédé lors d'un live streaming». Les circonstances de la mort de l'influenceur Raphaël Graven, connu en ligne sous le pseudo Jean Pormanove, restent floues. Cet homme de 46 ans, ancien militaire, était connu pour participer à des vidéos dans lesquelles il subissait des violences et des humiliations consenties sur la plateforme Kick (concurrente australienne du leader Twitch, et aux règles de modération plus relâchées).Ces vidéos étaient faites pour faire le buzz, amasser de l'argent, et Jean Pormanove affirmait que ces violences étaient consenties.Fin 2024, Médiapart avait mis en lumière les violences subies en direct par Jean Pormanove de la part des influenceurs Naruto et Safine, qui apparaissaient dans ses vidéos.Mais si une enquête préliminaire avait été ouverte par le parquet de Nice à l'encontre des deux hommes, rien ne semble avoir été fait pour les stopper. La ministre déléguée au Numérique Clara Chappaz a annoncé avoir saisi l'Arcom. Beaucoup fustige toutefois l'inaction de l'Autorité depuis six mois.Les violences sont de plus en plus exacerbées sur les réseaux sociaux, et les cyberharcèlements de plus en plus fréquents. C dans l'air est allé à la rencontre d'Alexandra Joris-Bouvier, dont la fille Juliette s'est suicidée en 2021 après avoir été harcelée sur les réseaux. L'enquête patine aujourd'hui, Tiktok refusant de collaborer avec la police.L'autre danger grandissant du web est celui des brouteurs, ces escrocs qui séduisent leurs victimes pour leur extorquer de l'argent. Le cas du «faux Brad Pitt», en début d'année, a fait couler beaucoup d'encre, la victime avait perdu 830.000 euros et avait été la cible de moqueries en tout genre. Cette femme est pourtant loin d'être la seule a se faire prendre au piège. Car ils sont de plus en plus nombreux en ligne à savoir exploiter les solitudes.Alors, que sait-on de la mort du streamer Jean Pormanove? Que peut faire l'Etat contre les violences en ligne? Comment se protéger contre les arnaques en ligne ?LES EXPERTS :Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice au ParisienMarie TURCAN - Journaliste d’investigation àMédiapartMe Laure BOUTRON-MARMION - Avocate au barreau de Paris, fondatrice du collectif «Algos Victima»Samuel COMBLEZ - Psychologue, directeur général adjoint – Association e-Enfance🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 19 août 2025 avec Fanny Guinochet, éditorialiste économique à France Info et à la Tribune.Dans la prochaine décennie, 25% du patrimoine français changera de main, et la moitié d'ici 2050. Un patrimoine qui représente 5 à 7 milliards d'euros selon les estimations, et qui est directement lié à la disparition des classes d'âge du baby-boom. Cette génération détient une grande partie des actifs, à la fois immobiliers et financiers, qui reviendra donc à ses héritiers.Si ces transmissions devraient contribuer à renflouer les caisses de l'Etat, via les impôts sur les successions notamment, elles entraîneront une hausse des inégalités. Alors que les travailleurs sont de plus en plus mis à contribution, la capacité à épargner et à investir de ceux qui ne bénéficient d'aucun héritage pourrait être mise à mal. Dans ce contexte, comment réduire ces inégalités liées à l'héritage, alors que la question de la transmission est un sujet sensible en France ?Fanny Guinochet,éditorialiste économique à France Info et à la Tribune, analysera les conséquences de ce bouleversement démographique sur le marché du travail, et sur le pouvoir d'achat des Français. Elle reviendra également avec nous sur l'ampleur de la dette française et ses enjeux.Le Premier ministre, François Bayrou, promet de ramener le déficit public à 4,6 % du PIB en 2026 grâce à un plan d’économies de 43,8 milliards d'euros, annoncé en juillet dernier.Parmi ces propositions, la réforme de l'abattement sur les pensions de retraite. Une proposition qui rencontre beaucoup d'oppositions, alors que le mouvement citoyen"Bloquons tout le 10 septembre" prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 19 août 2025 - Poutine / Zelensky : une rencontre à Genève...ou à Moscou?«Une très bonne réunion». Voilà comment Trump a qualifié sa rencontré, hier, avec Zelensky. Loin du clash de février dernier, cette entrevue à la Maison Blanche semble avoir été constructive. Les garanties de sécurité seront fournies «par les différents pays européens, en coordination avec les États-Unis». Et la tenue d'un sommet Zelensky – Poutine – Trump serait dans les tuyaux. Le chef du Kremlin, qui s'est entretenu hier au téléphone avec Trump, n'a pas fermé la porte. La présence des Européens a toutefois été demandée par Macron.Mais le flou persiste sur les concessions territoriales réclamées par la Russie. Celles-ci n'a pas été abordées lors des discussions. «Nous laisserons cette question entre moi et Poutine», a déclaré Zelensky. Enfin, au sujet d'un éventuel cessez-le-feu, Macron et Merz se sont opposés à Trump, qui ne juge pas une trêve nécessaire.Comment faire confiance à Poutine ? Le chef du Kremlin continue son rêve nostalgique d’une grande Russie. Lors de sa rencontre avec Trump en Alaska, son chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, était habillé d'un sweat-shirt avec l'inscription "URSS". Une séquence célébrée par les propagandistes russes (acteurs des médias ou protagonistes du Kremlin) qui mènent depuis le début du conflit une guerre de l'information.Pendant ce temps, l'horreur continue à Gaza, et la communauté internationale fustige le projet de Netanyahu de prendre le contrôle du territoire. Le premier ministre israélien ne compte plus que sur le soutien de Trump. Des milliers d'Israéliens se sont réunis dans les rues de Tel-Aviv ce dimanche pour demander la fin de la guerre. Le Hamas, lui, vient d'accepter un projet de cessez-le-feu proposé par l’Egypte et le Qatar. Celui-ci prévoit une trêve de soixante jours en échange de la libération d'otages vivants et d’un retrait partiel de l’armée israélienne.Alors, que retenir de la rencontre Trump - Zelensky à la Maison Blanche? Quelles sont les prochaines cibles de Poutine? Où en est la situation à Gaza?LES EXPERTS :Nicolas TENZER - Enseignant à Sciences PoSpécialiste des questions stratégiquesRichard WERLY - Editorialiste international - Blick.chKéthévane GORJESTANI - Chroniqueuse internationale - France 24Ancienne correspondante à WashingtonUlrich BOUNAT - Analyste géopolitiqueChercheur associé à EuroCreative🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 18 août 2025 avec Gael Sliman, président et cofondateur de l'institut de sondages Odoxa.Le mouvement citoyen "bloquons tout", qui prend essor sur les réseaux sociaux, réunit des personnes d'horizons divers, qui appellent à "tout bloquer" en France le 10 septembre en se cristallisant autour des coupes budgétaires voulues par François Bayrou. Une initiative qui prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux.Hier, dans la Tribune dimanche, le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a publié une tribune appelant à soutenir ce blocage. Ce matin, le coordinateur du mouvement, Manuel Bompard, a appelé à participer au blocage pour "empêcher le plan Bayrou de s'appliquer". "Je ne crois pas du tout que les revendications qui émergent de ce mouvement soient positionnées à l'extrême droite. On a dit la même chose au moment des mobilisations des gilets jaunes et le mouvement des gilets jaunes s'esttraduit par des revendications pour plus de démocratie, pour plus de justice fiscale, pour plus de justice sociale", a-t-il déclaré.Gaël Sliman,président et cofondateur de l'institut de sondages Odoxa, décryptera avec nous le mouvement "Bloquons tout", et en analysera les ressorts. Un appel à la mobilisation dès la rentrée, qui intervient alors que les mesures budgétaires annoncées en juillet par François Bayrou sont particulièrement impopulaires. Ainsi, 73% des Français sont opposés à la suppression de deux jours fériés, et 74% aux économies dans le secteur de la santé, selon un sondage Odoxa pour Le Figaro.L'exécutif s'attend donc à une rentrée sociale particulièrement mouvementée, avec également le risque d'une censure contre le gouvernement.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 18 août 2025 -Trump / Zelensky : la paix... ou le clash ?Faire bloc.C'est le but des dirigeants accompagnant aujourd'hui Zelensky à la Maison blanche. Le président ukrainien fera entendre sa position face à Trump, qui cherchera à lui faire accepter des concessions après sa rencontre avec Poutine. Personne n'a toutefois oublié la scène d'humiliation dans le bureau ovale en février dernier, et c’est pour éviter que celle-ci se reproduise qu'Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Giorgia Meloni, Keir Starmer, mais aussi le président finlandais Alexander Stubb, le chef de l’Otan Mark Rutte et Ursula vonderLeyen, l'escorteront.Il faut dire que Trump semble soutenir le plan du chef du Kremlin : la paix contre les territoires conquis par les Russes. Le président américain a affirmé que la balle était donc dans le camp du président ukrainien. « Ce n'est pas encore un accord conclu... mais l'Ukraine doit l'approuver ! » Quelles garanties de sécurité obtiendrait toutefois l'Ukraine ?Pendant ce temps, certains pays proches de la Russie craignent pour leur sécurité. Ils pourraient être les prochains dans le viseur de Poutine, ils se tiennent donc sur leurs gardes. C dans l'air est allé en Estonie, où le budget de la défense augmente. Avec une armée composéede 7 700 soldats, le pays compte aussi sur le soutiende 40 000 volontairescivils de la Ligue de défense estonienne.Du côté de l'Ukraine, un mouvement de contestation inédit voit le jour depuis le début de la guerre. Après le vote au Parlement d'une loi supprimant l'indépendance de deux organes anticorruption, des manifestations ont eu lieu, soutenues par de nombreuses ONG. Les partenaires européens de l’Ukraine ont eux aussi exprimé leur consternation. Zelensky a dû reculer, et annoncer un nouveau texte de loi. Il faut dire que l’entrée dans la Communauté européenne est conditionnée à la lutte contre la corruption.Alors, que peut donner la visite de Zelensky à Washington? Comment l'Estonie se prépare-t-elle à un éventuel conflit avec la Russie? Comment expliquer le faux pas politique du président ukrainien au sujet de la lutte contre la corruption?LES EXPERTS :Nicole Bacharan - Historienne, politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest FranceMarie Jégo - Journaliste spécialiste de la Russie pour Le Monde, ancienne correspondante à MoscouGallagher Fenwick - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sangBertrand Gallicher - Grand reporter, spécialiste des questions internationalesPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 16 août 2025 - Rencontre Trump/Poutine : après la rencontre, la guerre se poursuitTous les yeux étaient hier soir rivés sur l'Alaska, théâtre du sommet tant attendu entre Donad Trump et Vladimir Poutine. Mais au lendemain d'une rencontre de plus de trois heures, c'est un sentiment de déception qui domine. Et un goût d'échec personnel pour le président américain. Les deux dirigeants n'ont en effet conclu aucun accord de cessez-le-feu et les observateurs peinent à comprendre ce qu'il s'est vraiment passé à Anchorage. A l'issue de la rencontre, les deux hommes ont affiché une certaine cordialité devant les médias, et ont jugé leur rencontre "productive" et "constructive". Aucun des deux n'a cependant livré de détail sur leurs échanges. Ils se sont serré la main après avoir fini leurs discours et sont partis sans répondre aux journalistes qui les assaillaient de questions.Le maître du Kremlin était tout sourire. Il a évité les conséquences du coup de pression américain. Le locataire de la Maison-Blanche était, en revanche, assez embêté. Il a expliqué que les deux pays avaient fait des progrès et a renvoyé la balle aux Européens et à Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien s'est depuis entretenu au téléphone avec son homologue américain. Il se rendra à Washington lundi pour parler en tête-à-tête avec Donald Trump des détails des échanges avec le maître du Kremlin. Le principal enseignement de ce sommet en Alaska restera que Vladimir Poutine, jusqu'alors paria sur la scène internationale, a été reçu avec tous les honneurs. Le tsar est de retour au centre du jeu.Au lendemain de ce sommet, les réactions européennes sont partagées. Si certains dirigeants voient dans cette rencontre un geste prometteur, d’autres soulignent l’absence de résultats concrets et la persistance de la violence russe en Ukraine. La Russie a en effet poursuivi sa campagne de bombardements cette nuit.Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, l’un des rares dirigeants européens proches du Kremlin, a salué la rencontre sans ambiguïté. Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est montré, lui aussi, plutôt optimiste. Les "efforts" de Donald Trump rapprochent, selon lui, "plus que jamais" la fin de la guerre. Mais il a rappelé que la prochaine étape devait inclure le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Pour d’autres, comme la Première ministre danoise, la prudence reste de mise. Emmanuel Macron, également prudent, a appelé à maintenir "la pression" sur Moscou. Les dirigeants du Vieux continent ont par par ailleurs insisté dans un communiqué commun sur le fait que "la Russie ne peut avoir" de droit de veto sur le chemin de l’Ukraine vers l’Union européenne et l’Otan, et que c’est à l’Ukraine de décider de son avenir territorial.Alors que le conflit ukrainien continue de faire rage, sur les plages de Bretagne, l'Otan a simulé en juin dernier un débarquement. Plus de 3 000 militaires français et étrangers ont participé à cet exercice militaire de grande ampleur dans l’Atlantique et dans la Manche. Les forces françaises étaient à la manoeuvre. Une vingtaine de bâtiments de surface, une quarantaine d’avions et d'hélicoptères et même un sous-marin ont pris part à cet exercice de préparation opérationnelle à la haute intensité baptisé Polaris 25. Objectif : s'adapter à une guerre future et travailler la communication et l'interopérabilité entre les différents pays de l'alliance.La rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine est-elle un échec ?Que peuvent désormais faire les dirigeants européens pour essayer d'imposer Volodyyr Zelensky dans les négociations ?L'Otan est-elle prête en cas de guerre contre la Russie ?LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV - Spécialiste des questions internationales- Anne Toulouse - Journaliste franco-américaine- Elena VOLOCHINE - Grand reporter - France 24 - Ancienne correspondante en Russie- Lauric HENNETON - Spécialiste des États-Unis - Maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 16 août 2025 avec Nicolas Berrod, journaliste au Parisien-Aujourd’hui en France au service futurs : santé/médecine et climatLa vague de chaleur se poursuit ce samedi 16 août, dans une large partie du pays, jusque dans le sud de la Bretagne, avec 54 départements placés en vigilance orange par Météo-France. Un pic de chaleur particulièrement intense est attendu dans l’Aude et dans l’Hérault.Les nuits tropicales se répètent de plus en plus, aussi bien dans le sud qu’au nord du pays, comme ces jours-ci en pleine canicule. Quand la nuit le thermomètre ne redescend pas sous 20 °C, les organismes peinent à récupérer. Les personnes fragiles, comme les enfants, les personnes âgées ou celles souffrant de maladies chroniques, sont particulièrement exposées. À long terme, la récurrence de ces nuits chaudes peut accentuer le risque de coups de chaleur et aggraver certaines pathologies cardiovasculaires.Alors comment s’adapter à ces nuits infernales et comment prévenir les risques pour la santé ? Quelles précautions prendre et que faire pour garder son logement frais ? Avons-nous tiré les leçons de l’épisode meurtrier de 2003 afin de mieux nous préparer ? Nicolas Berrod est journaliste au Parisien-Aujourd’hui en France au service futurs : santé/médecine et climat. Il nous expliquera comment faire face à la canicule et notamment comment trouver le sommeil lors des nuits tropicales.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 15 août 2025 avec Bruno Maestracci, porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de FranceL’Espagne est en proie à de violents feux de forêts. Presque aucune région n’est épargnée et les pompiers, mobilisés par milliers, luttent jour et nuit contre les flammes. En une semaine, près de 60 000 hectares ont été détruits, dont plus de 12 000 dans la province d’Ourense, en Galice. La vague de chaleur extrême, prolongée par une sécheresse historique, alimente ces incendies, qui touchent également le Portugal, la Grèce ou encore l’Albanie. En réponse à l’appel à l’aide de Madrid, la France a envoyé deux Canadairs et un avion de coordination, tandis qu’un détachement de sapeurs-pompiers part aujourd’hui pour Athènes, en Grèce, pour une mission d’un mois.En France, l’été 2025 n’est pas terminé qu’il est déjà celui des records. Selon l’Observatoire européen Copernicus, 238 incendies ont été recensés dans l’Hexagone, dont 236 avant le 28 juillet. Début août, l’Aude a été frappée par l’un des incendies les plus dévastateurs depuis 1949 sur le pourtour méditerranéen français : plus de 17 000 hectares ravagés en seulement deux jours. Selon le parquet de Montpellier, l’incendie « pourrait avoir une cause criminelle résultant d’un acte volontaire ». Dans 90 % des cas, les feux sont liés à une action humaine : brûlage de végétaux, étincelles d’outils agricoles, mégots jetés par la fenêtre, barbecues, pétards…Face à ces catastrophes, les moyens paraissent parfois limités : douze Canadair CL-415 âgés en moyenne de trente ans, quelques avions Dash et hélicoptères pour les largages d’eau. Alors que Météo France a placé vingt-trois départements en risque « élevé » d’incendie, les sapeurs-pompiers se préparent à affronter des températures proches de 40 °C dans le Sud ce week-end. Entre la chaleur, les vents et la sécheresse qui compliquent le travail des pompiers à travers l’Europe, la question se pose : comment mieux protéger les populations et les forêts ? Comment renforcer la lutte contre les incendies à l’échelle européenne ? Et comment prévenir ces épisodes de sécheresse qui multiplient les risques d’incendie ?Bruno Maestracci, contrôleur général des sapeurs-pompiers, fera le point sur les incendies qui ravagent l’Espagne, la Grèce, le Portugal et l’ensemble du Sud de l’Europe, ainsi que sur les 23 départements français désormais en risque « élevé » d’incendie dans les jours à venir.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 15 août 2025 - Trump/Poutine : le monde retient son souffleL’"Amérique russe" au centre du monde diplomatique. Donald Trump et Vladimir Poutine ont rendez-vous aujourd'hui à Anchorage, en Alaska, état américain et ancienne possession de l'empire des tsars de Russie. Le sommet historique entre les deux chefs d'Etat pourrait sceller le sort de la guerre en Ukraine. La rencontre est donc extrêmement attendue.C'est la première fois depuis 2019 que les deux hommes se retrouvent. Autour de l'immense base aérienne d'Elmendorf, où vont se tenir les discussions, l'agitation médiatique, très inhabituelle, grandit. La venue du président russe a même attiré plusieurs dizaines de manifestants brandissant des pancartes l'accusant d'être un criminel de guerre.Aucun observateur ne sait vraiment à quoi s'attendre. Une conférence de presse commune est prévue à l'issue de la discussion. Donald Trump a pour sa part affirmé hier qu'il saurait dès les premières minutes si l'entrevue serait une réussite ou un échec. Il a estime à 25% la probabilité d'une issue stérile. Vladimir Poutine, menacé la veille par son homologue de "conséquences très graves" en cas de poursuite du conflit, a cherché à arrondir les angles :"Il s'agit de créer les conditions d'une paix à long terme, tant entre nos pays qu'en Europe et dans le monde entier", a-t-il affirmé.La table des discussions comptera un absent de taille : le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Donald Trump a répété que son objectif était de l’impliquer, si possible "très rapidement ", dans de futurs pourparlers de paix. "Cette rencontre va ouvrir la voie à une autre", incluant le président ukrainien, a-il assuré hier, en avançant l'éventualité d'un futur sommet tripartite.Pour l'heure, la grande interrogation concerne l'échange de territoires évoqué par Donald Trump et incompris par les observateurs.Alors que la rencontre aura lieu dans quelques heures, la relation entre les deux hommes pose question. Donald Trump s'est toujours montré étonnamment bienveillant envers le maître du Kremlin, et ce en dépit de l'inimitié historique entre les deux pays. Le milliardaire nourrit depuis près de vingt ans une fascination ostensible pour son homologue russe. Son empire immobilier a par ailleurs largement bénéficié de capitaux privés russes.De plus, les premiers pas de Trump en URSS, à la fin des années 1980, sont au cœur de rumeurs tenaces. Le magnat de l'immobilier, qui avait l'ambition de bâtir une Trump Tower à Moscou, aurait pu être approché par les services russes. Hasard du calendrier : un mois après son retour d'URSS, il avait publié des tribunes contre l'Otan dans des journaux américains. Sa position n'a jamais changé depuis. L'histoire reste encore aujourd'hui très floue et mal documentée. Donald Trump a, pour sa part, maintes fois démenti ces allégations.Le chef d'Etat américain, qui manifeste un goût prononcé pour les dirigeants à poigne, a lui-même une manière brutale de gérer la présidence de son pays. Dernier exemple en date, la façon dont il dit vouloir "nettoyer" la capitale fédérale Washington DC, qu'il affirme être "envahie par des gangs violents". Donald Trump y a décrété l'état d’urgence et fait déployer la garde nationale, faisant référence à une criminalité galopante... Alors que la ville connaît une baisse sensible de celle-ci, selon les statistiques officielles.Ses attaques contre les juges fédéraux, bien aidées par la Cour suprême, choquent également beaucoup d'observateurs. Pour compléter ce tableau, Donald Trump se dit favorable à "une action en justice majeure" contre le président de la la Réserve fédérale Jerome Powell. Il traite d’"abruti" le chef de l’institution monétaire et menace de le limoger, jugeant les taux d’intérêt fixés trop élevés. Le président de la Fed, incriminé, se bat pour imposer l'indépendance de son poste et tient bon pour l'instant.Quelle peut être l'issue du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine ?Le président américain a-t-il été manipulé par les services russes ?Donald Trump est-il une menace pour l'état de droit dans son propre pays ?LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV - Spécialiste des questions internationales- Anne Toulouse - Journaliste franco-américaine- Elena VOLOCHINE - Grand reporter - France 24 - Ancienne correspondante en Russie- Lauric HENNETON - Spécialiste des États-Unis - Maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 14 août 2025 avec Ludovic Dupin, directeur de l'information de la Société française d'énergie nucléaire (Sfen)Gravelines, la plus grande centrale nucléaire d’Europe de l’Ouest, a été stoppée par un phénomène naturel inattendu. Dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 août, quatre réacteurs se sont automatiquement mis à l’arrêt après la découverte d’un banc de méduses dans les filtres des stations de pompage qui aspirent l’eau de mer pour le refroidissement. EDF assure qu’aucun impact n’a été constaté sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou l’environnement. La centrale reprend progressivement son activité.En pleine canicule, plusieurs centrales doivent limiter leur production pour respecter la réglementation sur les rejets thermiques et faire face aux fortes chaleurs. Au Bugey, sur le Rhône, et à Golfech, sur la Garonne, où l’eau frôle les 28 °C, la production est réduite ou suspendue. EDF a prolongé l’arrêt d’un réacteur du Bugey alors que les températures approchaient les 40 °C dans le Sud-Est. Ces épisodes illustrent la vulnérabilité des centrales françaises face au réchauffement climatique, même si certaines installations situées dans des régions très chaudes, comme aux Émirats arabes unis ou à Phoenix, fonctionnent sans entrave.La consommation d’électricité baisse en été, mais le recours accru à la climatisation alourdit la demande et soulève des critiques sur son impact environnemental. En 2024, 67 % de l’électricité française provenait du nucléaire, contre 14 % pour l’hydroélectricité, 9 % pour l’éolien et 4 % pour le solaire, selon RTE. La filière reste l’objet de critiques, liées aux risques d’accident et à la gestion des déchets radioactifs. Selon un rapport de la Cour des comptes, 280 000 m³ de déchets faiblement radioactifs, qui le resteront plus de 100 000 ans, ne disposent toujours pas de solution de stockage en France. À cela s’ajoutent des problèmes d’exploitation : l’EPR de Flamanville est à l’arrêt depuis mi-juin 2025 en raison d’un défaut d’étanchéité sur une soupape.Invasion de méduses, canicule, eau trop chaude : jusqu’où le réchauffement climatique peut-il menacer les centrales françaises ?Ludovic Dupin, directeur de l’information de la Sfen, expliquera comment un banc de méduses a paralysé plusieurs réacteurs à Gravelines et pourquoi la canicule freine ou arrête plusieurs centrales chaque été.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 14 août 2025 - Trump/Poutine : tête-à-tête en AlaskaLes manœuvres diplomatiques s'accélèrent avant la rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine prévue demain en Alaska. Donald Trump a mis hier un véritable coup de pression sur le maître du Kremlin en menaçant la Russie de "conséquences très graves" si elle ne mettait pas rapidement fin au conflit. La sortie du locataire de la Maison-Blanche a satisfait les Européens et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Ces derniers jours leur ont offert des motifs d'espoir. Ils se montrent très soudés. Une visioconférence a d'ailleurs réuni hier Trump, Zelensky et les Européens pour s'entretenir des moyens d’exercer une pression sur la Russie. A l'issue de la discussion, le président américain a évoqué un "très bon appel". Même son de cloche côté européen. Donald Trump a affirmé qu'un cessez le feu était nécessaire et qu'aucun échange de territoire n'aurait lieu sans l'approbation des Ukrainiens. Des garanties de sécurité auraient même été envisagées pour la suite. Malgré ces promesses, l'imprévisibilité du milliardaire américain inquiète toujours les Européens et les invite à la prudence. Ces derniers montrent pour leur part chaque jour leur indéfectible soutien à Kiev. Volodymyr Zelensky était ainsi invité à Berlin par Friedrich Merz hier et il est aujourd'hui reçu par Keir Starmer à Londres.Loin des tractations diplomatiques, sur le front, l'armée russe effectue ces derniers jours une percée d'une ampleur impressionnante. Les troupes de Moscou ont revendiqué plus de 110 km² supplémentaires au 12 août par rapport à la veille. Ces dernières semaines, il leur fallait en moyenne six jours pour une telle progression. Deux importantes villes ukrainiennes se retrouvent ainsi plus que jamais sous la menace de l'ennemi, dont Pokrovsk, l'un des verrous du Donbass. Moscou montre les muscles et cherche à pousser son avantage, au cas où le front devait se figer demain. Cette évolution de la ligne de front intervient au pire moment pour Kiev, qui essaie de rétorquer. L'Ukraine a ainsi tiré des dizaines de drones sur la Russie cette nuit. L'attaque a fait trois blessés et provoqué des incendies dans deux régions du sud du pays, notamment dans une raffinerie de pétrole de Volgograd.Si le territoire russe a été plusieurs fois pris pour cible par Kiev ces derniers mois, c'est bien l'économie du pays qui est fragilisée. Le Kremlin explique que tout va bien mais le Fonds monétaire international ne fait pas la même analyse. L'institution financière a en effet réduit en juillet la prévision de croissance du pays, passée de 1,5 % à 0,9 % pour 2025. Des chiffres bien loin de ceux du début du conflit (4 %, atteints en 2023 et 2024) quand l’Etat avait mis toutes ses ressources financières au service de l'industrie de guerre.Maxim Rechetnikov, le ministre de l’économie russe, a lui-même dû se résoudre à reconnaitre en juin dernier que son pays était "au bord de la récession". C'est que la Russie, dont la vente de pétrole représente la principale source de revenus, est touchée de plein fouet par la baisse des prix de l'or noir. Le baril de Brent se négociait hier à environ 65 dollars sur les marchés alors que les cours flirtaient avec les 80 dollars en début d’année. Dans cette situation, Moscou est plus que jamais dépendant de son principal acheteur : Pékin. C'est la Chine qui maintient la Russie à flot, une situation délicate pour Vladimir Poutine.Donald Trump s'est-il enfin rangé du côté européen à la veille de sa rencontre avec Vladimir Poutine ?La Russie est-elle en train de réaliser une percée décisive ?L'effondrement de l'économie russe, maintes fois professé, est-il en train de se produire ?LES EXPERTS :- Alain PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste - Spécialiste des enjeux internationaux- Oxana MELNYCHUK - Politologue ukrainienne - Présidente de Unis pour l'Ukraine- Annie DAUBENTON - Journaliste-essayiste - Ancienne correspondante à Kiev et à Moscou🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 13 août 2025 avec Pascale Hebel, économiste et directrice associée de C-WaysEmission présentée par Salhia Brakhlia..Au moins 21 cas de listériose, dont deux mortels, ont été signalés ces dernières semaines en France. Les autorités sanitaires évoquent un « lien possible » avec plusieurs fromages au lait pasteurisé produits par la fromagerie Chavegrand, basée dans la Creuse, et vendus dans de nombreuses enseignes comme Leclerc, Auchan, Carrefour, Lidl, Système U, Intermarché, Grand Frais, Cora ou Aldi. Les produits rappelés incluent notamment des camemberts, fromages de chèvre, gorgonzolas et bries. Infection grave, la listériose peut avoir une incubation allant jusqu’à huit semaines et provoquer maux de tête, fièvre ou courbatures. Les autorités appellent les consommateurs à vérifier leurs achats et à rapporter en magasin les produits concernés.Foodwatch dénonce « un scandale sanitaire évitable ». L’association de défense des consommateurs affirme avoir repéré, dès le mois de juin, des produits issus de la même fromagerie et présentant la même suspicion de contamination à la listeria. « L’entreprise aurait dû prendre les mesures d’hygiène nécessaires et s’assurer qu’elle ne commercialisait plus de produits dangereux », déclare l’organisation dans un communiqué, estimant que certains rappels sont intervenus trop tard.En France, le dispositif de retrait et de rappel, instauré après la crise de la « vache folle » en 1996, impose de retirer immédiatement des rayons les lots concernés dès l’alerte. Plusieurs affaires ont marqué les dernières années, du lait infantile Lactalis contaminé aux pizzas Buitoni, en passant par les lasagnes à la viande de cheval Findus. En 2024, le nombre d'aliments présentant des risques de contamination s'élevait à 2 087 selon Rappel Conso, soit 5 alertes par jour. Comment sont effectués les contrôles sanitaires ? Comment les produits sont-ils tracés puis retirés du marché ?Pascale Hebel, économiste et directrice associée de C-Ways, reviendra sur les lots de fromages rappelés en France et expliquera comment s’organisent les contrôles sanitaires.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 13 août 2025 - Budget: quand la canicule s'en mêleEmission présentée par Salhia Brakhlia.Déjà en difficulté, l'économie française est mise à mal par la canicule, qui coûte cher à l'Etat et aux Français. Soumis à de très fortes chaleurs, les employés du bâtiment ou agricoles travaillent moins et la productivité diminue. Alors que le système de climatisation de nombreux trains risquent de tomber en panne sous l'effet des températures élevées, la SNCF est contrainte d'en supprimer par dizaines. Quand aux centrales nucléaires, certaines se retrouvent forcées de mettre des réacteurs à l'arrêt car les rivières étant trop chaudes, l'eau ne peut être prélevée normalement pour les refroidir.En matière budgétaire, l'Etat commence à être à bout de souffle. Le gouvernement de François Bayrou s'apprête ainsi à prendre des mesures drastiques qui font déjà grincer des dents. Car ce sont en effet plus de 43 milliards d'euros qu'il faudra mobiliser pour boucler le budget de l'année 2026.Suppression de l’abattement de 10% sur les impôts des retraités, suppression de jours feriés, économies sur l'assurance chômage ou encore sur le système hospitalier... Le Premier ministre a multiplié les ballons d'essai. Tous ces arbitrages auront lieu en septembre mais on peut d'ores et déjà s'attendre à un serrage de vis difficile à accepter.Parmi les différentes mesures annoncées par François Bayrou, certaines cristallisent les crispations. C'est notamment le cas de la suppression de deux jours fériés. Le Premier ministre avait cité "comme exemple" le "lundi de Pâques" et le "8-Mai". Une mesure qui doit permettre d'économiser "4,2 milliards" d'euros, selon Matignon.Au sein des entreprises, les avis sont unanimes. Une équipe de C dans l'air a pu le vérifier en se rendant dans une usine qui produit des panneaux de bois. Sur place, il est hors de questions pour les ouvriers de se priver de deux jours de congé. La cadence élevée de la production et l'usure à la tâche rendent nécessaires ces temps d'arrêt où les travailleurs peuvent souffler. C'est selon eux une respiration indispensable pour bien faire leur travail. Auprès d'employés de bureau, l'opinion est la même, comme, d'ailleurs, dans le reste de la population. Selon un récent sondage Elabe pour BFMTV, 75% des Français se disent opposés à cette suppression de deux jours fériés. Plus généralement, 72 % des Français trouvent que le Premier ministre ne "répartit pas équitablement les efforts demandés", selon un sondage de l’Ifop publié en juillet pour LCI.Les Français se plaignent également d'une baisse de la qualité des services publics. C dans l'air a suivi un postier qui effectue sa tournée à l'ancienne. Il regrette de voir son entreprise tenter de faire des économies à tout prix. Il dénonce les services à la personne, payants, mis en place par La Poste, comme le fait de passer un peu de temps avec les personnes âgées et isolées. Ce moment simple était autrefois naturel et gratuit. Lui met un point d'honneur à essayer de passer du temps avec les gens qu'il suit. La disparition de ce lien du quotidien fait selon lui partie des éléments qui nourrissent une colère croissante au sein de la population.Entre le vote du budget et une mobilisation sociale qui s'organise pour septembre, la rentrée politique s'annonce compliquée.Comment trouver les 43 milliards d'euros manquants pour finaliser le bugdet 2026 ? L'effort demandé aux Français est-il équitablement réparti ? Les services publics français sont-ils menacés par les futures restrictions budgétaires ?LES EXPERTS :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance - Auteur de « L’Horizon des possibles »- Christophe JAKUBYSZYN - Directeur des rédactions – « Les Echos »- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - « La Tribune Dimanche »- Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - « Le Nouvel Obs »🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 12 août 2025 avec François Salachas, neurologue à la Pitié-Salpêtrière et membre du collectif Inter-HôpitauxEmission présentée par Salhia Brakhlia2026 sera « l’année des économies » : en présentant les grandes lignes du budget, le Premier ministre François Bayrou a prévenu qu’« une plus grande efficacité sera demandée à l’hôpital ». Le gouvernement vise 5,5 milliards d’euros d’économies sur la santé, sur près de 44 milliards au total. Les hôpitaux seront en première ligne, avec des objectifs affichés d’optimisation des achats, de réduction des nuitées hospitalières et de développement de la médecine ambulatoire.L’AP-HP, qui regroupe 38 hôpitaux et 100 000 professionnels, prépare une mobilisation contre ce plan. Les syndicats dénoncent le doublement du plafond annuel des franchises médicales, de 50 à 100 euros, et la hausse des montants unitaires : de un à deux euros par boîte de médicaments, de deux à quatre euros par consultation. La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, souhaite que ces franchises soient réglées « directement au comptoir, afin de faire prendre conscience que la santé a un coût et que rien n’est gratuit ».Autre mesure contestée : la fin du remboursement intégral de certains traitements pour les affections de longue durée, avec la sortie du dispositif pour les patients jugés moins prioritaires. Le gouvernement veut aussi encadrer davantage les arrêts maladie. Faut-il davantage responsabiliser les patients ? L’augmentation des dépenses sur les médicaments et les consultations va-t-elle fragiliser la santé des Français ? Comment trouver l’équilibre entre économies et qualité des soins ?François Salachas, neurologue à la Pitié-Salpêtrière et membre du collectif Inter-Hôpitaux, reviendra sur les mesures d’économies qui visent directement les hôpitaux. Il réagira aussi au doublement annoncé des franchises médicales, qui ferait passer le coût des médicaments et des consultations du simple au double pour les patients en 2026.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 12 août 2025 - 40 degrés et plus : ça s’arrête quand ?Emission présentée par Salhia BrakhliaLa France suffoque. Une grande partie du pays est soumise à une intense vague de chaleur, exceptionnelle même pour un mois d'août. Météo-France appelle à la plus grande vigilance. Quatre départements du centre-est sont passés en rouge à la mi-journée : l'Ardèche, la Drôme, l'Isère et le Rhône. Dans le Sud-Ouest, ce niveau de vigilance concerne déjà 10 départements. Hier, des pics historiques ont été enregistrés à Bordeaux (41,6°C), Bergerac (42,1°C), Saint-Emilion (41,5°C) ou encore Angoulême (42,1°C). Météo-France précise même que les 40°C pourraient être atteints sur le littoral aquitain par endroits. Pas moins de 64 départements restent par ailleurs en orange.Cette vague de chaleur inquiète car elle pourrait durer jusqu'à mercredi prochain au moins. Si un fléchissement pourrait se produire à l'occasion d'un épisode orageux, cela sera l'une des plus longues vagues de chaleur que le pays aura connues.Face à cet événement, les autorités multiplient les mesures préventives. Une équipe de C dans l'air s'est rendue en reportage à Bordeaux. Sur place, la population commence à s'habituer à ces épisodes extrêmes de plus en plus fréquents. Un soin particulier est apporté aux personnes fragiles, notamment aux personnes âgées. Les vacanciers essaient pour leur part de trouver de l'air et de la fraicheur aux abords des lacs, des étendues d'eau et du littoral. Les travailleurs en extérieur ont, eux, des horaires décalées et des pauses plus nombreuses.Au-delà des fortes chaleurs, le manque d'eau se fait par endroit cruellement sentir. De toute la France hexagonale, ce sont les Pyrénées Orientales qui subissent le plus durement ce fléau de la sécheresse. Le 10 juillet, un comité regroupant les services de l’État, les collectivités et les experts locaux a tiré la sonnette d’alarme. La canicule de la fin du mois de juin combinée à un déficit pluviométrique persistant a eu pour résultat un "changement brutal des conditions hydrologiques", selon les termes de la préfecture. Les débits des cours d’eau chutent et plusieurs nappes phréatiques atteignent des niveaux historiquement bas. Dans certains villages, il n'y a parfois littéralement plus d'eau au robinet.Les habitants s'adaptent et prennent leurs précautions. Certains ont même installé des réservoirs afin de collecter l'eau de pluie. Dans ces zones, les restrictions ont été renforcées et les contrôles accrus. De nombreuses pratiques sont désormais interdites, comme le remplissage et la remise à niveau des piscines privées et collectives.Qu'il s'agisse des températures ou des niveaux des nappes phréatiques, la crise environnementale se fait chaque année un peu plus sentir. Dans ce contexte, les initiatives politiques se multiplient pourtant pour détricoter des objectifs environnementaux contraignants adoptés ces dernières années en matière d’énergie, de transports, de logement et d’agriculture. Qu'il soit question des zones à faibles émissions, de l'autoroute A69, de la loi zéro artificialisation nette ou encore des normes agricoles, une quantité inédite de votes et de décisions politiques portées par la droite et l'extrême droite mettent à mal l’ambition écologique du pays. Ces formations, au discours teinté de trumpisme, dénoncent une "écologie punitive". Le Haut conseil pour le climat s'alarme, lui, de la dérive de notre politique environnementale. "Le cadre national d'action climatique a pris un retard important", notent ainsi les auteurs du rapport annuel de l'institution, publié le mois dernier. "Le monde politique non seulement procrastine, mais il enchaîne même les reculs", déplorait le Réseau Action Climat, le 24 juin dernier. L’ONG liste une quarantaine de reculs environnementaux depuis six mois. La gauche partage ce constat alarmant.Combien de temps cette vague de chaleur va-t-elle impacter le pays ?Comment s'adapter dans la durée à des sécheresses devenues chroniques ?Faut-il s'inquiéter des reculs de notre politique climatique ?LES EXPERTS :- NICOLAS BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat - « Le Parisien - Aujourd’hui en France »- FRANÇOISE VIMEUX - Climatologue - Directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement- Charlène DESCOLLONGES - Ingénieure et hydrologue - Co-présidente - Association « Pour une hydrologie régénérative »- MARC LOMAZZI - Journaliste spécialiste des questions environnementales - Auteur de « France 2050. Le scénario noir du climat »🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 11 août 2025 avec Nicolas Bouzou, économiste, directeur du cabinet d’analyses AsterèsEmission présentée par Salhia BrakhliaDans des lettres adressées vendredi aux partenaires sociaux, le Premier ministre a précisé les contours des économies visées pour 2026, avec deux chantiers : la suppression de deux jours fériés et une nouvelle réforme de l’assurance chômage. Pour les jours fériés, il s’agirait du lundi de Pâques et du 8 mai, comme annoncé le 15 juillet lors d’une conférence de presse sur le budget 2026. Les salariés travailleraient ces deux jours sans hausse de rémunération, afin de rapporter 4,2 milliards d’euros supplémentaires à l’État.Sur sa chaîne YouTube, il y a quelques jours, François Bayrou estimait que la suppression de deux jours fériés constituait « un effort acceptable » pour aider le pays à surmonter ses difficultés. Cette mesure intervient alors que, selon Eurostat, les Français travaillent déjà plus que la moyenne européenne. Les professionnels du tourisme redoutent une baisse de consommation et de fréquentation, avec un impact direct sur leur chiffre d’affaires.En parallèle, l’exécutif veut durcir dès 2026 les règles d’indemnisation du chômage pour réaliser "2 à 2,5 milliards d’euros" d’économies par an en moyenne entre 2026 et 2029, puis "a minima 4 milliards d’euros" à partir de 2030. Deux paramètres seraient modifiés : la durée minimale de travail requise et la période de référence d’affiliation, moins de six mois après l’entrée en vigueur de la dernière convention d’assurance chômage.Dans un communiqué commun publié le 9 août, la CGT, FO, CFDT, CFE-CGC et CFTC dénoncent un « saccage inadmissible » et « une attaque en règle des droits des travailleurs et travailleuses » en plein été. Les syndicats se retrouveront le 1er septembre pour préparer une mobilisation, tandis qu’à gauche comme au Rassemblement national, plusieurs voix menacent de censurer le gouvernement.Nicolas Bouzou, économiste et directeur du cabinet Asterès, fera le point sur la suppression de deux jours fériés et la réforme de l’assurance chômage envisagées par le gouvernement.