Nour al-islam

« Djihad » est l’un des mots les plus galvaudés. On pourrait presque dire qu’il est employé à tort et à travers. En effet, bien des actes criminels ont été commis en son nom, dévoyant ainsi le sens que les musulmans eux-mêmes lui donnent. Aucun acte criminel ni terroriste ne peut se revêtir de cette appellation sans en détourner le sens premier. Il existe trois sortes de « djihad » et l’émission de ce jour va en donner, précisément, les définitions et le champ d’application. Sans crainte et toujours avec bienveillance et intelligence, cette émission s’applique à parler d’un mot qui fait peur, justement pour rassurer et mieux comprendre.

Saïd Haddioui explique à nouveau cette pratique, suivie avec enthousiasme par des centaines de millions de fidèles dans le monde entier. Avantages pour le physique, le mental, le moral, retour sur soi-même pour une nécessaire « psychostasie », le jeûne du Ramadan est l’occasion de renforcer la pratique religieuse et la spiritualité de tous.

La Révélation du Coran à Mohammed est une période évidemment fondamentale. Elle est précédée par plusieurs mois de retraite du prophète dans une grotte, accompagnée par davantage de sobriété et de longs moments de méditation et des rêves prémonitoires. Puis l’ange Gibril rend visite à Mohammed à plusieurs reprises. A chaque fois, il lui dit « lis ! » et Mohammed doit lui répondre « Je ne suis pas de ceux qui lisent… ». Gibril le serre, à chaque fois, dans ses bras comme pour lui communiquer une force différente, supérieure, plus ample que physique, le préparant ainsi à la mission qui va lui être confiée. A la suite de ces visites, Mohammed retourne chez son épouse dans un état de grande nervosité et de frilosité. Khadija le couvre alors d’un manteau pour le réchauffer. De ces visites, deux sourates naîtront : la 73 dite « L’enveloppe » et la 74 dite « Celui qui est couvert d’un manteau ». Ce processus amorce la révélation, qui sera d’ailleurs interrompue, plongeant Mohammed dans les interrogations et l’incertitude.

La sourate 23 dite « Les croyants » développe un parallèle entre la formation de l’embryon humain sur le plan physique et le développement de la spiritualité humaine. Il y est question de ce qui est demandé au croyant, les quelques principes qui fondent le « bon comportement » pour parvenir à faire société ensemble, à être une personne bonne sur le plan philosophique. Faire preuve d’humilité dans la prière S’écarter des choses vaines S’acquitter de l’aumône, être altruiste et respectueux de l’autre Modérer ses passions, sur le plan charnel Être digne de confiance, respecter promesses et engagements Alors les hommes « auront le paradis » et seront dotés d’une âme éternelle. On ne peut que remarquer la similitudes de ces commandements avec ceux adressés à Moïse, et également les principes du christianisme.

Il existe de nombreuses références concernant la vie du prophète Mohammed avant la révélation, les détails sont connus et il y a des témoins textuels. Les sources se recoupent souvent. Globalement, le niveau d’éducation était bas en Arabie à l’époque de Mohammed. Le Coran révèle cependant une quête incessante de la connaissance, tout en affirmant qu’il ne faut en aucun cas mettre la science au-dessus des valeurs morales : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » ! Par ailleurs Mohammed se montrait digne de confiance : jamais il n’avait pratiqué l’idolâtrie, il se montrait d’une honorabilité et d’une honnêteté sans faille dans les affaires, et jamais il ne proférait de mensonges. Ses ennemis eux-mêmes le reconnaissaient.

Dans la sourate XX, le verset 9 est très court : "As-tu appris le récit de Moïse ?" (traduction Malek Chebel) ou encore dans une autre traduction : "Et l'histoire de Moïse, est-elle parvenue jusqu'à toi ?" Dans cette émission, nous présentons le personnage de Moïse. Puis nous évoquons les six points dont parle Freud dans son ouvrage Moïse et le monothéisme, qui contribuent aussi à présenter le personnage. Dans un second temps, Saïd Haddioui apporte une réponse à ces six arguments freudiens.

