Partage biblique

Le chapitre 18 de la Genèse, tiré du cycle d’Abraham, raconte la mystérieuse visite de trois hommes au patriarche. Ils viennent lui annoncer la naissance d’un fils.Mais c’est bien son épouse Sarah qui est la vraie héroïne du récit, et c’est elle qui recueille l’incroyable promesse, qui semblait sans cesse ajournée.Face à l’impossible qui s’accomplit enfin, Sarah rit: doute? Dérision? Incrédulité? Sentiment de ridicule.Si ce rire ne remet pas en question la réalisation de la promesse, il questionne le croyant sur sa confiance, sa patience, et la nécessité d’abandonner ses certitudes pour laisser la place à Dieu dans sa vie.

Ces deux textes tirés de l’Ancien et du Nouveau Testaments ont pour point commun de présenter une situation de conflit autour de l’exercice du pouvoir dans la communauté, et des critères de contrôle sur l’appartenance légitime ou non à un groupe.Les réponses que donnent respectivement Moïse et Jésus aux remontrances formulées par des disciples (Josué et Jean) nous conduisent à nous interroger nous-mêmes sur l’exercice de l’autorité dans nos Eglises, et sur ce qui «fait Eglise».

La mort en croix de Jésus pose bien des questions aux croyants : Jésus a-t-il été dépassé par les événements ? Dieu a-t-il voulu la mort de son fils, et pourquoi ? Sa mort a-t-elle (encore) un sens dans notre foi, et pour quoi faire ? Nous tenterons d’apporter des réponses à l’aide d’extraits des quatre évangiles, sur les annonces de la mort et les récits de la Passion. Les quatre Evangiles offrent des tonalités bien différentes : écrasement absolu chez Marc et Matthieu, mais exaltation et gloire chez Luc et Jean. Les évangélistes interprètent différemment cette « nécessité » du passage par la mort, quoique le but à atteindre soit sans doute le même.

Dans un temps de risque d’étiolement ou de schisme des Eglises fondées par Paul, la lettre aux Ephésiens propose un programme d’édification solide, fondé sur la foi en une unité de l’Eglise, corps dont Christ est la tête. L’amour et la bienveillance fraternelle sont le ciment de cet édifice. La lettre déploie aussi une vision nouvelle d’un Christ cosmique régnant sur l’univers, et qui trouve une incarnation dans la vocation de la communauté des croyants.

Après son apparent triomphe sur les prophètes de Baal (1 Rois 18), le prophète Elie traverse une profonde crise d’identité et de vocation, qui l’amène jusqu’à souhaiter mourir. L’intervention d’un ange céleste le remettra en route, et l’amènera à voir Dieu sur le Mont Horeb. Mais sa compréhension de qui est Dieu en sera modifiée en profondeur (1 Rois 19).

« Royaume ou Règne de Dieu » ou « des cieux » est une expression qui apparait fréquemment dans les évangiles, et aussi dans les lettres de Paul ou l’Apocalypse De quoi s’agit-il exactement ? L’homme est-il concerné ou cela n’appartient-il qu’à Dieu ? Est-ce une attente pour le chrétien ? Est-ce pour plus tard, dans un autre monde, ou dès maintenant ? Comment définir ce règne ? Ce que Dieu attend de l'homme conduit-il à ce Royaume ? Nous tenterons de donner des éléments de réflexion à partir des « paraboles du royaume » et d’autres textes du Nouveau Testament.

Lors de la première mission chrétienne racontée dans les Actes des apôtres, Paul traverse de nombreux territoires empreints de culture grecque, à différents niveaux. Certains ont superposé la culture grecque aux traditions locales ; d’autres sont de vrais berceaux de la culture grecque, notamment de la philosophie. Dans les deux cas, Paul est face à un paganisme bien ancré, et la question se pose : comment annoncer l’évangile à des populations pour qui le Dieu d’Israël, l’attente du Messie, le salut, la Résurrection, ne signifient absolument rien ? Pour des populations totalement païennes, il faut inventer un autre langage dans leur propre religion. Les malentendus sont alors tout proches ! C’est ce défi d’inculturation que nous exposent Actes 14,6-18 et 17,16-34. Ces questions sont plus actuelles que jamais, dans notre société qui ne sait presque plus rien du christianisme.

Le psaume 22 est traditionnellement mis dans la bouche de Jésus au moment de sa mort sur la Croix. Une analyse rigoureuse des textes hébraïque et grec du verset 22 qui corrigent les traductions facilitantes courantes montre à quel point il éclaire le mystère de la Croix. Cette interprétation, probablement connue à la fin du Moyen-Âge, est peut-être la clé de compréhension du sixième tableau de la célèbre suite de tapisseries de la Dame à la Licorne conservée au musée de Cluny à Paris.

Le ch. 22 du 1er livre des Rois nous livre un curieux récit : deux rois (Achab et Josaphat) s’apprêtent à partir en guerre et consultent les prophètes pour savoir s’ils seront victorieux. Les réponses sont partagées : que faire ? Comment savoir qui parle vraiment de la part de Dieu et qui ment ? Et si c’était Dieu lui-même qui organisait le chassé-croisé du vrai et du faux ? Un récit qui nous questionne, au sein d’un monde où des voix discordantes nous annoncent le pire, ou nous envoient dans toutes les directions ! Comment discerner ce qu’il faut croire, ce qu’il faut faire ?