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 11 août 2025 - Sommet sur l’Ukraine : et si Trump réussissait ?Emission présentée par Salhia BrakhliaUne rencontre pour sceller l'issue de la guerre en Ukraine ? Trois ans et demi après le début de l’invasion russe, le président américain Donald Trump a annoncé, sur son réseau Truth Social, qu’il allait rencontrer en personne son homologue russe Vladimir Poutine, ce vendredi, en Alaska. Ce sommet fait grincer les dents des Ukrainiens car, pour l'heure, Volodymyr Zelensky n'a pas été convié aux discussions. D'autant que les déclarations de l'hôte de la Maison blanche sur de possibles "échanges de territoires" n'ont pas rassuré. Des déclarations qui laissent entrevoir que Donald Trump serait tenté de vouloir régler la guerre en Ukraine "comme un conflit entre magnats de l’immobilier", selon les mots du journal allemand Der Spiegel. Moscou convoite et revendique en effet la souveraineté sur la totalité de plusieurs oblasts, dont certains ne sont aujourd'hui qu'en partie sous le contrôle de ses armées, en échange de la paix. Selon le Wall Street Journal, les régions de Donetsk et de Lougansk, en plus de la Crimée, sont concernées.Inquiétudes chez les Ukrainiens donc, mais aussi chez les Européens. De nombreux dirigeants se sont appelés tout le week-end, souhaitant organiser une contre-attaque. Ils ont rappelé hier la nécessité de maintenir la pression sur le Kremlin. S'ils ont conservé un ton diplomatique et salué "le travail du président Trump pour arrêter le massacre en Ukraine", les dirigeants français, italien, allemand, polonais, britannique et finlandais, ainsi que la présidente de la Commission européenne se sont dit convaincus dans un communiqué commun que "seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l'Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie" pouvait réussir.Relégués au rang de simples observateurs, c'est sans eux qu'une nouvelle page de l'histoire va donc peut-être s'écrire vendredi entre deux présidents qui ne se sont pas rencontrés depuis 2019.Très loin de ces négociations, la guerre continue de faire rage sur le sol ukrainien. Une équipe de C dans l'air s'est rendue autour d'un point de stabilisation, situé très proche de la ligne de front. Les sodats blessés y sont évacués pour être ensuite répartis dans les centres de soins. Ils peuvent s'y reposer avant de repartir sur le front. Sur place, les combattants épuisés après trois années de guerre confient rester déterminés à ne rien lâcher. Ils continueront de se battre, car il est pour eux absolument hors de quetions de renoncer à des parties de territoire. Il leur est impossible d'envisager une telle issue pour leur pays.Mais auront-ils le choix s'ils se revrouvent abandonnés par Donald Trump au terme de ces néociations ? Ce dernier se rêve en effet en faiseur de paix. L'obtention du prix de Nobel de la Paix semble même devenue pour lui une véritable obsession. Elle est née d’une rancœur et d’une jalousie tenace vis-à-vis de Barack Obama, que Donald Trump jalouse et déteste. L'ancien président américain avait obtenu ce prix en 2009, neuf mois à peine après son arrivée à la Maison-Blanche. Trump n’a jamais digéré cette distinction. Il a récemment déclaré qu'il aurait déjà dû l’avoir quatre ou cinq fois. Il n'a pas ménagé sa peine en ce sens.N'est-ce pas à son initiative qu'après des années de conflit territorial, l'Azerbaizjan et l'Arménie, se sont engagées vendredi dernier à instaurer une paix permanente ? Mais pour l'heure, en dépit de ses efforts et de ses espoirs, ses écheccs restent patents. Le conflit en Ukraine, qu'il avait promis de régler en 24 heures ne semble pas sur le point de cesser et la bande de Gaza est toujours soumise à la très brutale invasion israélienne.LES EXPERTS :- Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique - Conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie – « Le Monde » - Ancienne correspondante à Moscou- Oksana MELNYCHUK - Politologue ukrainienne - Présidente de Unis pour l'Ukraine🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 9 août 2025 avec Laëtitia Caron, directrice générale de PAP-Particulier à Particulier.Emission présentée par Salhia BrakhliaUne nouvelle vague de chaleur étouffante a débuté aujourd’hui en France et va s'étendre la semaine prochaine. 28 départements sont placés en vigilance orange canicule ce samedi et 40 seront concernés dimanche. C’est pratiquement toute la moitié Sud du pays qui sera touchée et des températures jusqu'à 41° sont attendues dans certains départements.Ces fortes chaleurs influencent le choix des destinations estivales. Certaines régions habituellement moins prisées l’été ont désormais la cote ! Selon une étude de Particulier à Particulier, les destinations près de la mer restent privilégiées mais la montagne, loin de se limiter aux vacances d’hiver, séduit davantage avec une hausse des réservations de 12,8% en moyenne. Le Massif Central tire particulièrement son épingle du jeu, avec une augmentation de plus de 23 % des demandes.Cette année les Français sont aussi particulièrement attentifs à leur porte-monnaie. Le prix des locations influence donc le choix des vacanciers. Dans ce contexte économique et climatique compliqué, on constate l’essor de nouvelles formules, par exemple la montée en gamme des prestations des campings. La combinaison mobil-home et piscine, offrant confort lors des canicules tout en restant accessible, a le vent en poupe.Quel est l’impact du réchauffement climatique sur le choix des destinations estivales ? Comment les Français adaptent-ils leurs habitudes de vacances face aux fortes chaleurs ? Laetitia Caron, directrice générale de PAP-Particulier à Particulier, reviendra sur la façon dont la canicule redessine la carte des vacances.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 9 août 2025 - Gaza : qui peut arrêter Netanyahu ?Emission présentée par Salhia BrakhliaEn Israël, c'est la stupeur qui domine après l'annonce cette semaine par Benyamin Netanhayu de son intention de "prendre le contrôle" de la bande de Gaza. Ce plan, examiné par le cabinet de sécurité jeudi, vise notamment le quart de territoire qui n'est pas encore sous contrôle israélien, et notamment Gaza ville où vivent 1 million de Palestiniens. Le gouvernement se donne jusqu'à la date symbolique du 7 octobre pour accomplir son objectif. Depuis deux jours, les questions se multiplient : où iront les centaines de milliers de Gazaouis évacués ? Par qui seront-ils gérés ? Et qui administrera l'enclave une fois l'armée israélienne partie ? Pour de nombreux observateurs, le plan de Netanyahu relève davantage de l'idéologie que de la stratégie militaire, en témoigne cette lettre signée par 600 anciens responsables de la sécurité israéliens et adressée à Donald Trump pour lui demander de faire pression sur Israël et de mettre fin à la guerre à Gaza.En Europe, les lignes bougent aussi. Deuxième fournisseur d'armes d'Israël après les Etats-Unis, l'Allemagne a annoncé la suspension de toute exportation d’armes susceptibles d’être utilisées dans le conflit "jusqu’à nouvel ordre". Le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a condamné le plan israélien, estimant que cela "ne ferait qu’aggraver une situation déjà catastrophique". Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU doit aussi se tenir aujourd'hui.Aux États-Unis, celui qui avait pris l'habitude de soutenir bruyamment les décisions de Benyamin Netanyahu est resté étrangement silencieux cette semaine. Soutien tacite ? Toujours est-il qu'après des mois des mois à accorder son blanc sein au Premier ministre israélien, Donald Trump semble un peu plus embarrassé par son allié. Fin juillet, lors d'un voyage en Écosse, il a publiquement démenti Netanyahu qui avait insinué qu'il n'y avait pas de famine à Gaza : "D’après ce que l’on voit à la télévision, (…) ces enfants ont l’air très affamés", avait dit Trump, "ce n’est pas un trucage". Selon la chaîne américaine ABC, Donald Trump se serait même emporté au téléphone quand son allié lui aurait expliqué que ces images étaient manipulées par le Hamas.Côté arabe, le sujet palestinien continue d'embarrasser les monarchies du Golf ou encore l'Égypte, tous soutenus militairement par les États-Unis et certains commerçant encore avec Israël. Le 7 août, l’Égypte a signé un accord d’une valeur de 30 milliards d’euros avec l'État hébreu pour la livraison de gaz naturel israélien. Signe du malaise, en Égypte et en Jordanie, pays frontaliers de la bande de Gaza, les manifestations propalestiniennes, ne sont plus autorisées. Fin juillet, plusieurs pays arabes dont Arabie saoudite, le Qatar et l'Égypte ont publiquement appelé le Hamas à se désarmer, pour confier l'administration de Gaza à l'autorité palestinienne. Le Hamas a répondu en les accusant de lâcher le peuple palestinien.À quoi peut ressembler la mise en œuvre du plan de Netanyahu pour Gaza ? Où vont aller les centaines de milliers de Gazaouis évacués de l'enclave ? Pourquoi les relations entre Donald Trump et Benjamin Netanyahu se sont récemment dégradées ? Et comment expliquer la position des pays arabes avec le peuple palestinien ?LES EXPERTS :- George MALBRUNOT - Grand reporter, spécialiste du Moyen-Orient - Le Figaro- Frédérique SCHILLO - Historienne, spécialiste d’Israël- Laurence DEFRANOUX - Journaliste service international - Libération- Guillaume AUDA - Auteur, grand reporter, ancien correspondant à Jérusalem🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 8 août avec Agnès Levallois, présidente de l’Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) et auteure de Le Livre noir de Gaza (Seuil)Émission présentée par Salhia BrakhliaDans la nuit du 7 au 8 août 2025, le cabinet de sécurité israélien a approuvé un plan militaire pour prendre le contrôle de Gaza. Défendu par Benyamin Netanyahu, ce plan s’articule autour de cinq objectifs : désarmer le Hamas, libérer les otages, démilitariser le territoire, instaurer un contrôle sécuritaire israélien et mettre en place une administration civile indépendante, ni affiliée au Hamas, ni à l’Autorité palestinienne. L’opération débuterait par la ville de Gaza, où près d’un million de Palestiniens tentent encore de survivre. Le Hamas avertit que cette "aventure criminelle" coûtera cher à l’armée israélienne et entraînera le "sacrifice" des otages.L’annonce de ce plan a déclenché des réactions internationales fortes. L’ONU a demandé à le stopper "immédiatement". Le Royaume-Uni, la Turquie et la Chine dénoncent une escalade dangereuse et appellent à la retenue. L’Allemagne, pour sa part, suspend ses exportations d’armes susceptibles d’être utilisées dans la bande de Gaza. En Israël, la contestation gagne les plus hauts niveaux de l’appareil d’État. Près de 600 anciens hauts responsables, ex-chefs du Mossad, diplomates, généraux, lancent l’alerte : "Cette guerre a cessé d’être juste et fait perdre à Israël son identité."Ce tournant militaire interroge sur les véritables intentions de Benyamin Netanyahu, alors que plusieurs pays européens, dont la France, première à s’être engagée, s’apprêtent à reconnaître officiellement l’État de Palestine.Que sait-on précisément de ce plan ? Et qui peut encore freiner Benyamin Netanyahu ?Agnès Levallois, présidente de l’Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, fera le point sur le projet de Benyamin Netanyahu, qui vise à prendre le contrôle de la ville de Gaza.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 8 août 2025 - Loi Duplomb : camouflet pour les macronistes, la gauche se rebiffeÉmission présentée par Salhia BrakhliaUn camouflet pour le gouvernement. Le Conseil constitutionnel a retoqué jeudi l'article 2 de la loi Duplomb, sur la réintroduction partielle de l’acétamipride, un néonicotinoïde réclamé par certaines filières agricoles, mais potentiellement dangereux pour l'environnement et la santé. L'institution, qui s'est appuyée sur l'article 1 de la Charte de l'environnement, souligne que ces produits ont des "incidences sur la biodiversité (…), ainsi que des conséquences sur la qualité de l’eau et des sols et induisent des risques pour la santé humaine". À droite et à l'extrême droite, on se désole de cette décision : "En se comportant comme un législateur alors qu’il n’en détient pas la légitimité démocratique, le Conseil constitutionnel scie la branche sur laquelle il est assis", a déclaré la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen. À gauche, on se félicite de cette censure, mais on espère que la loi sera carrément retirée après la pétition qui a récolté 2 millions de signatures : "Le président Macron devrait permettre une deuxième délibération pour qu’il y ait enfin un examen en Hémicycle et une réponse à la grande mobilisation populaire de cet été contre l’ensemble de la loi", insiste Aurélie Trouvé, la présidente LFI de la commission des affaires économiques à l’Assemblée nationale. Quant au député Laurent Duplomb, il n'exclut pas un nouveau texte pour réintroduire le pesticide, en tenant compte des critères imposés par le Conseil constitutionnel.Cette petite victoire pour les défenseurs de l'environnement ne saurait cacher les nombreux reculs enregistrés ces derniers mois. Fin juin, le Réseau Action Climat a listé au moins 43 reculs sur les six derniers mois : suspension de MaPrimeRenov, soutien aux modes d’élevages industriels, coupe des aides sur les véhicules électriques et le vélo, reprise des travaux pour l’A69, la suppression des ZFE, ou encore des coupes budgétaires pour la transition écologique. Le camp présidentiel qui s'était engagé à faire de la transition écologique une de ses priorités a même participé à certains renoncements, à l'image des zones à faible émissions : "L’analyse des votes montre que, si ces reculs ont souvent été initiés par l’extrême droite ou la droite républicaine, le bloc central en a soutenu plusieurs ou a été trop divisé pour les contrer", analyse le Réseau Action Climat. Signe de ce relâchement, le rythme de baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti l'année dernière, passant de 5,8 % en 2023 à 1,8 % en 2024.À Marseille, on pense les plaies après l'incendie, parti des Pennes-Mirabeau, qui a ravagé 750 hectares le 8 juillet. Un mois plus tard, les habitants du quartier de l'Estaque, où 90 maisons ont brûlé, se sont regroupés dans un collectif pour porter plainte contre X et réclamer des comptes à la préfecture des Bouches-du-Rhône. Ils estiment que les pompiers sont intervenus trop tard, et que le préfet n'aurait pas dû recommander le confinement aux habitants touchés par les flammes. "Quand [le préfet] a fait sa déclaration en disant qu'il a bien fait de confiner les gens, je me dis que si j'étais resté dans ma maison, j'aurais cramé", témoigne un membre du collectif auprès de Franceinfo.Pourquoi le Conseil constitutionnel a-t-il censuré l'article 2 de la loi Duplomb ? Quel avenir pour ce texte controversé ? Comment expliquer les nombreux reculs sur l'environnement enregistrés cette année ? Et pourquoi des habitants de Marseille portent plainte après l'incendie des Pennes-Mirabeau ?LES EXPERTS :- Nathalie MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- Bruno CAUTRÈS - Politologue - Chercheur au CNRS- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien - Aujourd’hui en France- Antoine OBERDOORF - Journaliste politique - L’Opinion🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 7 août avec Sébastien Ledoux, historien,maître de conférences à l’université Picardie Jules-Verne, et spécialiste des enjeux de mémoire.Emmanuel Macron durcit le ton à l’égard de l’Algérie. "Nous n’avons pas d’autre choix que d’adopter une approche de plus grande fermeté", écrit-il dans une lettre adressée à François Bayrou. Le président évoque des "difficultés croissantes en matière migratoire et sécuritaire". Parmi les mesures demandées, il appelle à suspendre officiellement l’accord de 2013 avec l’Algérie sur les exemptions de visa pour les passeports officiels et diplomatiques. En réponse, l’Algérie dénonce une posture qui "exonère la France de l’intégralité de ses responsabilités".Ce durcissement intervient dans un contexte européen divisé. La semaine dernière, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a été reçu à Rome par la Première ministre italienne Giorgia Meloni, à l’issue d’une visite conclue par la signature d’accords stratégiques. Emmanuel Macron a chargé son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, d’ouvrir un dialogue avec les partenaires européens afin d’harmoniser les positions.Deux ressortissants français sont toujours détenus en Algérie : l’écrivain Boualem Sansal, emprisonné depuis neuf mois, et le journaliste Christophe Gleizes, arrêté en mai 2024. L’inquiétude des autorités françaises ne cesse de croître, car les démarches diplomatiques visant à leur libération n’ont jamais abouti.Pourquoi ce changement de ton aujourd’hui ? Sommes-nous au plus bas des relations franco-algériennes ?Sébastien Ledoux, historien, analysera les tensions croissantes entre Paris et Alger, alors qu’Emmanuel Macron durcit sa position et appelle à une ligne "de fermeté".🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 7 août 2025 :Rencontre Trump-Poutine : le Kremlin va-t-il céder ?Émission présentée par Salhia BrakhliaDonald Trump et Vladimir Poutine vont se rencontrer dans les prochains jours. C'est le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, qui l'a annoncé ce matin. Cela fait suite à la visite de l'émissaire américain à Moscou, Steve Witkoff, ces derniers jours. Dans un communiqué, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est félicité des dernières avancées, ajoutant que l'Europe devait participer aux négociations de paix : "La guerre se déroule en Europe et l’Ukraine fait partie intégrante de l’Europe (…). L’Europe doit donc participer au processus » en vue de mettre fin à la guerre". Ce développement majeur intervient alors que Donald Trump avait imposé fin juillet un ultimatum à la Russie pour un cessez-le-feu en Ukraine. Vladimir Poutine a-t-il cédé à la pression ou est-ce une manière pour le maître du Kremlin de jouer la montre ? La menace s'était fait plus précise depuis hier, avec la signature par Donald Trump d'un décret infligeant à New Delhi 25 % de droits de douane supplémentaires, en guise de sanction pour avoir acheté son pétrole à la Russie.Longtemps unie derrière son leader, l'Ukraine s'est récemment fracturée après la signature par Zelensky fin juillet d'un décret réduisant l’indépendance des deux principales agences anticorruption du pays. Même si le Parlement a depuis fait marche arrière, l'annonce a poussé des milliers de jeunes dans la rue, dans un pays miné de longue date par la corruption. Selon le dernier rapport de Transparency international sur le sujet, l'Ukraine se classe 105e sur 180 pays évalués. "Les résultats actuels suggèrent que de nombreuses réformes ne sont mises en œuvre", pointe l'ONG. Ces derniers mois, les affaires de corruption se sont multipliés dans le paysage politique. Le 2 août, quatre personnes ont été arrêtées dans une affaire de détournement de fond publics destinés aux besoins de l'armée et impliquant un député et des membres de la garde nationale. Le président Zelensky, qui affichait fin avril une cote de confiance de 67 % dans son pays pourrait bien voir son image entachée.Pendant ce temps, l'Union européenne observe de près les échanges entre les Etats-Unis et la Russie. Dans une interview accordée au magazine The Economist, le chef d'état-major des armées Thierry Burkhard a déclaré que la Russie se réarme pour devenir une "menace réelle" pour l'Europe d'ici 2030. À cette date, "la Russie disposera à nouveau des moyens nécessaires pour constituer une menace militaire pour les pays occidentaux, et en particulier pour les pays européens". Face au désengagement des Etats-Unis dans l'Otan et à la menace russe, les européens ont renforcé leurs budgets militaires et multiplient les exercices militaires conjoints. Depuis 2019 et la signature d'un partenariat stratégique binational, les armées française et belge s'entraînent à travailler ensemble, et avec le même matériel. L'objectif ? Rendre les deux armées de terre interopérables.Qu'attendre de la prochaine rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine ? Les sanctions économiques américaines sur les alliés de la Russie peuvent-elles pousser le maître du Kremlin à un cessez-le-feu en Ukraine ? Pourquoi la côte de popularité du président ukrainien s'est-elle érodé ? Et comment la France se prépare à la menace russe ?LES EXPERTS :- Nicolas TENZER - Enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions stratégiques- Sonia DRIDI - Correspondante à Washington pour France 24 et la RTBF- Paul GOGO - Journaliste, correspondant à Moscou- Annie DAUBENTON - Journaliste, essayiste, spécialiste de l'Ukraine🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 6 août avec Xavier Coumoul, professeur de toxicologie et de biochimie à l’Université Paris Cité.À Genève, 180 pays entament dix jours de négociations sous l’égide de l’ONU pour tenter d’adopter le premier traité mondial visant à freiner la pollution plastique. Ce sommet intervient alors que la production mondiale de plastique bat des records : 400 millions de tonnes de déchets sont générées chaque année, dont près de 4 millions en France. Selon l’OCDE, ce volume pourrait tripler d’ici 2055, dans un contexte tendu où s’opposent défenseurs du recyclage, promoteurs d’une réduction à la source et lobbys industriels puissants.La pollution plastique dépasse désormais les sols et les océans : l’air est lui aussi contaminé. Comment les microplastiques pénètrent-ils dans notre organisme ? L’alimentation reste la principale voie d’exposition, mais l’inhalation gagne en importance, notamment en raison de la dégradation spontanée des matériaux dans nos environnements intérieurs. Dans un rapport récent publié par la revue médicale “The Lancet”, une trentaine de chercheurs et médecins établissent un lien direct entre plastique, maladies et mortalité. Ces particules de plastique sont associées à des inflammations et à des pathologies respiratoires, cardiovasculaires ou neurodégénératives.La production mondiale de déchets plastiques ne ralentit pas. 80 % des déchets marins proviennent de l’intérieur des terres, à l’image du “vortex plastique du Pacifique”, une immense zone d’ordures flottantes qui s’étend entre le Japon et les États-Unis sur une surface d’environ trois fois la France (1,6 million de km²). Chaque minute, l’équivalent d’un camion-poubelle est déversé dans les océans.Comment réduire la production mondiale de plastique ? Quels sont les pays les plus mauvais élèves ? Comment changer durablement nos modes de consommation ? Que peut-on réellement attendre des négociations en cours à Genève ?Xavier Coumoul, professeur de toxicologie et de biochimie à l’Université Paris Cité, décryptera les enjeux cruciaux des négociations en cours à Genève contre la pollution plastique et leurs impacts directs sur notre santé.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 6 août 2025 :Incendie dans l'Aude : la France doit-elle se préparer au pire ?Emission présentée par Salhia BRAKLIUn immense panache de fumée, 13 000 hectares calcinés et au moins un mort. C'est le bilan mercredi midi du plus gros incendie de l'été qui ravage l'Aude depuis hier après-midi. Le bilan pourrait s'alourdir puisqu'une personne est en urgence absolue, et une autre a disparu. Parmi les quinze communes touchées par l'incendie, les efforts des pompiers se concentrent sur le village de Roquefort-des-Corbières. 1800 soldats du feu et 600 engins ont été déployés, dont plusieurs canadairs. De l’autre côté de l’A9, deux campings ont été évacués par précaution à La Palme. Si les causes du départ demeurent inconnues, le département avait été placé en vigilance rouge aux feux de forêt avec risque très élevé d'incendie. Les températures autour de 35 degrés, la faible humidité et les rafales de vent jusqu'à 40 km/h n'arrangent rien à la situation. Le Premier ministre François Bayrou se rend cet après-midi dans le département pour constater les dégâts.Alors que le réchauffement climatique se fait toujours plus pressant, les agriculteurs doivent eux-aussi s'adapter aux sécheresses à répétition et à une consommation de vin en recul, en France, depuis plusieurs années. Dans le sud de la France, de nombreux viticulteurs ont fait le choix de la diversification : herbes aromatiques, grenades, pomelos et autres agrumes côtoient désormais les vignes. "Ce sont deux activités qui se complètent bien. Quand le travail se réduit dans les vignes, on attaque la récolte des grenades, entièrement manuelle. Et c’est un arbre qui résiste bien aux maladies et se cultive sans traitement", témoignait un viticulteur du Gard au journal Le Monde cet hiver. Une équipe de C dans l'air s'est rendue dans le département pour comprendre comment la filière s'adapte à la crise.L'environnement est d'ailleurs devenu une des principales préoccupations des Français, en témoigne le niveau inédit de 2 millions de signatures de la pétition contre la loi Duplomb. Le texte, déjà adopté par le Parlement, doit passer devant le Conseil Constitutionnel à partir de demain. Au cœur de cette loi, la réintroduction, sous conditions, d'un pesticide banni en France depuis 2018, pourrait faire basculer la décision des Sages. Certains juristes s'appuient sur le principe de "non-régression" du droit environnemental, instauré par le Code de l'environnement, pour évoquer une potentielle censure. Mais rien n'est moins sûr : en 2020, le Conseil constitutionnel avait déjà rendu une décision en faveur de la réintroduction exceptionnelle de pesticides. Sur le versant politique, les opposants estiment que la loi a été victime d'un déni démocratique. La proposition de loi avait en effet fait l'objet d'une motion de rejet par ses défenseurs, visant à négocier son contenu en commission mixte paritaire pour éviter les amendements.Où en est l'incendie dans l'Aude ? La vague de chaleur dans le sud de la France risque-t-elle d'aggraver la situation ? Comment les viticulteurs s'adaptent au réchauffement climatique ? Et le Conseil constitutionnel peut-il retoquer la loi Duplomb ?LES EXPERTS :- Marc LOMAZZI - Journaliste spécialiste des questions environnementales Auteur de « France 2050. Le scénario noir du climat »- Emma HAZIZA - Hydrologue, docteur de l’École des Mines- Amélie MOUGEY - Directrice de la rédaction - Reporterre- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien - Aujourd’hui en France- Eric BROCARDI (en duplex) - Porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 5 août avec Franck Chaumès, Président de l’UMIH Restauration.Émission présentée par Saliah BrakhliaÀ mi-parcours de l’été, les chiffres sont préoccupants pour la restauration : la fréquentation des établissements chute de 20 % en moyenne, jusqu’à 30 % dans certaines régions. Trop chers, moins attractifs : les Français fréquentent moins les restaurants et adaptent leur consommation. Beaucoup se tournent vers les fast-foods ou font leurs courses en grande surface pour cuisiner eux-mêmes. Dans certains villages, ce sont désormais les “marchés gourmands” qui attirent les foules. Une formule festive, portée par des associations, mais que les restaurateurs jugent comme une “concurrence déloyale”.Le malaise est plus profond : les coûts de production augmentent, leurs marges s’effondrent et 25 restaurants ferment chaque jour, selon l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie). Dans ce contexte économique fragile, la réforme des titres-restaurant cristallise les tensions. Leur utilisation élargie aux courses alimentaires détourne les clients des établissements. Les professionnels réclament l’instauration d’un double plafond, plus élevé dans les restaurants que dans la grande distribution, et alertent sur un manque à gagner estimé à 1,5 milliard d’euros.Côté main-d’œuvre, la situation reste fragile. Le secteur peine à recruter, malgré des hausses de salaires. Les restaurateurs demandent aussi que l’exonération de charges sur les pourboires, actuellement réservée aux salariés gagnant jusqu’à 1,6 SMIC, soit étendue, puisque pour eux, chaque levier compte. Dans un climat où la clientèle se montre de plus en plus attentive à son budget, les professionnels alertent : l’été 2025 pourrait laisser des traces durables dans le secteur.Pourquoi les vacanciers boudent-ils les restaurants ? Est-ce devenu trop cher de se mettre à table ?Franck Chaumès, président de l’UMIH Restauration, tire la sonnette d’alarme face à une chute de 20 % de la fréquentation cet été. Il nous expliquera pourquoi les Français, de plus en plus nombreux, délaissent les restaurants.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 5 août 2025 :Droits de douanes américains, Chine...l'Europe prise en étauÉmission présentée par Saliah BrakhliaLes nouveaux droits de douane de 15% entre les Etats-Unis et l'Europe entreront en vigueur jeudi. Mais déjà, plusieurs voix s'élèvent pour critiquer l'accord obtenu entre la Commission européenne et la Maison Blanche. Ancien ministre de l'Économie, Thierry Breton considère que cet accord est "déséquilibré", et qu'il a été imposé par Washington, alors même que l'Europe est le premier partenaire commercial des Etats-Unis. Ce week-end, l'ancien Premier ministre Michel Barnier a vivement critiqué Ursula Von Der Leyen, qualifiant la négociation d'"immense défaite". Parmi les secteurs les plus touchés, les produits pharmaceutiques (120 milliards d'euros d'exportation en 2024), et les vins et spiritueux (8 milliards) s'inquiètent de leur avenir. Le secteur du luxe devrait s'en sortir un peu mieux, en répercutant la hausse des droits de douane sur les prix. Quant à l'industrie aéronautique, elle a bénéficié d'une exemption de droits de douane.Autre victime de la guerre commerciale, l'industrie automobile est en berne : fin juillet, le groupe franco-italien Stellantis (Peugeot, Fiat, Chrysler…) a annoncé une perte de 2,3 milliards d'euros sur le premier semestre, notamment en raison d'une baisse des ventes de véhicules en Europe et aux Etats-Unis. En Allemagne, l'automobile est aussi en crise. Mercedes a annoncé fin juillet une chute de 69% de son bénéfice au deuxième trimestre, et Porsche de 91% par rapport à la même période en 2024. Le marché du véhicule haut de gamme allemand, qui se tournait avant tout vers la Chine, est confronté à un repli des consommateurs sur leur propre marché : ces derniers privilégient désormais les marques chinoises plus abordables et connectées, à l'image de la berline Xiaomi SU7, trois fois moins chère qu’une Porsche Taycan.Et les Chinois ne se contentent pas d'envahir le marché de l'automobile européen. Ils investissent également dans les autres secteurs clés. Fin mai, le groupe chinois Wanrun a ainsi repris Safra, le seul constructeur français d'autobus à hydrogène, qui avait été placé en redressement judiciaire depuis février. Le consortium chinois a repris pour 7 millions d'euros l'ensemble des activités du groupe ainsi que 120 salariés (sur 169). Ce rachat n'avait pas plu à tout le monde : "Au moment où le gouvernement en appelle à la souveraineté industrielle et veut renforcer les territoires d’industrie, (…) une nouvelle erreur se profile à Albi si le tribunal de commerce faisait le choix du groupe asiatique", avait pointé Jean-Louis Chauzy, le Président du Conseil Economique et social de Midi-Pyrénées. D'autant que l'offensive chinoise ne se limite pas à Safra : ces derniers mois, Vencorex, l’un des fleurons français de la chimie, et l'équipementier automobile GMD ont subi le même sort.L'Union européenne peut-elle espérer de nouvelles négociations sur les 15% de droits de douane imposés par les Etats-Unis ? Quels secteurs économiques vont être les plus touchés ? Comment expliquer les difficultés de l'industrie automobile européenne ? Et faut-il craindre les rachats d'entreprises françaises par les Chinois ?LES EXPERTS :- Éric ALBERT - Journaliste en charge des questions économiques et européennes - Le Monde- Sylvie MATELLY - Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors, auteure de "Géopolitique de l’économie"- Marc VIGNAUD - Journaliste économique - L’Opinion- François GEEROLF - Économiste - OFCE🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 4 août avec Plana Radenovic, journaliste police-justice à RTL, auteure de "Depuis l'enfer gris, Lettres de Redoine Faïd" (éditions Michalon).Émission présentée par Salhia Brakhlia.À Vendin-le-Vieil, dans les Hauts-de-France, 69 détenus ont déjà été transférés dans la prison de haute sécurité. Ils seront 100 d’ici au 15 août. Parmi eux, les profils les plus dangereux du pays :terroristes, narcotrafiquants, figures du grand banditisme. On y retrouve Mohamed Amra, Salah Abdeslam, Redoine Faïd, ainsi que plusieurs chefs de la "DZ Mafia", un réseau de trafic de drogue très actif à Marseille, impliqué dans des règlements de comptes. Les transferts s’effectuent sous très haute sécurité, parfois par hélicoptère, depuis l’attaque du péage d’Incarville en mai 2024, qui a coûté la vie à deux agents pénitentiaires.Le personnel a été spécifiquement formé. À Vendin-le-Vieil, 250 agents encadrent les 100 détenus, soit un dispositif de surveillance sans équivalent en France. Brouilleurs de téléphonie mobile, filets anti-hélicoptère, hygiaphones, surveillance renforcée dans les cours : tout est pensé pour éviter toute communication avec l’extérieur et prévenir les tentatives d’évasion. Ces détenus conservent leurs droits fondamentaux : accès aux soins, possibilité de recours judiciaires. Comme Redoine Faïd, certains dénoncent un régime carcéral très strict : isolement prolongé, déficit de lumière naturelle, menottage systématique. Ce dernier a saisi la justice pour contester ces mesures, qui a d’ailleurs ordonné un assouplissement de son cadre d’incarcération, dénonçant des mesures " contraires à la dignité de la personne humaine".L’objectif de cette prison de haute sécurité est de mieux répondre à la montée du narcotrafic, devenu omniprésent sur le territoire. L’OFAST (Office anti-stupéfiants) alerte dans son dernier rapport : la France ne connaît plus aucune "zone blanche" face à l’offre de drogue. Dans le même temps, la surpopulation carcérale bat des records : au 1er juillet 2025, on comptait 84 951 détenus pour seulement 62 509 places. Le système pénitentiaire français est-il à bout de souffle ? Quelles sont les conditions réelles de détention dans ces établissements ultra-sécurisés ? Et qui sont ces détenus classés "ultra-sensibles" ?Plana Radenovic, journaliste police-justice à RTL, nous expliquera qui sont les détenus incarcérés à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil et fera le point sur leurs conditions de détention.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 4 août 2025 : Trump-Poutine : la menace de la guerre nucléaireÉmission présentée par Salhia BrakhliaDonald Trump menace. Après un échange tendu avec l'ancien président russe Medvedev, le président américain dit avoir positionné deux sous-marins nucléaires face à la Russie : "Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences inattendues. J’espère que ce ne sera pas le cas", a prévenu le président américain sur son réseau Truth social. La situation se dégrade, alors que les États-Unis ont donné à la Russie un ultimatum de 50 jours, ramené à 10 jours le 29 juillet, pour cesser les hostilités avec l'Ukraine. L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, doit aussi se rendre à Moscou dans la semaine pour de nouvelles discussions… voire des sanctions. Une méthode à laquelle Vladimir Poutine ne semble pas adhérer : "Toutes les déceptions naissent d’attentes démesurées", a déclaré le président russe lors d'une rencontre avec son homologue et allié biélorusse Alexandre Loukachenko. Pour l'instant, la Russie frappe tout aussi durement l'Ukraine : selon l'AFP, les forces armées russes n’ont jamais lancé autant de drones contre l’Ukraine qu’en juillet 2025.Pendant que la tension monte entre les deux puissances nucléaires, dans le Michigan, les partisans de Donald Trump soutiennent coûte que coûte leur président, malgré ses méthodes de négociation plus ou moins efficaces. Dans cet état ouvrier, où l'industrie automobile fait vivre 1 million de personnes, on soutient un président qui a fait du protectionnisme son mantra, en témoigne les droits de douane imposés à 69 pays dès vendredi. Une équipe de C dans l'air s'est rendu dans le Michigan pour rencontrer les plus fervents soutiens du président et comprendre leur fidélité à Donald Trump.Au Moyen-Orient, le forcing du locataire de la Maison Blanche pour aboutir à un cessez-le-feu entre Israël et Gaza s'est soldé par un échec. Alors qu'Israël a repris son offensive sur l'enclave palestinienne depuis mai, le Hamas a diffusé la semaine dernière des vidéos montrant deux otages américains décharnés, dont l'un forcé à creuser sa propre tombe, dans une mise en scène macabre. Choqués, les Israéliens se sont rassemblés par dizaines de milliers à Tel-Aviv ce week-end pour demander le retour des 20 derniers otages présumés vivants. Benjamin Netanyahu a demandé l'intervention du CICR pour fournir de la nourriture aux otages à Gaza, où pèse un grave risque de famine selon l'ONU. Réponse cinglante du Hamas : les otages "mangent ce que nos combattants et tout notre peuple mangent".Le risque d'escalade nucléaire entre les Etats-Unis et la Russie est-il réel ? Vladimir Poutine sera-t-il sensible à l'ultimatum lancé par Donald Trump sur l'Ukraine ? Que pensent les électeurs du Midwest des méthodes de leur président ? Et les dernières images d'otages à Gaza ont-elles définitivement enterré l'espoir d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas ?LES EXPERTS :- Richard WERLY - Correspondant France/Europe - Blick.fr- Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace et ancien pilote de chasse - James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Marie JÉGO - Journaliste - Le Monde🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 2 août 2025 :Tourisme: les gagnants et les perdants La Bretagne a la cote. Depuis le début des vacances d’été, les touristes affluent de toutes les régions de France, mais aussi des pays voisins. En 2024, entre avril et septembre, la région a enregistré 21,2 millions de nuitées dans ses établissements touristiques, selon l’Insee. Dix de ses villes figurent même dans le top 100 des destinations préférées des Français, d’après une étude Élabe commandée par ICI, en partenariat avec La Tribune Dimanche.Mais derrière ce succès touristique, une autre réalité s’impose : celle du surtourisme. Sur l’île de Bréhat, par exemple, un arrêté municipal limite désormais l’accès à 4 700 visiteurs par jour, entre 8 h 30 et 14 h 30, du lundi au vendredi. Instauré en 2023, le dispositif est reconduit chaque année.Dans le sud de la France, de nombreux commerçants déplorent cet été une baisse de la fréquentation estivale. Pourtant, certains sites naturels restent saturés. Pour protéger les calanques de Marseille ou l’île de Porquerolles, des quotas ont également été instaurés. Ces mesures de régulation semblent porter leurs fruits : la satisfaction des visiteurs augmente, tandis que les plaintes des riverains diminuent. Mais leur mise en œuvre reste complexe, surtout dans des zones urbaines ouvertes et emblématiques.C’est le cas du quartier de Montmartre, à Paris. Avant même l’arrivée du peloton du Tour de France, les rues du XVIIIᵉ arrondissement débordent de touristes. Le secteur prend parfois des allures de parc à thème. En dix ans, le nombre de meublés touristiques a explosé, au détriment des commerces de proximité. Résultat : les associations d’habitants et de commerçants, excédées, se mobilisent pour alerter les pouvoirs publics.Autre phénomène en développement : le "No kids". Restaurants, hôtels, trains… certains établissements n’hésitent plus à réserver leurs espaces aux adultes, au prétexte d’un droit au calme et à la tranquillité. Si la tendance née en Corée du Sud reste encore marginale dans l’Hexagone, elle gagne du terrain dans les esprits. Selon un récent sondage Odoxa, plus d’un Français sur deux (54 %) soutient la création d’espaces sans enfants, un chiffre qui atteint 65 % chez les jeunes adultes.Alors où les Français ont-ils décidé de partir en vacances cet été ? Taux de départ, budget, destinations… Quelles sont les tendances ? Comment mieux répartir les flux touristiques entre les régions françaises ? Les quotas de visiteurs dans certains lieux naturels sont-ils une solution juste et efficace ? Le phénomène des espaces "No kids" vous choque-t-il ou vous semble-t-il légitime ?LES EXPERTS :- Jean VIARD - Sociologue, directeur de recherches associé CNRS au CEVIPOF- Corinne JOLLY - PDG de PAP - Particulier à Particulier- Mathilde VISSEYRIAS - Journaliste - Le Figaro- Grégoire MIALET - Président de C-Ways🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 2 août avec Faïza Bossy, médecin généraliste nutritionniste à Paris.L’été rime avec soleil et détente, mais aussi imprudences. La mode du moment, le "sun tattoo" ou tatouage solaire, consiste à dessiner un motif éphémère en protégeant certaines zones de la peau avec de la crème solaire ou des objets pendant l’exposition. Cette pratique se répand sur les plages, mais ces brûlures volontaires exposent à un danger réel. En France, 85 % des cancers de la peau sont liés à une surexposition aux UV. Certains produits, comme la graisse à traire encore utilisée pour bronzer, accélèrent le vieillissement cutané. Les grains de beauté exposés au soleil peuvent, eux, évoluer en mélanome.Autre menace estivale : les noyades. Entre le 1er juin et le 2 juillet 2025, 429 cas ont été recensés en France, dont 109 mortels. Sur la côte atlantique, notamment au Pays basque ou en Gironde, les baïnes, ces cuvettes d’eau entre plage et bancs de sable, représentent un danger fréquent et spécifique.L’été est aussi une opportunité pour une détox numérique. En moyenne, un Français consulte son téléphone 150 fois par jour. Se déconnecter favorise le sommeil, l’attention et la santé mentale. Aujourd’hui, les Français dorment en moyenne 6h42, soit 1h30 de moins qu’il y a 50 ans. Pour mieux dormir, privilégier la lecture en soirée, désactiver les notifications et éviter les grasses matinées sont essentiels. La sieste idéale, quant à elle, ne doit pas dépasser 20 minutes.Enfin, l’été invite à adopter une alimentation plus équilibrée : salades fraîches plutôt que produits ultra-transformés, accompagnées d’une activité physique régulière.Faïza Bossy,médecin et nutritionniste à Paris, livre ses conseils pour un été en bonne santé : protection solaire, prévention des noyades, détox numérique. est médecin généraliste à Paris, nutritionniste.L’été rime avec soleil et détente, mais aussi imprudences. La mode du moment, le "sun tattoo" ou tatouage solaire, consiste à dessiner un motif éphémère en protégeant certaines zones de la peau avec de la crème solaire ou des objets pendant l’exposition. Cette pratique se répand sur les plages, mais ces brûlures volontaires exposent à un danger réel. En France, 85 % des cancers de la peau sont liés à une surexposition aux UV. Certains produits, comme la graisse à traire encore utilisée pour bronzer, accélèrent le vieillissement cutané. Les grains de beauté exposés au soleil peuvent, eux, évoluer en mélanome.Autre menace estivale : les noyades. Entre le 1er juin et le 2 juillet 2025, 429 cas ont été recensés en France, dont 109 mortels. Sur la côte atlantique, notamment au Pays basque ou en Gironde, les baïnes, ces cuvettes d’eau entre plage et bancs de sable, représentent un danger fréquent et spécifique.L’été est aussi une opportunité pour une détox numérique. En moyenne, un Français consulte son téléphone 150 fois par jour. Se déconnecter favorise le sommeil, l’attention et la santé mentale. Aujourd’hui, les Français dorment en moyenne 6h42, soit 1h30 de moins qu’il y a 50 ans. Pour mieux dormir, privilégier la lecture en soirée, désactiver les notifications et éviter les grasses matinées sont essentiels. La sieste idéale, quant à elle, ne doit pas dépasser 20 minutes.Enfin, l’été invite à adopter une alimentation plus équilibrée : salades fraîches plutôt que produits ultra-transformés, accompagnées d’une activité physique régulière.Faïza Bossy,médecin et nutritionniste à Paris, livre ses conseils pour un été en bonne santé : protection solaire, prévention des noyades, détox numérique.