En réponse à une demande des auditeurs, nous revenons sur les mots particuliers à l'islam, à commencer par le premier d'entre eux, justement le mot "islam". Dans cette émission, nous évoquons les questions suivantes : - la signification du mot et son voisinage avec le mot "shalom" - étymologie - diverses acceptions du mot dans la religion et dans le monde profane - utilisation globale

Après la sourate Al-Fatiha, Saïd Haddioui s’intéresse à la sourate Al-Baqara et, plus particulièrement, au verset 30 (ou 31 selon les traductions). Il ne s’agit plus maintenant de faire une exégèse « chronologique », mais bien plutôt de replacer les versets dans un ordre qui permet de comprendre quel est le message diffusé par le Coran. L’apparition d’Adam n’est pas considérée, comme dans le judaïsme ou le christianisme, comme le Premier homme avec personne autour de lui (ou du moins une communauté qui n’est pas explicitement présente, mais simplement suggérée), mais au contraire, dans le Coran il est donné pour un prophète, donc chargé par Dieu d’une tâche vis-à-vis des hommes. La sourate 30 (ou 31) pose l’intervention d’Adam également vis-à-vis des anges, lesquels ne sont pas seulement des personnages mais surtout des vecteurs, des messagers de la parole de Dieu.

- l'apparence physique de Mohamed. Description de sa personne par des témoins qui l’ont raconté. Bien qu’il n’y ait jamais eu de dessin, la « peinture orale » est très représentative. - Engagements commerciaux. A 20 ans, Mohamed devient un commerçant respecté. Il gagne la confiance de ses partenaires et sa renommée grandit. A tel point qu’une veuve, Khadijah, lui confie ses affaires, avec grand bénéfice. - Mohamed se marie à la riche Veuve Khadijah , Il aura au moins sept enfants qui, tous, mourront dans leurs premières années de vie. Ces chagrins auront également un impact sur sa personnalité. Au fil de ces histoires de la vie du prophète Mohamed, nous comprenons comment s’est construite sa personnalité, comment il a acquis les valeurs universelles qui ont été les siennes et comment il a forgé l’éthique qui se retrouvera plus tard au sein des Hadiths et qui transparait à travers le Coran.

Vous ne savez pas comment, ni pourquoi, a lieu chaque année (lunaire...) le jeûne du mois de Ramadan ? Peut-être est-ce parce que personne, jamais, ne vous l'a expliqué ! Saïd Haddioui répare l'oubli et comble les lacunes, et nous explique exactement comment est déterminé le mois de Ramadan, avec la fameuse "nuit du doute"... Pourquoi ce mois est-il "mobile" tout au long de l'année ? Quel est son objectif final et de quoi est-il symbolique ? Saïd détaille également le déroulement du jeûne, sa dimension spirituelle si importante et ce que l'on demande au jeûneur : les prières et l'adoration. La rupture quotidienne du jeûne est l'occasion de manger quelques gâteaux, mais ce qui est aussi important c'est, à la fin, la fête nommée Aïd el-fitr. Ainsi, après l'accomplissement, l'aboutissement du mois de Ramadan est un jour de joie et de partage, où l'on s'offre des cadeaux (aux enfants, notamment !). Bien sûr, ce mois de jeûne est l'occasion de lire ou relire le Coran et gravir, pas à pas et avec l'aide de Dieu, le chemin qui mène à la droiture, dans la piété.

- Mohamed jeune berger. A son retour de Syrie, et après sa rencontre avec un moine, Mohamed a 12 ans. Il apprend le métier de berger en gardant les chèvres de son oncle, une occupation coutumière pour les jeunes garçon dans l’Arabie anté-islamique. - Mohamed et son activité au sein des tribus. Mohamed tente de se rendre au grand carnaval qui a lieu dans une localité à trois jours de marche de La Mecque, sans y parvenir. Les histoires qui s’y racontent, que Mohamed connaît, vont avoir une influence sur lui. - Mohamed et les œuvres d'aide aux opprimés "Hifzul'Fudul" "le serment de La Défense des droits des opprimés" Ce serment traditionnel refait surface à l’époque de Mohamed. Il aura un rôle, même après l’islam, notamment à la naissance du chiisme.