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 1er août 2025 avec Marie-Christine Sonkinest rédactrice en chef Patrimoine des Echos.Ce vendredi 1er août, le taux du Livret A baisse de 2,4 % à 1,7 %. C’est la deuxième diminution de l’année pour ce placement détenu par 58 millions de Français. Une décision attendue, dans un contexte de recul de l’inflation, tombée à 0,88 % au premier semestre 2025. Si cette baisse pénalise les épargnants, elle profite en revanche aux acteurs du logement social, qui empruntent à ce taux, ainsi qu’aux banques.Dans un climat économique incertain, marqué par des tensions géopolitiques persistantes, le taux d’épargne a atteint 18,2 % au premier trimestre 2025, un record hors période Covid. L’or s’impose par ailleurs comme une valeur refuge incontournable. L’assurance-vie continue d’attirer massivement, avec 97,8 milliards d’euros versés depuis le 1er janvier, selon France Assureurs.Cette réorientation de l’épargne intervient alors que les marchés financiers vacillent. Depuis les annonces de Donald Trump lors du "Liberation Day", les Bourses européennes reculent nettement. Des géants comme LVMH ou Pernod Ricard en subissent les contrecoups. Parallèlement, le cours du bitcoin s’envole, posant un véritable dilemme aux investisseurs. Dans ce paysage instable, une question s’impose : faut-il encore miser sur le Livret A ? sur l’assurance-vie ? Quelles alternatives envisager pour protéger son épargne ?Marie-Christine Sonkin, rédactrice en chef Patrimoine aux Échos, analysera ce 1er août la baisse du taux du Livret A à 1,7 %, un recul historique pour le placement favori des Français. Elle en décryptera les impacts directs sur l’épargne des ménages.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 1er août 2025 : Droits de douane : l’onde de choc mondialeLe début d'un nouvel ordre commercial international ? Le président américain Donald Trump a signé hier soir le décret instaurant les nouveaux droits de douane qui toucheront les produits des partenaires commerciaux des États-Unis. Ce geste vise à "restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains", selon un document publié par la Maison-Blanche. Ils prendront effet le 7 août, et non dès aujourd'hui, comme initialement attendu. L’Union européenne, le Japon ou la Corée du Sud verront ainsi leurs produits être taxés à hauteur de 15 %, le Royaume-Uni de 10 %.Ces taux amendent ceux qui avaient été annoncés le 2 avril dernier avant d’être suspendus en raison de la débâcle que cette annonce avait provoquée sur les marchés financiers.Faute d'être parvenus à un accord avec Donald Trump, la Suisse ou encore le Canada se sont vus imposer des droits de douane particulièrement élevés sur leurs produits exportés aux États-Unis. Ces deux pays, taxés respectivement à hauteur de 39% et de 35%, comptent parmi les grands perdants de l'opération commerciale américaine. Le Brésil est également très durement touché, avec des taxes à 50 %. L'administration Trump utilise sa politique tarifaire pour s'opposer aux équipes du président Lula et à la justice brésilienne, qui poursuit l’ancien président d’extrême droite, Jair Bolsonaro.Les deux géants asiatiques ne sont pas épargnés. L'Inde sera taxée à 25 % et la Chine à 55 %, en tenant compte des hausses intervenues lors du premier mandat de Trump.Au regard de ses concurrents internationaux, l'Union européenne ne semble donc finalement pas s'en tirer à si mauvais compte.Mais en France des critiques contre l'accord signé entre Bruxelles et Washington se sont fait entendre au plus haut sommet de l'Etat. Le manque de combativité européenne dans ce dossier fait réagir. La France a "été un peu seule" à se battre, selon le Premier ministre François Bayrou. Emmanuel Macron estime que l’UE n’a pas été assez "crainte" par les Etats-Unis et affirme que la France "n’en restera pas là". Le président souhaite obtenir de "nouvelles exemptions", notamment pour le secteur des alcools et spiritueux.Si le secteur aéronautique a évité la foudre et apparaît sauvegardé, le luxe, fleuron français, sera touché par cette nouvelle donne. Bernard Arnaud, à la tête de LVMH, le numéro un mondial du secteur, va ouvrir une usine au Etats-Unis. Kering, numéro trois mondial, a de son côté annoncé l'arrivée de l'Italien Luca Di Meo à la tête de l'entreprise. L'ancien dirigeant de Renault devrait toucher 20 millions d'euros lors de la signature, et ce malgré les difficultés du groupe.De l'autre côté du Rhin, l'automobile allemande va aussi pâtir de ces droits de douanes réévalués. D'autant que des plans sociaux étaient déjà annoncés avant même la politique américaine. Les constructeurs sont en effet frappés par la forte concurrence des véhicules électriques chinois.Ces nouveaux droits de douane sont censés attirer les investissements étrangers pour une production sur le sol américain, et relacencer, dans le même temps, l’industrie américaine. Mais le pouvoir d’achat des ménages américains va aussi en ressentir les effets : le budget Lab de Yale estime à 2400 dollars par famille en moyenne le coût des droits de douane la première année.Grands gagnants de cette nouvelle donne - et de l’appauvrissement des ménages américains privés de leurs importations chinoises à bas coûts - les entreprises de réparation et de reconditionnement. Une équipe de C dans l'air a rencontré le dirigeant de Back Market, une entreprise française de reconditionnement et de commerce d'appareils électriques et électroniques. Il explique que son groupe, implanté aux Etats-Unis, a vu ses ventes multipliées par trois lors des premières annonces de Trump survenues en avril dernier. Selon lui, un changement des habitudes de consommation est en train de s'opérer. Faute de pouvoir acheter des produits en provenance de l'étranger, les clients vont se recentrer sur le local. Pour le plus grand profit de son entreprise. Bien malgré lui, Donald Trump sera ainsi, selon lui, un artisan de l'écologie, grâce à la diminution des flux de commerces internationaux que sa politique pourrait entrainer.LES EXPERTS :- Jean-Marc DANIEL - Économiste , professeur émérite à l’ESCP business school- Isabelle RAYMOND - Cheffe du service économie et social - France info- Philippe MABILLE - Directeur éditorial - la Tribune et la Tribune Dimanche- Erwan BENEZET - Journaliste au service économie - le Parisien Frédéric DABI - Directeur Général Opinion de l'Ifop🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 31 juillet avec Arnaud Aymé, spécialiste des transports chez Sia.La compagnie Ryanair annonce une réduction de 13 % de ses capacités en France cet hiver, entraînant la suppression de 25 lignes et l’arrêt de ses opérations dans trois aéroports régionaux : Bergerac, Brive et Strasbourg. Cette annonce tombe comme un coup de massue pour l’aéroport de Bergerac, en Dordogne, où Ryanair représente à elle seule 80 % des vols. En cause : la hausse de la taxe de solidarité sur les billets d’avion, qui a augmenté de 2,63 € à 7,40 € pour les vols intérieurs et européens. Dans un communiqué publié mercredi 30 juillet, la compagnie low cost met en garde le gouvernement français, estimant que « cette taxe astronomique rend la France moins compétitive par rapport à d’autres pays de l’Union européenne comme l’Irlande, l’Espagne ou la Pologne ».Derrière la question des taxes, d'autres sujets de crispation émergent pour les passagers : les frais liés aux bagages et l’absence d’uniformisation des dimensions des valises. Pour éviter de payer jusqu’à 90 € une simple valise, certains contournent le système en envoyant leurs bagages via Vinted ou Chronopost. Une pratique illégale, mais de plus en plus répandue. Les dimensions des bagages deviennent aussi un casse-tête, car elles varient d’une compagnie à l’autre. Une harmonisation est attendue d’ici la fin de l’été 2025 : une taille unique pour les bagages à main, fixée à 40 x 30 x 15 cm.Cette logique tarifaire à la carte s’étend bien au-delà de l’aérien et gagne désormais le rail : Ouigo facture à présent la deuxième valise. Sur la route, mode de transport privilégié des Français, le prix de l’essence recule, tandis que les péages restent inchangés, voire élevés. À l’approche de l’interdiction des moteurs thermiques programmée pour 2035, les Français demeurent hésitants face à l’achat d’un véhicule neuf.Arnaud Aymé, spécialiste des transports chez Sia, analysera la suppression de trois dessertes Ryanair liée à la hausse des taxes sur les billets. Il décortiquera aussi les frais supplémentaires sur les bagages, les astuces des voyageurs et les règles autour des dimensions.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 31 juillet 2025 :Loi Duplomb, budget, retraites : ça chauffe pour l'exécutif !Le dernier Conseil des ministres, ce mercredi, avant quelques jours de vacances, n’a pas marqué la fin des problèmes pour l’équipe de François Bayrou. Le Premier ministre en est bien conscient. Il devrait d’ailleurs ces prochaines semaines à négocier avec les différents groupes politiques les pistes d’économies qu’il a présentées à la mi-juillet, en vue du projet de loi de finances pour 2026. Un sommet de l’Himalaya, selon les mots qu’il utilise régulièrement pour décrire la difficulté de sa tâche.La perspective, pour l’équipe gouvernementale, d’être renversée lors du vote du budget à l’automne est dans tous les esprits. Mais ce n’est pas la seule menace qui plane sur l’exécutif.Le secrétaire général de Force ouvrière, Frédéric Souillot, a adressé mardi un courrier au Premier ministre. Il y dénonce les mesures envisagées dans le cadre du budget 2026 et annonce un préavis de grève allant du 1er septembre au 30 novembre 2025. Le troisième syndicat français a choisi de poser un jalon sans attendre la réunion de l’intersyndicale programmée pour le 1er septembre. Dans le même temps, la pétition lancée par les organisations syndicales pour dire "non au budget Bayrou" avait déjà récolté plus de 275 000 signatures mardi.Parallèlement, depuis quelques jours, des appels à bloquer le pays à partir du 10 septembre se multiplient sur les réseaux sociaux. À l’origine de cette initiative : un collectif de citoyens baptisé "Bloquons tout ! Mobilisation 10 septembre", qui revendique son indépendance vis-à-vis des partis politiques et des syndicats.Menacé par une rentrée sociale et un automne parlementaire à hauts risques, François Bayrou est également empêtré dans la contestation de la loi Duplomb. Dans une tribune publiée mardi dans Le Monde, des dizaines de scientifiques en appellent au Conseil constitutionnel pour rejeter cette loi qu’ils jugent "dangereuse pour la santé".Hier, le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) a lui aussi pris position contre le texte, estimant dans un communiqué que "le doute n’est pas raisonnable" et que "les alertes ne peuvent être ignorées". "Nous déplorons l’écart persistant entre les connaissances scientifiques disponibles et les décisions réglementaires. Ce décalage compromet l’application effective du principe constitutionnel de précaution", écrit le Cnom, alors que la pétition contre la loi Duplomb a franchi, lundi, le cap des deux millions de signatures sur le site de l’Assemblée nationale.Cette loi prévoit notamment la réintroduction de l’acétamipride, un puissant insecticide néonicotinoïde interdit en France depuis 2018 mais toujours autorisé ailleurs en Europe. Une mesure réclamée notamment par les producteurs de betteraves et de noisettes.Nous sommes allés à leur rencontre, au cœur de la filière française de la noisette.Avec une cote de popularité au plus bas dans les sondages, François Bayrou doit également faire face à des tensions internes, provoquées notamment par Bruno Retailleau et Rachida Dati, au sein même du gouvernement.Le chef du gouvernement a appelé ses ministres à éviter "les divergences".LES EXPERTS :- Frédéric DABI - Directeur Général Opinion de l'Ifop-Lou FRITEL - Reporter à Paris Match-Valérie GAS - Chef du service politique de RFI-Lilian ALEMAGNA - Rédacteur en chef adjoint à Libération🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 30 juillet avec Hélène Hébert, géophysicienne, spécialiste des tsunamis au CEA. Elle est aussi coordinatrice nationale au CENALT, le Centre d’Alerte aux Tsunamis.Un séisme d’une ampleur exceptionnelle a été enregistré ce matin au large de la péninsule du Kamtchatka, dans l’Extrême-Orient russe. D’une magnitude de 8,8, cette secousse figure parmi les six plus puissants jamais mesurés sur la planète. Elle rappelle les grands séismes et tsunamis récents : celui de 2004 en Indonésie, qui a fait 230 000 morts, et celui de 2011 au Japon, qui avait submergé la centrale nucléaire de Fukushima. Par précaution, les employés de cette centrale ont été évacués ce matin.Le séisme a généré une série de vagues impressionnantes dans l’océan Pacifique, avec un mur d’eau de 5 mètres observé sur les côtes russes. Des vagues sont attendues dans les prochaines heures à Hawaï, en Alaska, sur la côte ouest des États-Unis, au Pérou, en Chine, ainsi qu’en Polynésie française, notamment dans les îles Marquises. L’alerte tsunami a été déclenchée sur l’ensemble de la zone Pacifique. Ces vagues peuvent se propager à plus de 700 km/h. Le phénomène de retrait brutal de la mer, souvent spectaculaire, est considéré comme un signe précurseur d’un déferlement à venir. Des échouages de baleines ont été signalés sur les côtes japonaises, parfois interprétés comme des signaux avant-coureurs. Une attention particulière est portée aux répliques, dont la fréquence et l’intensité restent incertaines.Ce contexte ravive aussi les inquiétudes concernant le risque de tsunami en Méditerranée. En 2022, l’UNESCO estimait à 100 % la probabilité qu’un tsunami, avec une vague de plus d’un mètre, frappe dans les 30 prochaines années les côtes méditerranéennes, notamment des villes françaises comme Marseille, Nice, Cannes ou Antibes. L’activité sismique est en hausse dans la région Pacifique, avec des phénomènes de plus en plus puissants. Aux États-Unis, la Californie se prépare depuis des décennies à un événement majeur, le redouté "Big One", un séisme de magnitude supérieure à 8,5 sur l’échelle de Richter.Hélène Hébert, géophysicienne au CEA, décryptera le séisme majeur au large de la Russie, les risques de tsunami dans le Pacifique et les dispositifs d’alerte en place.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 30 juillet 2025 :J-9 : l'ultimatum de Trump à PoutineDonald Trump durcit le ton face à Vladimir Poutine. Le président américain a décidé de raccourcir le délai de son ultimatum : lundi, il a donné "10 à 12 jours" à son homologue russe pour mettre fin à la guerre en Ukraine, faute de quoi de lourdes sanctions seront imposées. Le 14 juillet, il lui avait pourtant accordé un délai de 50 jours. Deux semaines plus tard, le Républicain estime qu’"il n’y a aucune raison d’attendre", déplorant l’absence de "progrès".Mardi, Donald Trump a confirmé n’avoir reçu aucune réponse de la part de Vladimir Poutine. "Je n’ai aucune réponse. C’est dommage", a-t-il déclaré. Et de poursuivre : "Nous allons imposer des droits de douane et d'autres choses". Avant d’ajouter : "Je ne sais pas si cela affectera la Russie, car de toute évidence, il [Vladimir Poutine] veut que la guerre continue".Du côté du Kremlin, le porte-parole Dmitri Peskov a regretté un "ralentissement" dans le processus de normalisation entre Moscou et Washington. Il a assuré son "engagement en faveur d'un processus de paix" en Ukraine.Cet ultimatum n’est pas une première de la part de la Maison-Blanche. Aucun, jusqu’à présent, n’a véritablement infléchi la position de Moscou. Donald Trump commence-t-il à perdre patience ? Que signifie ce changement de calendrier ? Quelles sanctions les États-Unis pourraient-ils mettre en œuvre ? Et où en est réellement la situation sur le terrain ukrainien ?Alors que la Russie intensifie ses frappes, le président américain a annoncé dimanche l’envoi imminent de systèmes de défense antiaérienne Patriot à l’Ukraine. Cette annonce survient deux semaines après que Washington a suspendu certaines livraisons d’armes. De son côté, Kiev a signé un accord avec Swift Beat – la nouvelle entreprise d’Éric Schmidt, ex-PDG de Google – pour la livraison de « centaines de milliers » de drones intercepteurs kamikazes d’ici la fin de l’année. Ces engins sont destinés à contrer les drones iraniens Shahed, massivement utilisés par la Russie.Face à une grave pénurie de soldats, Volodymyr Zelensky a également promulgué une loi autorisant le recrutement de volontaires de plus de 60 ans dans l’armée. Ces personnes, à condition d’être médicalement aptes et approuvées par les autorités militaires, pourront servir dans des fonctions non combattantes.Par ailleurs, le président ukrainien a annoncé le dépôt imminent d’un projet de loi garantissant l’indépendance des agences anti-corruption et une "véritable protection" contre l’ingérence russe. Une initiative qui fait suite aux critiques venues de la rue et de l’Union européenne. Quelques jours plus tôt, une loi controversée supprimant l’indépendance de deux agences anti-corruption, officiellement pour les protéger de l’influence de Moscou après l’arrestation de deux hauts responsables, avait déclenché d’importantes manifestations à Kiev. L’UE avait exprimé sa "profonde préoccupation", y voyant un "sérieux recul" pour l’Ukraine dans sa lutte contre la corruption.Nos journalistes ont récemment pu suivre le travail des enquêteurs de ces agences anti-corruption. Leur reportage est à retrouver dans notre émission du jour. Nous reviendrons également, dans #cdanslair, sur les enjeux de l’initiative franco-saoudienne à l’ONU, ainsi que sur la situation à Gaza et en Cisjordanie.LES EXPERTS :- NICOLAS TENZER - Enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions stratégiques-MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou-BERTRAND GALLICHER- Journaliste, spécialiste des questions internationales-JEAN-MAURICE RIPERT - Diplomate, ancien ambassadeur de France en Russie🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 29 juillet avec Gilles Kepel, professeur émérite des universités, spécialiste du Moyen-Orient.Alors que la France et l’Arabie saoudite coprésident aujourd’hui une conférence à l’ONU visant à relancer le dialogue autour de la solution à deux États, la situation dans la bande de Gaza continue de se détériorer. Les bombardements israéliens se poursuivent, l’aide humanitaire reste difficilement accessible. Deux ONG israéliennes parlent désormais de « génocide » pour qualifier la situation à Gaza, ce qui bouscule une partie de l’opinion publique israélienne. Dans ce contexte, la France prévoit « dans les prochains jours » des largages aériens d’aide humanitaire, selon une source diplomatique à l’AFP. La famine, qui menace une grande partie de la population, est décrite par certains comme un levier de guerre, visant à pousser les civils au départ.À cette crise humanitaire s’ajoutent des tensions croissantes en Cisjordanie. Ce lundi 28 juillet, le village chrétien de Taybeh, dont plusieurs habitants possèdent la double nationalité palestino-américaine, a été attaqué par des colons israéliens. Le ministère français des Affaires étrangères a dénoncé des « actes de terrorisme » en Cisjordanie, soulignant la gravité des violences. Ces attaques, qui visent désormais aussi des villages chrétiens, suscitent une vive inquiétude sur la scène diplomatique, notamment aux États-Unis.La France s’apprête à reconnaître officiellement l’État de Palestine. Dans une lettre adressée à Mahmoud Abbas, Emmanuel Macron a confirmé son intention de procéder à une « pleine reconnaissance », qui pourrait être officialisée en septembre à l’Assemblée générale des Nations unies. Une initiative contestée par Benjamin Netanyahu, qui estime qu’elle reviendrait à « récompenser le terrorisme ». Près de 150 pays reconnaissent aujourd’hui l’État palestinien, et le Royaume-Uni pourrait bientôt s’ajouter à cette liste. Qu’attendre concrètement de cette conférence à l’ONU ? La paix reste-t-elle possible avec une solution à deux États, Israël et Palestine ?Gilles Kepel, professeur émérite des universités et spécialiste du Moyen-Orient, analysera l’initiative franco-saoudienne à l’ONU, l’aggravation de la crise humanitaire à Gaza et la montée des violences en Cisjordanie.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 29 juillet 2025 :Tour de France, Jeux olympiques : la France qui donne envie !La fête a été totale dans les rues de Paris pour la dernière étape du Tour de France, ce dimanche 27 juillet. Dans une ambiance digne des plus grandes heures du cyclisme, les pavés parisiens ont vu défiler les coureurs, acclamés par une foule dense et vibrante. Avec un itinéraire inédit sur la butte Montmartre, un an après l'euphorie collective du 3 août 2024 lors des JO de Paris, le quartier a accueilli des milliers de passionnés ou de néophytes venus crier, chanter, célébrer… Un final spectaculaire qui vient conclure une édition saluée de toutes parts, avec des records de vitesse de la part des coureurs et un incroyable succès populaire le long du parcours — mais pas seulement.Pour la première fois de son histoire, la Grande Boucle a rassemblé 45 millions de Français devant les écrans, soit 70 % de la population de plus de quatre ans. Dimanche, 8,7 millions de personnes ont même suivi la dernière étape.Le Tour de France, comme les JO l’an dernier, a explosé les records de spectateurs. Mais comment expliquer un tel succès ? Un an après la ferveur, quel bilan peut-on tirer des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ? Équipements sportifs, infrastructures, entreprises… Les Jeux ont-ils tenu leurs promesses ? Nous sommes allés en Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France, où ont été réalisées la plupart des nouvelles constructions de l’édition : le village olympique, le village des médias, le centre aquatique olympique ou encore plusieurs ouvrages d’art. Que sont-ils devenus ? Enfin, après la magie de ces compétitions sportives, la pratique sportive s’est-elle réellement développée en France ?LES EXPERTS :- Didier ARINO - directeur du cabinet protourisme à Bordeaux-Laurence DE NERVAUX - sociologue, directrice générale chez Destin Commun-Arnaud MATTÉOLI - journaliste francetv sport-Anne-Laure BONNET - journaliste sportive🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 28 juillet avec Nicolas Geay, grand reporter aux services des sports de France Télévisions et spécialiste du cyclisme.Le Tour de France 2025 s’est achevé ce dimanche 27 juillet dans une ambiance de liesse à Paris, avec une arrivée inédite entre Montmartre et les Champs-Élysées. Un an après les Jeux olympiques, cette ultime étape a rassemblé un public nombreux, massé jusque sur les pavés de la rue Lepic. Sur le plan sportif, le Slovène Tadej Pogacar s’impose avec une moyenne record de 42,445 km/h, remportant ainsi le Tour le plus rapide de l’histoire. Le Belge Wout Van Aert s’adjuge la dernière étape au terme d’un final exigeant sur les pentes de Montmartre. Plusieurs coureurs français se sont distingués, parmi lesquels Valentin Paret-Peintre, vainqueur de l’étape du Mont Ventoux, et Kévin Vauquelin, particulièrement régulier tout au long des étapes du Tour.Cette édition se caractérise également par des écarts de temps importants entre les favoris, ce qui soulève de nouvelles interrogations. La puissance développée par les coureurs en tête de peloton continue d’alimenter les soupçons de dopage. En dépit d’un encadrement médical renforcé et de contrôles antidopage systématiques, le doute persiste dans une discipline encore marquée par les scandales du passé.Depuis ce samedi 26 juillet, le Tour de France Femmes 2025 a pris le relais, au départ de Vannes. Cette quatrième édition, disputée sur neuf jours, s’annonce particulièrement attendue, avec en tête d’affiche la Néerlandaise Marianne Vos et la Française Pauline Ferrand-Prévot, sacrée championne olympique de VTT cross-country à Paris. Le cyclisme féminin poursuit sa structuration et s’impose dans le paysage sportif. Tour de France, Jeux olympiques, grandes compétitions de football, Roland-Garros : ces événements traduisent l’attachement constant du public français aux grands rendez-vous sportifs, qui suscitent chaque année un fort engouement populaire. Pourquoi le Tour de France reste-t-il la plus grande compétition cycliste au monde ? Comment cette "carte postale" de la France continue-t-elle de rassembler les Français ? Et quelle est aujourd’hui la place de la pratique sportive dans leur quotidien ?Nicolas Geay, grand reporter au service des sports de France Télévisions, revient sur les temps forts du Tour de France 2025, l’engouement populaire autour de cette compétition, les exploits des coureurs, ainsi que sur le très attendu Tour de France Femmes, qui a débuté ce samedi.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 28 juillet 2025 -Droits de douane: Trump humilie l'EuropeC’est à l’issue d’un entretien express de tout juste une heure, en Écosse, que Donald Trump et Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, ont annoncé hier avoir trouvé un accord commercial entre les États-Unis et l’Union européenne. "Nous avons trouvé un accord", s’est félicité le président américain, n’hésitant pas à le qualifier de "plus grand jamais conclu en matière de commerce". Ursula von der Leyen a salué, pour sa part, un "bon accord" qui devrait "apporter de la stabilité".Au cœur de l’accord : les droits de douane. Washington s’engage à limiter à 15 % les taxes sur les produits européens importés, contre les 30 % initialement envisagés par Donald Trump. En contrepartie, Bruxelles renonce à toute riposte tarifaire et s’engage à injecter des sommes colossales dans l’économie américaine : 750 milliards de dollars d’achats d’énergie sur trois ans, ainsi que 650 milliards d’investissements, notamment dans l’implantation d’usines. Des achats d’équipements militaires sont également évoqués.En échange, plusieurs produits stratégiques — aéronautique, chimie, semi-conducteurs, agriculture et matières premières critiques — seront exemptés de droits de douane. La surtaxe sur les voitures européennes passera de 25 % à 15 %.L’accord doit encore être validé par les États membres. L’Allemagne, premier partenaire commercial des États-Unis en Europe, a salué l’initiative : "Nous avons su préserver nos intérêts fondamentaux", a estimé le chancelier Merz, tout en regrettant le manque d’avancées sur certains volets. L’Italie a également applaudi l’accord dans la soirée.En France, en revanche, le ministre délégué aux Affaires européennes a estimé que cet accord apporte "une stabilité temporaire" mais reste "déséquilibré" et a insisté sur la nécessité d’agir pour le "rééquilibrer", en particulier sur les services. Le Premier ministre François Bayrou a, lui, évoqué une "soumission" et a dénoncé "un jour sombre" alors que les réactions se multiplient dans la classe politique. "Fiasco politique, économique et moral", selon Marine Le Pen. "Tout est cédé à Donald Trump", d’après Jean-Luc Mélenchon.Alors, que contient cet accord commercial ? Comment se sont déroulées les négociations avec Donald Trump ? L’Europe cède-t-elle à une « extorsion mafieuse » de Donald Trump ? Pour Jean-Luc Demarty, ancien directeur général du Commerce extérieur et de l’Agriculture à la Commission européenne de 2011 à 2019, les méthodes utilisées par le président des États-Unis sont assez proches de celles de la mafia. Il a accordé à nos journalistes une longue interview.LES EXPERTS :- Richard WERLY - Correspondant France/Europe de Blick.fr-Florian LOUIS - Historien, spécialiste des relations internationales-Sylvie MATELLY - Economiste et directrice de l'Institut Jacques Delors-Sonia DRIDI - Correspondante à Washington pour France24 et la RTBFPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 26 juillet 2025 : "Brigitte Macron est née homme" : le couple porte plainte"Je peux vous dire que l'on passe d'une dinguerie absolue à ce que je considère être une affaire d'État", a affirmé Éric Dupond-Moretti. L'ancien garde des Sceaux et proche du couple Macron a décidé de s'exprimer ce samedi au micro de RTL à la suite de la plainte déposée aux États-Unis par le couple Macron contre l'influenceuse américaine Candace Owens, qui avait relayé la fausse information selon laquelle la première dame française serait, "en réalité, née homme"."Tout ça aurait dû tomber dans le caniveau, c'était la seule place pour cette rumeur. Mais il s'avère que cette rumeur a été organisée, diffusée, propagée par des membres de l'extrême droite dédiabolisée", a déclaré l’ancien ministre de la Justice. Avant de poursuivre : "Tout ça pour déstabiliser ou tenter de déstabiliser le président de la République. Ce n'est pas qu'une histoire de fada, c'est aussi une histoire politique". L’ancien garde des Sceaux a ensuite pointé des liens entre des membres de l'extrême droite française et Candace Owens.Depuis janvier, cette créatrice de contenus d’extrême droite s’acharne à relayer et exploiter une rumeur mensongère selon laquelle Brigitte Macron serait "née homme", dans des vidéos cumulant plusieurs millions de vues. Une fake news qui nourrit la sphère complotiste américaine, jusqu’à être partagée récemment sur X par un général trois étoiles proche de Donald Trump, Michael Flynn, et qui resurgit régulièrement en France depuis 2017 sur les réseaux sociaux.Une autre affaire a enflammé les réseaux sociaux ces derniers jours : celle de la "Coldplay Cam". Lors d’un concert du groupe Coldplay, une caméra braquée sur le public a accidentellement mis au jour une histoire d’infidélité. Visiblement surpris dans une situation compromettante, le duo, dont les deux protagonistes sont respectivement mariés de leur côté, est rapidement devenu viral sur les réseaux sociaux. Depuis, la vidéo cumule des millions de vues et des parodies se multiplient sur les réseaux.Si les images du couple tentant de se cacher de la caméra peuvent prêter à sourire, la vague de harcèlement qu’il essuie sur les réseaux a de quoi interroger. Car les deux amants, ainsi que leurs proches, ont été très rapidement identifiés en quelques minutes grâce à des outils que l’on trouve sur Internet et qui utilisent l’intelligence artificielle. Et pour ces deux amants devenus célèbres, les conséquences ont été dramatiques. Travaillant tous deux dans la même entreprise, l’un comme PDG, l’autre comme DRH, ils ont dû démissionner.Alors qui est Candace Owens ? Pourquoi l’ancien ministre de la Justice parle-t-il d’affaire d’État ? Plus largement sommes-nous entrés dans une ère où l’intimité et la vérité sont constamment menacées par la technologie et la viralité ? La capacité de l’IA à identifier rapidement des visages à partir d’une simple vidéo menace-t-elle définitivement le droit à l’anonymat en ligne ? Comment protéger sa vie privée et son e-réputation à l’ère d’Internet et de l’Intelligence artificielle ?Droit à l’image, droit sur les données personnelles, droit à l’oubli… Que dit la loi ?LES EXPERTS :-Alexandre LAZARÈGUE - Avocat spécialisé en droit du numérique-Véronique REILLE-SOULT - Spécialiste de l’opinion et des réseaux sociaux, présidente du cabinet Backbone Consulting-Johanna ROZENBLUM - Psychologue clinicienne-Alexandra PICHARD - Journaliste à l’Informé🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Emission C dans l'air du 25 juillet 2025 : Palestine : pourquoi Macron fait polémiqueC’est une annonce majeure sur la scène diplomatique. La France va reconnaître officiellement l’État de Palestine. Le président Emmanuel Macron, qui s’était engagé en faveur de cette reconnaissance il y a plusieurs mois, a confirmé jeudi soir sur le réseau social X qu’il ferait "une annonce solennelle" devant l’ONU en septembre prochain. Il a invoqué "l’engagement historique de la France en faveur d’une paix juste et durable au Moyen-Orient".Dans le même message, le chef de l’État a souligné "l’urgence" aujourd’hui "que la guerre cesse et que la population civile soit secourue". "Il faut immédiatement un cessez-le-feu, la libération de tous les otages et une aide humanitaire massive à la population de Gaza. Il faut aussi garantir la démilitarisation du Hamas, sécuriser et reconstruire Gaza. Il faut enfin bâtir l’État de Palestine, assurer sa viabilité et permettre qu’en acceptant sa démilitarisation et en reconnaissant pleinement Israël, il participe à la sécurité de tous au Proche-Orient" écrit le chef de l’Etat. Il a par ailleurs adressé une lettre au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, pour lui faire part de sa "détermination à aller de l’avant".La réponse palestinienne n’a pas tardé. Le vice-président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein al-Cheikh, a salué une "position qui reflète l’attachement de la France au droit international", selon des propos rapportés par la BBC. Mahmoud Abbas a, de son côté, qualifié la décision de "victoire pour la cause palestinienne".En Israël, la réaction a été immédiate et virulente. Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a dénoncé "fermement" cette annonce. "Dans ces conditions, un État palestinien serait un tremplin pour anéantir Israël, et non pour vivre en paix à ses côtés", a-t-il écrit sur X. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a pour sa part qualifié la décision française de "honteuse" et de "capitulation face au terrorisme".Allié historique d’Israël, Washington a également rejeté l’initiative. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a dénoncé une décision "imprudente" et un "camouflet pour les victimes du 7 octobre".À l’inverse, plusieurs États arabes ont salué la décision française. Le ministère saoudien des Affaires étrangères a notamment évoqué "une décision historique qui réaffirme le consensus de la communauté internationale sur le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement d’un État indépendant sur les frontières de 1967".Sur le territoire national, les réactions sont tout aussi divisées. Le Rassemblement national a dénoncé "une faute politique et morale", tandis qu’à gauche, plusieurs responsables ont salué une "victoire morale" et ont appelé à "des sanctions" contre le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahou.Avec cette annonce, la France est le premier pays du G7 à avoir officialisé son intention de reconnaître l’État de Palestine. Pourtant, elle n’est pas seule. La Palestine est déjà reconnue officiellement par 147 États sur les 193 membres de l’ONU, soit près de 75 % des États membres. Depuis mai 2024, l’Espagne, l’Irlande, la Norvège, puis la Slovénie l’ont également fait.Alors, que va changer cette décision ? Pourquoi est-elle historique ? Quels sont les enjeux derrière cette reconnaissance de l’État de Palestine ?LES EXPERTS :- Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po- Patricia ALLEMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales-Anthony BELLANGER - Éditorialiste international - Franceinfo TV-Richard WERLY - Journaliste, correspondant à Paris du média suisse Blick.ch🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 24 juillet 2025 -Affaire Jubillar : de nouvelles révélations... et une enquête relancée ?"J’ai déjà tué une fois, ne me trompe pas et tout se passera bien". Cette par cette phrase que Cédric Jubillar aurait sous-entendu le meurtre de Delphine Jubillar à une ancienne compagne, rencontrée peu après la mort de sa femme. À deux mois de l'ouverture de son procès, les gendarmes de la section de recherches de Toulouse ont longuement interrogé la trentenaire, hier, après que la justice a demandé un supplément d'information. Selon Le Parisien, l'intéressée a confirmé ses dires et évoqué la housse de couette, encore humide, retrouvée par les gendarmes quelques heures après la disparition de Delphine Jubillar. Le suspect lui aurait confié l'avoir lavée pour effacer des traces de pertes urinaires de sa femme consécutives à un étranglement. Il aurait aussi confié avoir brûlé le corps, dans une ferme située à quelques kilomètres du domicile conjugal. Malgré sa mise en examen pour meurtre, Cédric Jubillar a toujours nié son implication dans la disparition de sa femme, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, à Cagnac-les-Mines. Le corps n'a jamais été retrouvé. Côté défense, les avocats de Cédric Jubillar jugent que ces confidences relèvent de la "provocation". "Si on prend un peu de recul, les premières révélations ont fait l’objet d’investigations. Ça n’a strictement rien donné", a aussi déclaré l'un de ses avocats Me Jean-Baptiste Alary.C'est lors de parloirs à la prison de Seysses (Haute-Garonne), entre février et avril 2025, que cette petite amie de Cédric Jubillar aurait recueilli ces confidences explosives. Après avoir rencontré le peintre-plaquiste via les réseaux sociaux en 2021, la jeune femme est tombée amoureuse de lui : "Nous sommes devenus amoureux l’un de l’autre", raconte-elle ainsi dans Le Parisien. Ce n'est pas la première fois que des femmes tombent amoureuses de personnalités incarcérées ou de grands criminels. Le phénomène porte même un nom : l'hybristophilie, une perversion sexuelle consistant à être attirée sexuellement par les grands criminels. Aux États-Unis, le tueur en série et gourou Charles Manson a ainsi reçu de nombreuses lettres d'admiration de la part de femmes. En France, Henri Désiré Landru, guillotiné en 1922 pour les meurtres de 11 femmes, aurait même reçu 800 demandes en mariage pendant son séjour en prison. Même si elle ne se reconnaît pas dans ce phénomène, C dans l'air a rencontré une femme qui a épousé un détenu se trouvant actuellement dans le couloir de la mort aux États-Unis.À Paris, 145 suspicions de "piqûres sauvages" ont été signalées après la fête de la musique. Aujourd’hui, pourtant, aucun cas d’injection de produit n’a été confirmé. La panique s'est propagée après des appels à piquer diffusés sur les réseaux sociaux et amplifiés sur des comptes à forte audience. Mais un mois plus tard, force est de constater que le bilan judiciaire reste maigre : plus d’une douzaine de personnes ont été arrêtées pour des suspicions de piqûres au cours de la Fête de la musique, sans qu’aucune mise en examen n’ait été signalée, rapporte le journal Le Monde. Si des cas ont bien été enregistrés ces derniers mois, la paranoïa alimentée par les réseaux sociaux a pris le dessus. En témoigne ces suspicions de piqûres à Lorient, Rouen ou encore Alençon, où les examens médicaux ont rapidement orienté le diagnostic vers… des piqûres de moustiques.Qu'est-ce que peuvent changer les nouvelles confidences de Cédric Jubillar à deux mois de son procès ? Comment expliquer la fascination morbide que suscitent les criminels les plus violents ? Quels sont les nouveaux risques pour les jeunes femmes en soirée, et qu’est-ce que cette paranoïa autour des piqûres pendant la fête de la musique ?LES EXPERTS :- Florence ROUAS - Avocate au barreau de Paris- Noémie SCHULZ - Grand reporter police-justice à France TV- Laure WESTPHAL - Psychologue clinicienne, enseignante à Sciences Po- Jacques MOREL - Général de gendarmerie et ancien patron de la section de recherche de Versailles- Frédéric ABÉLA (visio) - Reporter à La Dépêche du Midi🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 23 juillet 2025 - Famine et destruction à Gaza... Que cherche Israël ?- "Une famine de masse se propage dans la bande de Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent", alertent ce mercredi, dans un communiqué, plus d’une centaine d’ONG, dont Médecins sans frontières, Amnesty International ou encore Oxfam International. Elles appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l’ouverture de tous les points de passage terrestres et à la libre circulation de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien, assiégé et dévasté par plus de vingt et un mois de guerre menée par Israël après l’attaque sans précédent du Hamas sur son sol, le 7 octobre 2023.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a également vivement condamné hier "l’horreur" dans la bande de Gaza, où les morts et les destructions ont atteint un niveau "sans équivalent dans l’histoire récente". "La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes", a-t-il déclaré lors d’une réunion du Conseil de sécurité. Le même jour, le directeur de l’hôpital Al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya, a rapporté la mort de 21 enfants de malnutrition en seulement 72 heures. "À chaque instant, de nouveaux cas arrivent", a-t-il averti. À l’hôpital Nasser, dans le sud de la bande de Gaza, des images de l’AFP montrent des parents en larmes devant le corps squelettique de leur fils de 14 ans, mort de faim. L’Agence France-Presse fait également part de son inquiétude pour ses dix journalistes toujours présents sur place. "Ils subissent la famine et peuvent mourir de faim d’un jour à l’autre", alerte la Société des journalistes de l’AFP. D’après Reporters sans frontières (RSF), plus de 200 journalistes ont été tués à Gaza par l’armée israélienne depuis le début du conflit. "Au rythme où les journalistes tombent, il n’y aura bientôt plus personne pour vous informer", prévient RSF.Dans ce contexte, la France hausse le ton. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, elle demande à Israël de laisser entrer les journalistes dans la bande de Gaza et condamne "avec la plus grande fermeté" l’extension des raids. Lundi, Paris, Londres et plus de vingt autres pays ont également appelé à la fin immédiate de la guerre à Gaza et dénoncé le modèle d’acheminement de l’aide humanitaire organisé par Israël.Du côté des États-Unis, l’émissaire spécial Steve Witkoff s’apprête à se rendre au Moyen-Orient. Son objectif : obtenir un nouveau cessez-le-feu et établir un corridor humanitaire sécurisé. Mais les dernières négociations indirectes entre Israël et le Hamas, en vue d’une trêve de 60 jours et de la libération des otages, n’ont pas enregistré de progrès. Malgré l’optimisme affiché par Donald Trump en début de mois, Benyamin Netanyahou semble jouer à fond la carte de l’escalade militaire. Après avoir bombardé des sites nucléaires iraniens en juin et mené dernièrement des frappes en Syrie, l’armée israélienne a lancé une nouvelle offensive à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza — une localité jusqu’ici épargnée, en raison de la présence supposée des 49 otages israéliens détenus par le Hamas.Pour ajouter à la confusion, des divergences de fond semblent apparaître sur l’avenir de la bande de Gaza entre Benyamin Netanyahu et le général Eyal Zamir, le chef d’état-major de Tsahal. Parallèlement, un deuxième parti ultra-orthodoxe vient de quitter le gouvernement israélien, fragilisant un peu plus une coalition gouvernementale de plus en plus divisée.Alors, quelle est la situation dans la bande de Gaza ? Quelle est la stratégie de Benyamin Netanyahu ? Un accord de trêve est-il proche ?LES EXPERTS :-ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste international - Franceinfo TV- GUILLAUME LAGANE - Spécialiste des relations internationales, maître de conférences à Sciences Po- JEAN-DOMINIQUE MERCHET - Éditorialiste - L’Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 23 juillet 2025 - Famine et destruction à Gaza... Que cherche Israël ?- "Une famine de masse se propage dans la bande de Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent", alertent ce mercredi, dans un communiqué, plus d’une centaine d’ONG, dont Médecins sans frontières, Amnesty International ou encore Oxfam International. Elles appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l’ouverture de tous les points de passage terrestres et à la libre circulation de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien, assiégé et dévasté par plus de vingt et un mois de guerre menée par Israël après l’attaque sans précédent du Hamas sur son sol, le 7 octobre 2023.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a également vivement condamné hier "l’horreur" dans la bande de Gaza, où les morts et les destructions ont atteint un niveau "sans équivalent dans l’histoire récente". "La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes", a-t-il déclaré lors d’une réunion du Conseil de sécurité. Le même jour, le directeur de l’hôpital Al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya, a rapporté la mort de 21 enfants de malnutrition en seulement 72 heures. "À chaque instant, de nouveaux cas arrivent", a-t-il averti. À l’hôpital Nasser, dans le sud de la bande de Gaza, des images de l’AFP montrent des parents en larmes devant le corps squelettique de leur fils de 14 ans, mort de faim. L’Agence France-Presse fait également part de son inquiétude pour ses dix journalistes toujours présents sur place. "Ils subissent la famine et peuvent mourir de faim d’un jour à l’autre", alerte la Société des journalistes de l’AFP. D’après Reporters sans frontières (RSF), plus de 200 journalistes ont été tués à Gaza par l’armée israélienne depuis le début du conflit. "Au rythme où les journalistes tombent, il n’y aura bientôt plus personne pour vous informer", prévient RSF.Dans ce contexte, la France hausse le ton. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, elle demande à Israël de laisser entrer les journalistes dans la bande de Gaza et condamne "avec la plus grande fermeté" l’extension des raids. Lundi, Paris, Londres et plus de vingt autres pays ont également appelé à la fin immédiate de la guerre à Gaza et dénoncé le modèle d’acheminement de l’aide humanitaire organisé par Israël.Du côté des États-Unis, l’émissaire spécial Steve Witkoff s’apprête à se rendre au Moyen-Orient. Son objectif : obtenir un nouveau cessez-le-feu et établir un corridor humanitaire sécurisé. Mais les dernières négociations indirectes entre Israël et le Hamas, en vue d’une trêve de 60 jours et de la libération des otages, n’ont pas enregistré de progrès. Malgré l’optimisme affiché par Donald Trump en début de mois, Benyamin Netanyahou semble jouer à fond la carte de l’escalade militaire. Après avoir bombardé des sites nucléaires iraniens en juin et mené dernièrement des frappes en Syrie, l’armée israélienne a lancé une nouvelle offensive à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza — une localité jusqu’ici épargnée, en raison de la présence supposée des 49 otages israéliens détenus par le Hamas.Pour ajouter à la confusion, des divergences de fond semblent apparaître sur l’avenir de la bande de Gaza entre Benyamin Netanyahu et le général Eyal Zamir, le chef d’état-major de Tsahal. Parallèlement, un deuxième parti ultra-orthodoxe vient de quitter le gouvernement israélien, fragilisant un peu plus une coalition gouvernementale de plus en plus divisée.Alors, quelle est la situation dans la bande de Gaza ? Quelle est la stratégie de Benyamin Netanyahu ? Un accord de trêve est-il proche ?LES EXPERTS :-ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste international - Franceinfo TV- GUILLAUME LAGANE - Spécialiste des relations internationales, maître de conférences à Sciences Po- JEAN-DOMINIQUE MERCHET - Éditorialiste - L’Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 22 juillet 2025 -Valentine Arama, journaliste justice au Point, auteure de Delphine Jubillar, une disparition,aux éditions du Rocher.Nouveau rebondissement dans l’affaire Jubillar : la justice a décidé d’ouvrir un supplément d’information et a ordonné l’audition de la dernière compagne de Cédric Jubillar. La présidente de la cour d’assises du Tarn, Hélène Ratinaud, a fixé cette audition avant le 31 juillet, dans un cadre légal permettant de consigner ses déclarations par procès-verbal. Cette décision intervient à deux mois du procès de Cédric Jubillar, prévu le 22 septembre.À l’origine de cette initiative judiciaire : les confidences de cette femme, une trentenaire domiciliée dans le Gers, recueillies dans une interview accordée au Parisien. Elle y affirme que Cédric Jubillar lui aurait avoué le meurtre de son épouse, Delphine Jubillar, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. "Il m’a dit avoir étranglé Delphine", déclare-t-elle, précisant que ces propos lui ont été tenus lors de parloirs, entre mars et avril 2025. Selon elle, les faits se seraient déroulés "à l’intérieur de la maison", dans le salon du couple. Le corps aurait ensuite été dissimulé sur une exploitation agricole repérée "un mois" auparavant.Incarcéré en détention provisoire depuis juin 2021, Cédric Jubillar continue de clamer son innocence. Aucun corps n’a été retrouvé, aucune scène de crime identifiée, aucun aveu enregistré. Si ces déclarations sont jugées crédibles par la justice, elles pourraient conduire à une confrontation entre Cédric Jubillar et son ancienne compagne, voire à de nouvelles fouilles sur les lieux qu’elle évoque.Valentine Arama, journaliste justice au Point et auteure de "Delphine Jubillar, une disparition" publié aux éditions du Rocher, reviendra sur ce nouveau rebondissement : la justice veut entendre la dernière compagne de Cédric Jubillar.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 22 juillet 2025 -Ultraviolence… Et maintenant Limoges, Nîmes, BéziersFusillades sur fond de rivalités liées au trafic de stupéfiants à Nîmes, guet-apens tendus aux pompiers et aux forces de l’ordre à Béziers, violences urbaines à Limoges… Plusieurs villes moyennes sont traversées, en cette fin du mois de juillet, par une vague de violence. En première ligne, les élus locaux tentent de trouver des solutions pour protéger leur population, et de plus en plus d’entre eux décident d’instaurer des couvre-feux pour les mineurs.C’est le cas à Nîmes. Évoquant une succession de « fusillades, règlements de comptes (et) tensions entre bandes » sur fond de narcotrafic, un couvre-feu a été décidé par la mairie. Il a débuté ce lundi pour les moins de 16 ans, de 21 heures à 6 heures, pour une durée de quinze jours renouvelables, dans six quartiers de la cité, dont Pissevin, qui a été le théâtre d’une énième fusillade la semaine dernière. Il s’agit d’"une mesure préventive" destinée à protéger les jeunes de moins de 16 ans, "éviter qu’ils soient exposés aux violences en cours et contenir les tensions", a écrit la mairie dans un communiqué. Il y a deux ans, en août 2023, le petit Fayed, 10 ans, avait été tué par une balle perdue dans le quartier de Pissevin.À Saint-Ouen, le maire socialiste a également décidé, depuis le 17 juillet dernier, d’interdire la circulation des moins de 16 ans entre 23 h 30 et 6 heures du matin. Dans les Yvelines, le maire de Triel-sur-Seine a pris cette mesure début juillet, après "une recrudescence d’actes d’incivilité commis par des mineurs sur la commune", indique la ville sur son site Internet.À Béziers, un couvre-feu est en vigueur pour les moins de 13 ans depuis 2024. Il a été élargi cette année, avec un arrêté pris par la mairie en mars, interdisant la circulation des 13 à 15 ans dans trois quartiers prioritaires de la ville : le centre-ville, Iranget-Grangette et la Devèze. Et ce, pour une période allant du 22 avril au 30 septembre, mais aussi durant l’ensemble des vacances scolaires. Malgré cela, les violences se poursuivent. Samedi dernier, un guet-apens tendu aux pompiers et aux forces de l’ordre a dégénéré, faisant un blessé parmi les policiers et provoquant l’incendie d’un appartement touché par un mortier d’artifice.Mais quelle est l’efficacité de ces couvre-feux pour mineurs ? Pourquoi les villes moyennes sont-elles le théâtre de violences ? Comment lutter contre le narcotrafic qui gangrène de plus en plus ces territoires ? Avec la mutation du narcobanditisme, les règlements de comptes se multiplient un peu partout en France. Et les victimes collatérales également. Nos journalistes ont rencontré les proches d’un adolescent tué en 2023 à Marseille.LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur-Boris RAVIGNON - Maire DVD de Charleville-Mézières-Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien- Béatrice BRUGÈRE - Magistrate, secrétaire générale du syndicat Unité Magistrats FO🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 21 juillet 2025 -Raphaëlle Bacqué, grand reporter au journal Le Monde"L’âge d’or de l’Amérique commence maintenant !", a lancé Donald Trump lors de son investiture, le 20 janvier 2025. Ce jour-là, à ses côtés : les anciens présidents Joe Biden, Barack Obama, George W. Bush, et la vice-présidente Kamala Harris. Mais ce que l’on retient surtout, c’est la présence d’Elon Musk, Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, Tim Cook, Sundar Pichai ou encore Sam Altman, figures de proue de la tech américaine. Dans une série de six articles, la journaliste Raphaëlle Bacqué retrace leur ascension fulgurante et leur ralliement progressif à Donald Trump. Certains étaient pourtant de fervents défenseurs des démocrates. En 2021, après l’assaut du Capitole, Meta avait suspendu les comptes de Trump. Quatre ans plus tard, Mark Zuckerberg verse un million de dollars à l’organisation de l’investiture de Donald Trump et s’apprête à l’indemniser à hauteur de 25 millions. Chez Meta, les sujets politiques, religieux ou liés au genre sont désormais tabous. Une dérive autocratique s’observe au sein de l’entreprise.Le virage est général. Jeff Bezos, propriétaire du "Washington Post" depuis 2013, avait lui aussi soutenu Hillary Clinton, puis Joe Biden. Il a depuis obtenu que la rédaction s’abstienne de prendre parti pour la dernière présidentielle américaine. Les affaires priment sur les idéologies. Quant à Elon Musk, hilare au premier rang, il incarne à la fois la démesure et l’audace. Sur X (ex-Twitter), il insulte, modifie les algorithmes au gré de ses humeurs et attaque désormais Donald Trump sur l’affaire Epstein. De meilleur ami à meilleur ennemi, le divorce entre Donald Trump et Elon Musk semble consommé.Comment ces patrons de la tech ont-ils rallié Donald Trump ? Quelle influence exercent-ils sur la vie politique américaine ? Et comment redessinent-ils les rapports de pouvoir ?Raphaëlle Bacqué, grand reporter au journal Le Monde décrypte comment les patrons de la Silicon Valley, de Google à Amazon en passant par Meta, ont choisi de rallier Donald Trump.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 21 juillet 2025 - Loi Duplomb : l'incroyable succès d'une pétitionC'est un rejet massif. La pétition contre la loi Duplomb, adoptée le 8 juillet, a déjà récolté plus d'1,3 million de signatures sur le site de l'Assemblée nationale. La mobilisation contre cette loi, qui permet notamment un retour encadré à certains pesticides dangereux et facilite les ouvrages de stockage d'eau comme les mégabassines, dépasse largement les cercles militants traditionnels. Pour preuve, c'est une jeune étudiante non affiliée à un parti politique qui a lancé la pétition en ligne. Fin juin, un collectif de médecins avait également alerté dans une tribune dans Le Monde que l'adoption de cette loi "représenterait un recul majeur pour la santé publique". Ce matin, le sénateur LR Laurent Duplomb, à l'origine du texte, a dénoncé sur RMC une pétition "instrumentalisée par l'extrême gauche" et un système "fait pour mettre de la pression au Conseil constitutionnel et espérer qu’il ne valide pas la loi". La loi avait été imaginée comme un train de simplifications pour les agriculteurs, après leur mouvement de contestation lancé fin 2023. Face au succès de la pétition, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet s'est dite favorable à la tenue d'un débat à l'Assemblée nationale lors de la rentrée parlementaire, même si ce dernier ne permettra pas de revenir sur le fond du texte.Depuis qu'il a déposé la proposition de loi au Sénat en novembre 2024, le sénateur LR de Haute-Loire, Laurent Duplomb s'est fait un nom. Éleveur laitier de profession, encarté à la FNSEA et défenseur d'une agriculture productiviste, il est aussi un proche du président de la région Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez. En 2021, il a notamment soutenu un amendement visant à "renforcer les sanctions encourues en cas d’intrusion illégale dans une exploitation agricole" et défendu celui envisageant la suppression de l’Agence bio, qui promeut la filière biologique. Ses adversaires de gauche le dépeignent comme un agriculteur "utilisé par les lobbys de la FNSEA" qui mène une "bataille idéologique" contre l'écologie.Dans les Ardennes et la Meuse, c'est un autre sujet écologique qui fait rage. Depuis le 10 juillet, les habitants de 16 communes étalées entre ces deux départements n'ont plus le droit de boire de l'eau du robinet à cause d'une contamination des cours d'eau aux PFAS, ces polluants éternels notamment responsables de troubles de la fertilité, de cancers ou encore de cholestérol. À l'origine de cette contamination, les autorités suspectent une ancienne usine de papeterie laissée à l'abandon, et dont les boues auraient contaminé les terres agricoles environnantes. Face à la colère des habitants et des élus qui découvrent l'ampleur du scandale, le député UDI des Ardennes Jean-Luc Warsmann a saisi le procureur de la République pour qu’il ouvre une enquête.Comment expliquer la mobilisation inédite contre la loi Duplomb ? Qui est le sénateur LR à l'origine de ce texte controversé ? Et pourquoi les PFAS sont au cœur d'un nouveau scandale sanitaire dans l'est de la France ?LES EXPERTS :- François GEMENNE - Professeur à HEC, président du conseil scientifique - Fondation pour la nature et l’homme- Rachel GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique- Lorene LAVOCAT - Journaliste - Reporterre- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP Auteur de Métamorphoses françaisesPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM :https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 19 juillet 2025 -Budget 2026 : Bayrou déjà dans le durLe Premier ministre se donne "deux mois" pour mettre un point final à son plan de rigueur budgétaire présenté cette semaine, sur lequel les oppositions le menacent de censure. "Il y aura probablement toutes sortes de prises de parole pour préciser, affiner, répondre. On a deux mois devant nous pour que ce plan trouve son achèvement", a expliqué ce samedi le chef du gouvernement, sous le feu des critiques depuis qu’il a dévoilé son projet de budget 2026.Car si Emmanuel Macron estime que le budget présenté par François Bayrou a "la vertu du courage, de l’audace et de la lucidité", le Rassemblement national, La France insoumise, les écologistes et les socialistes demandent au Premier ministre de "revoir sa copie", sans quoi il sera censuré. Parmi les soutiens du gouvernement, les Républicains et Horizons en tête, entendent eux aussi faire bouger certains curseurs et peser sur les négociations à venir. Les syndicats, eux, entrent déjà en résistance. La CGT et Force ouvrière annoncent des mobilisations dès la rentrée, tandis que la CFDT juge certaines mesures " inacceptables".Dans un entretien accordé à nos journalistes, la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, réaffirme son soutien à la taxe Zucman, qui viserait à faire davantage contribuer les hauts revenus à l'effort national. Elle dénonce par ailleurs les propositions de François Bayrou, qualifiées de "profondément injustes et inéquitables".Parmi les mesures les plus controversées : l’instauration d’une "année blanche", la suppression de deux jours fériés, la transformation de l’abattement fiscal de 10 % sur les pensions de retraite en un abattement forfaitaire de 2 000 euros, ou encore la monétisation de la cinquième semaine de congés payés. Cette dernière, confirmée par la porte-parole du gouvernement, offrirait aux salariés la possibilité d’échanger une semaine de congé contre une rémunération supplémentaire — une idée qui passe mal auprès des syndicats.Ce plan de rigueur, censé réduire le déficit et contenir la dette, pourrait bien devenir un test politique majeur pour François Bayrou. D’autant que, selon un sondage Odoxa - Backbone Consulting pour Le Figaro, 87 % des Français estiment que ce budget nuira à leur pouvoir d’achat, et 78 % déclarent ne pas faire confiance au Premier ministre pour redresser les finances publiques.LES EXPERTS :- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Info TV- Brice TEINTURIER - Directeur général d’IPSOS BVA- Christophe RAMAUX - Économiste maître de conférences à l’université Paris I- Anne de GUIGNÉ - Grand reporter économie - Le Figaro🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 18 juillet 2025 -Syrie, Gaza : Trump peut-il encore arrêter Netanyahu ?"Un cessez-le-feu obtenu par la force". Au lendemain de la fragile trêve signée entre Israël et les forces gouvernementales syriennes, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a justifié jeudi les attaques sur le régime syrien par l'entrée de l'armée gouvernementale dans la région de Souweïda, où vit la minorité chiite druze. Ces derniers jours, des combats entre factions druzes, combattants tribaux bédouins et forces gouvernementales avaient fait, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, près de 600 morts. En réponse, l'armée israélienne a notamment bombardé le ministère de la défense syrien et le siège de l'état-major, à Damas, provoquant le retrait de l'armée d'Ahmed Al-Charaa du sud du pays. "Nous avons établi une politique claire : démilitarisation de l'espace au sud de Damas, [et] protéger les frères de nos frères, les Druzes", a déclaré le Premier ministre Israélien. Deux principes qui ont selon lui été "violés par le régime de Damas". Ces affrontements interviennent alors que les deux régimes avaient renoué le dialogue ces derniers mois, laissant espérer une normalisation de leurs relations. Les États-Unis, qui poussaient en ce sens et avaient annoncé en juin la levée des sanctions économiques contre la Syrie, ont condamné les violences en Syrie qui ont repris vendredi, en dépit du cessez-le-feu. Après Gaza, le Liban, et l'Iran, c'est une nouvelle épine dans le pied qui s'ajoute pour Donald Trump.Aux États-Unis, la politique étrangère de Donald Trump divise jusque dans son propre camp. Ancien conseiller à la sécurité nationale du président américain (2018-2019), John Bolton regrette que les frappes sur les principaux sites nucléaires iraniens ne soient pas allées plus loin. "Je pense que Trump a commis une erreur en imposant un cessez-le-feu après l'attaque des B-2. Je pense que c'était très prématuré", estime le diplomate. Il fait partie de ces Américains qui estiment que l'Iran restera une menace tant que le régime des mollahs n'aura pas disparu : "Si nous voulons vivre dans un monde libre de toute terreur et de toute menace de prolifération nucléaire (…) la solution, c'est de mettre en place un régime différent en Iran". John Bolton, qui n'envisage pas une intervention militaire au sol, appelle plutôt à soutenir l'opposition iranienne pour mieux déstabiliser le pouvoir iranien.Longtemps considérés comme un électorat acquis aux candidats républicains, les vétérans américains sont de plus en plus nombreux à se retourner contre Donald Trump. Licenciements massifs dans le ministère des anciens combattants, réduction des prestations sociales, privatisation… ils lui reprochent d'abandonner les quelque 16 millions de vétérans malgré ses discours patriotiques. Si certains vétérans s'inscrivent dans la trajectoire isolationniste des Etats-Unis, d'autres regrettent l'absence de soutien à l'Ukraine et redoutent les élans expansionnistes de Donald Trump, comme au Groenland. Événement rare, des vétérans ont même manifesté contre le président le 6 juin dernier, jour de commémoration du Débarquement en Normandie.Comment les États-Unis ont fait pression sur Israël pour arrêter ses frappes en Syrie ? Que pense John Bolton, l'ancien conseiller à la sécurité intérieure de Donald Trump, de sa politique au Moyen-Orient ? Et pourquoi les vétérans américains sont-ils en colère contre leur président ?LES EXPERTS :- AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen-Orient et présidente de l’IREMMO Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient- PATRICIA ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique - Le Figaro- WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes - France 24 Auteur de "L’État islamique, le fait accompli"PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 17 juillet 2025 : Paolo Levi, journaliste italien, correspondant à Paris de l'agence italienne de presse Ansa (Agenzia Nazionale Stampa Associata)Depuis 2022, l’Italie n’a connu qu’une seule cheffe de gouvernement : Giorgia Meloni. Présidente du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia, elle est la première femme à diriger l’exécutif italien et franchit aujourd’hui le cap des 1000 jours au pouvoir, dans un pays pourtant habitué à l’instabilité politique.Si elle avait fait de la fermeté migratoire un axe central de sa campagne, son gouvernement a accueilli près d’un million de travailleurs extracommunautaires en cinq ans, pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre. Côté économique, le bilan est jugé positif, avec une baisse de la dette et du déficit. Pourtant, sa popularité s’érode : selon un récent sondage, 62 % des Italiens portent un jugement négatif sur son action, contre seulement 34 % d’avis favorables. Sur la scène internationale, Giorgia Meloni, proche de Donald Trump, a été la première dirigeante européenne reçue à la Maison Blanche. Elle soutient fermement l’Ukraine et plaide, avec ses alliés européens, pour une sortie du conflit.Paolo Levi, journaliste italien, correspondant à Paris pour l’agence de presse ANSA dressera pour nous le bilan de Giorgia Meloni, première femme à diriger la coalition gouvernementale en Italie.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 17 juillet 2025 :Epstein, Poutine, droits de douane… Trump lâché par les siens ?Emission présentée par LORRAIN SÉNÉCHALLa base électorale de Donald Trump est-elle en train de le lâcher ? Depuis quelques semaines, certains partisans du président des États-Unis lui reprochent le bombardement de l’Iran ou l’envoi d’armes supplémentaires à l’Ukraine. D’autres critiquent sa grande loi budgétaire et sa politique migratoire. Mais aucun sujet n’a provoqué autant de divisions au sein de la sphère "MAGA" (Make America Great Again) que le dossier Jeffrey Epstein, depuis la publication par les autorités, le 7 juillet dernier, d’un mémorandum concluant à l’absence d’éléments susceptibles de relancer l’enquête.Jeffrey Epstein, financier américain accusé d’avoir exploité sexuellement des mineures pendant des années, avait été retrouvé pendu dans sa cellule à New York en 2019, avant d’être jugé. Depuis, l’affaire alimente de nombreuses théories complotistes. Donald Trump avait promis de faire toute la lumière sur ce qu’il qualifiait de dossier "répugnant", s’il revenait à la Maison-Blanche. Mais l’annonce récente de la justice affirmant qu’"aucune liste de clients" secrète n’existe a été perçue par une partie de ses soutiens comme une trahison.Sur les réseaux sociaux, certains internautes vont jusqu’à se filmer en train de brûler leur casquette rouge "Make America Great Again". Des photos d’Epstein aux côtés de Trump refont surface et sont largement partagées. La gêne gagne même certains élus républicains, tandis que la polémique enfle.Face aux critiques, Donald Trump accuse les démocrates de manipuler l’opinion publique et s’en prend à ses anciens soutiens qui s’écartent de sa ligne. "Laissez ces mauviettes faire le jeu des démocrates (…) je ne veux plus de leur soutien !", a-t-il lancé. "Ils sont stupides", a-t-il insisté mercredi depuis le Bureau ovale.Dans le même temps, le président a relancé la guerre commerciale, menaçant d’imposer des taxes supplémentaires de 30 % sur les biens en provenance de l’Union européenne et du Mexique à partir du 1er août, à défaut d’accord commercial d’ici là. Donald Trump a également annoncé avoir lancé un ultimatum à Vladimir Poutine, donnant 50 jours à la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine, sous peine de sanctions économiques sévères.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV/ Spécialiste des questions internationales- Georgina WRIGHT - Conseillère spéciale, spécialiste des questions transatlantiques/ German Marshall Fund- Lauric HENNETON- Spécialiste des États-Unis - Maître de conférences à l’Université Versailles-Saint Quentin- Marie-Cécile NAVES - Politologue, directrice de recherche - IRIS, spécialiste des États-Unis🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 16 juillet 2025 :Bayrou allume la mèche budgétaireDépenser moins et travailler plus. Le Premier ministre a dévoilé mardi son plan pour réaliser 43,8 milliards d’économies en 2026 et enrayer la hausse de la dette. Pour ce faire, François Bayrou propose de supprimer deux jours fériés, le lundi de Pâques et le 8 mai, une année blanche avec un grand gel sur les dépenses de l’État — prestations sociales, pensions de retraite — mais aussi sur le barème de l’impôt, la fin de l’abattement de 10 % pour les retraités, remplacé par un forfait de 2 000 euros, la suppression de 3 000 postes de fonctionnaires, l’augmentation de la franchise sur les médicaments à 100 euros par an et une moindre prise en charge des affections de longue durée (ALD)…Une potion amère qui suscite déjà de vives réactions de plusieurs figures politiques, syndicales et associatives. Si Emmanuel Macron estime que le budget présenté par François Bayrou a « la vertu du courage, de l’audace et de la lucidité », le Rassemblement national, La France insoumise, les écologistes et les socialistes demandent au Premier ministre de "revoir sa copie", sans quoi il sera censuré.Ce mercredi matin, la secrétaire générale de la CGT a, de son côté, appelé à la mobilisation à la rentrée et demandé aux parlementaires de "tout faire pour que ces mesures ne s’appliquent pas, parce qu’elles sont non seulement injustes, mais dangereuses pour le pays". Sophie Binet dénonce ce qu’elle appelle une "honte".Impôts, retraites, jours fériés, année blanche… Quelles sont les principales pistes détaillées par François Bayrou pour le budget 2026 ? Qui pourrait être le plus impacté ? Les retraités sont-ils en première ligne ? Menacé de censure, François Bayrou peut-il faire adopter son plan ? Enfin, le RN, rattrapé par de nouvelles affaires, est-il fragilisé ?LES EXPERTS :- Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos- Nathalie SAINT-CRICQ - Editorialiste politique - France Télévisions- Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de Metamorphoses francaises🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 15 juillet 2025 :Stop à la dette: le plan Bayrou pour sortir du "piège mortel"C'est le grand jour pour François Bayrou. Après des semaines de discussions, le Premier ministre dévoile ce mardi à partir de 16 heures sa copie budgétaire. Il lui faut faire 40 milliards d’euros d’économies pour ramener le déficit public à 4,6 % en 2026. Un "Himalaya" budgétaire selon ses mots, d’autant plus raide qu’il n’a pas de majorité à l’Assemblée nationale.Gel des dépenses publiques, y compris retraites et prestations sociales, taxation des hauts patrimoines, réduction des dépenses de l'État, coups de rabot dans les agences et opérateurs de l'État, mais aussi sur les niches fiscales... Plusieurs pistes sont évoquées depuis des semaines. Mais l’équation s’annonce bien difficile à résoudre pour le chef du gouvernement, ses marges étant réduites aussi bien sur le plan financier que politique.Le Rassemblement national a menacé de censurer François Bayrou, quelques heures avant que celui-ci ne présente les orientations de son gouvernement sur le budget, s’il entend "faire les poches des Français". La France insoumise s'oppose également à une "année blanche qui serait une année rouge pour les Français". Une partie des LR est, elle aussi, vent debout contre toute hausse d'impôts, alors que le débat est relancé sur la taxe Zucman sur les ultra-riches, après l’appel lancé dans une tribune par sept prix Nobel d’économie. Autre sujet au centre des débats depuis la publication la semaine dernière d’un rapport sénatorial : les aides publiques aux entreprises.Selon les travaux d’une commission d’enquête parlementaire, en 2023, les entreprises ont bénéficié de 211 milliards d’euros de subventions, aides fiscales et allègements de cotisations sociales en France. "Premier budget de l’État", il est financé sans aucun contrôle sur son utilisation, d’après les sénateurs qui appellent à un "choc de transparence et de rationalisation". Dans ce sens, ils souhaitent que l’Insee crée, d’ici le 1er janvier 2027, un tableau "détaillé et actualisé chaque année" des aides publiques versées aux entreprises. Ils appellent également à une forme de reprise en main des dispositifs, avec la fixation de nouvelles contreparties dans leur octroi et l’imposition de leur remboursement dans certaines situations, notamment si l’entreprise procède à une délocalisation.LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Journaliste et éditorialiste politique-Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique à France InfoetLa Tribune-Philippe DESSERTINE - Economiste, directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement"-Myriam ENCAOUA - Journaliste à France info🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 14 juillet 2025 :Face à Poutine: la France se réarmePRÉSENTATION : Lorrain SÉNÉCHALDes avions, des blindés et des soldats en rangs serrés sur les Champs-Élysées : le défilé du 14-Juillet, qui a mis à l’honneur cette année des militaires prêts à partir en opération, avait des airs de démonstration de force. Avec en toile de fond, un climat géopolitique tendu, une Europe sous pression, et des discours qui sonnent comme des mises en garde. Emmanuel Macron, dans son allocution traditionnelle aux armées dimanche, n’a pas mâché ses mots. "Nous vivons un moment de bascule", a-t-il déclaré, évoquant un monde devenu "plus brutal". Selon lui, jamais la liberté n’a été aussi menacée depuis 1945. Et "jamais, à ce point, la paix sur notre continent n’a dépendu de nos décisions présentes".À la veille de la Fête nationale, le président a annoncé une augmentation inédite du budget de la Défense : 3,5 milliards d’euros supplémentaires en 2026, puis 3 milliards l’année suivante. L’effort financier vise à atteindre, d’ici 2027, un budget de près de 64 milliards d’euros, soit presque le double de celui d’il y a dix ans. Un tournant stratégique assumé dans un contexte où les certitudes d’hier s’effritent, y compris au sein des alliances occidentales.L’Europe est "mise en danger au moment où la guerre a été portée sur notre sol avec l’invasion de l’Ukraine, et que les États-Unis de Donald Trump ont ajouté une forme d’incertitude" quant à la pérennité de leur soutien, a ainsi affirmé Emmanuel Macron. "Face à un monde plus brutal, la Nation doit être plus forte", car "pour être libres dans ce monde, il faut être craints ; pour être craints, il faut être puissants", a insisté le président de la République. Quelques jours plus tôt, le général Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées, avait brossé un sombre tableau des menaces, tant internes qu’externes, qui pèsent sur la France, et pointé "une nécessité de prise de conscience" : "La guerre en Europe est déjà là".Pendant ce temps, en Ukraine, les combats se poursuivent sans relâche. Moscou intensifie ses frappes, battant chaque semaine des records en nombre de missiles et de drones tirés. Face à cette escalade, Volodymyr Zelensky avait appelé ses alliés à envoyer « davantage que des signaux » pour stopper la Russie. Dimanche matin, Donald Trump annonçait finalement l’envoi de systèmes antiaériens Patriot, cruciaux pour la défense de Kiev. "Je suis déçu par la Russie. Je ferai une déclaration majeure lundi", lançait-il, sans en dire plus.Sur le terrain, l’armée ukrainienne tente de renforcer ses rangs. Nos journalistes ont suivi la formation des jeunes volontaires ukrainiens qui ont décidé de s'engager avant l'âge de la mobilisation obligatoire. Un programme pour les 18-24 ans lancé par l'armée ukrainienne pour tenter de pallier son manque récurrent de fantassins.De l’autre côté du front, la Russie continue de s’appuyer sur ses alliés, et notamment la Corée du Nord. Depuis la signature d’un pacte de défense mutuelle en octobre dernier, Pyongyang aurait fait parvenir à Moscou des millions d’obus, selon les services de renseignement sud-coréens. 13 000 soldats auraient également été envoyés sur le front pour aider l’armée russe à reconquérir la région de Koursk.LES EXPERTS :- Général Patrick DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse- Élie TENENBAUM - Directeur du Centre des études de sécurité de l’Institut français des relations internationales- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique-Laura KAYALI - Journaliste Défense – POLITICO🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 12 juillet 2025 :Tourisme : pourquoi la France décroche ?La France n'est plus le leader mondial du tourisme». C'est en ces termes qu'Alliance France Tourisme déplore la quatrième place de l'Hexagone dans le classement des destinations générant le plus de dépenses. Avec 71 milliards d’euros de recettes l’an dernier, la France se place dorénavant loin derrière les 126 milliards de l’Espagne... qui a pourtant eu moins de visiteurs.Car avec cent millions de touristes en 2024, notre pays reste bien la destination la plus prisée au monde. Mais les visiteurs ne restent pas longtemps, et donc dépensent moins. La France est considérée comme un «pays étape» pour bon nombre de touristes, beaucoup n'y passant meême qu'une seule nuit. Alliance France Tourisme souligne donc qu'il est temps de rénover le parc hôtelier, que ce soit dans le tourisme de luxe, ou dans l'offre low-cost, trop peu qualitative.Certains coins de France subissent en tout cas un sur-tourisme qui pose problème. C'est le cas dans les Calanques de Marseille ou à Étretat, où la fameuse aiguille peinte par Monnet est chaque jour photographiée par des centaines de touristes, et encore plus depuis que la série Lupin y a été tournée. Avec les réseaux sociaux, l'afflux de photographes amateurs au bord des falaises constitue même un danger. Avec l'érosion, les éboulements sont plus fréquents. Plusieurs personnes sont décédées ces dernières années.Pendant ce temps, le Louvre attend sa rénovation promise par Emmanuel Macron. Une deuxième entrée devrait être aménagée, et La Joconde devrait avoir sa propre salle. Mais dans ces temps budgétaires incertains, trouver un milliard pour ce projet n'est pas simple. Stéphane Bern appelle toutefois à ne pas trop couper dans le budget du patrimoine, rappelant que c'est lui, en partie, qui amène à la France ses visiteurs.Alors, comment l'Hexagone peut-il s'améliorer sur le tourisme? Comment réguler les sites sur-fréquentés? La rénovation du Louvre annoncée par Macron est-elle trop ambitieuse?LES EXPERTS :Didier ARINO - Directeur général du cabinet d’études ProtourismeLeslie RIVAL - Secrétaire générale de d’Alliance France TourismeSandra HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOCFrédéric DENHEZ – Journaliste, spécialiste des questions environnementales à Marianne🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 11 juillet 2025 :Ukraine : Trump s'impatiente, l'Europe se protège«La guerre en Europe est déjà là». Thierry Burkhard, le chef d'état-major des armées, a tenu une conférence de presse sans filtre ce vendredi. Il a pointé la menace "durable" que constitue la Russie. Des propos qui corroborent ceux du directeur général de la DGSE, Nicolas Lerner, qui a affirmé cette semaine que «la Russie pose une menace existentielle à moyen et long terme».Ces déclarations interviennent dans un contexte de rapprochement des deux puissances nucléaires européennes: la France et le Royaume-Uni. Macron et Starmer ont affirmé hier vouloir coordonner leur pouvoir de dissuasion nucléaire pour protéger le vieux continent. La menace russe est dans les esprits tandis que la guerre en Ukraine continue, plus violente que jamais. Trump, lui, perd ses nerfs. Il a accusé le chef du Kremlin de dire «beaucoup de conneries». Dans un document audio révélé par CNN, il aurait aussi affirmé l'an dernier à Poutine qu’il n’hésiterait pas à « bombarder Moscou » si la guerre continue.La France serait en tout cas «une cible prioritaire» de Moscou selon Burkhard. Depuis quelques semaines, les ingérences russes se multiplient s'ailleurs sur le territoire, entre espionnage, tentatives de déstabilisation et guerre informationnelle. Des avions de reconnaissance russes s'approchent de surcroît des côtes de certains pays européens, fortifiant ce climat de menace.Pendant ce temps, à Gaza, l'horreur continue. Et là-dessus aussi, Donald Trump s'impatiente. Il souhaite parvenir à un accord «d'ici la fin de la semaine» mais Netanyahu pose ses conditions, comme la démilitarisation de Gaza. En attendant, l'opinion israélienne se divise. Alors que 450 soldats israéliens ont été tués depuis le début de la guerre, 70% de la population est en faveur de la fin des opérations militaires en échange de la libération des derniers otages.Alors, comment l'Europe peut-elle faire pression sur Moscou? Pourquoi la France est-elle une «cible prioritaire» de Moscou? Un accord de cessez-le-feu à Gaza va-t-il être trouvé?LES EXPERTS :Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONUPatricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationalesTara VARMA - Chercheuse spécialiste en relations internationales à la Brookings Institution à WashingtonAlban MIKOCZY - Grand reporter à France Télévisions, ancien correspondant en Russie🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 10 juillet 2025 :Nucléaire, immigration : l’axe Paris-LondresAlors que les attaques russes redoublent d’intensité en Ukraine et que le continent s’est lancé dans une course à l’armement, Paris et Londres ont annoncé être prêts à "coordonner" leurs dissuasions nucléaires pour protéger l’Europe de toute "menace extrême". Un "groupe de supervision nucléaire", coprésidé par l’Élysée et le Cabinet Office britannique, va être créé. Cette évolution majeure de leur doctrine a été officialisée par Emmanuel Macron et Keir Starmer, alors que le président de la République effectue une visite d’État au Royaume-Uni depuis plusieurs jours.Depuis plusieurs semaines, les deux dirigeants avaient promis de muscler la défense européenne face au désengagement des États-Unis. C’est chose faite. Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ? S’agit-il d’un tournant historique en matière de dissuasion nucléaire ? Le rapprochement franco-britannique signe-t-il le retour de "l’Entente cordiale" ?Invité par le roi Charles III, Emmanuel Macron est le premier chef d’État de l’Union européenne à se rendre outre-Manche depuis le Brexit, et le premier président français à effectuer une visite d’État au Royaume-Uni depuis Nicolas Sarkozy en 2008. Entre procession en calèche et dîner royal à Windsor, le couple présidentiel ont eu droit à tous les honneurs du protocole royal. Emmanuel Macron s’est également adressé au Parlement britannique, a coprésidé une réunion de la "coalition des volontaires" avec Keir Starmer, et a participé à un sommet qualifié par certains de… réconciliation.Au-delà de la défense, Londres et Paris s’apprêtent à annoncer de nouvelles mesures pour lutter contre l’immigration clandestine dans la Manche, un dossier qui empoisonne les relations bilatérales depuis plusieurs années.Autre point de friction : Donald Trump. Le président américain, revenu sur le devant de la scène, menace d’imposer de nouveaux droits de douane. Une inquiétude partagée des deux côtés de la Manche. Tandis que Keir Starmer s’est dit prêt à satisfaire les exigences de Washington pour conclure rapidement un accord, Paris et Bruxelles ont jusqu’au 1er août 2025 pour tenter, à leur tour, de négocier un compromis.LES EXPERTS :- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- JOSEPHINE STARON - Directrice des études et des relations internationales – Synopia-CATHERINE NORRIS TRENT - Grand reporter -France 24-PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chassePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM :https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 9 juillet 2025 : Incendies, canicule..."Un été à haut risque"Les incendies se multiplient dans le sud de la France, marquant un début de saison particulièrement précoce et inquiétant. Des centaines d’hectares sont déjà partis en fumée au nord de Marseille, ainsi que dans l’Aude, l’Hérault et le Gard. Des habitations ont été touchées, des habitants évacués ou confinés, tandis que plusieurs axes autoroutiers ont été fermés et le trafic ferroviaire temporairement interrompu.Face à cette situation alarmante, le ministre de l’Intérieur s’est rendu mardi soir à Marseille. "Tout indique que nous allons vers un été à haut risque", a-t-il déclaré, alors que les capacités d’intervention des sapeurs-pompiers sont plus que jamais au cœur des préoccupations.L’un des points de tension concerne la flotte de Canadair. Plusieurs élus et syndicats s’inquiètent du manque de moyens aériens pour lutter efficacement contre les flammes, dans un contexte de dérèglement climatique où les épisodes extrêmes se multiplient.Autre sujet d’inquiétude : l’accès à l’eau. "Dix-huit départements sont en situation de crise et 48 sont soumis à des mesures de restriction", a alerté lundi Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique. En déplacement à Orléans le 7 juillet, elle a qualifié la situation de "déjà préoccupante", évoquant "l’impact du dérèglement climatique avec lequel nous allons devoir apprendre à vivre, en pilotant les risques pour mieux les réduire".Dans ce contexte, les tensions autour de la gestion de l’eau s’exacerbent. L’Assemblée nationale vient d’adopter la proposition de loi portée par le député Duplomb, visant notamment à faciliter la construction de méga-bassines, ces grandes retenues d’eau destinées à l’irrigation agricole. Le texte reconnaît désormais leur caractère de « Raison impérative d’intérêt public majeur » (RIIPM).Mais cette décision suscite la colère de nombreux écologistes et agriculteurs, qui dénoncent un accaparement de l’eau par une minorité de grands céréaliers. Ils pointent également les risques pour les nappes phréatiques, en s’appuyant notamment sur l’exemple de l’Espagne, où ce modèle a montré ses limites.La question de l’eau cristallise aussi les oppositions autour des data centers. La France insoumise a lancé une pétition contre le projet de centre de données de Google à Ozans, près de Châteauroux. Le parti dénonce un manque de transparence et s’inquiète de la consommation massive d’eau et d’électricité induite par ces infrastructures, alors même que les ressources deviennent de plus en plus rares. Nos journalistes se sont rendus sur place pour enquêter sur les implications de ce projet controversé.LES EXPERTS :- Frédéric DENHEZ - Journaliste spécialiste des questions environnementales - Marianne- Chloé NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques- France TV-Esther CRAUSER-DELBOURG - Economiste de l’eau-Eric BROCARDI - Porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 8 juillet 2025 :Noémie Schulz, grand reporter au service police-justice de France Télévisions.Le 8 juillet 2023, il y a tout juste deux ans, disparaissait Emile, deux ans, dans un hameau des Alpes-de-Haute-Provence. "Rien ne nous aura été épargné" depuis la disparition tragique d'Emile, ont déploré mardi ses parents, dénonçant le rôle des "médias" et des "réseaux" dans une rare prise de parole."Cela fait deux ans que la disparition d'Emile a déchiré nos vies, que le sol s'est dérobé sous nos pieds et que nous avons été noyés dans l'angoisse", écrivent Marie et Colomban Soleil, dans un communiqué transmis aujourd'hui par leur avocat. "Nous avons vu étalés et décryptés nos visages, notre passé, nos parcours, nos opinions politiques réelles ou fantasmées, notre foi catholique, nos habitudes, nos qualités, nos défauts, ceux de nos chères familles, de nos amis", déplorent-ils.Emile était arrivé la veille de sa disparition pour les vacances chez ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du Haut-Vernet, un hameau perché à 1.200 m d'altitude dans les Alpes-de-Haute-Provence. Pendant neuf mois, et malgré plusieurs jours de battues et ratissages, l'enquête sur sa disparition ne donne rien de concret, jusqu'à la découverte fortuite, le 30 mars 2024 par une promeneuse, du crâne et de dents de l'enfant, à environ 1,7 km du hameau. Lors de sa dernière conférence de presse le 27 mars dernier, le procureur avait révélé qu'Emile avait été victime d'un "traumatisme facial violent", évoquant "la probable intervention d'un tiers". Il avait également précisé que la piste familiale n'était "pas refermée".Noémie Schulz, grand reporter au service police-justice de France Télévisions, fera avec nous le point sur l'enquête sur la mort d'Emile, et reviendra sur le déroulé des investigations.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 8 juillet 2025 : Budget : attention, ça va faire mal...François Bayrou s’est rendu à Chartres ce mardi pour présenter la nouvelle réforme de l’administration territoriale de l’État. L’idée est d’octroyer davantage de pouvoir aux 133 préfets de l’Hexagone, leur conférant ainsi une autorité plus importante que celle des agences de l’État et des directions générales publiques, afin de simplifier l'action des pouvoirs publics, dans l'espoir de faire des économies."Les préfets ont pour responsabilité de faire travailler ensemble ceux qui travaillent pour l'État", a expliqué le Premier ministre. "C’est une légitimité nouvelle donnée à la décentralisation. Les élus n’auront plus qu’un seul interlocuteur. C’est un moyen de rendre la dépense publique plus efficace. Cette nouvelle organisation de l’action publique est une manière de rendre plus efficace l’utilisation de l’argent", a ajouté le chef du gouvernement, qui alerte depuis des semaines sur la nécessité de redresser les finances publiques.François Bayrou a d’ailleurs insisté sur le fait que la France "est en danger mortel. Cela va demander des efforts à tout le monde", a-t-il une nouvelle fois reconnu à huit jours de dévoiler les grandes lignes du budget 2026.Après avoir consulté pendant des semaines, Bercy a rendu sa copie. Il revient désormais au Premier ministre d’effectuer les derniers arbitrages pour dégager 40 milliards d’euros d’économies. Année blanche, instauration d’une TVA sociale, baisse des dépenses de la Sécurité sociale, création d’une "taxe Zucman", rabotage des niches fiscales et crédits d’impôt… Plusieurs pistes ont déjà été lancées.Alors, que va décider François Bayrou ? Où trouver les 40 milliards d’euros ? Certains, à droite et à l’extrême droite, appellent à prendre exemple sur les politiques mises en œuvre par Javier Milei en Argentine et Giorgia Meloni en Italie. Mais quel est le bilan de la "politique de la tronçonneuse" de Javier Milei ? Comment l’Italie a-t-elle redressé ses comptes publics ?Depuis vendredi 4 juillet, "la France emprunte à des taux plus élevés que l’Italie", a glissé le ministre de l’Économie Eric Lombard afin d’alerter les Français sur le remboursement de la dette de l’Etat.LES EXPERTS :- Dominique Seux - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos-François Ecalle - Ancien magistrat à la Cour des comptes et président du site spécialisé dans la gestion des finances publiques Fipeco-Anne de Guigné - Journaliste au service économie - Le Figaro-Thomas Porcher - Économiste, professeur à la Paris School of Business🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 7 juillet 2025 :Musk lance son parti, Trump prépare sa vengeanceIl a mis ses menaces à exécution. Quelques semaines après sa rupture fracassante avec Donald Trump, Elon Musk lance son parti politique, officiellement baptisé, samedi 5 juin, le Parti de l’Amérique, censé bousculer le duopole républicain-démocrate. L’annonce a été faite sur X, son propre réseau social, au lendemain de la fête nationale américaine et dans un climat politique déjà tendu.Cette initiative intervient dans la foulée de l’adoption par le Congrès du Big Beautiful Bill — surnom donné par Donald Trump à sa vaste loi budgétaire. Un texte controversé, qui devrait alourdir la dette publique de plus de 3 400 milliards de dollars d’ici 2034, et qui a ravivé les tensions entre les deux milliardaires.Sans dévoiler les grandes lignes de son programme, le patron de Tesla et SpaceX a affirmé vouloir offrir une "alternative crédible" aux électeurs lassés des deux partis traditionnels. Une sortie critiquée par Donald Trump : "C’est ridicule", a-t-il lancé à des journalistes. "Un troisième parti ne fait qu’ajouter à la confusion. La troisième voie n’a jamais fonctionné". Une remarque teintée d’expérience, lui qui avait lui-même tenté de s’imposer en dehors des grands partis dans les années 1990.L’initiative d’Elon Musk pourrait toutefois rebattre les cartes à l’approche des élections de mi-mandat, en novembre 2026. Et ce alors que Donald Trump, en chute dans les sondages, fait face à une nouvelle tempête politique. Sa gestion des récentes inondations meurtrières au Texas suscite de vives critiques.Alors que l’État déplore plus de 80 morts, dont de nombreux enfants, des habitants ont dénoncé l’absence d’alertes suffisantes. La polémique rattrape l’administration Trump qui a imposé ces derniers mois des coupes budgétaires drastiques dans les services météorologiques, entraînant la suppression de centaines de postes. Sur place, les recherches se poursuivent, pour retrouver dizaines de personnes toujours portées disparues, notamment des enfants en camp d’été.Le président américain a annoncé avoir "signé une déclaration de catastrophe" et prévoit de se rendre sur place vendredi. Le gouverneur du Texas, de son côté, alerte sur de nouvelles précipitations attendues jusqu’à mardi, avec un risque accru d’inondations dans les zones déjà saturées.Quelles sont les ambitions politiques d’Elon Musk ? Peut-il être le trouble-fête des midterms de 2026 ? A-t-il un pouvoir de nuisance sur le président américain ? Jusqu’où ira leur bras de fer ? Donald Trump est-il fragilisé ?LES EXPERTS :-GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- MARJORIE PAILLON - Journaliste - spécialiste de la politique américaine- AMY GREENE - Enseignante-chercheure à Sciences Po Paris, spécialiste de la vie politique et de la politique étrangère des Etats-Unis, autrice de L’ Amérique face à ses fractures🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 7 juillet 2025 :Musk lance son parti, Trump prépare sa vengeanceIl a mis ses menaces à exécution. Quelques semaines après sa rupture fracassante avec Donald Trump, Elon Musk lance son parti politique, officiellement baptisé, samedi 5 juin, le Parti de l’Amérique, censé bousculer le duopole républicain-démocrate. L’annonce a été faite sur X, son propre réseau social, au lendemain de la fête nationale américaine et dans un climat politique déjà tendu.Cette initiative intervient dans la foulée de l’adoption par le Congrès du Big Beautiful Bill — surnom donné par Donald Trump à sa vaste loi budgétaire. Un texte controversé, qui devrait alourdir la dette publique de plus de 3 400 milliards de dollars d’ici 2034, et qui a ravivé les tensions entre les deux milliardaires.Sans dévoiler les grandes lignes de son programme, le patron de Tesla et SpaceX a affirmé vouloir offrir une "alternative crédible" aux électeurs lassés des deux partis traditionnels. Une sortie critiquée par Donald Trump : "C’est ridicule", a-t-il lancé à des journalistes. "Un troisième parti ne fait qu’ajouter à la confusion. La troisième voie n’a jamais fonctionné". Une remarque teintée d’expérience, lui qui avait lui-même tenté de s’imposer en dehors des grands partis dans les années 1990.L’initiative d’Elon Musk pourrait toutefois rebattre les cartes à l’approche des élections de mi-mandat, en novembre 2026. Et ce alors que Donald Trump, en chute dans les sondages, fait face à une nouvelle tempête politique. Sa gestion des récentes inondations meurtrières au Texas suscite de vives critiques.Alors que l’État déplore plus de 80 morts, dont de nombreux enfants, des habitants ont dénoncé l’absence d’alertes suffisantes. La polémique rattrape l’administration Trump qui a imposé ces derniers mois des coupes budgétaires drastiques dans les services météorologiques, entraînant la suppression de centaines de postes. Sur place, les recherches se poursuivent, pour retrouver dizaines de personnes toujours portées disparues, notamment des enfants en camp d’été.Le président américain a annoncé avoir "signé une déclaration de catastrophe" et prévoit de se rendre sur place vendredi. Le gouverneur du Texas, de son côté, alerte sur de nouvelles précipitations attendues jusqu’à mardi, avec un risque accru d’inondations dans les zones déjà saturées.Quelles sont les ambitions politiques d’Elon Musk ? Peut-il être le trouble-fête des midterms de 2026 ? A-t-il un pouvoir de nuisance sur le président américain ? Jusqu’où ira leur bras de fer ? Donald Trump est-il fragilisé ?LES EXPERTS :-GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- MARJORIE PAILLON - Journaliste - spécialiste de la politique américaine- AMY GREENE - Enseignante-chercheure à Sciences Po Paris, spécialiste de la vie politique et de la politique étrangère des Etats-Unis, autrice de L’ Amérique face à ses fractures🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 5 juillet 2025 : Laure Salmona, cofondatrice de l'association Féministes contre le cyberharcèlement et autrice de "15 idées reçues sur les cyberviolences et le cyberharcèlement (éditions du Cavalier Bleu).PRÉSENTATION: MAYA LAUQUÉÀ Saint-Étienne, cette semaine, un lycéen de 18 ans a été arrêté après avoir projeté un attentat à motivation masculiniste. Il a été mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, une première en France dans le cadre d’une affiliation revendiquée à la mouvance dite « incel ». Acronyme deinvoluntary celibates(célibataires involontaires), ce courant rassemble des hommes qui attribuent leur isolement affectif à une prétendue injustice biologique. Selon cette vision, certains hommes seraient « génétiquement inférieurs », et cette frustration supposée légitimerait, dans ses formes les plus extrêmes, le recours à la violence à l’égard des femmes.Derrière cette affaire, toute une dynamique préoccupante est mise en lumière comme l'avait montrée la sérieAdolescence.Sur les réseaux sociaux, les discours sexistes, masculinistes et haineux s’étendent, incarnés par des influenceurs très suivis qui ciblent notamment les plus jeunes. Le rapport 2025 du Haut Conseil à l’Égalité alerte d’ailleurs sur une polarisation croissante autour des questions de genre — particulièrement marquée chez les plus jeunes. Laure Salmona viendra décrypter les ressorts de cette radicalisation en ligne, les mécanismes de diffusion de ces idées, et les enjeux politiques et éducatifs qu’ils soulèvent aujourd’hui.pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité.- Posez vos questions par écrit à l'émission quotidienne-Posez vos questions par vidéo à l'émission quotidienne-Mentions légales (RGPD)🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 5 juillet 2025 :Trump: vers un nouvel âge d’or de l’Amérique?PRÉSENTATION: MAYA LAUQUÉ«Nous entrons dans l'âge d'or de l'Amérique». C'est avec ses mots que Donald Trump a promulgué sa loi budgétaire à l’occasion de la fête nationale. Sa«grande et belle loi», comme il l’a baptisée, est tentaculaire, et honore bon nombre de ses promesses de campagne: augmentation des dépenses militaires, financement d’une campagne d’expulsion d’ampleur de migrants, réductions d'impôts pour les plus riches. Une victoire pour Trump, «la plus grande»à ses yeux depuis le début de son second mandat.Ce n'était pourtant pas gagner d'avance. Le président a dû chercher le soutien de sénateurs républicains pour arracher le vote du texte au Congrès. L'opposition a donc échoué à l'en empêcher, dans un contexte déjà tendu sur le plan économique, avec des droits de douanes qui devraient s'appliquer dès ce mercredi pour des dizaines de pays, si aucun accord commercial n'est trouvé avec la Maison blanche.La loi prévoit en tout cas 170milliards de dollars pour des dépenses reliées à l’immigration. 70 devraient être alloués aux opérations de la police de l’immigration (ICE), 45 à la reprise de la construction du mur entre les Etats-Unis et le Mexique. Mais le tollé vient d'un nouveau centre de rétention pour immigrés en situation irrégulière, construit au milieu des marécages de Floride. Celui-ci est entourés d'alligators pour dissuader toute évasion.Les méthodes de Donald Trump donnent des idées à certains politiques français. En Nouvelle-Aquitaine, le député UDR Bartolomé Lenoir est surnommé le «Trump de la Creuse». Catholique et réactionnaire, il est obnubilé par l’immigration et l’extrême gauche, et n'hésite pas à propager de fausses informations.Alors, quelles seront les conséquence de cette loi budgétaire? Jusqu'où ira Trump dans sa politique anti-immigration ? Pourquoi ses méthodes controversées s'importent-elles en France?LES EXPERTS :Anthony BELLANGER - Éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationalesLauric HENNETON - Spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l’Université Versailles -Saint QuentinMARJORIE PAILLON – Journaliste, spécialiste des questions internationalesMARIE-CECILE NAVES - Directrice de recherche à l'IRIS, Spécialiste des États-Unis🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l’air du 4 juillet 2025 - Retraites, impôts, santé : bientôt l'austérité ?Le Premier ministre a choisi le lendemain de la Fête nationale pour dévoiler son plan pluriannuel de redressement des finances publiques et tracer les grandes lignes du budget 2026. Invité hier sur BFM, François Bayrou a assuré vouloir tenir les engagements de réduction du déficit "en abandonnant des crédits en cours d’année" et "en fermant les robinets quand il le faut". Une première étape qui demandera, selon ses mots, "un effort considérable" alors que la Cour des comptes a une nouvelle fois mis en garde, mercredi, contre la dégradation des finances publiques.Après des années 2023 et 2024 "noires", marquées par d’importants dérapages budgétaires, l’institution des Sages de la rue Cambon estime désormais, dans un rapport, à près de 105 milliards d’euros les efforts d’ajustement budgétaire nécessaires pour ramener le déficit public sous le seuil de 3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2029, comme l’ambitionne le gouvernement.Mais comment y parvenir ? Plusieurs pistes sont évoquées : année blanche, baisse des remboursements de médicaments, contrôle accru des affections de longue durée, jour de carence pour les arrêts maladie, coupes dans les niches fiscales, plafonnement des avantages pour l’emploi à domicile ou encore réduction des déductions pour les dons aux associations. Des mesures à l’étude, mais qui ne suffiront probablement pas.Pour 2026, l’exécutif vise 40 milliards d’euros d’économies. François Bayrou ne devrait en annoncer que la moitié, voire les deux tiers, dans une dizaine de jours, et pour les 10 -20 milliards restant laisser vivre le débat cet été et au Parlement à la rentrée.Un débat qui s’annonce électrique. Les tensions montent déjà dans les services publics, notamment dans les hôpitaux en pleine période de canicule. Et les divisions au sein même de la majorité se font de plus en plus visibles. Ce vendredi, malgré un double rappel à l’ordre la veille d’Emmanuel Macron et de François Bayrou, la ministre de l’Écologie, Agnès Pannier-Runacher, a de nouveau vertement critiqué le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Elle a jugé sa position sur les énergies renouvelables "absurde et dangereuse", l’accusant même de vouloir "faire des chèques à l’Algérie pour importer du gaz" et de "courir derrière le Rassemblement national". "C’est de la petite politique", a-t-elle lancé.LES EXPERTS :-CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur- ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - Franceinfo TV- LAURE SALVAING - Directrice générale de l’Institut de sondage Verian- MATHIEU PLANE - Économiste, directeur adjoint du Département Analyse et Prévision - OFCE🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l’air du 3 juillet 2025 -Iran, Algérie… comment faire libérer nos otages ?Le sort des otages français en Iran continue de susciter une vive inquiétude. Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris, arrêtés à la fin d’un voyage touristique en mai 2022, ont été inculpés hier par la justice iranienne pour "espionnage au profit du Mossad", "complot contre le régime" et "corruption sur terre", des chefs d’accusation passibles de la peine de mort. Des accusations chacune passible de la peine de mort.Une "diplomatie des otages", selon les termes utilisés par la diplomatie française, a son paroxysme, quelques jours après les frappes américaines et israéliennes en Iran. La République islamique, profondément affaiblie et humiliée militairement depuis la "guerre des douze jours", mène actuellement une vague de répression sévère, notamment contre des ressortissants étrangers, arrêtés dans différentes provinces du pays, au motif qu’ils coopéraient avec l’Etat hébreu.Le 23 juin dernier, un bombardement israélien a visé la prison d’Evin, à Téhéran, où étaient détenus les deux Français. Le raid a fait 79 morts. Après dix jours d’inquiétude, une visite consulaire a permis hier d’obtenir la preuve que Cécile Kohler et Jacques Paris sont toujours en vie. Un soulagement de courte durée pour leurs proches avant l’annonce officielle des charges. Jean-Noël Barrot, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a exigé, ce jeudi, "la libération immédiate et inconditionnelle" du couple.Le Quai d’Orsay a également affirmé son engagement en faveur de la libération d’un autre ressortissant français détenu à l’étranger : le journaliste Christophe Gleizes, arrêté en 2024 et condamné dimanche dernier à sept ans de prison en Algérie pour « apologie du terrorisme ». Cette condamnation intervient dans un contexte diplomatique extrêmement tendu entre Paris et Alger. Mardi, la France a appelé les autorités algériennes à faire preuve de « responsabilité et d’humanité » après la confirmation en appel de la condamnation de Boualem Sansal à cinq ans de prison. La diplomatie française espère une grâce présidentielle qui permettrait la libération de l'écrivain franco-algérien, âgé de 75 ans et souffrant de problèmes de santé.Face à cette escalade — renvoi de diplomates, refus d’expulser des ressortissants algériens visés par des OQTF — certains s’interrogent : l’Algérie a-t-elle adopté une forme de diplomatie des otages, à l’image de celle pratiquée par l’Iran ? Et quelles sont les conditions de détention de Cécile Kohler et Jacques Paris ? Pourquoi ces accusations maintenant ?Enfin, dans #cdanslair nous reviendrons sur un angle encore largement ignoré des crimes russes en Ukraine : les violences sexuelles infligées à des hommes, civils ou prisonniers dans les zones occupées. Un sujet encore tabou, autant pour la communauté internationale que pour la société ukrainienne. Notre journaliste Théo Maneval a recueilli un témoignage rare et bouleversant.LES EXPERTS :- Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU et auteur de D’un monde à l’autre- Patricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- David RIGOULET-ROZE - Chercheur associé à l’IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques , auteur de La République islamique d’Iran en crise systémique- Noémie KOHLER (en duplex) - Soeur de Cécile Kohler détenue en Iran🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l’air du 2 juillet 2025 -Trump lâche l'Ukraine, Poutine avance ses pions - Alors que Donald Trump reste, depuis des semaines, ambivalent sur l’avenir de l’aide militaire à l’Ukraine, la Maison-Blanche a annoncé mardi avoir suspendu la livraison de certaines armes à Kiev. Une décision motivée, selon plusieurs médias américains, par les inquiétudes du Pentagone concernant le niveau des stocks de munitions de l’armée américaine.Parmi les équipements concernés figurent les systèmes de défense aérienne Patriot, l’artillerie de précision et les missiles Hellfire. Cette décision intervient alors que la Russie intensifie ses frappes. Rien que le week-end dernier, plus de 530 drones et missiles se sont abattus sur le territoire ukrainien. La défense antiaérienne en a intercepté la moitié. Les autres ont visé plusieurs villes, dont Kiev.L’Ukraine a déclaré mercredi ne pas avoir reçu de notification officielle de la part des États-Unis. "Nous sommes en train de clarifier la situation", a précisé Dmytro Lytvyne, conseiller de Volodymyr Zelensky. Il a assuré que les discussions avec Washington se poursuivent "à tous les niveaux".Le Kremlin, lui, a salué cette annonce. "Moins il y a d’armes livrées à l’Ukraine, plus proche est la fin de l’opération militaire spéciale", a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine.Sur un autre front, Donald Trump a affirmé mardi sur son réseau social que l’État d’Israël a accepté un cessez-le-feu de 60 jours dans la bande de Gaza. Il espère "travailler avec toutes les parties pour mettre fin à la guerre" et met la pression sur le Hamas pour qu’il accepte cet accord, déclarant : "La situation ne s’améliorera pas — ELLE NE FERA QU’EMPIRER". Cette déclaration intervient alors que le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, était en visite à Washington, en amont de la venue du Premier ministre Benyamin Netanyahou prévue lundi. Trump a aussi mentionné une rencontre bilatérale imminente avec l’Iran, sans en dévoiler les détails. Pendant ce temps, les interrogations persistent sur l’impact réel des récentes frappes américaines contre les installations nucléaires iraniennes.Selon le Washington Post, des échanges interceptés entre responsables iraniens laisseraient entendre que les dommages sont limités. De son côté, Donald Trump affirme que le programme nucléaire iranien a été "complètement anéanti". Les responsables américains se veulent plus prudents : l’évaluation complète des dégâts prendra du temps. D’autant plus que Téhéran a suspendu toute coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui n’a désormais plus accès aux sites nucléaires du pays. Selon l’agence onusienne, l’Iran pourrait relancer son programme d’enrichissement d’uranium d’ici à "quelques mois".En parallèle, Donald Trump s’est livré à une nouvelle attaque verbale contre Elon Musk, n’excluant pas d’expulser du pays le patron de Tesla, naturalisé américain en 2002, et le renvoyer vers son pays d’origine : l’Afrique du Sud. Il a aussi évoqué la possibilité que la Commission pour l’efficacité gouvernementale (DOGE) – créée par et pour Elon Musk afin de réduire les dépenses fédérales – puisse se retourner contre son ex-directeur et remettre en question les fonds publics investis dans ses entreprises, notamment dans le domaine spatial.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales-Nicole BACHARAN - historienne, spécialiste des Etats-Unis et également éditorialiste chez Ouest France-Isabelle LASSERRE - correspondante diplomatique pour Le Figaro-Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l’air du 1er juillet 2025 - Canicule : l'angoisse s'installeAprès plusieurs jours d’une chaleur étouffante, la France est entrée dans le dur de la canicule aujourd’hui. La vigilance rouge, le plus haut niveau de surveillance, est activée dans 16 départements, de la Vienne à l’Aube avec toute l’Île-de-France, et quasiment tout le reste du pays est placé en vigilance orange. Les maximales devraient atteindre 36 °C, voire 41 °C, avec deux prochaines nuits qui s’annoncent "tropicales", avant un progressif rafraichissement attendu par la façade ouest.D’ici là, Météo France prévoit un pic caniculaire "très fort" dans le bassin parisien avec une chaleur "particulièrement éprouvante". Le gouvernement a multiplié les appels à la vigilance. À Paris, des restrictions de circulation ont été mises en place. Au niveau national, les obligations des entreprises sont renforcées, les services d’urgence sont sur le pont. Le réacteur de la centrale nucléaire de Golfech dans le Tarn-et-Garonne a été mis à l’arrêt en raison de la hausse de la température dans la Garonne voisine. Près de 1896 écoles publiques sont également fermées, "totalement ou partiellement". Mais ces décisions suscitent débat et polémique.Dimanche soir, en conférence de presse, la ministre de la Santé a rappelé que les fermetures d’écoles devaient se faire "au cas par cas". Mais face à la vague de chaleur, de plus en plus de maires ont pris la décision de fermer les établissements et beaucoup critiquent l’absence de réaction sérieuse du ministère ou de "directives précises". Les élus pointent aussi les conséquences d’un fonds vert dont le budget a été raboté. Mis en place en janvier 2023 pour aider les collectivités à s’adapter, il était doté de 2 milliards dont 500 millions d’euros dédiés à la rénovation des écoles. Mais il a été réduit à 1, 5 milliard en 2024 et 1 ,15 milliard cette année à cause de la rigueur budgétaire.De son côté, Marine Le Pen, a fustigé l'action du gouvernement, qui selon elle "marche encore sur la tête" en demandant "à des familles d'arrêter de travailler du jour au lendemain car les écoles ne peuvent plus accueillir nos bambins, tout en leur conseillant d'aller au cinéma du coin qui lui, est climatisé". La leader du parti d’extrême droite a également réclamé "un grand plan pour la climatisation", relayé par son allié Eric Ciotti qui souhaite équiper en priorité "écoles, hôpitaux et maisons de retraite". Dans la foulée, sur le réseau social X, Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe-Ecologie-les-Verts a raillé l'idée : "La France subit une canicule historique. Le programme écologique de Marine Le Pen : acheter des climatiseurs", a-t-elle écrit. La ministre de la Transition écologique s'est, elle, étonnée de la sortie médiatique de Marine Le Pen. "Ceux qui parlent (Marine Le Pen et Eric Ciotti, ndlr) de grand plan de climatisation viennent de découvrir la lune alors qu'ils ont voté contre une loi il y a deux semaines qui permettait de faire des réseaux de froid", a dénoncé Agnès Pannier-Runacher sur le plateau de BFMTV.Fonds vert raboté, zones à faibles émissions supprimées, normes agricoles, pesticides… Depuis le début de l’année, une quantité inédite de votes et de décisions politiques ont mis à mal l’ambition écologique du pays, détricotant des objectifs environnementaux contraignants adoptés ces dernières années en matière d’énergie, de transports, de logement et d’agriculture.LES EXPERTS :-ARNAUD GOSSEMENT - Avocat en droit de l’environnement - Professeur associé à Paris 1-Dr GÉRALD KIERZEK - Médecin urgentiste, directeur médical - Doctissimo-AUDREY GARRIC - Journaliste au service Planète - Le Monde-LAURENT ROMEJKO - Journaliste spécialiste des questions météorologiques, présentateur Météo à la carte - France 3🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 30 juin 2025 avecMichaël Zemmour, enseignant-chercheur à l'université Lumière Lyon-II et économiste au laboratoire d'évaluation des politiques publiques de Sciences-Po.Jeudi, le Premier ministre François Bayrou a énuméré devant la presse les "avancées" permises par les négociations sur les retraites qui pourraient être reprises dans un budget à l'automne. Les syndicats et le patronat réunis en "conclave" n'ont pas trouvé d'accord global sur les retraites, mais ils ont dégagé des compromis sur plusieurs points. Et, vendredi, la CFDT a refusé, à l'instar de la CFTC et de la CFE-CGC, de jouer les prolongations, comme l'avait proposé le Premier ministre la veille.Aujourd'hui dans les Echos, l'ancien Premier ministre Gabriel Attal a dit vouloir en finir avec l'âge de départ unique, une norme devenue inutile selon lui. Le départ à la retraite ne se fixerait que sur la base de la durée de cotisation. Un système financé par une dose de capitalisation : chacun met de côté pour sa future retraite plutôt que de financer celle des retraités actuels. Édouard Philippe lui aussi a vanté les mérites de la capitalisation il y a quelques semaines, et dévoilait aussi les contours de sa réforme des retraites qu'il proposera pour 2027.Alors comment financer durablement notre système de retraites, dont le déficit devrait atteindre près de 15 milliards d'euros en 2035 selon la Cour des comptes ? Michaël Zemmour, enseignant-chercheur à l'université Lumière Lyon-II et économiste au laboratoire d'évaluation des politiques publiques de Sciences-Po, est notre invité.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l’air du 30 juin 2025 - Canicule : quand la France suffoqueLa canicule s’est installée sur presque toute la France. Quatre-vingt-quatre départements, où vivent près de 88 % des Français, sont désormais en vigilance orange canicule. Le "paroxysme" de l’épisode est attendu en milieu de semaine, explique Météo-France, avec des pointes à 41 °C et "des minimales très élevées, comprises entre 20 °C et 24 °C, voire un peu plus très localement".Face à cet épisode caniculaire "intense", une réunion interministérielle de crise s’est tenue dimanche soir. À son issue, les entreprises ont été appelées à "protéger les salariés" et à adapter leurs horaires, par la ministre du Travail. La ministre de l’Éducation nationale a, elle, rappelé les mesures à prendre dans les écoles lors de fortes chaleurs, pouvant aller jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45 000, font l’objet d’une fermeture partielle ou totale ce lundi, mardi ou mercredi.Le Premier ministre a également enjoint ce lundi chacun "à la plus grande prudence et vigilance, notamment envers les populations les plus fragiles". "Une vague de chaleur, c’est plusieurs milliers de morts", a insisté la ministre de la Transition écologique ce matin sur Sud Radio, en répétant que les employeurs devaient protéger leurs salariés.Outre la santé des Français, cette canicule impacte l’environnement : 25 départements étaient, dimanche, en vigilance pour la sécheresse, et dix au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages. Un contexte propice aux départs de feu : dans l’Aude, un incendie s’est déclaré hier dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, s’inscrit dans un contexte de réchauffement climatique, qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules. Des périodes où, désormais, les prévisionnistes de Météo-France voient les attaques et les critiques se multiplier. Sur les réseaux sociaux, ils sont de plus en plus souvent accusés d’affoler la population ou d’être des idéologues au service de la lutte contre le changement climatique. Et ces attaques peuvent aller très loin. Après avoir annoncé une canicule sur son compte X, Guillaume Séchet, présentateur météo de BFM TV, a été insulté par de nombreux internautes et menacé — une raison qui l’a poussé à effacer sa publication. D’autres, pour se protéger, envisagent de fermer leurs comptes sur X.Un réseau sur lequel, depuis son rachat par Elon Musk, les comptes climatosceptiques sont particulièrement actifs, explique David Chavalarias, mathématicien et directeur de recherche au CNRS. Co-fondateur de l’observatoire Climatoscope, il pointe un regain d’activité des réseaux climatosceptiques sur la plateforme, dont l’objectif est de semer le doute sur la réalité du changement climatique et de ralentir toutes les actions visant à réduire l’empreinte de l’humanité sur le climat.Nos journalistes l’ont rencontré. Ils sont également allés aux Saintes-Maries-de-la-Mer.Sur le littoral méditerranéen, la commune camarguaise est la plus exposée à l’érosion et à la submersion. Mais alors que plusieurs rapports ont dénoncé l’absence de "stratégie d’adaptation" face aux risques, le débat s’envenime parfois sur la meilleure marche à suivre. Jusqu’à présent, les Saintes-Maries-de-la-Mer, comme le reste du littoral, ont adopté une position défensive, en renforçant chaque année digues et épis avec des milliers de mètres cubes de sable. Mais jusqu’à quand ? Selon les scientifiques, depuis 40 ans, l’eau monte de plus en plus vite, jusqu’à 6 millimètres par an. Cela signifie qu’à ce rythme, d’ici 2100, la Méditerranée aura monté de 40 à 70 centimètres.LES EXPERTS :-ARNAUD GOSSEMENT - Avocat en droit de l’environnement - Professeur associé à Paris 1-Dr GÉRALD KIERZEK - Médecin urgentiste, directeur médical - Doctissimo-AUDREY GARRIC - Journaliste au service Planète - Le Monde-LAURENT ROMEJKO - Journaliste spécialiste des questions météorologiques, présentateur Météo à la carte - France 3PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM :https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 28 juin 2025 avecPaul KLOTZ, haut fonctionnaire et expert associé à la Fondation Jean Jaurès. Il publie une note intitulée "Le sommeil: la lutte sociale du siècle" dans le cadre de la série "la nouvelle condition sociale".Dans sa note, Paul Klotz alerte sur la dégradation du sommeil en France, tant en termes de durée, de qualité que de régularité. 63 % des Français déclarent mal dormir, dont 23 % de manière fréquente. (Ipsos, 2023). Symboliquement, la population française dort désormais moins de 7 heures par nuit, une durée pourtant recommandée pour les adultes, et qui ne cesse de diminuer d’année en année. Mais au-delà de ce constat chiffré, Paul Klotz montre que le sommeil est profondément fragilisé par des dynamiques propres à la vie contemporaine : usage intensif des écrans le soir, nuisances sonores et lumineuses en milieu urbain, stress professionnel croissant, et rythmes de travail désynchronisés. Ces facteurs relèguent le sommeil au rang de temps improductif, alors qu’il représente pourtant un tiers de notre existence.Les conséquences sont lourdes, tant sur le plan physique que psychologique : troubles cardiovasculaires, déséquilibres hormonaux, pathologies neurodégénératives ou encore souffrances mentales. À cela s’ajoute un coût collectif majeur, en termes de santé publique sans compter la forte consommation de somnifères et d’anxiolytiques. Face à ce constat, sa note souligne l’urgence de transformer les représentations collectives du sommeil. Paul Klotz appelle à le considérer comme un enjeu de santé publique et d’égalité sociale, un "droit au sommeil", qui pourrait aussi passer à titre d’exemple, par la reconnaissance des bienfaits de la sieste dans notre vie quotidienne et le cadre professionnel.