Fin de l'exégèse du verset 4 de la sourate dite liminaire. La traduction de Malek Chebel donne : "[...] maître du jour de la rétribution". Ce dernier mot est parfois traduit pas "situations importantes", voire "bonnes actions". Saïd Haddioui explique ces différences de traduction et leur signification par rapport au mot initial en arabe. Il revient également sur la notion de "maître du temps" qui induit les notions de récompense et de châtiment, de législation religieuse, de vertu et de péché. A propos du verset 5, traduit par "C'est Toi que nous adorons, et Toi dont nous implorons l'assistance", toujours par Malek Chebel, Saïd Haddioui explique pourquoi l'adoration vient avant l'assistance. Il explique également ce que peut être la prédestination et, a contrario, la réfutation de la prédestination, qui signifie "n'avoir aucune destinée".

Histoire de l'Islam : Mohammed l'orphelin

Définition des mots : le roi ou le maître "malik", puis le jour ; puis enfin le jugement. Que signifient ces mots assemblés dans ce quatrième verset de la sourate ?

Cette émission est consacrée à la seconde occurrence dans la sourate Al-Fatiha (préliminaire) des mots «le gracieux, le miséricordieux», présent en seconde partie du 1er verset. Il y a plusieurs sens à la grâce universelle, il y a un contexte de création physique et une logique de la Manifestation depuis la création de l’Homme. En finalité, apparait un plan de Dieu déterminé. Saïd Haddioui nous donne à comprendre le concept de révélation émanant de la grâce universelle. Il établit également la notion de prophétie : qu’est- ce qu’un prophète pour un musulman ? Il apparait alors clairement que la grâce ne dépend pas de la personne du prophète.

Mariage du père du prophète de l'islam, Abdullah, fils très aimé, avec la belle Amina, issue de la tribu des Quraïsh, et d'une famille noble. Abdullah Mutalib meurt sur la route commerciale de la Syrie, dans la ville qui s'appellera plus tard Médine.

«Toutes les louanges appartiennent à Allah, Seigneur de tous les mondes» Saïd Haddioui commente et explique ce verset très important. Il ouvre la sourate 1. Après une définition des mots exacts qui le composent, décryptage du sens et exposition des implications qu’il peut avoir dans la vie du croyant, et de l’être humain en général.

La Source de Zamzam et le peuple de l’éléphant. En première partie, nous aborderons l’événement de la source d’eau qui fût trouvée par le grand-père du prophète de l’Islam et nous parlerons également d’un autre événement autour du père de Mohamed. En deuxième partie, nous nous intéresserons à un autre événement majeur important concernant la volonté d’Abraham de détruire la Kaaba.

Dans ce numéro, Saïd Haddioui explique le verset 3 de cette sourate dite liminaire, qui est une répétition du premier verset.

Cette émission historique est consacrée à la tribu Quraïsh, descendante d'Ismaël, le premier fils du prophète Abraham. Il a épousé la fille du chef du clan Quraïsh, résidant à La Mecque. L'une des tribus ancêtre des Arabes.

Exégèse : Sourate Fatiha, premier verset. «Au nom de Dieu, le gracieux, le miséricordieux» Mais avant de le prononcer, il y a une formule particulière que le croyant doit réciter, qui constitue une demande de «refuge» auprès de Dieu, et de «rejet» de Satan. Cette émission donne l’explication de l’état d’esprit dans lequel le musulman aborde la prière et la récitation du Coran. Chaque mot a une signification bien précise et les implications de chaque formule sont chargées de sens.

Un numéro historique, dans lequel Saïd Haddioui raconte la fondation de La Mecque autour de la pierre noire sacrée, et du mausolée en forme de parallélépipède. C’est la ville qui s’est constituée en second lieu, et non la Kaaba, contrairement à ce que l’on pense habituellement. Cette émission parle donc d’Abraham, de son épouse Sarah et de son célèbre sourire, de la fontaine ZemZem où s’abreuva Agar lorsqu’elle était dans le désert avec son fils Ismaël. En illustration sonore, un poème a capella.

L'histoire de l'islam et des musulmans commence en Arabie, pays de tribus bédouines. Il est d'abord question de cette Arabie, terre aride, aux temps anté-islamiques.

Initiation à l'Islam en compagnie de Saïd Haddioui, de la communauté musulmane Ahmadiya. Ce numéro est consacré à l'exégèse du premier verset de la première sourate, dite La Liminaire, ou Al-Fatiha.