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l’air du 28 juin 2025 -Canicule: des logements "boulloires thermiques" - Une canicule historique se met en place sur la France. Quatorze départements sont en vigilance orange ce samedi dans le sud de la France, avant une extension vers le nord du pays. Cinquante-trois départements seront placés demain en vigilance orange, de l’Île-de-France à l’arc méditerranéen, et de la Vendée au Doubs, a indiqué Météo-France, qui s’attend à ce que les températures atteignent 34 à 38 °C dès aujourd’hui dans les départements concernés par la vigilance orange, et qu’elles approchent "ponctuellement les 40 °C près de la Méditerranée". Ces fortes chaleurs vont durer au moins jusqu’à mardi, alertent les prévisionnistes, qui anticipent des nuits "très désagréables", lors desquelles le mercure ne devrait pas descendre en dessous de 20 degrés.En cause : un "dôme de chaleur", un puissant anticyclone formant actuellement un couvercle sur la région sud de l’Europe, qui piège l’air chaud et empêche les perturbations de circuler. Le phénomène augmente considérablement les risques d’incendies. En Grèce, l’île de Chios a été ravagée par les flammes, et plusieurs villages balnéaires à l’est d’Athènes ont dû être évacués.En France, autorités locales, pompiers et préfectures multiplient les alertes et rappels de précaution. Le numéro vert canicule (0 800 06 66 66), destiné à informer le public et à protéger les plus vulnérables, a été réactivé.Face à cette situation, la Fondation pour le logement des défavorisés (ex-Fondation Abbé Pierre) alerte sur les "bouilloires thermiques", ces logements mal isolés devenus invivables sous la chaleur. Ils représenteraient 35 % des habitations en France. En Île-de-France, 3,7 millions de personnes, soit 31 % de la population, résident dans des îlots de chaleur urbains. Conséquence : la mortalité augmente lors des périodes de canicule, comme en juillet 2022, quand la région avait enregistré une surmortalité de 21 %. Selon la Fondation pour le logement des défavorisés (FPLD), 5 000 décès sont imputables à la chaleur rien que pour l'année 2024, et la grande majorité à des lieux d'habitation.Une proposition de loi transpartisane, présentée par des députés Ensemble pour la République, écologistes, socialistes et La France insoumise, doit être déposée dans les prochains jours pour lutter contre ce fléau.Parallèlement, dans de nombreux territoires, des dispositifs sont déployés pour informer et lutter contre la prolifération du moustique-tigre, qui colonise de plus en plus de départements et peut transmettre la dengue, le virus Zika ou le chikungunya… Des maladies qui, jusqu’alors, ne pouvaient pas être attrapées sous nos latitudes. Ainsi, en 2024, 83 personnes ont été contaminées par la dengue dans l'Hexagone sans même avoir voyagé à l’étranger.LES EXPERTS :- Nicolas BERROD - Journaliste service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien-Aujourd’hui en France-Stéphanie DURAFFOURD - Porte-parole d’Assurland.com-Amélie MOUGEY - Directrice de la rédaction - Reporterre-Gaël MUSQUET - Spécialiste de la prévention des catastrophes naturelles🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l’air du 27 juin 2025 -Retraites, santé : coup de chaud pour BayrouLa porte-parole du gouvernement avait prévenu : le prochain budget sera un "cauchemar". Ces derniers jours, les contours de ce budget 2026 se précisent, et le signal est clair : les économies seront douloureuses, notamment pour la santé.Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé, a annoncé lors d’une audition à l’Assemblée nationale que 1,7 milliard d’euros d’économies seraient réalisés dès 2025 sur les dépenses de santé. Parmi les premières victimes : les revalorisations tarifaires promises aux kinésithérapeutes et médecins libéraux, vont être reportées au 1er janvier 2026. Le gouvernement cible aussi l’hôpital, les arrêts de travail, les affections de longue durée (ALD) et envisage de nouveaux déremboursements de médicaments.Autre front sensible : le transport sanitaire. L’exécutif entend maintenir la pression dans les négociations avec les chauffeurs de taxi, sur fond de réforme des tarifs. "Nous n’avons pas d’autre solution que cette réforme du modèle de tarification", a martelé Catherine Vautrin. Autrement dit : il n’y aura pas de recul.Sur les retraites, le climat reste tout aussi tendu. Après quatre mois de concertation sans accord entre partenaires sociaux, le Premier ministre a tenté jeudi de reprendre la main. Refusant de parler d’"échec" du conclave, François Bayrou a vanté plusieurs "avancées", à commencer par un consensus sur l’objectif de retour à l’équilibre en 2030 et le maintien du départ à 64 ans, tel que fixé par la loi Borne. Le chef du gouvernement a également proposé a proposé aux "experts et négociateurs des organisations de se remettre au travail" "15 jours, 10 jours" convaincu qu’un accord était à portée de main pour améliorer la réforme des retraites de 2023.Mais le premier syndicat de France a refusé de participer à "de nouvelles séances de négociations". Pour la CFDT, les deux derniers points de blocage dans les négociations, que sont la pénibilité et le financement du système de retraites, sont "deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions"."Si, à un moment, le gouvernement veut trouver une voie d’équilibre, il faut qu’il comprenne que, pour mon organisation, il n’y a pas de voie de passage sans la réparation sur la pénibilité, avec le dispositif qu’on a proposé", a-t-elle ajouté, précisant que le bureau national de la CFDT avait rendu un avis "unanime" en ce sens vendredi matin."Si les organisations considèrent que ce n’est plus leur heure et qu’il faut trancher, on tranchera", a répondu ce vendredi le Premier ministre. L'échec du conclave sur les retraites est un coup dur pour le locataire de Matignon, et s’annonce lourd de conséquences. Le Parti socialiste, qui réclame un projet de loi "sans délai" pour reparler des retraites et mettre au menu du Parlement toutes les mesures qui fâchent, y compris l'âge légal de départ à la retraite porté à 64 ans en 2023, a annoncé en début de semaine le dépôt d'une motion de censure. Sauf coup de théâtre le RN ne devrait pas la voter, mais le Premier ministre se retrouve dans une position encore plus compliquée avant la présentation du budget. Le gouvernement s’avance vers un automne parlementaire à hauts risques.LES EXPERTS :-Gaël SLIMAN - Président et co-fondateur de l’institut de sondage ODOXA - Stéphanie VILLERS - Economiste, conseillère économique de PwC France - Philippe MABILLE - Directeur éditorial la Tribune et la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 26 juin 2025 avecFabrice Leggeri, député européen du Rassemblement National et membre du groupe Les Patriotes pour l’Europe.Il réagira aux propos de Marine le Pen, qui a déclaré hier dans Valeurs Actuelles avoir "intégré l'hypothèse qu'[elle] ne puisse pas [se] présenter", selon l'issue de son procès en appel. L'hypothèse Jordan Bardella se précise et elle affirme d'ailleurs lui avoir demandé de se "préparer" pour une éventuelle candidature. Ces dernières semaines, le tandem Le Pen-Bardella semblait pourtant moins uni qu'à l'accoutumée, laissant à penser qu'il y aurait des tensions sous-jacentes. Il reste la question de la ligne politique : sera-t-elle la même si l'incarnation change ?Fabrice Leggeri réagira également à la crise géopolitique actuelle et précisera le positionnement du parti. Marine Le Pen a "salué la manière dont le Président Trump est intervenu" en Iran. Le RN serait-il devenu favorable à l'ingérence dans les affaires intérieures des Etats ? La président du RN à l'Assemblée dit aussi avoir "perdu la confiance de ses amis" après "les propos peu amènes du Premier ministre israélien envers le président Macron tout comme ceux du président américain qui ne peuvent qu'attrister la patriote [qu'elle est]" . Dès lors se pose la question de savoir qui sont les alliés du Rassemblement national aujourd'hui, mais aussi quel rôle veulent-ils donner à la France au sein de l'OTAN et de l'Union européenne.Fabrice Leggeri est député européen du Rassemblement National et membre du groupe Les Patriotes pour l’Europe. Il a également été directeur de l'agence Frontex entre 2015 et 2022.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air, du lundi 25 septembre - Climat, immigration, Niger... Macron sur tous les fronts Visites de Charles III et du pape François, crise politique au Niger, crise migratoire à Lampedusa… la rentrée s'avère musclée pour Emmanuel Macron. Interviewé ce dimanche soir sur France 2, le Président a commencé par défendre le bilan de son gouvernement sur la transition écologique, à la veille d’un conseil de planification qui réunira la Première ministre et une partie du gouvernement. "La France sera parmi les premiers d’Europe à sortir du charbon", a-t-il promis, taclant au passage l'Allemagne qui a relancé ses centrales à charbon au détriment du nucléaire. La France, devrait convertir ses deux dernières centrales à la biomasse d'ici 2027. Au total, c'est un investissement de 40 milliards d'euros qui est prévu pour la transition écologique en 2024. Pour réduire ses émissions de CO2, le gouvernement mise aussi sur les pompes à chaleur dont la production va être multipliée par trois, parce que "c’est intelligent, ça fait des économies d’énergie et ça réduit très fortement les émissions". Enfin, Emmanuel Macron a insisté sur la hausse de production des véhicules électriques, n'hésitant pas à déclarer sa flamme à la voiture : "On aime la bagnole, et moi je l'adore". Intarissable sur les ambitions françaises en matière d'écologie, le président s'est montré un peu plus en retrait sur l'immigration, au lendemain de la visite du pape qui a appelé les Européens à ouvrir leurs frontières et à ne pas céder au "fanatisme de l'indifférence". Dénonçant la "réponse simpliste et nationaliste de l'Italie", Emmanuel Macron a estimé la France faisait déjà "sa part", avec 132.000 demandes d'asile enregistrées l'année dernière pour un peu moins de la moitié acceptées. Paraphrasant l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, il a toutefois noté que la France "ne pouvait pas accueillir toute la misère du monde". Alors que le projet de loi immigration est attendu début novembre au Sénat, l'exécutif tâtonne encore et souhaite trouver des majorités de circonstance selon les sujets. Sur la question des travailleurs sans-papiers, que plusieurs partis de gauche appellent à régulariser, le Président s'est montré plutôt ferme : "Il n’y aura jamais de droit inconditionnel à la régularisation", même s'il souhaite qu'un compromis soit trouvé. Enfin, le président a rappelé que l'immigration dépendait avant tout des pays de départ, en Afrique subsaharienne, et de transit, dans le Maghreb. "Nous devons conditionner notre aide à des engagements en matière de politique migratoire", a conclu le Président. Emmanuel Macron est aussi revenu sur la crise au Niger et annoncé que les 1500 militaires français au Niger allaient rentrer en France "d'ici la fin de l'année". Reclus dans sa résidence depuis le renversement du président Mohammed Bazoum par la junte militaire du général Tiani fin juillet, l'ambassadeur français est déjà en cours de rapatriement vers Paris. "La France a décidé de ramener cette semaine son ambassadeur et plusieurs diplomates. Ils rentreront en France dans les prochaines heures", a acté le Président, tout en réaffirmant son soutien au président déchu, lui aussi détenu par les militaires. Emmanuel Macron s'est parfois montré agacé par la remise en cause de la présence française en Afrique subsaharienne, alors que les troupes françaises ont déjà été forcées de quitter le Burkina Faso et le Mali ces derniers mois : "Nous sommes au Niger, parce qu'à la demande des pays de la région nous avons été lutter contre le terrorisme. Sans Barkhane, la plupart de ces pays auraient déjà été pris par des califats territoriaux et des djihadistes". Quelles mesures peuvent ressortir du conseil de planification écologique ? Le gouvernement est-il assez ambitieux dans la transition énergétique ? Comment l'exécutif peut-il trouver sa voie sur l'immigration ? La France doit-elle définitivement abandonner ses bases militaires en Afrique subsaharienne ? LES EXPERTS : -Jérôme JAFFRÉ - Politologue au CEVIPOF -Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions -Jérôme FOURQUET - Directeur du département "Opinion et Stratégies d'entreprise" à l'IFOP - Dominique SEUX - Éditorialiste économique à France Inter et directeur délégué de la rédaction - Les Échos DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air, émission spéciale du dimanche 24 septembre - Demain la guerre : la France est-elle prête ? Depuis dix-huit mois, les combats font rage en Ukraine. La guerre de haute intensité s’est installée sur le sol européen, entre l’envahisseur russe et l’armée ukrainienne soutenue par les Occidentaux. Mais ce conflit n’est-il qu’une étape ? L’Ukraine est-elle le laboratoire militaire d’un affrontement plus global, d’une nouvelle guerre planétaire ? Depuis les premiers discours menaçants de la Russie et de la Chine il y a quinze ans, les grandes puissances développent des armes nouvelles, dans des territoires aux frontières encore inconnues et souvent non régies par les règles internationales. Sous nos pieds, au-dessus de nos têtes, au fond des océans, des côtes de Taïwan aux rives de la mer Baltique jusqu’à l’espace exo-atmosphérique, jamais les grandes puissances militaires n’avaient mis au point des armes aussi dangereuses. Un défi pour l’armée française. Face à ces nouvelles menaces, est-elle à la hauteur des enjeux ? Une plongée dans la guerre du futur, décryptée par les experts de C dans l’air et éclairée avec des entretiens exclusifs menés par Caroline Roux. LES EXPERTS : -Guillaume ANCEL - Ancien officier de l’armée française et écrivain -Anthony BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales -France Inter -Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro - Élise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense - Le Monde🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
"Demain la guerre" le documentaire diffusé dans l'émission spéciale de C dans l'air du 24 septembre 2023 à 21h. Un documentaire de Coraline Salvoch et Alain Pirot Entretien et commentaires: Caroline Roux La guerre des drones «Le drone permet d’apprendre le champ de bataille beaucoup plus vite qu’on ne le faisait avant.» un historien «Une compagnie comme StarLink : son aide à l’Ukraine a été remarquable, mais pèse toujours cette menace que le service - privé - peut s’arrêter du jour au lendemain.» La guerre des nombres «Si on engageait l’armée française dans une guerre comme celle d’Ukraine, l’armée française tiendrait un front de quatre-vingt kilomètres.Le front ukrainien fait plus de mille kilomètres. » « Aujourd’hui, avec la guerre en Ukraine, on redécouvre que la qualité ne suffit pas, il faut aussi de la quantité dans les opérations militaires... On n’est absolument pas prêts à ça.» un historien La guerre de l'espace «L’idée aujourd’hui, c’est de savoir en permanence ce qui se passe aux quatre coins du globe le plus vite possible.On est dans une bataille du temps aujourd’hui.»Grégoire de Saint-Quentin, général d’armée, vice-président services et développements souverains, Preligens «Les Russes sont beaucoup moins dépendants aujourd’hui de l’espace que ne le sont les Américains et les Occidentaux.»Michel Friedling, général de division (2019-2022) La guerre des océans «La piraterie du futur comporte forcément une composante maritime et une composante cyber.»Virginie Tournay, chercheuse en science politique, experte Red Team «En 2022, la marine chinoise a accueilli en service actif l’équivalent en tonnage d’à peu près la moitié de la marine française.» un historien 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 23 septembre -Migrants : quand le Pape nous sermonne ! C'est un message fort, à la hauteur de l'urgence migratoire. En visite à Marseille, le Pape François a tenu un long discours sur l'immigration ce vendredi à quelques mètres de la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, qui veille sur la ville et ses marins. "Devant un tel drame, les mots ne servent à rien." Il faut "des actes", a ainsi déclaré le souverain pontife quelques jours après les arrivées massives de migrants subsahariens sur l'île de Lampedusa qui ont fait la une de l'actualité. La tragédie migratoire "qui ensanglante la Méditerranée" est un thème cher au pape, qui a rencontré Emmanuel Macron ce samedi. Des camps de migrants de Lesbos en 2021 à Marseille en passant par Lampedusa, François n'a cessé de d'appeler les Européens à un sursaut collectif. "Ne nous habituons pas à considérer les naufrages comme des faits divers et les morts en mer comme des numéros", a-t-il averti, tout en encourageant les ONG qui patrouillent en mer Méditerranée au grand damne du gouvernement d'extrême droite italien. Ce discours a d'ailleurs irrité l'extrême droite française, à l'image d'Éric Zemmour qui s'est fendu d'un tweet : "Que veut le pape ? Il veut que l’Europe chrétienne, berceau du christianisme, devienne une terre islamique ?". Marion Maréchal a de son côté pointé la "vision un peu naïve du Pape" sur l'immigration : "Le pape n'a pas à se mêler de politique, il ferait mieux de remplir les églises qui sont aujourd'hui désespérément vides." L'extrême droite a aussi été à la manœuvre, en Belgique cette fois, où les cours d'éducation sexuelle instaurés à l'école (4 heures entre la 6e et la seconde) depuis la rentrée sont devenus la cible d'une violente opposition complotiste. Les militants, qui accusent le gouvernement de vouloir imposer "un nouvel ordre mondial sexuel", ne se sont pas limités à de la désinformation sur les réseaux sociaux, mais ont aussi vandalisé ou incendié 8 écoles ces derniers jours, à Charleroi et Liège. "Comment a-t-on pu en arriver à un tel niveau de désinformation ?", déplorent certains instituteurs, dépassés par l'ampleur des événements. Dimanche dernier, 1500 personnes se sont rassemblées à Bruxelles pour demander le retrait du fameux livret "Evras", parmi lesquels le leader de l'association catholique traditionnaliste Civitas, et des militants musulmans. "On peut avoir un débat, des points de vue différents, mais ça ne peut jamais déboucher sur de la violence", a prévenu le Premier ministre belge Alexander de Croo. "On s'attaque ici à des libertés publiques, à la liberté d'enseignement, et c'est pour moi une forme de terrorisme qui est absolument inacceptable", a de son côté dénoncé le maire de Charleroi, Paul Magnette. Un autre débat, qui suscite de fortes oppositions, doit revenir sur le devant de l'actualité française d'ici la fin du mois : celui du droit à mourir. En décembre dernier, le gouvernement avait lancé une convention citoyenne sur le sujet pour faire évoluer la loi actuelle, qui limite la sédation profonde aux malades en phase terminale et en très grande souffrance, dont la vie est menacée "à court terme". L'exécutif veut désormais présenter son projet de loi la semaine prochaine, tandis que des sénateurs de gauche entendent rédiger leur propre proposition de loi sur le sujet auquel 70% des Français se disent favorables. Tout le débat portera justement sur les conditions de ce doit à mourir dans la dignité : aide active à mourir ? Euthanasie ? Suicide assisté ? Les débats au Parlement s'annoncent houleux. Quelles conséquences le discours du Pape sur les migrants peut-il avoir en Europe ? Face aux divergences politiques sur le sujet, comment les États européens peuvent-ils s'accorder sur l'accueil des migrants ? Pourquoi les cours d'éducation sexuelle suscitent toujours autant de polémiques en Europe ? Le gouvernement français va-t-il trouver la voie pour faire évoluer le droit à mourir dans la dignité ? LES EXPERTS : - Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - Eve ROGER - Journaliste spécialiste des questions de société - RTL - Rachel BINHAS - Journaliste au service société - Marianne - François BEAUDONNET - Chroniqueur international, rédacteur en chef Europe - France Télévisions - Isabelle DE GAULMYN - Rédactrice en chef - La Croix DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 22 septembre - Charles III : les dessous d'une visite C'est un accueil qui marque le réchauffement des relations diplomatiques entre la France et le Royaume-Uni. Alors qu'il entamait cette semaine sa première visite à Paris depuis son couronnement, le roi d'Angleterre Charles III, a été reçu mercredi soir au château de Versailles pour un fastueux dîner avec Emmanuel Macron. Un accueil chaleureux « comme hommage à notre passé, et comme gage d’avenir », a déclaré le président français. Après des années de brouille diplomatique liée au Brexit en 2020, il semblerait que la relation franco-britannique soit de nouveau au beau fixe. « Comme toujours, ce sont nos peuples qui sont le véritable moteur de notre relation. (…) Notre amitié et nos liens chaleureux se renforcent à chaque nouveau contact entre nous. », a de nouveau clamé le potentat britannique dans un discours au Sénat, devant 300 parlementaires français. Charles III en a profité pour proposer une nouvelle Entente cordiale sur le climat, un thème qui lui est cher et un acte forcément symbolique : la veille, le Premier ministre britannique, le conservateur Rishi Sunak, avait annoncé le report de plusieurs mesures phares en matière de politique climatique. Il faut dire que le Royaume-Uni fait face à de multiples obstacles en cette rentrée. En pleine crise économique, voilà que plusieurs centaines d'écoles et hôpitaux publics menacent de s'effondrer ! La faute à un béton aéré utilisé durant toute la seconde moitié du XXe siècle dans le pays. Léger et doté de bonnes capacités isolantes, ce dernier peut en revanche s'effondrer sans avertissement. Fin août, le gouvernement avait envoyé un message à 156 écoles à travers le pays pour leur recommander de ne pas ouvrir leurs portes à la rentrée, et de privilégier l'enseignement à distance pour les élèves. Trois ans après le début de l'épidémie de Covid-19, voilà les jeunes britanniques de nouveaux cantonnés à leur domicile. L'état de délabrement de ces bâtiments a aussitôt relancé le débat sur le financement des services publics, le résultat "des années de coupes budgétaires", selon Jon Richards, le secrétaire général adjoint du syndicat britannique Unison. Le gouvernement est évidemment pointé du doigt. En visite à Paris avec le roi, la très discrète reine Camilla, 75 ans, suit de loin les affaires du royaume. Celle qui n'a donné qu'une interview à la presse britannique au magazine Vogue en 2022 a notamment affiché une certaine complicité avec Brigitte Macron durant les trois jours de visite à Paris. Les deux femmes ont notamment lancé un prix littéraire franco-britannique à la Bibliothèque nationale, et visité jeudi un atelier Chanel, où la reine s’est essayée à un métier à tisser. Longtemps haïe par une partie du peuple britannique, à cause de sa relation secrète avec Charles aux dépens de Lady Diana, la reine Camilla semble avoir enfin trouvé sa place dans la vie politique anglaise. La hache de guerre est-elle définitivement enterrée entre la France et le Royaume-Uni, trois ans après le Brexit ? Que peut espérer tirer Emmanuel Macron du réchauffement de cette relation diplomatique ? Le scandale des bâtiments publics britanniques peut-il relancer le débat sur les services publics ? Longtemps haïe par la population britannique, la reine Camilla est-elle en passe de reconquérir le cœur des anglais ? LES EXPERTS : - Éric ALBERT - Journaliste, correspondant du à Londres - Le Monde - Florentin COLLOMP - Journaliste spécialiste de l'Europe - Le Figaro - Catherine NORRIS TRENT - Correspondante à Paris - France 24 - Catherine MARSHALL - Professeure d’histoire et de civilisation britannique à l'Université Cergy Paris DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 21 septembre - Vente à perte : Total dit non ! C’est un refus très clair de la proposition gouvernementale. Tout comme les dirigeants de Carrefour, Leclerc et Intermarché, le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné refuse de vendre à perte ses carburants et "ne descendra pas plus bas" que le prix actuel de 1,99 euro par litre fixé actuellement dans les stations-service de son groupe en France. "Vous vendez souvent à perte, vous, des produits ?", a-t-il demandé au journaliste qui l’interrogeait. "Un peu de bon sens, voilà, merci", a-t-il conclu mardi, mettant à terre la dernière idée de l’exécutif pour lutter contre l’inflation. Samedi, la Première ministre Elisabeth Borne avait levé un vieux tabou en annonçant que les carburants pourraient être vendus à perte. Cette mesure, interdite depuis 1963 en France, doit faire l’objet d’un projet de loi, pour une entrée en vigueur prévue début décembre pour une durée de six mois. Mais la plupart des acteurs de la grande distribution ont déjà fait part de leur opposition unanime. Confronté à une impasse, que va faire l’exécutif ? Le gouvernement entend maintenir le projet d'autoriser les distributeurs de carburant à vendre à perte. "Ce que l'on veut c'est permettre à ceux qui peuvent le faire de le faire, opérations coup de poing, plafonnement, et pour ceux qui veulent, vente à perte" a expliqué mercredi le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave. Un fonds, d'un montant encore à l'étude, serait par ailleurs déboursé par l'Etat pour venir en aide aux petits distributeurs qui seraient très affectés par une concurrence qui vendrait à perte. Interrogé sur une reconduction en 2024 de la taxe sur les superprofits des pétroliers, le ministre a répondu que "tout est sur la table. De son côté, le groupe pétrolier Total, qui gère le tiers des stations-service en France, avait annoncé la semaine dernière qu’il prolongerait l’an prochain le plafonnement à 1,99 euro par litre du prix de l’essence et du gazole dans ses 3 400 stations, "tant que les prix resteront élevés". Et n’entend pas faire plus. Le patron du groupe, qui n’aime pas qu’on lui dicte ce qu’il doit faire, d'autant plus quand cela vient des politiques, a une fois encore été très clair. Patrick Pouyanné a toujours tenu à garder une forme de distance avec l’Etat. Pendant la crise du Covid-19, TotalEnergies n’a pas touché d’aide publique. Toujours lors de la pandémie, le groupe a continué à distribuer des dividendes, alors que Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, appelait à la modération. Ainsi l’année dernière, alors que son groupe a fait des bénéfices records, le dirigeant ne s’est pas privé de verser 2,6 milliards d’euros à ses actionnaires en septembre dernier ou même à d’augmenter son salaire de 50 %. Et c’est seulement après 20 jours de grève dans les raffineries et la pression de l’exécutif, qu’il a commencé à négocier avec ses salariés. Par ailleurs si au début de la guerre en Ukraine, le patron de Bercy a jugé qu’il y avait un problème de principe à ce qu’un groupe français reste en Russie. Dix-huit après, TotalEnergies y est toujours présent, contrairement à ses concurrents comme Shell ou BP, qui ont quitté le pays. Alors le groupe Total, un Etat dans l’Etat ? Quelles cartes l’exécutif peut-il jouer pour éviter que les prix à la pompe ne s’envolent ? LES EXPERTS : - Thomas PORCHER – Économiste, membre des "économistes atterrés" - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune dimanche - Sharon WAJSBROT - Journaliste spécialiste des énergies - Les Echos DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 21 septembre avec Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT. L’inflation pèse encore en cette rentrée sur les foyers les plus modestes. Alors que les matières premières baissent de 30 à 40%, les prix dans les rayons des supermarchés restent élevés. Le 31 août dernier, le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire annonçait que les acteurs de la grande distribution et de l’industrie agroalimentaire étaient parvenus à un accord pour “casser définitivement la spirale des prix". Les négociations commerciales se tiendront dès septembre plutôt que de décembre à mars comme le prévoit la loi. Elle doit permettre de voir "des baisses de tarifs dès le mois de janvier 2024". Les industriels et les distributeurs mettent actuellement au point la liste précise de ces 5000 produits qui devraient être connus dans les prochaines semaines. À l’Agora de l’Humanité, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a avancé des propositions avec pour ligne de mire la mobilisation du 13 octobre pour les salaires. Plusieurs cabinets d’études attestent qu’il y a eu une augmentation des salaires La moitié d’entre eux en France connaîtront en 2023 une augmentation supérieure à 4,7% et 93% des entreprises ont prévu des mesures salariales cette année, selon une étude du cabinet de ressources humaines LHH. Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, reviendra sur ses attentes de la mobilisation du 13 octobre pour les salaires, l'égalité femmes-hommes et contre l'austérité.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 20 septembre - Percée ukrainienne et folles rumeurs à Moscou... C'est une grande première. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit s'adresser devant le Conseil de sécurité de l'ONU, ce mercredi 20 septembre, au lendemain de son premier discours en présentiel devant l'assemblée générale des Nations Unies. Il y fera face à la Russie, membre permanent de l'instance, pour la première fois depuis le début de la guerre. Pays qu’il a accusé hier à la tribune de l’ONU de commettre un génocide en déportant des "dizaines de milliers" d'enfants ukrainiens. Le président ukrainien a également dénoncé dans l’enceinte de l’ONU le fait que la Russie se serve de l’alimentation et de l’énergie nucléaire "comme d’une arme" ce qui impacte l’Ukraine comme "le reste du monde" et a appelé les dirigeants de la planète à l’aider à préparer "un sommet de la paix". "Beaucoup de sièges ici seront bientôt vides si la Russie continue sa guerre de propagation", a par ailleurs mis en garde Volodymyr Zelensky, alors qu'une quarantaine de pays parmi les 193 membres ont préféré jusqu’à présent rester neutres dans le conflit. Il a en outre conseillé les pays du Sud réceptifs aux sirènes économiques de la Russie à ne pas faire confiance à Moscou. "On ne peut pas se fier au mal". "Je sais que des accords louches sont en train d’être négociés. Demandez à Prigojine si Poutine respecte ses promesses" a-t-il lancé. A l’offensive sur le front diplomatique pour tenter de rallier les pays non-alignés, Volodymyr Zelensky entend également à travers ce déplacement aux Etats-Unis obtenir de Washington le soutien à une guerre longue alors que le Congrès américain doit se prononcer sur de nouvelles aides militaires et que cette question fait l’objet d’intenses débats outre-Atlantique sur fond de campagne présidentielle. Pour la deuxième fois depuis le début de la guerre, le président ukrainien retrouvera Joe Biden, ce jeudi à la Maison Blanche, pour discuter de son soutien à Kiev. Une rencontre qui interviendra à un "moment critique, moment où la Russie cherche désespérément de l'aide auprès de pays comme la Corée du Nord pour mener sa guerre brutale en Ukraine" a expliqué le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan. Et ce alors que sur le terrain, les autorités ukrainiennes ont affirmé, lundi, avoir perforé la ligne de défense russe, près de Bakhmout, dans l’est du pays. Depuis le lancement de sa contre-offensive en juin dernier, l’armée ukrainienne grignote peu à peu du terrain dans l’est du pays, mais cette percée confirmée par les services secrets britanniques pourrait-elle marquer un véritable tournant dans le conflit ? Que se passe-t-il sur le front ukrainien ? Quels sont les enjeux du déplacement de Volodymyr Zelensky aux Etats-Unis ? Pourquoi la santé de Ramzan Kadyrov, le dictateur de Tchétchénie, fait-elle l’objet d’autant de rumeurs ? La Tchétchénie est-elle une poudrière ? Enfin qui sont ces Russes qui se battent aux côtés de l'Ukraine ? LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU -ANTHONY BELLANGER- Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales -PAUL GOGO - Journaliste – Correspondant à Moscou -NICOLE BACHARAN - Politologue spécialiste des États-Unis DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 20 septembre avec Pierrick Geais, reporter à Paris Match, spécialiste des têtes couronnées, auteur de Prince William - La vraie vie d'un futur roi. Six mois après le rendez-vous manqué suite au mouvement contre la réforme des retraites, le Roi Charles III et son épouse Camilla arrivent à Paris ce mercredi pour une visite d'Etat de trois jours. Ils doivent séjourner dans la capitale avant de se rendre à Bordeaux. Un programme millimétré les attend. Il y aura d’abord une cérémonie à l’Arc de Triomphe puis un dîner à Versailles ce soir, un passage en Seine-Saint-Denis après un discours au Sénat que Charles III prononcera, un détour par le parvis de Notre-Dame de Paris puis une visite au muséum d'Histoire naturelle pour clore une table ronde ministérielle consacrée à la finance climat et la biodiversité. Cette visite d’État se clôturera par une journée à Bordeaux. L’objectif de cette venue est, selon un communiqué de la maison royale, de célébrer "l'histoire, les valeurs et la culture commune du Royaume-Uni et de la France". Une manière pour la Grande-Bretagne de montrer que malgré la rupture avec l'Union européenne, elle continue à entretenir des bonnes relations avec un des pays moteurs de l'Europe. Mais la France, de son côté, a aussi à y gagner. Pour Pierrick Geais, après le report de cette visite il y a six mois, "on a quelque chose à prouver aux Anglais avec la séquence du dîner à Versailles qui va être une vitrine parfaite de ce que la France fait de mieux avec : la musique, l’art de vivre, la gastronomie”. Pierrick Geais est reporter à Paris Match, spécialiste des têtes couronnées. Il est l’auteur de Prince William - La vraie vie d'un futur roi,publié aux éditions du Rocher. Il décryptera les enjeux de cette visite d’État.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 19 septembre - Lampedusa : et maintenant la France sous pression Près de 11 000 hommes, femmes et enfants en provenance d’Afrique du Nord ont débarqué la semaine dernière sur la petite île italienne de Lampedusa au milieu de la mer Méditerranée, soit plus que l’ensemble de la population locale. Complètement dépassées, les autorités de l’île ont décrété l’état d’urgence locale mercredi dernier avant de constater depuis vendredi une baisse du nombre d’arrivées. Mais cet afflux soudain met les pouvoirs locaux ainsi que les ONG en grande difficulté. La présidente du Conseil des ministres italiens, la leader d’extrême droite Giorgia Meloni qui promettait un blocus maritime se retrouve démunie et la crise prend une dimension européenne. Face à la situation, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen s’est rendue sur place avec Giorgia Meloni dimanche pour appeler à la solidarité européenne et à l’accueil d’une partie des migrants. L’Allemagne qui dans un premier temps avait déclaré fermer ses portes a finalement décidé de continuer à accueillir les migrants et les réfugiés arrivant en Italie. La France, en revanche, a dit vouloir aider l’Italie sans accueillir personne. C’est la ligne qu’a défendu hier le ministre de l’Intérieur lors de sa rencontre avec son homologue à Rome. La France veut bien prêter main-forte à l’Italie pour lui permettre de tenir sa frontière maritime mais pas question de laisser les arrivants gagner l’Hexagone. Ils seront systématiquement remis aux autorités italiennes le temps d’examiner leur situation. Et pour faire face à un éventuel afflux, la préfecture des Alpes-Maritimes prévoit d'augmenter temporairement les capacités du local de police pour les étrangers en situation irrégulière interpellés, mais "dément catégoriquement tout projet de création d'un camp de migrants à Menton" alors que depuis plusieurs jours, droite et extrême droite multiplient les déclarations. En première ligne sur le sujet, le Rassemblement national et Marine Le Pen, "candidate naturelle" de son camp pour 2027, elle l’a dit hier soir au journal de 20 heures de TF1 avant de réclamer "un moratoire total sur l'immigration" et surtout pas de solidarité européenne. "La solution, c'est de monter un mur juridique, pas physique", a estimé la présidente du groupe RN à l’Assemblée, inscrivant clairement la crise migratoire actuelle à l'agenda de la campagne pour les Européennes. C'est précisément ce qu'avait fait déjà la semaine dernière le président du RN, Jordan Bardella, tête de liste pour le scrutin européen de juin 2024. Mais également Marion Maréchal, tête de liste du parti d'Eric Zemmour Reconquête aux Européennes, soutien de la formation post-fasciste Fratelli d'Italia dont est issue Giorgia Meloni, qui s'est rendue dès jeudi dernier sur l'île. De son côté, la Macronie raille les critiques émises par le RN et Reconquête !. "Sur l’immigration comme sur le reste, l’extrême droite est une supercherie. Vos amis Meloni et Salvini sont débordés à Lampedusa, incapables de gérer quoi que ce soit", a réagi sur X (ex-Twitter) Charles Sitzenstuhl, député Renaissance du Bas-Rhin. "Lampedusa n’est que le reflet de ce qui se passe quand l’extrême droite arrive au pouvoir. C’est ça la vérité. Pensée à tous ces migrants qui ont fui la misère parfois au péril de leur vie. La réponse à cela est européenne tant sur le régalien que sur l’humanisme dont nous devons tous faire preuve", a renchéri sa collègue des Yvelines, Nadia Hai. Interrogé sur ce dossier en marge de son déplacement à Semur-en-Auxois (Côte-d’Or), Emmanuel Macron a défendu un "devoir de solidarité européenne" avec l’Italie. Pour autant, le chef de l’État a estimé que la situation démontre l’inefficacité des solutions proposées par l’extrême droite : "les approches strictement nationalistes ont leurs limites". Une façon de critiquer à la fois les positons de Giorgia Meloni, comme celles du RN, de LR et de Reconquête ! dans l’hexagone. Quelle est la situation à Lampedusa ? Pourquoi cet afflux de migrants, partis essentiellement dans des embarcations depuis les côtes tunisiennes ? Quel est le plan d’urgence européen pour aider l’Italie ? Cet été, l’Union européenne a signé un partenariat qui visait à soutenir financièrement la Tunisie en échange d’une meilleure régulation des flux migratoires. Alors que se passe-t-il en Tunisie ? Enfin quelle est la politique menée en Italie par Giorgia Meloni sur les questions d’immigration et de famille ? LES EXPERTS : - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI -président de la Fondation Robert Schuman -RACHEL BINHAS -journaliste au service société de Marianne , spécialiste des questions d’immigration -CARL MEEUS -rédacteur en chef du Figaro Magazine -BRICE TEINTURIER - directeur général délégué de l’institut de sondages Ipsos et enseignant à Sciences Po. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 19 septembre avec Charlotte Caubel, secrétaire d'État chargée de l'Enfance. C’est une rentrée chargée pour la secrétaire d’Etat chargée de l’enfance, Charlotte Caubel. Le corps sans vie en partie congelé de Imran, 7 ans, a été retrouvé jeudi dernier chez lui dans résidence HLM de Perpignan. Il présentait d'importantes traces de violences, tout comme ses deux jeunes sœurs âgées de 4 et 5 ans qui sont hospitalisées. Elles ont été conduites aux urgences de l'hôpital de Perpignan par leur oncle. Présent sur les lieux, le père de famille, connu de la justice, a été immédiatement interpellé et placé en garde à vue. L'oncle et la grand-mère paternelle ont aussi été mis en examen pour non dénonciation de crime et ont été placés sous contrôle judiciaire. Dans le même temps de ce drame, une nouvelle campagne de sensibilisation sur les violences sexuelles sur les enfants va être lancée et sera diffusée ce jeudi pendant la Coupe du monde de rugby, à la mi-temps de la rencontre France-Namibie, au stade Vélodrome à Marseille. L'un des objectifs de cette opération est de "susciter l’attention et la responsabilité de tous, et inciter à repérer, écouter et signaler" ces violences sexuelles faites aux enfants. Elle s’appuie sur les chiffres révélés par la CIIVISE et les associations de protection de l’enfance : "160 000 enfants subiraient des violences sexuelles chaque année. Un enfant est victime d’inceste, de viol ou d’agression sexuelle toutes les trois minutes". Cette campagne voit le jour alors que l’avenir de la Ciivise (Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) plane. Créée en janvier 2021, la commission mettra fin à ses travaux en décembre. Contrairement aux associations, cette commission est un espace public. En 2 ans, elle a recueilli 27 000 témoignages. Dans une tribune au Monde, un collectif d’une soixantaine de personnalités (dont Emmanuelle Béart, Anna Mouglalis, Neige Sinno ou Vanessa Springora) exhorte Emmanuel Macron à maintenir durablement la Ciivise. Charlotte Caubel, secrétaire d'État chargée de l'Enfance, reviendra sur la nouvelle campagne de sensibilisation sur les violences sexuelles faites aux enfants, sur le drame de Perpignan et sur la lettre du rectorat qui fait scandale, envoyée à la famille de Nicolas, victime de harcèlement scolaire.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 18 septembre - Inflation : Borne dégaine la vente à perte Alors que l’inflation continue d’impacter lourdement le budget des ménages et que les prix des carburants sont repartis à la hausse ces dernières semaines, le gouvernement cherche la parade. Après le plafonnement des prix de l’essence et le prix coûtant à la pompe, l’exécutif a décidé de sortir la carte de la vente à perte des carburants. Si le projet de loi examiné en octobre à l'Assemblée nationale est adopté, la mesure entrera en vigueur début décembre pour six mois a affirmé ce lundi le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire sur France 2, deux jours après l’annonce de la Première ministre. Mais que signifie vendre à perte ? Les effets d'une telle mesure auront-ils réellement un impact sur le prix des carburants ? La revente à perte est interdite en France depuis 1963 pour protéger les professionnels les plus fragiles de toute menace de "dumping. Si cette autorisation est votée par les parlementaires, les distributeurs pourront vendre leur carburant à un prix inférieur à celui auquel ils l'ont acheté. Mais le feront-ils? Et est-ce réalisable? Le gouvernement prédit une baisse de 47 centimes par litre. Mais c’est peu probable répondent les spécialistes qui estiment qu’une telle réduction coûterait trop aux enseignes. En revanche, des remises de quelques centimes seraient, d’après eux, possibles pour accroître la concurrence entre les distributeurs. Mardi ces derniers ont rendez-vous à Bercy pour évoquer les détails de son application. Autre mesure annoncée par l'exécutif : l’interdiction à partir du 1er novembre de la "shrinkflation", ce procédé qui consiste pour les industriels à réduire la quantité vendue dans un emballage sans pour autant réduire le prix, voire en l’augmentant. Enfin plus exactement "dès novembre, tous les produits concernés par des changements de quantité devront le signaler sur les étiquettes pour ne plus tromper le consommateur", a expliqué samedi Élisabeth Borne. Cette décision fait suite à de nombreuses plaintes de consommateurs, de vives critiques de la part des distributeurs et une inquiétude croissante concernant le pouvoir d’achat des ménages, en baisse constante. Depuis quelques jours, les enseignes Carrefour et Intermarché se charge d’ailleurs déjà d'indiquer par des affichettes que certaines marques ont pratiqué la shrinkflation. Résultat : sur 20.000 références chez Carrefour, la semaine dernière, 26 produits concernés par la shrinkflation ont été recencés. Soit 0,1% de l'offre. Pas de quoi faire baisser massivement les prix, en somme. Or la question des prix et du pouvoir d’achat est bien en cette rentrée la priorité des Français, obligés de revoir leurs budgets et de se serrer la ceinture. Selon une étude de l'Insee, la classe moyenne subit de plein fouet la hausse des prix. Notamment les salariés qui touchent moins de 2.000 euros, et qui sont désormais étranglés par les dépenses contraintes et l'inflation qui continue de grimper. "Un sentiment de déclassement se crée. La baisse de la consommation de 11 % depuis la fin 2021 est un retournement inédit depuis l'après-guerre. Nous sommes à un tournant", a indiqué au Parisien Mathieu Plane, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). 34 % des Français assurent que "leurs revenus leur permettent juste de boucler leur budget", selon une étude Ipsos pour le Secours populaire. Par ailleurs, les Français qui basculent dans la pauvreté et ont recours à l'aide des associations sont de plus en plus nombreux. Une situation qui pèse sur la popularité d’Emmanuel Macron et d’Élisabeth Borne, selon les dernières enquêtes. Les cadres de la Nupes, comme Jean-Luc Mélenchon, n’en tirent pas profit. Marine Le Pen et le RN, en revanche, progressent et visent désormais particulièrement les classes moyennes, clés de la conquête du pouvoir. LES EXPERTS : - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - OLIVIER DAUVERS - Journaliste, spécialiste de la grande distribution - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - SOPHIE FAY - Journaliste - Le Monde, spécialiste des questions de transports🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 18 septembre avec Jean Jouzel, climatologue et ancien vice-président du Giec. Aujourd’hui, le gouvernement va dévoiler aux grands partis les principes de son plan pour la planification écologique. Cette réunion sera suivie par le conseil de planification écologique, présidé par Emmanuel Macron avant l'examen du budget en octobre. La France doit baisser ses émissions de gaz à effet de serre de 55% par rapport à 1990 d'ici à 2030 et atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050 pour se conformer aux objectifs fixés par l'UE et limiter le réchauffement planétaire. En juillet dernier, la Première ministre Elisabeth Borne a promis que 60 milliards d'euros seraient mobilisés pour financer la planification écologique, dont 7 milliards d'euros sont prévus dans le budget 2024. Jean Jouzel a été l'un des premiers chercheurs français à travailler sur le réchauffement climatique dès les années 1970. Le 29 août dernier, il a participé à un débat à l'université d'été du Medef qui devait faire un état des lieux du lien entre le climat et les énergies. Dans une interview accordée aux Échos quelques jours après, il a laissé entendre une forme de lassitude. "J'ai décrit les choses telles qu'elles sont face à un parterre de chefs d'entreprise, et j'ai reçu un accueil glacial". "Ce que la communauté scientifique avait anticipé depuis 50 ans est en train de se produire. Je pensais naïvement que si les conséquences du réchauffement climatique devenaient concrètes, les gens accorderaient de la crédibilité à ce que nous disons sur 2050 et au-delà, et commenceraient à réagir. Or ce n'est pas le cas". Jean Jouzel, climatologue, ancien vice-président du Giec reviendra sur l'urgence qu'il y a à avancer pour mener à bien la transition écologique qui nous attend.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 15 septembre -Lampedusa : l’Allemagne dit non aux migrants…et la France ? L'île italienne de Lampedusa, située à moins de 150 km des côtes tunisiennes, est confrontée à un afflux massif de migrants. Pus de 11 000 personnes en provenance d'Afrique du Nord y ont débarqué depuis lundi selon le ministère de l'Intérieur italien. Un afflux soudain qui met les pouvoirs locaux et les ONG en grande difficulté. Le centre d'accueil de l'île, construit pour héberger moins de 400 personnes, est débordé par l’affluence, équivalente à la population locale. Le gouvernement italien a commencé à évacuer des personnes vers la Sicile où 4000 d'entre elles sont déjà arrivées mais la situation demeure critique sur place et la crise prend une dimension européenne. Une porte-parole de la Commission européenne a assuré jeudi que Bruxelles était "en contact étroit" avec Rome sur la situation, précisant que l'Italie avait déjà reçu 14 millions d'euros de fonds européens afin d’améliorer les conditions d’accueil des migrants qui débarquent sur l’île. Mais l'Italie reproche à ses partenaires européens de ne pas se mobiliser suffisamment pour l'aider à gérer ces flux. En dépit des accords européens, l'Allemagne a fait savoir cette semaine qu'elle n'acceptait plus de migrants en provenance d'Italie en raison d'une "forte pression migratoire" et du refus de Rome d'appliquer ces mêmes accords. De son côté, la France a annoncé l'envoi de renforts pour lutter contre l'immigration clandestine à la frontière avec l'Italie et a convoqué une réunion, ce vendredi, au ministère de l’Intérieur avec les services concernés. En marge de son déplacement à Semur-en-Auxois, Emmanuel Macron a défendu ce vendredi "un devoir de solidarité européenne". "Nous agirons avec rigueur et humanité", a promis le président de la République. "Des décisions seront prises avec l'Italie", a-t-il également annoncé alors que depuis quarante-huit heures, dans l'hexagone le débat sur l'immigration est relancé. "Nous ne pouvons pas laisser l’Europe se détricoter sur la question migratoire" a réagi Raphaël Glucksmann ce matin. Le député européen Place publique a dit espérer que la France portera au Conseil européen une solution européenne, ce qu'elle n'a pas fait jusqu'à présent. Car "sans mécanisme de solidarité, il ne faut pas s'étonner que l'extrême droite gagne en Italie" a-t-il ajouté. De son côté Marion Maréchal, tête de liste aux élections européennes du parti Reconquête, un soutien de la formation d'extrême droite Fratelli d'Italia de Giorgia Meloni, s’est rendue depuis jeudi soir sur l’île afin d’adresser "un message de soutien à l'Italie abandonnée par l'Union européenne face à la submersion migratoire". Le président du Rassemblement national Jordan Bardella, également tête de liste aux élections européennes, a pour sa part demandé à Emmanuel Macron de prendre l'engagement de ne pas accueillir "un seul migrant". A droite, le patron des Républicains Éric Ciotti s'est lui inquiété que les migrants à Lampedusa soient "demain aux portes de la France" et a appelé à l'organisation d'un référendum sur l'immigration "d'ici à la fin de l'année". Depuis plusieurs mois, droite et extrême droite réclament l’organisation d’un référendum sur les questions migratoires en France. Dans sa lettre adressée le 7 septembre aux chefs des partis politiques, le chef de l’Etat a promis de se prononcer rapidement sur ce point alors qu’un nouveau projet de loi sur l’immigration doit être examiné à l'Assemblée cet hiver. Plusieurs ténors de droite ont déjà affirmé ces derniers jours leur opposition au volet régularisation du texte tandis qu’au sein de la majorité présidentielle ce dernier suscite des remous. Des députés et sénateurs Renaissance, Modem, Liot, et de la Nupes (EELV, PCF, PS) ont publié lundi une tribune pour défendre un texte "humaniste". Ils demandent notamment la régularisation de travailleurs sans-papiers dans les "secteurs en tension". Pourquoi cet afflux de migrants à Lampedusa ? Quelle est la situation sur l’île italienne ?Comment les autorités italiennes et européennes réagissent-elles ? Que contient le futur projet de loi immigration en France ? Enfin quelle est la situation en Libye ? LES EXPERTS : - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman, auteur de Européen sans complexe -RACHEL BINHAS - Journaliste au service société - Marianne -JULIE MARIE-LECONTE - Cheffe du service politique de France info - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP - auteur de La France sous nos yeux DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invitée du 15 septembre avec le Dr. Faiza Bossy, médecin généraliste. Les professionnels de santé sont en alerte après "dix cas cliniquement évocateurs de botulisme alimentaire" en France, en lien avec la consommation de conserves artisanales de sardines dans un restaurant bordelais "Potentiellement 25 personnes auraient consommé ces bocaux", indique Thierry Touzet directeur adjoint de la direction départementale de protection des populations (DDPP) de la Gironde. Ces conserves artisanales de sardines, fabriquées par l’établissement bordelais le Tchin Tchin Wine bar, sont pointées du doigt après un total de douze cas évocateurs de botulisme alimentaire dont un vient de conduire au décès d’une patiente de 32 ans en Île-de-France. A ce stade, dix cas sont recensés en France et deux à l’étranger – en Espagne et en Allemagne – mais qui relèvent du foyer d’intoxication bordelais. Le ministère de la Santé a émis une alerte urgente à l’adresse de professionnels de santé, ce mardi, pour les informer de "dix cas cliniquement évocateurs de botulisme alimentaire" et avertissant que "la survenue d’autres cas, dans les prochains jours, en lien avec cet établissement n’est pas exclue". Les cas de botulisme sont très rares, avec 15 à 20 cas par an en France, mais selon la quantité de toxines ingérée et l’état de santé des malades, les pronostics vitaux peuvent être engagés. L’administration d’un antidote, le plus tôt possible après l’apparition des symptômes "peut permettre de raccourcir le temps d’hospitalisation", précise le ministère de la Santé dans sa communication aux soignants. En France, la réserve d’antitoxiniques est sous le contrôle de l’Armée car un risque terroriste lui est associé. Un stock a été prépositionné à Bordeaux, après cette intoxication collective. Le Dr. Faiza Bossy reviendra sur cette d’affaire et cette course contre la montre pour retrouver d’autres cas potentiels…🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 14 septembre - tuée d'une balle perdue...dans sa chambre. Elle s’appelait Socayna. Etudiante en droit, cette jeune femme de 24 ans est morte mardi à Marseille après avoir reçu une balle perdue en pleine tête alors qu’elle se trouvait à son domicile. Elle avait été transférée à l'hôpital dimanche après avoir été atteinte dans sa chambre par un tir lors de l'attaque d'un point de deal dans le quartier de Saint-Thys, situé dans le 10e arrondissement de la cité phocéenne. "La mort de cette jeune fille nous touche toutes et tous", a réagi le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, en déplacement mardi à Marseille. "Manifestement, il s'agit d'une victime collatérale de règlement de comptes ou de conquête ou de reconquête de point de deal dans un quartier qui n'est pas le plus criminogène de la ville", a ajouté le ministre, qui a annoncé qu'une "nouvelle unité de CRS prendra ses quartiers en novembre" dans la ville. Une enquête en flagrance a été ouverte des chefs d'assassinat et tentative d'assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la commission d'un crime. Il s'agit de la 90ème fusillade liée au narcobanditisme à Marseille en 2023, selon le parquet, qui recense déjà "44 personnes décédées et 109 blessées" cette année. La procureure de Marseille, Dominique Laurens, parle désormais de "narchomicide". Un changement de mot pour décrire une situation qui change de visage depuis dix ans sur fond d’affrontements en lien avec le trafic de stupéfiants et que l’Etat peine à endiguer malgré des moyens supplémentaires. La cité phocéenne va bénéficier de 5 milliards d’euros sur dix ans et 300 policiers supplémentaires ont été déployés depuis l’automne dernier a rappelé le ministre de l’Intérieur. Mais cela ne suffit pas. "Il manque encore 600 policiers nationaux dans nos rues pour corriger l’inégalité territoriale dont souffre Marseille en matière d’effectifs de police nationale", estimait déjà à l’époque Yannick Ohanessian, élu de Marseille, adjoint délégué à la sécurité, pour arriver au niveau d’une ville comme Lyon. L'élu marseillais appelle depuis plusieurs mois à s'attaquer à la "racine du mal" ( les comptes offshore, le transport de la drogue, les armes...). Une association marseillaise, Conscience, qui regroupe des habitants des quartiers nord, vient de déposer un nouveau référé devant le tribunal administratif de Marseille pour exiger un retour de l’Etat de droit. De son côté Gérald Darmanin a affirmé que "Marseille s’est enkystée dans le trafic de drogue. Il y a des victoires, il y a des défaites, mais nous sommes très mobilisés pour gagner cette bataille contre la drogue" a-t-il déclaré mardi avant de rappeler que "police et gendarmerie ne sont pas les seules à pouvoir résoudre cette question", et de pointer le rôle des consommateurs "qui font naître ce genre de règlement de compte, l’exploitation des personnes, des mineurs, le financement du terrorisme et de la prostitution". Quelques jours plus tôt, le ministre avait adressé une instruction aux préfets pour systématiser l'expulsion des délinquants des logements sociaux, en particulier ceux condamnés dans le cadre des dernières violences urbaines. Mais la procédure à suivre impose des motifs précis et dépend de la justice. Le ministre délégué au logement a déjà fait savoir qu'il y était opposé. Alors la consigne de Gérald Darmanin est-elle vraiment possible ? Comment lutter contre le trafic de drogue et l'insécurité ? Et qu’est-ce que le fentanyl, cette substance surnommée la "drogue du zombie" qui fait des ravages aux Etats-Unis ? LES EXPERTS : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - CLOTILDE CHAMPEYRACHE - Economiste-criminologue, maîtresse de conférences CNAM. - VIOLETTE LAZARD - Journaliste d’investigation – L’Obs, service enquête - DRISS AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité globale DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 13 septembre - Ondes, arnaques : faut-il avoir peur de son smartphone ? LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - FRANÇOIS SALTIEL - Journaliste, spécialiste en nouvelles technologies - France Culture, auteur de La société du sans contact - DR. ANNE SÉNÉQUIER - Psychiatre - Chercheuse à l’IRIS - GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges C’est un coup de tonnerre dans la galaxie Apple. La marque à la pomme est sommée par le gouvernement français de retirer temporairement du marché son iPhone 12. La raison ? Ce modèle de téléphone émettrait trop d’ondes. Dans un communiqué, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) explique qu’à la suite du contrôle de ce modèle de téléphone, le premier à bénéficier de la technologie 5G, il apparaît un "dépassement de la limite de débit d’absorption spécifique (DAS)". L’ANFR a demandé à Apple de "mettre en œuvre tous les moyens disponibles pour remédier rapidement à ce dysfonctionnement. À défaut, il appartiendra à Apple de rappeler les exemplaires déjà vendus". Car si pour l’OMS, les recherches actuelles n’ont pas permis de déterminer avec certitude que le téléphone portable puisse être à l’origine d’un effet nocif pour la santé, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) notait en 2022 que "certaines publications évoquent néanmoins une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones mobiles, raison pour laquelle le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) a classé les radiofréquences comme 'cancérogène possible'". "Par ailleurs, les dernières expertises de l’Anses ont fait apparaître, avec des niveaux de preuve limités, différents effets biologiques chez l’être humain ou chez l’animal dont certains avaient déjà été rapportés dans une précédente expertise publiée en 2009 : ils peuvent concerner le sommeil, la fertilité mâle chez l’animal ou encore les performances cognitives (...) Néanmoins, à ce jour, aucun lien entre les effets biologiques décrits sur des modèles cellulaires, animaux ou chez l’être humain et d’éventuels effets sanitaires qui en résulteraient n’a été démontré". Face aux inquiétudes soulevées par ce retrait du marché, le ministre délégué en charge du numérique a tenu à rassurer ce mercredi 13 septembre au matin au micro de France Info. "La norme que nous avons fixée en Europe, c’est une norme de 4 W/kg maximum", a indiqué Jean-Noël Barrot. Or, l’iPhone 12 "a été contrôlé à 5,7 W/kg", a-t-il assuré, soit un niveau "légèrement supérieur" à la norme. Un tel dépassement du seuil des ondes électromagnétiques n’est d’ailleurs pas une première, a-t-il souligné : "l’agence nationale des fréquences (ANFR) a pris, à 46 reprises, des décisions de retrait de commercialisation provisoire sur des téléphones portables". Le ministre a par ailleurs expliqué que "les niveaux d’énergie transportés par les ondes électromagnétiques dont il est question, peuvent varier en fonction des mises à jour logicielles". Ce serait, selon lui, pour cette raison que l’iPhone 12 se serait retrouvé au-dessus de la norme, deux ans après sa sortie sur le marché. Mais à l’heure où l’utilisation des téléphones portables ne cesse d’augmenter et l’implantation des antennes-relais croit sur le territoire, ce retrait interroge. Alors quels sont les effets des ondes électromagnétiques sur le corps humain ? Les nouvelles technologies ont-elles un impact sur notre santé ? Et comment se protéger des arnaques réalisées grâce aux outils d’intelligence artificielle qui apparaissent ? Le clonage de voix par l'intelligence artificielle, par exemple, serait devenu une arme redoutable pour les criminels informatiques. Une étude menée par McAfee révèle qu’un quart des Français a déjà été confronté à une arnaque de ce type, et que 8 victimes sur 10 ont perdu de l'argent à la suite d'une telle escroquerie. Enfin pourquoi les pays occidentaux ont-ils peur de TikTok ? Alors qu’aux Etats-Unis, députés et sénateurs accusent le Parti communiste chinois de se servir de l’application à des fins d'espionnage et de manipulation, les sénateurs français, après des mois d’audition, ont appelé en juillet dernier le gouvernement à "suspendre TikTok en France" et à "demander sa suspension au sein de l'Union européenne", si ce réseau social ne clarifie pas, avant le 1er janvier 2024, la nature de ses liens avec les autorités chinoises. Ils demandent également la mise en place d’une modération "efficace" ainsi qu'un "contrôle effectif de l'âge". Les sénateurs souhaitent par ailleurs un "blocage de l'application au bout de 60 minutes" pour les mineurs. Invoquant des risques en matière de cybersécurité, les parlementaires veulent aussi élargir l'interdiction de l'application en France à tous les employés des opérateurs publics ou privés "d'importance vitale". DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 12 septembre - Poutine /Kim Jong-un : l'inquiétante rencontre LES EXPERTS : -Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN -Alain BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement, auteur de "Au commencement, était la guerre" -Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI -Elena VOLOCHINE - Grand reporter – France 24 Kim Jong-un est entré, ce mardi matin, en train blindé en Russie. Le dictateur nord-coréen qui n’avait plus quitté son pays depuis le début de la pandémie de Covid-19 va rencontrer dans les prochaines heures, le président russe Vladimir Poutine quelque part dans l’Extrême-Orient russe. Moscou n’a précisé ni la date ni le lieu de ce sommet entre les deux dirigeants, programmé en marge du forum économique de Vladivostok qui se termine mercredi. Pour ce premier déplacement à l’étranger depuis 2019, Kim Jong-un s'est fait accompagner par son ministre des Affaires étrangères et ses deux principaux responsables militaires, les maréchaux de l'armée populaire coréenne. Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, les deux dirigeants vont discuter de sujets "sensibles" sans prêter attention "aux mises en garde" américaines. Depuis plusieurs jours, Washington avertit que ce sommet pourrait être l'occasion d'un grand accord d'échanges d'armes et de technologies. Vladimir Poutine chercherait, selon les autorités américaines, à acquérir des obus et des missiles antichars auprès de la Corée du Nord pour équiper son armée en Ukraine. De son côté, Pyongyang serait en quête de technologies de pointe pour des satellites et des sous-marins à propulsion nucléaire ainsi que d’une aide alimentaire. La Russie et la Corée du nord ont nié toute transaction d'armes, tout en affichant leur volonté de renforcer leurs liens en matière de défense. Alors que vient faire Kim Jong-Un en Russie ? Si les deux Etats entretiennent le flou sur l’objectif de cette rencontre, cette dernière survient après un sommet du G20 qualifié par le chef de la diplomatie russe de "succès" ce dimanche, après que le club des grandes économies mondiales, réuni en Inde, a échoué à s'entendre pour dénoncer une "agression" russe en Ukraine, mot pourtant utilisé en 2022 lors du précédent sommet à Bali. "Le G20 n’a pas de quoi être fier" a déclaré un porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères alors que sur le terrain le compte à rebours de la contre-offensive a commencé. "Il reste encore environ trente à quarante-cinq jours" pour que les Ukrainiens réussissent leur contre-attaque avant que les conditions climatiques se dégradent, que les températures refroidissent et que la boue rende la tâche beaucoup plus difficile à l’Ukraine a affirmé le général Mark Milley, chef d’état-major américain dans un entretien à la BBC. Lancée en juin dernier, la contre-attaque ukrainienne se poursuit. Quelque 350 km² ont bien été libérés par les Ukrainiens, mais les défenses russes n’ont pas été percées et les militaires occidentaux craignent désormais que la mer d’Azov ne soit pas atteinte avant l’arrivée de l’hiver. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu le 8 septembre dernier que la Russie, forte de sa supériorité aérienne, était en train de stopper la contre-offensive, et s’est plaint du ralentissement de l'aide militaire occidentale et des sanctions visant Moscou. La semaine dernière, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a néanmoins confirmé une nouvelle aide à l'Ukraine de l'ordre d'un milliard de dollars avec notamment la livraison des munitions à l'uranium appauvri, une arme redoutablement efficace pour percer les blindages, mais controversée. Parallèlement, la publication d’une nouvelle biographie du patron de Tesla et de Space X vient de révéler qu’Elon Musk aurait empêché l’armée ukrainienne d’attaquer la flotte russe en Crimée l’an dernier, en limitant le faisceau de Starlink, la galaxie de satellites de communications qui lui appartient, et qui a permis à Kiev d’échapper aux tentatives de black-out russes au début de son invasion. Mais cette fois, Elon Musk aurait redouté que cette attaque ukrainienne déclenche une troisième guerre mondiale. Une décision qui pose questions. C’est en effet la première fois qu’un entrepreneur privé se retrouve avec autant d’influence. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 11 septembre - Séisme au Maroc : l'aide s'organise... sans la France LES EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales -AXELLE DAVEZAC - Directrice générale - Fondation de France -NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions -SLIMANE ZHEGHIDOUR - Journaliste Franco-algérien La course contre la montre est lancée au Maroc pour sauver des survivants sous les décombres et secourir les rescapés du séisme qui se retrouvent sans eau et sans abri. Dans le pays, les besoins sont d’autant plus grands que l’on approche de l’épicentre du tremblement de terre au sud-ouest de Marrakech. Une zone dévastée où des villages sont à terre, les routes coupées et souvent impraticables. Selon un bilan provisoire qui s’alourdit d’heure en heure, plus de 2 400 morts ont été découverts et les blessés ne cessent d’affluer. Face à l’ampleur de la catastrophe, de nombreux marocains se sont rués dans les hôpitaux pour donner du sang pour les victimes. Les besoins d'aide humanitaire sont immenses, même si le royaume n'a toujours pas officiellement lancé d'appel à l'aide internationale. Le régime a tout de même annoncé dimanche avoir accepté l'aide de quatre pays : l'Espagne, le Royaume-Uni, le Qatar et les Emirats arabes unis. La France a immédiatement proposé ses services samedi et a assuré, par la voix d'Emmanuel Macron, que le pays était prêt à intervenir "quand les autorités le jugeront utiles", avec des moyens de recherche et de sauvetage, qui seraient prêts à partir. Néanmoins, le Maroc n’a pas, encore, répondu favorablement à l’offre d’aide. Officiellement, Rabat entend évaluer minutieusement les besoins sur le terrain. Mais, dans un contexte de relations très dégradées depuis deux ans entre la France et le Maroc, cette "priorisation" suscite beaucoup de questions. De fait, avec cette non-réponse marocaine, certaines associations humanitaires françaises se retrouvent donc bloquées. Les ONG les plus importantes comme Médecins du Monde ou la Sécurité civile n'ont pu envoyer ni bénévoles, ni avions, ni matériels pour l’instant. En revanche, certaines équipes, au compte-gouttes, ont pu rejoindre le Maroc comme Médecins sans Frontières (MSF) qui a dépêché quatre personnes pour évaluer les besoins dans les hôpitaux. Une équipe de secouristes de Nice, spécialisée dans les recherches cynotechniques serait également sur place. Plusieurs associations expliquent que le Maroc pourrait choisir de prendre son temps pour identifier les besoins, afin de permettre une bonne coordination des secours, plutôt que de lancer comme la Turquie en février dernier un appel général et voir des centaines d'associations se rendre dans le pays, non sans une certaine confusion. Alors quelle est la situation au Maroc quarante-huit heures après le séisme ? Comment les secours s’organisent-ils ? Pourquoi les relations diplomatiques entre Rabat et Paris sont-elles particulièrement tendues depuis deux ans ? Et pourquoi la main tendue par l'Algérie au Maroc, a-t-elle une valeur spéciale après le drame ? Le ministère algérien des Affaires étrangères a proposé d’envoyer en urgence des secouristes de la protection civile et annoncé samedi la réouverture de son espace aérien, fermé depuis septembre 2021. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 9 septembre - Séisme au Maroc : le choc LES EXPERTS : - YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro - MERIEM AMELLAL - Journaliste à France 24 au "journal de l’Afrique" et "express Orient". - RONY BRAUMAN - Médecin, membre et ancien président de Médecins sans Frontières - BORIS WELIACHEW - Architecte et ingénieur, expert en risques majeurs Le jour s'est levé sur un pays sous le choc, après une nuit cauchemardesque. Un violent séisme de magnitude 6,8 sur l’échelle de Richter a frappé le Maroc ce vendredi 8 septembre, peu après 23 heures. Marrakech, Ouarzazate, Azilal, Chichaoua, Taroudant et la province d’al-Haouz, épicentre du tremblement de terre, ont été fortement touchées. Les dégâts sont immenses et les secours sont à pied d'œuvre pour rechercher des survivants prisonniers des décombres. Plus de 1000 morts ont déjà été découverts et le bilan s’alourdit heure par heure. Les autorités au Maroc ont demandé aux citoyens volontaires de donner leur sang pour venir en aide aux centaines de blessés. La secousse a causé l'effondrement de nombreux bâtiments dans la nuit, semant la panique parmi la population. Les images diffusées par les médias et les témoins sur les réseaux sociaux montrent l’importance des destructions dans plusieurs villes où de nombreux habitants ont passé la nuit dans les rues, de crainte de répliques. Le gouvernement a d’ailleurs appelé les habitants à rester à l'extérieur, en cas de répliques du séisme. Il s'agit du plus puissant séisme, jamais mesuré, à frapper le royaume à ce jour, plus puissant que le tremblement de terre de magnitude 5,8 qui avait dévasté Agadir en 1960 faisant plus de 12 000 morts. Plusieurs pays, dont la France, ont exprimé leur solidarité avec le Maroc et proposé de l’aide. "Nous sommes tous bouleversés après le terrible séisme au Maroc. La France se tient prête à aider aux premiers secours", a ainsi réagi ce matin Emmanuel Macron sur X (anciennement Twitter) durant son vol pour le G20 à New Delhi alors qu’en France l’émotion est immense et la solidarité s’organise. Le maire de Marseille, Benoit Payan, qui a qualifié Marrakech de "ville-sœur", a proposé l'appui des marins pompiers pour participer à l’effort de la communauté internationale. Celui de Montpellier, Michaël Delafosse, a annoncé qu'une "équipe des pompiers de l’Hérault se prépare à partir pour le Maroc". L'Occitanie, la Collectivité de Corse et la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur se sont engagées à fournir un million d'euros d'aide humanitaire en faveur des sinistrés du Maroc. La Croix Rouge lance également un appel à la solidarité, en coopération avec les équipes du Croissant-Rouge dont les équipes sont à pied d'œuvre. La Fondation de France a débloqué aujourd’hui 250 000 euros pour déployer rapidement des actions de première nécessité dans le pays (mise à l’abri, soutien psychologique…) et appelle à la générosité. Les associations de Français d'origine marocaine se mobilisent également depuis cette nuit. L'ambassade de France au Maroc a ouvert une cellule de crise, de même que le ministère des Affaires étrangères à Paris "pour répondre aux demandes de renseignement ou d’aide de nos compatriotes" : au Maroc : +212 537689900 ; en France : 0143175100. Alors que s’est-il passé cette nuit au Maroc ? Comment expliquer l’ampleur de ce tremblement de terre ? La zone est-elle sujette à ce type de secousses ? Comment les secours s’organisent-ils ? Et quelle est la situation en Turquie, sept mois après le très important tremblement de terre qui a frappé le pays ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 8 septembre - Rugby : plus fort que le foot ? LES EXPERTS : - Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - Pierre RONDEAU - Economiste du sport, co-directeur de l’Observatoire du sport - Fondation Jean Jaurès - Cécile GRÈS - Journaliste au services Sports – France Télévisions - Jean-Philippe LECLAIRE - Directeur adjoint de la rédaction de L'Équipe Quatre ans après la précédente édition, au Japon, le coup d’envoi de la Coupe du monde de rugby sera donné ce soir au Stade de France. Une compétition qui débute en France avec une affiche qui sonne déjà comme une finale : les Bleus face aux All Blacks. Favori de la compétition, le XV de France espère plus que jamais décrocher son premier titre mondial à domicile et peut, pour cela, compter sur l’engouement de tout un pays. Des milliers de supporters sont attendus ce soir à Saint-Denis ainsi que dans les bars et devant les écrans géants installés à Paris et dans de nombreuses villes. La compétition se veut une grande fête et s’annonce déjà très suivie. Mais l’évènement fait aussi figure de répétition générale avant les JO de Paris 2024. Tous les yeux seront notamment rivés sur la sécurité, surtout après le fiasco, en termes de maintien de l’ordre, de la finale de la Ligue des champions au Stade de France en mai 2022. "C’est dans une certaine mesure un essai qui doit être réussi", a résumé Michel Cadot, délégué interministériel aux JO et aux grands évènements sportifs. Les ministres de l’Intérieur et des Sports, Gérald Darmanin et Amélie Oudéa-Castéra, ont assuré, mercredi, avoir "tiré les leçons" du chaos survenu lors de la finale entre Liverpool et le Real Madrid. Ils ont inauguré un Centre national de commandement stratégique (CNCS), qui sera maintenu pour les JO. Cette structure interministérielle a pour objectif de "synthétiser, analyser et transmettre les informations liées au déroulement des grands événements sportifs internationaux". 5 100 policiers et gendarmes en moyenne seront mobilisés chaque jour de match classique. Jusqu’à 7000 lors des matchs phares. Du côté de la sécurité privée, 6 000 vigiles seront aussi sur le pont, soit trois fois moins que le nombre estimé pour surveiller l’an prochain les installations des Jeux olympiques. Mais dans ce secteur en tension, l’ombre de la pénurie d’agents n’a pas pesé sur cette Coupe du monde comme elle pèse encore actuellement sur les JO. Au-delà de la sécurité, la fluidité des déplacements des spectateurs sera aussi scrutée, même si les termes de l’équation ne sont pas tout à fait les mêmes entre les deux évènements sportifs : la Coupe du monde de rugby devrait attirer 2,5 millions de spectateurs pendant deux mois, alors qu’on parle de près de 15 millions de visiteurs, fourchette haute, pendant deux semaines lors des Jeux Olympiques. Des milliers de supporters qui ont commencé à arriver à Paris aujourd’hui, déjà prêts à soutenir les tricolores. Pour autant, le XV de France, à l’image du sport en général, est également rattrapé par les polémiques qui agitent la société, et la sélection de Bastien Chalureau continue de faire débat. Condamné à six mois de prison avec sursis, en 2020, pour des faits de violence à caractère raciste, le joueur qui reconnaît les coups, mais pas les injures racistes, a fait appel. Il sera jugé en novembre prochain à Toulouse quelques jours après la fin de la Coupe du monde de rugby. Emmanuel Macron est revenu sur la convocation du deuxième ligne au sein du XV de France. Pour le président de la République, si celui-ci était condamné en appel pour violences à caractère raciste, il "serait préférable" qu'il ne porte plus le maillot tricolore. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 7 septembre - Bardella s'installe, Marion Maréchal revient LES EXPERTS : -JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF -LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Marianne -ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions -BERNARD SANANÈS - Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe La bataille des européennes est lancée. Jordan Bardella conduira la liste du Rassemblement national et Marion Maréchal celle de Reconquête lors des élections de juin 2024. La petite fille de Jean-Marie Le Pen a confirmé hier soir sur TF1 son "retour politique", elle qui a été députée FN entre 2012 et 2017 avant de se mettre en retrait puis de rejoindre le mouvement d’Éric Zemmour lors de la dernière présidentielle. Marion Maréchal a précisé que ce retour ne laissait en rien présager de ses ambitions pour la prochaine présidentielle : "Je souhaite qu’Éric Zemmour soit le candidat en 2027, c’est le candidat naturel". Un peu plus tôt ce dernier avait expliqué dans les colonnes du Figaro avoir "décidé de confier à Marion Maréchal la mission de conduire la liste de Reconquête pour les élections européennes. Je souhaite qu’elle soit accompagnée par toute la jeune génération, venue de tous les partis de droite, qui m’a rallié pendant la présidentielle et qu’ils fassent le plus haut score possible", a-t-il dit. "Je n’ai pas vocation à être candidat à toutes les élections", avait précisé celui qui a réuni 7,07 % à la présidentielle de 2022. Le dauphin de Marine Le Pen face à sa nièce, c’est donc le nouveau duel annoncé à l’extrême droite lors de ces prochaines échéances électorales dont ils souhaitent faire de véritables "midterms" du second quinquennat d'Emmanuel Macron et un tremplin pour la prochaine présidentielle. "Les élections européennes, c'est, en fait, l'unique occasion pour les Français de sanctionner le gouvernement et de préparer l'après-Emmanuel Macron", a déclaré ces derniers jours le président du RN dans le Figaro. Porté par des sondages qui montrent les uns après les autres que l’image de Marine Le Pen s’améliore dans l’opinion publique et que son parti gagne en crédibilité, Jordan Bardella entend tendre la main aux électeurs des Républicains (LR) et à ceux d’Éric Zemmour. Avec un argument de poids : selon une enquête Ifop pour le JDD, la liste RN qu'il mènera arrive largement en tête des intentions de vote avec 25 % des suffrages, soit un score supérieur de 2 points à celui de 2019 (23,3 %). Au sein des classes populaires, le RN frôle les 40 % et atteint presque les 50 % d'intentions de vote chez les ouvriers. De son côté, Marion Maréchal s’est vu confier une mission de taille tant ce scrutin est important pour le parti d’Éric Zemmour qui n’a aucun député au Parlement. Car l'obtention de députés européens lui est essentielle pour continuer d'exister. Reconquête est actuellement crédité d'environ 7 % d'intentions de vote dans le sondage Ifop pour Le JDD. A neuf mois des élections européennes, le RN et Reconquête se mettent en ordre de marche, bien décidés à passer à l’offensive alors que Renaissance et LR n'ont pas encore tranché la question de la tête de liste, et que la gauche est plus divisée que jamais. Mardi soir, les socialistes ont acté leur autonomie, et les Insoumis ont nommé Manon Aubry pour coordonner une liste unique de la gauche aux européennes. Mais la tâche s’annonce complexe et le dernier sondage de l’institut Viavoice pour Libération ne devrait pas faciliter la tâche. D’après cette enquête, réalisée fin août, le RN est jugé moins "radical", moins "violent", et surtout moins "dangereux" que La France Insoumise… De quoi relancer le débat ouvert par Jean-François Ruffin lors des Amfis des Insoumis à Valence cet été. Le député de la Somme y avait défendu l’idée que LFI devait cesser d’incarner une forme de radicalité afin de rassurer les électeurs. Une position qu’il martèle depuis des mois lors de ces nombreux déplacements sur le terrain et qui est éloignée de la ligne officielle. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air l'invité du 7 septembre avecPhilippe Chauvin, auteur de "Rugby : mourir fait partie du jeu" aux éditions du Rocher. Un froid matin de décembre, Philippe Chauvin dépose à la gare son fils Nicolas, 18 ans, qui va jouer son premier match en tant que titulaire en catégorie Espoirs du Stade français Paris. Il ne savait pas que ce serait la dernière fois qu'il le verrait en vie… Un double plaquage brutal occasionne un arrachement fatal de la seconde vertèbre cervicale. La même année, quatre jeunes vont mourir des suites d'un choc sur un terrain de rugby. Depuis, Philippe Chauvin se bat pour que son fils ne soit pas mort en vain. Il réclame que les lumières soient faites sur les responsabilités et que les règles existantes, qui prohibent les gestes dangereux, soient réellement appliquées. Mais, après quelques semaines d'émotion pendant lesquelles l'auto-proclamée "grande famille du rugby" multiplie les déclarations de solidarité, c'est un silence embarrassé puis agacé qui seul lui répond. Ce livre retrace son cheminement, des gradins des petits stades de banlieue aux salles de réception du Stade français, en passant par le ministère des Sports ou les bureaux de la Fédération française de rugby. Il raconte les belles promesses et les réponses qui ne viennent pas. Face à un milieu gouverné par l'omerta et les gros sous, le combat d'un homme seul, lucide et déterminé, qui veut faire changer une culture sportive et des institutions indifférentes. Son témoignage s'adresse à tous les passionnés et aux familles qui s'intéressent à la pratique du rugby, pour qu'ils puissent apprécier par eux-mêmes les risques encourus.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 6 septembre - La pauvreté, l'Etat...et les milliardaires LES EXPERTS : - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et La Tribune , spécialiste des questions économiques et sociales - RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France sous nos yeux Alors que l’inflation se poursuit en cette rentrée, l'intensité de la pauvreté en France est plus préoccupante que jamais alertent le Secours populaire et Ipsos dans leur baromètre sur la précarité, publié ce mercredi 6 septembre. D’après cette enquête, plus d’un Français sur deux déclare ne pas parvenir à mettre de l’argent de côté (53 %, +1 point) et près d’un sur cinq (18 %, + 3 points) vivre à découvert. Plus grave encore : un sur trois (35 %) indique ne plus faire trois repas chaque jour. Ils sont autant (36 %) à se priver pour que leurs enfants mangent à leur faim. Après les Restos du Cœur, dont le président a révélé ces derniers jours sur TF1 qu'ils étaient sur le point de "mettre la clé sous la porte", le Secours populaire lance une alerte rouge. "Nous sommes dans une situation où la question de la faim réintervient dans la vie quotidienne de millions de familles sur notre territoire", a déclaré, ce mercredi matin, Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire sur l’antenne de franceinfo. Depuis plusieurs mois l'ensemble des associations œuvrant contre l'injustice sociale font face à l'arrivée de nouveaux demandeurs, plombés par la hausse des prix, et qui rencontrent de plus en plus de difficultés pour se nourrir, mais aussi pour payer leur logement, leurs factures d’énergie ou encore pour se faire soigner. Ainsi près d’un Français sur deux (45 %, + 6 points en un an) assure s’être retrouvé dans l’incapacité, absolue ou partielle, de payer certains actes médicaux quand ils ont pu accéder aux services de soin. Manque de soignants, phénomène des déserts médicaux dans les campagnes mais aussi désormais dans les villes, services des urgences saturés ou fermés… 51 % des Français disent avoir un "accès compliqué, long et partiel" aux services de soin, dans un sondage publié en janvier dernier. Dans ce contexte, le gouvernement a fait adopter en juin dernier une proposition de loi visant "à améliorer l’accès aux soins". La Première ministre avait notamment annoncé le déploiement de cent "médicobus" dans les campagnes ainsi que 4 000 maisons de santé d’ici 2027. Et en cette rentrée, le gouvernement a promis 15 millions d’euros aux Restos du cœur pour faire face à l’inflation et à l’augmentation du nombre de bénéficiaires alors que les discussions sur le Budget 2024 sont lancées. Les ministres Bruno Le Maire et Thomas Cazenave ont ainsi reçu ce mardi à Bercy les représentants des oppositions au Parlement pour préparer le futur projet de loi de Finances. Une autre réunion est prévue le 19 septembre, avant la présentation du projet de loi de Finances pour 2024 en Conseil des ministres le 27 septembre. Néanmoins dimanche dernier, Élisabeth Borne a confirmé que l’exécutif allait probablement devoir recourir à l’automne à l’arme constitutionnelle du 49.3, faute de majorité. Alors pourquoi la précarité gagne-t-elle du terrain en France ? Qui sont les Français qui ont basculé dans la pauvreté ? Pris entre la flambée de la dette publique et les besoins d’investissements, que prévoit l’exécutif dans le budget 2024 ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 5 septembre -Abayas, uniformes: Le style Macron LES EXPERTS : - Christophe BARBIER, éditorialiste politique, conseiller éditorial de la rédaction de Franc-tireur -Nathalie SCHUCK, grand reporter pour le magazine Le Point -Ève ROGER,journaliste, spécialiste des questions de société et d’éducation -Frédéric DABI,directeur général Opinion de l’Institut de sondages IFOP, auteur deLa fracture,publié aux Arènes Lundi, quelque 12 millions d’élèves ont retrouvé les bancs de l’école partout en France. Un jour de rentrée, marqué par l’entrée en vigueur de l’interdiction de l’abaya et de son pendant masculin le qamis dans les établissements scolaires. Une décision prise la semaine dernière, par le nouveau ministre de l’Education nationale, au nom de la laïcité. Ces vêtements traditionnels dans les pays musulmans du Moyen-Orient sont prohibés au titre de la loi de 2004 sur le port de "signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics". D’après le ministère de l’Education nationale, 298 élèves se sont présentées hier vêtues d’une abaya et 67 ont refusé de l’enlever. "Elles sont rentrées chez elles", a-t-il expliqué, conformément aux nouvelles règles mises en place. Néanmoins, Gabriel Attal a précisé qu’une lettre à "destination des familles" leur a été remise. Il a par ailleurs rappelé que "la grande priorité était au dialogue et à la pédagogie" en cette semaine de rentrée et de mise en application de cette décision. Après des mois de débats dans les établissements, le nouveau ministre de l’Education nationale a tranché. "Il a été clair et je l'en félicite" a affirmé lundi soir le président de la République, lors d’une longue interview accordée à Hugo Décrypte. "Il n'y a pas la place pour les signes religieux" à l’école. "Il faut discuter, expliquer" a affirmé le chef de l’Etat qui a ajouté que "l'école doit rester ce lieu neutre". Aujourd’hui "on ne peut pas faire comme si on vivait dans un pays où la question était apaisée. Si on n'est pas clair au niveau national, ce sont les enseignants et les directeurs d'établissement qui sont renvoyés avec la pression sur le terrain". "Nous vivons aussi dans notre société avec une minorité, des gens qui, détournant une religion, viennent défier la République et la laïcité (…) Ça a parfois donné le pire. On ne peut pas faire comme s'il n'y avait pas eu d'attentat terroriste et Samuel Paty", a-t-il dit, en référence à l'enseignant assassiné le 16 octobre 2020, quelques jours après avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet. Des propos qui ont fait bondir à gauche. De nombreux élus de la Nupes y ont vu un amalgame entre le port de l'abaya et le terrorisme. "Pour Emmanuel Macron, les jeunes filles qui portent l’abaya sont suspectes de vouloir décapiter leurs profs, c’est ça ? Que cherche-t-il ? Provoquer les pires conflits ?", s'est par exemple insurgé le député insoumis Jérôme Legavre. Chez les socialistes, le premier secrétaire Olivier Faure a, de son côté, dénoncé une "dérive aussi inquiétante que dangereuse". Des élus du PS mais aussi du PCF qui néanmoins approuvent l’interdiction de l’abaya dans les établissements scolaires au nom du principe de la laïcité tandis que LFI dénonce une décision islamophobe et que les écologistes parlent d'une "stigmatisation". Une interdiction qui divise une partie de la classe politique, mais peu les Français, selon dernier un sondage Ifop pour Charlie Hebdo diffusé mardi. Dans cette enquête, les sondés approuvent la décision du ministre à 81 %, et ce soutien vaut quelle que soit la couleur politique des personnes interrogées. Ainsi, 58 % des sympathisants de La France insoumise y sont favorables, de même que 81% des communistes, 73 % des socialistes et 79 % des écologistes. Dans les établissements scolaires où l’on demandait à l’exécutif une clarification, la note adressée par le ministère est un "soulagement". "On nous demandait, à nous chefs d’établissement, de déterminer si la tenue était religieuse ou non, et il y avait un traitement différent en fonction des établissements. Là, maintenant, on a une position claire qui vient du ministère et qui va nous permettre de faire appliquer la loi", a salué Carole Zerbib, cheffe d'établissement à Paris et membre de l'Observatoire de la laïcité du SNPDEN-UNSA. En 2022, plus de 4700 plaintes pour infraction à la laïcité, c’est-à-dire à la stricte séparation de l’Eglise et de l’Etat, ont été enregistrées. Une augmentation de 120 % par rapport à l’année précédente. En cause principalement : les abayas. Le Conseil d’Etat se penchera à partir de ce mardi 15h00 sur le référé-liberté, une procédure d’urgence, déposée vendredi dernier au nom de l’association Action Droits des Musulmans (ADM) pour obtenir la suspension de cette interdiction. Les Sages ont 48 heures pour se prononcer. Interrogé hier soir également sur la question du port de l'uniforme à l'école, qui enflamme aussi les débats d'un bout à l'autre de l'échiquier politique, le chef de l’Etat s'est dit favorable à des "expérimentations" et une "évaluation", en se prononçant plutôt pour une "tenue unique", "beaucoup plus acceptable pour les adolescents". "Sans avoir un uniforme, on peut dire : 'vous vous mettez en jeans, T-shirt et veste'", a-t-il fait valoir. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 4 septembre - Chine/Inde : ça peut déraper ? LES EXPERTS : -ANTOINE BONDAZ - Chercheur spécialiste de la Chine, Fondation pour la recherche stratégique -PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement" -SYLVIE MATELLY - Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques -PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs -Emmanuel DERVILLE ( en duplex de New Delhi) - Correspondant en Asie du Sud – Le Figaro Quand l’Empire du Milieu redessine ses frontières. La semaine dernière, le gouvernement chinois a publié l’édition 2023 de la carte officielle du pays. Un nouveau tracé qui semble faire fi du droit international puisqu'il empiète sur le périmètre de certains de ses voisins asiatiques et même de son allié russe. Concrètement, ces nouvelles délimitations montrent que la Chine rogne sur les zones maritimes philippine, malaisienne et vietnamienne en Mer de Chine méridionale, sur l’État d’Arunachal Pradesh au nord-est de l’Inde – que la Chine considère comme faisant partie du Tibet – mais aussi sur l’île de Bolchoï Oussouriisk qu’elle se partage depuis 2004 avec la Russie. Sur cette nouvelle carte, Pékin s’approprie également le glacier de l’Aksai Chin, frontalier de l’Inde et qui est à l’origine de tensions entre les deux pays depuis des dizaines d’années. Taïwan, territoire qu’elle considère comme l’une de ses provinces, est également placé sur l’espace appartenant à la Chine. Pékin s’étale et s’attribue 100 000 km2 supplémentaires avec cette nouvelle carte, illustrant une nouvelle fois la volonté expansionniste du pays dirigé par Xi Jinping, au risque d’accroître les tensions avec certains de ses voisins. A commencer par l’Inde qui a adressé une "vive protestation" par voie diplomatique. "Nous rejetons ces affirmations car elles n’ont aucun fondement. De telles mesures prises par la partie chinoise ne font que compliquer le règlement de la question frontalière", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Arindam Bagchi. L’Inde dirigée par le Premier ministre nationaliste Narendra Modi joue, sans trop le clamer, le jeu d’une alternative stratégique à la Chine et se montre préoccupée par l’expansion militaire de son voisin. Leur frontière commune, longue de 3 500 kilomètres, est ces dernières années régulièrement une source d’accrochages. Les deux armées n’hésitent plus en effet à aller au contact. En décembre 2022, dix soldats indiens et quatre militaires chinois ont perdu la vie durant l’un d’eux. Le sujet sera forcément abordé lors du G20 des 9 et 10 septembre à New Delhi où se rendra le Premier ministre chinois, Li Qiang, mais pas le numéro un chinois, sauf coup de théâtre de dernière minute. Le ministre des Affaires étrangères indien a donné un aperçu de l’ambiance dans laquelle se dérouleront les prochains échanges. Il s'est exprimé mardi dernier sur le plateau de la chaîne indienne NDTV : "C’est une vieille habitude chez eux, ça a commencé dans les années 50. Nous connaissons précisément l’étendue de notre territoire, les frontières que nous devons défendre. Donc faire ce genre d’affirmations absurdes ne conduira personne à s’approprier le territoire des autres. Que les choses soient claires." Le pays a débuté ce lundi des manœuvres militaires le long de sa frontière avec la Chine. Il y a deux semaines le président Xi Jinping avait discuté avec le Premier ministre indien Narendra Modi lors d'une rare rencontre en face-à-face lors du sommet des Brics en Afrique du Sud. Les deux parties avaient convenu d' "intensifier les efforts" de désengagement et de désescalade, mais la publication de cette carte vient raviver les tensions entre les deux géants d’Asie, deux puissances nucléaires que tout oppose. Alors pourquoi la Chine a-t-elle décidé de redéfinir ses frontières au risque d’une nouvelle escalade des tensions avec l’Inde ? Un affrontement global est-il possible entre ces deux pays ? Quelles sont les ambitions de l’empire du Milieu et de l’Inde ? Enfin la stratégie de l’Arabie saoudite, mêlant soft power et autonomisation diplomatique, porte-t-elle ses fruits ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 2 septembre - Élections présidentielles aux États-Unis : Donald Trump l'inoxydable ? LES EXPERTS : - CORENTIN SELLIN - Historien, spécialiste des États-Unis - TAMARA BOUSSAC - Maîtresse de conférence en études Nord-Américaines à l'université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne - MARIE-CÉCILE NAVES - Politologue, directrice de recherche à l'IRIS - LAURIC HENNETON - Spécialiste des États-Unis, auteur de « Atlas historique des États-Unis » Et s'il en faisait une force ? Accablé par quatre procès, l'ancien président américain Donald Trump n'a jamais été aussi populaire chez les électeurs du parti républicain. À un peu plus d'un an de la prochaine élection présidentielle, le milliardaire obtient 59% d'intentions de vote aux primaires républicaines, selon le Wall Street Journal, soit 46 points de plus que son principal rival, le gouverneur de Floride, Ron de Sanctis. Un gouffre. Et pourtant, les jeux sont loin d'être faits. Alors qu'il a boycotté le premier débat télévisé du parti républicain le 23 août dernier, Donald Trump doit en ce moment se concentrer sur les quatre affaires pénales qui pèsent sur lui. Inculpé par l'État de Géorgie pour interférence électorale lors de la présidentielle 2020, l'homme d'affaires a plaidé non coupable ce vendredi. Il ne comparaîtra donc pas devant la cour pour la lecture de l'acte d'accusation, prévue la semaine prochaine. Avant cela, il était déjà inculpé par l'État de Washington pour son rôle dans l'assaut du Capitole, en janvier 2021, pour le recel de documents gouvernementaux classifiés à Mar-a-Lago et pour les paiements secrets de sa campagne de 2016 devant le tribunal de Manhattan. Ce sont donc quatre procès au pénal qui attendent l'ancien président des États-Unis, qui est également soupçonné d'avoir « gonflé » son patrimoine de « milliards de dollars » pendant dix ans. De quoi enterrer définitivement ses chances de victoire en novembre 2024 ? C'est sans compter sur la faiblesse du camp rival. Candidat à un second mandat en 2024, l'actuel président démocrate Joe Biden a entamé une levée de fonds record. Ses partisans espèrent rassembler à terme 2 milliards de dollars, mais est-ce suffisant pour l'emporter face aux Républicains ? Celui qui aura 82 ans en 2024 montre régulièrement des signes de faiblesse, comme ses fréquentes chutes, et laisse dubitatifs ses électeurs. D'après un récent sondage de l'université de Monmouth, 44% d'entre eux souhaiteraient que le président tire sa révérence et cède sa place. Seul un quart des sondés se disent favorables à une seconde candidature. Les Républicains attaquent aussi son fils, Hunter Biden, poursuivi par la justice pour fraude fiscale et détention illégale d'arme. Le fils du président est aussi accusé d'avoir utilisé les relations de son père, quand celui-ci était vice-président de Barrack Obama, pour faire des affaires en Ukraine. Hunter Biden a d'abord déclaré n'avoir « rien fait de contraire à l'éthique » avant d'ajouter « Je ne le referais pas ». En cas d'accident dans la campagne Biden, qui pourrait reprendre le flambeau chez les Démocrates ? Aucune personnalité ne sort vraiment du lot. L'Ukraine devrait d'ailleurs tenir une place importante dans les débats entre les deux prochains candidats à la Maison Blanche. Premiers soutiens de Zelensky dans sa guerre contre la Russie, les États-Unis ont déjà accordé 71 milliards d'euros à Kiev, dont 43 milliards d'euros d'aide militaire. Mais ce soutien, jusqu'à présent sans faille, à un coût pour le contribuable américain : 900$ par an, soit 75$ chaque mois. Un coût qui ne devrait pas diminuer puisque Joe Biden a demandé début août au Congrès une nouvelle aide de 13 milliards de dollars pour l'Ukraine. D'après un sondage publié par la chaîne américaine CNN début août, 55% des Américains seraient hostiles à une nouvelle aide financière pour Kiev. Comment les affaires judiciaires de Donald Trump peuvent-elles influencer sa campagne pour les primaires républicaines ? Face aux Républicains, Joe Biden est-il en capacité d'être élu pour un second mandat en 2024 ? Et comment la guerre en Ukraine peut-elle devenir un sujet majeur de cette élection ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 1er septembre -Afrique : la France doit-elle partir ? LES EXPERTS : -NICOLAS NORMAND - Ancien ambassadeur de France au Mali, Congo et Sénégal - ANNA SYLVESTRE-TREINER - Rédactrice en chef du Monde Afrique - ANNE NIVAT - Grand reporter au magazine Le Point - WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes à France 24 C'est une multitude de putschs qui frappe actuellement la région du Sahel, en Afrique. Après Abourahame Tiani qui a éjecté du pouvoir le président nigérien Mohamed Bazoum il y a un mois, c'est au tour du général Oligui Nguema de renverser le président gabonais Ali Bongo, après 56 ans de règne. Si la France n'a pour l'instant pas cédé à la pression de Niamey et laissé son ambassadeur en poste dans la capitale nigérienne, c'est bien la présence militaire française au Sahel, qui est remise en cause depuis plusieurs semaines. Une idée qui ne manque pas d'agacer Emmanuel Macron. « On vit chez les fous », s'est emporté le président français lors de la conférence des ambassadeurs qui s'est tenue en début de semaine. « Si la France n'était pas intervenue, si Serval, puis Barkhane n'avaient pas été décidées, nous ne parlerions plus aujourd'hui, ni de Mali, ni de Burkina Faso, ni de Niger. Ces États n'existeraient plus aujourd'hui dans leurs limites territoriales. » Depuis plusieurs années, les groupes terroristes ont considérablement renforcé leur présence au Sahel, de l'Etat islamique à Boko Haram en passant par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans. Autant de menaces directes pour la population, mais aussi pour la France qui dispose de nombreux intérêts économiques dans la région. Au Gabon, TotalEnergies exploite des gisements de pétrole tandis que la société Eramet extrait, transforme et exporte le manganèse. D'où le maintien sur place de 400 militaires français. Alors que le président de la transition, Oligui Nguema doit prêter serment ce lundi, va-t-il remettre en question les intérêts de la France au Gabon ? Une chose est sûre, ce nouveau coup d'État confirme l'instabilité politique de l'Afrique francophone, qui a connu 8 putschs ou tentatives de putschs en seulement 3 ans. Chez les voisins du Gabon, on observe avec attention la chute d'Ali Bongo. Élu sept fois, au pouvoir depuis 40 ans, le président camerounais Paul Biya pourrait-il subir le même sort ? C'est ce que craignent certains experts de l'Afrique subsaharienne. « Ne dure pas au pouvoir qui veut, mais qui peut », avait-il lancé en 2015 lors d'une visite de François Hollande. Là encore, la présence française est contestée, notamment par la Russie dont la société paramilitaire Wagner a renouvelé des accords de défense avec Yaoundé en avril 2022, et surtout par les djihadistes de Boko Haram qui restent très actifs dans le nord. La menace terroriste a d'ailleurs frappé une fois de plus ce 29 août, en Irak cette fois. Le sergent Nicolas Mazier, membre des forces spéciales, a été tué lors d'une attaque terroriste à une centaine de kilomètres au nord de Bagdad. Quatre autres militaires français ont été blessés lors de cette embuscade qui a été conduite par le groupe État islamique. C'est la première mort en combat depuis janvier 2022 pour les forces tricolores. Près de 600 militaires français sont engagés dans la zone irako-syrienne, notamment depuis le lancement de l'opération « Chammal » en 2014. La France cherche à conserver sa coopération militaire avec Bagdad depuis plusieurs mois. Ce n'est pas un hasard si le nouveau ministre des Armées, Sébastien Lecornu a choisi, comme premier déplacement à l'étranger, de se rendre au Qatar et en Irak du 16 au 20 juillet dernier. Un déplacement ô combien stratégique alors que l'armée irakienne a entamé un processus de modernisation de son équipement militaire. La France compte bien en profiter. La France doit-elle s'inquiéter de cette série de putschs au Sahel ? La situation va-t-elle profiter aux groupes djihadistes ? Quels sont les intérêts économiques et stratégiques dans cette zone ? Et comment le gouvernement compte-il relancer son partenariat militaire avec l'Irak ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air, l'invitée du 1er septembre -Linda Lainé, rédactrice en chef de L’Echo touristique. Alors que le contexte économique n’a pas épargné les Français, le ministère du Tourisme a annoncé des chiffres record cette année. «Sans réelle surprise, nous avons une très bonne saison touristique cette année, dans la lignée de l’été 2022 », a affirmé Olivia Grégoire, la ministre déléguée au Tourisme. La progression des arrivées internationales a tiré la fréquentation vers le haut. L’Hexagone a enregistré une hausse de 29 %. Les Nord-Américains ont vu leurs arrivées aériennes gonfler de 16 % en juillet et du côté des Européens, ils ont été plus nombreux, notamment les Néerlandais et les Allemands. En France, près de 7 Français sur 10 (67 %) sont partis en vacances, selon l’enquête d’Atout France,ADN Tourisme et 11 comités régionaux du tourisme, réalisée par OpinionWay et publiée ce mardi 29 août. La saison estivale 2023 fait donc partie des années record. Pour Olivia Grégoire, cette tendance, si elle se confirme, devrait permettre de surpasser, cette année, les 58 milliards d’euros de 2022, avec environ 64 à 67 milliards d’euros de recettes, et d’atteindre entre 78 et 82 millions d’arrivées internationales, contre 90 en 2019. Malgré ces constats, plusieurs destinations ont ressenti une baisse dans leurs activités, à cause de la météo. C’est le cas de la Bretagne, qui figure pourtant dans le top 5 des destinations touristiques en France, ou encore de l’Europe du Sud (Espagne, Italie, Grèce) qui a été dévastée par les incendies et la canicule. Linda Lainé, rédactrice en chef de L’Echo touristique, fera le point sur cette saison estivale record.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
CDLA émission du 27/06/23 - Poutine / Prigojine : le duel continue Nos invités : - Jean-Paul Perruche, Général de corps d’armée, expert en stratégie de sécurité et de défense -Alexandra Jousset, Journaliste, réalisatrice du documentaire "Wagner : l’armée de l’ombre de Poutine" -Annie Daubenton, Journaliste-essayiste, auteure de "Ukraine, l’indépendance à tout prix" -Anthony Bellanger, Éditorialiste, spécialiste des questions internationales, France Inter Trois jours après la rébellion avortée du groupe Wagner, Vladimir Poutine a une nouvelle fois pris la parole. Accusant le chef des mercenaires d’avoir "trahi son peuple", lundi soir lors d'une allocution télévisée, le président russe a voulu se poser en garant de la paix intérieure du pays, se félicitant d'avoir "évité une grande effusion de sang". Il a promis aux combattants du groupe paramilitaire qu’ils auront la possibilité de "continuer à servir la Russie en signant un contrat avec le ministère de la Défense ou d’autres services de sécurité", ou de "rentrer chez eux et pour ceux qui le veulent de partir en Biélorussie". Vladimir Poutine a également remercié ce mardi les forces de sécurité qui ont empêché une "guerre civile" et assuré qu'aucun soldat russe en Ukraine n'a été redéployé en Russie pour stopper la rébellion. De son côté, Evguéni Prigojine avait justifié lundi, dans un enregistrement audio, sa révolte par le fait qu’il voulait sauver Wagner qui était sur le point d’être dissous, et non s’emparer du pouvoir. De nombreux observateurs estimaient dès samedi que la mutinerie pouvait en effet avoir été déclenchée par une loi sur les volontaires annoncée mi-juin pour obliger les sociétés militaires privées à signer un contrat avec le ministère russe de la Défense avant le 1er juillet. Cette disposition aurait privé le chef de guerre de toute son influence. Dans son intervention audio de 11 minutes, Evguéni Prigojine qui insulte ouvertement depuis des mois le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou et le chef d'État-major des armées Valéri Guérassimov, a rappelé que son but n’était pas de "renverser le gouvernement", mais de "placer devant leurs responsabilités les officiers qui à travers leurs actes non professionnels ont commis un nombre massif d’erreurs". "La marche a mis en lumière de graves problèmes de sécurité dans le pays", a-t-il d’ailleurs insisté. Invisible depuis samedi soir où se trouve désormais le leader des Wagner ? A-t-il rejoint la Biélorussie ? Ce matin le président biélorusse a pris la parole. Il a dit que les tensions entre l’armée russe et le groupe Wagner ont été mal gérées. "La situation nous a échappé, puis nous avons pensé que cela se résoudrait, mais cela ne s'est pas résolu", a admis Alexandre Loukachenko devant des journalistes. "Il n'y a pas de héros dans cette histoire", a-t-il ajouté, qualifiant de "douloureux" les événements du week-end. Le président biélorusse a fait office de médiateur entre le Kremlin et Wagner pour parvenir samedi à un accord, selon lequel le chef de la milice doit s’exiler en Biélorusse. "Ma position (est la suivante) : si la Russie s'effondre, nous resterons sous les décombres, nous mourrons tous", a-t-il expliqué pour justifier l'aide qu'il a proposée, selon Moscou, au Kremlin, pour régler la crise avec Wagner. En revanche, pas un mot sur le lieu où se trouve le chef du groupe Wagner. En Biélorussie, des camps seraient en préparation pour accueillir les mercenaires. Le ministère russe de la Défense a de son côté affirmé ce mardi que "des préparatifs sont en cours pour le transfert des équipements militaires lourds de Wagner aux unités actives des forces armées" régulières. Mais une telle mesure reviendrait à neutraliser dans les faits le groupe Wagner. Alors que vont faire les membres de la milice ? Selon les médias russes les poursuites contre Evguéni Prigojine ont été abandonnées en Russie. On a également appris qu’un avion d'affaire, lui appartenant, aurait atterri en Biélorussie. Que signifie cet exil en terre biélorusse pour Prigojine ? Quelle carte joue ici le président Loukachenko ? Et que se passe-t-il au Kremlin ? Sur qui Poutine peut-il désormais compter ? Les heures de Sergueï Choïgou à la tête du ministère de la Défense et celles de Valéry Guerassimov sont-elles comptées ? Nos invités : - Jean-Paul Perruche, Général de corps d’armée, expert en stratégie de sécurité et de défense -Alexandra Jousset, Journaliste, réalisatrice du documentaire "Wagner : l’armée de l’ombre de Poutine" -Annie Daubenton, Journaliste-essayiste, auteure de "Ukraine, l’indépendance à tout prix" -Anthony Bellanger, Éditorialiste, spécialiste des questions internationales, France Inter🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
MANUEL VALLS INTERVIEWÉ PAR CAROLINE ROUX EXTRAIT DU DOCUMENTAIRE: ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21 Lors du prochain sommet européen du 25 et 26mars, un rapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présenté par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra des options d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude du Président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquie multiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, y compris contre les intérêts de ses propres alliés. L'ambition du président Erdogan est sans équivoque: il s'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l’Empire ottoman et de prendre le leadership du monde musulman contre l’Occident. Face à cette nouvelle menace, Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle que d'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Président de la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçons d'ingérence sur les présidentielles de 2022. En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s’en était récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d’une laïcité qu’il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est en réalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections lui ont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui à d'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de la Convention d’Istanbul, un traité international visant à lutter contre les violences faites aux femmes. Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner, cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, il affirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier des migrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait à laisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptait pas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankara à l'UE – aujourd'hui au point mort. Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelle est la stratégie du chef d'Etat turc? Les relations entre l'Europe et la Turquie peuvent-elles encore s'apaiser? Diffusion : mardi 23 mars 2021 Format : 90 minutes Présentation : Caroline Roux Un film de Marie Lorand Ecrit par Marie Lorand & Barbara Stec Production : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C dans l'air sur France.tv 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
NICOLAS SARKOZY INTERVIEWÉ PAR CAROLINE ROUX EXTRAIT DU DOCUMENTAIRE: ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21 Lors du prochain sommet européen du 25 et 26mars, un rapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présenté par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra des options d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude du Président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquie multiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, y compris contre les intérêts de ses propres alliés. L'ambition du président Erdogan est sans équivoque: il s'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l’Empire ottoman et de prendre le leadership du monde musulman contre l’Occident. Face à cette nouvelle menace, Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle que d'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Président de la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçons d'ingérence sur les présidentielles de 2022. En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s’en était récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d’une laïcité qu’il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est en réalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections lui ont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui à d'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de la Convention d’Istanbul, un traité international visant à lutter contre les violences faites aux femmes. Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner, cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, il affirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier des migrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait à laisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptait pas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankara à l'UE – aujourd'hui au point mort. Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelle est la stratégie du chef d'Etat turc? Les relations entre l'Europe et la Turquie peuvent-elles encore s'apaiser? Diffusion : mardi 23 mars 2021 Format : 90 minutes Présentation : Caroline Roux Un film de Marie Lorand Ecrit par Marie Lorand & Barbara Stec Production : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C dans l'air sur France.tv 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
EMMANUEL MACRON INTERVIEWÉ PAR CAROLINE ROUX EXTRAIT DU DOCUMENTAIRE: ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21 Lors du prochain sommet européen du 25 et 26mars, un rapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présenté par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra des options d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude du Président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquie multiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, y compris contre les intérêts de ses propres alliés. L'ambition du président Erdogan est sans équivoque: il s'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l’Empire ottoman et de prendre le leadership du monde musulman contre l’Occident. Face à cette nouvelle menace, Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle que d'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Président de la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçons d'ingérence sur les présidentielles de 2022. En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s’en était récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d’une laïcité qu’il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est en réalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections lui ont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui à d'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de la Convention d’Istanbul, un traité international visant à lutter contre les violences faites aux femmes. Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner, cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, il affirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier des migrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait à laisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptait pas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankara à l'UE – aujourd'hui au point mort. Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelle est la stratégie du chef d'Etat turc? Les relations entre l'Europe et la Turquie peuvent-elles encore s'apaiser? Diffusion : mardi 23 mars 2021 Format : 90 minutes Présentation : Caroline Roux Un film de Marie Lorand Ecrit par Marie Lorand & Barbara Stec Production : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C dans l'air sur France.tv🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
ÉMISSION SPÉCIALE: ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21 Invités JEAN-DOMINIQUE GIULIANI Président de la Fondation Robert Schuman et de l’ILERI JEAN-DOMINIQUE MERCHET Journaliste - « L’Opinion » Spécialiste des questions de défense et diplomatie DELPHINE MINOUI – En direct d’Istanbul Journaliste - Correspondante à Istanbul - «Le Figaro» ARIANE BONZON Journaliste - Auteure de «Turquie, l'heure de vérité» Lors du prochain sommet européen du 25 et 26mars, un rapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présenté par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra des options d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude du Président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquie multiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, y compris contre les intérêts de ses propres alliés. L'ambition du président Erdogan est sans équivoque: il s'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l’Empire ottoman et de prendre le leadership du monde musulman contre l’Occident. Face à cette nouvelle menace, Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle que d'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Président de la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçons d'ingérence sur les présidentielles de 2022. En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s’en était récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d’une laïcité qu’il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est en réalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections lui ont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui à d'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de la Convention d’Istanbul, un traité international visant à lutter contre les violences faites aux femmes. Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner, cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, il affirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier des migrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait à laisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptait pas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankara à l'UE – aujourd'hui au point mort. Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelle est la stratégie du chef d'Etat turc? Les relations entre l'Europe et la Turquie peuvent-elles encore s'apaiser? Diffusion : du lundi au samedi à 17h45 Format : 65 minutes Présentation : Caroline Roux - Axel de Tarlé Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40 Réalisation : Nicolas Ferraro - Pascal Hendrick - Benoît Lemoine - Jean-François Verzele - Jacques Wehrlin Production : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C dans l'air sur france.tv🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
DOCUMENTAIRE: ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21 Lors du prochain sommet européen du 25 et 26mars, un rapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présenté par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra des options d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude du Président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquie multiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, y compris contre les intérêts de ses propres alliés. L'ambition du président Erdogan est sans équivoque: il s'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l’Empire ottoman et de prendre le leadership du monde musulman contre l’Occident. Face à cette nouvelle menace, Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle que d'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Président de la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçons d'ingérence sur les présidentielles de 2022. En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s’en était récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d’une laïcité qu’il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est en réalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections lui ont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui à d'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de la Convention d’Istanbul, un traité international visant à lutter contre les violences faites aux femmes. Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner, cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, il affirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier des migrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait à laisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptait pas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankara à l'UE – aujourd'hui au point mort. Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelle est la stratégie du chef d'Etat turc? Les relations entre l'Europe et la Turquie peuvent-elles encore s'apaiser? Diffusion : mardi 23 mars 2021 Format : 90 minutes Présentation : Caroline Roux Un film de Marie Lorand Ecrit par Marie Lorand & Barbara Stec Production : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C dans l'air sur France.tv🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C DANS L'AIR DU 5 JANVIER - GILETS JAUNES : ÇA REPART… MAIS OÙ ?Acte VIII de mobilisation nationale pour les gilets jaunes. Déterminés à poursuivre le mouvement et à battre le pavé, ils se sont réunis samedi 5 janvier à Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Rouen ou encore Reims. À Paris, des manifestants ont défilé entre les Champs-Elysées et la place de la Bourse avant de se rassembler devant l’Hôtel de ville pour rejoindre l’Assemblée nationale. Des manifestations cette fois-ci déclarées à la préfecture.C’est à proximité des Champs-Elysées, haut lieu de contestation lors des précédents week-ends, qu’Éric Drouet, a été arrêté mercredi soir et placé en garde à vue pour organisation d’une manifestation sans déclaration préalable. Déjà interpellé fin décembre, il sera jugé le 5 juin pour "port d’arme prohibé de catégorie D", après avoir été retrouvé portant une sorte de matraque. Figure controversée — dénoncé pour ses messages complotistes sur le pacte de Marrakech notamment et anti-migrants —, ce chauffeur routier de 33 ans est l’un des initiateurs du mouvement des gilets jaunes qu’il définit comme "populaire" et totalement "apolitique".Dans un billet publié lundi, Jean-Luc Mélenchon a exprimé sa "fascination" pour le jeune homme, faisant le parallèle entre le gilet jaune et un homonyme révolutionnaire du 18ème siècle, Jean-Baptiste Drouet. Depuis que le leader de la France insoumise a déclaré sa flamme à Éric Drouet, nombre d’observateurs pointe l’ironie de cette tentative d’approche, au regard de la sympathie supposée du Gilet jaune pour l'extrême droite. "Je m’intéresse au mouvement social mais je ne suis pas fasciné par quelqu’un qui, semble-t-il, assume d’avoir voté aux deux tours, premier et second tours, pour Marine Le Pen", a ainsi déclaré Benoît Hamon. Un vote FN qu’a démenti Éric Drouet dans un statut Facebook sur le groupe "La France en colère".Malgré un essoufflement du mouvement ces dernières semaines, le mouvement fait vaciller l’exécutif depuis un mois et demi. Fragilisé par cette contestation inédite, Emmanuel Macron avait annoncé le 10 décembre une série de mesures sociales, avant de déclarer dans ses vœux du 31 décembre un retour à "l’ordre républicain". "La colère va se transformer en haine si vous continuez, de votre piédestal, vous et vos semblables, à considérer le petit peuple comme des gueux", a répondu le collectif dans une lettre ouverte diffusée jeudi soir. Face à cette détermination, le gouvernement a durci le ton. Vendredi, Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement a dénoncé des velléités "d’insurrection" et a, lui aussi, réclamé un retour à l’ordre.Parallèlement, le gouvernement étudie la piste d’un référendum sur la réforme des institutions, une manière de répondre à la demande par les gilets jaunes d’un Référendum d’initiative citoyenne, mais aussi de relancer le projet de loi, déjà reporté à deux reprises. La proposition ne fait cependant pas l’unanimité au sein de la majorité. Ce jeudi, le chef de file des députés LREM Gilles Le Gendre a critiqué cette proposition auprès de l’AFP. Il la juge "prématurée" et "secondaire". En revanche, le président du groupe LREM au Sénat François Patriat y est favorable et souhaite que ce référendum ait lieu en même que l’élection européenne, dans six mois.Le mouvement des gilets jaunes, en perte de vitesse ces dernières semaines, va-t-il perdurer ? En arrêtant Éric Drouet, le gouvernement a-t-il jeté de l’huile sur le feu ? Qui est Éric Drouet ? Sa parole est-elle le reflet des idées du mouvement des gilets jaunes ? Quelle forme pourrait prendre le RIC en France ? Mobiliserait-il les citoyens ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques WehrlinProductions : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C dans l'air sur France.tv🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/