Dans la multitude de religions et spiritualités auxquelles l’homme moderne a accès, le christianisme n’est-il qu’une religion parmi les autres ? Cette question de l’unicité du Dieu d’Israël et de l’exclusivisme de son culte se pose déjà dans l’Ancien Testament, alors que Yahvé subit « la concurrence » des autres divinités antiques (Dt 5,1-10). Lorsque le peuple d’Israël affirme le monothéisme et l’élection d’un seul peuple, plusieurs questions se posent : s’il n’y a qu’un seul Dieu qui a tout créé, pourquoi s’occupe-t-il d’Israël plus que des autres peuples (Rm 9,4-13) ? Les autres nations n’ont-elles donc aucune connaissance possible de Dieu (Rm 1,18-24) ? Une « révolution spirituelle » se produit néanmoins avec le christianisme : la fin de l’exclusivisme du salut (Actes 10). Le Christ est donné comme l’unique voie de salut (Jn 14,1-7 ; Ac 4,8-12), mais offerte à tous les hommes sans discrimination.

« Violence de Dieu, violence des hommes », ce thème est d’une douloureuse actualité. La Bible aussi est pleine de scènes de violence, individuelle ou collective. Nous en lirons ensemble 4 exemples : le premier meurtre de l’humanité, de Caïn sur Abel son frère (Genèse 4) ; les « guerres de l’Éternel » (Josué 6) et une de leurs conséquences tragiques (Josué 7) due à la transgression d’une règle de guerre. Cette violence est-elle sans issue ? Jésus dans le « sermon sur la montagne » propose une solution pour la désamorcer (Matthieu 5,38-48) : l’amour de l’ennemi et l’accompagnement de l’adversaire, qui seuls font du croyant la vraie image du Père céleste.

Les faits surnaturels et surprenants qui surviennent lors de la Pentecôte (Actes 2) sont suivis par un discours de l’apôtre Pierre, qui en donne l’explication théologique aux témoins stupéfiés. A l’aide de 3 citations de l’Ancien Testament, Pierre explique qu’une nouvelle économie du salut a débuté avec la Résurrection de Jésus. Tous sont appelés à une lecture renouvelée des Écritures qui fera passer leur compréhension des événements récents, de « Jésus de Nazareth » à « Jésus Christ et Seigneur, élevé au ciel ». C’est lui désormais qui donne l’Esprit Saint aux croyants et accomplit les prophéties des « derniers temps ». Ce premier appel à la conversion, adressé aux Juifs à Jérusalem, est le premier pas d’une mission chrétienne universelle.

Comment sont considérées les richesses et l’accumulation des biens dans la Bible ? Est-il légitime de focaliser son énergie sur la recherche des biens de consommation ? La théologie chrétienne apporte-t-elle une alternative de vie à ce que la société occidentale nous propose comme la meilleure façon de vivre ? Quelques textes bibliques nous éclaireront : 1 Rois 10, 2 Chroniques 32, Amos, Habacuc 2, Luc 12,15-21, 1 Jean 2,15-18, 1 Corinthiens 7,29-31, 1 Timothée 6.

Cette parabole assez curieuse emmène le lecteur dans l’Hadès où dialoguent un riche, mort dans ses biens et sa dureté de cœur, et un pauvre nommé Lazare, qui trouve une consolation à ses misères terrestres, dans un lieu de repos. Se glisse encore le personnage d’Abraham qui assure la communication verbale entre l’enfer et le paradis. Le récit a pour but de détromper les riches sur les fausses sécurités de leurs richesses, et d’exiger d’eux un peu de compassion et de charité vis-à-vis de leurs semblables! Il renvoie chacun à l’enseignement des Écritures, sans attendre la vue d’un quelconque miracle pour se décider à obéir à Dieu.

La question de la préservation de la nature, et celle de la responsabilité de l’homme dans sa destruction, suscitent de nombreux débats. Trois textes nous permettront de porter un regard biblique sur ces questions : Gn 1,24-31 raconte la création par Dieu de la faune et de la flore, et la responsabilité de préservation confiée à l’homme ; Jr 5,21-25 expose déjà le dialogue entre l’homme qui se plaint que la nature soit détraquée, et Dieu qui accuse l’homme d’en être responsable ! ; enfin en Rm 8,18-25, l’apôtre Paul envisage que toute la Création a besoin de rédemption et pas seulement l’humain, et que la nature attend vivement son propre renouvellement. Des textes qui surprennent et peuvent alimenter les réflexions actuelles.

A travers deux textes du Nouveau Testament (Mt 15,21-28 et 1 Pi 3,1-7), nous réfléchirons à des images à première vue dérangeantes imputées à des femmes, car elles s’y retrouvent placées en position de soumission ou d’infériorité, voire méprisées. Mais nous dégagerons comment ces textes sont bien plus « révolutionnaires » qu’il y parait, et comment les femmes présentées se retrouvent finalement en situation de pouvoir !

Ce texte est l’une des cinq « complaintes » que contient le livre. Jérémie y prend Dieu à parti très violemment, lui reprochant son malheur et l’inanité de la vocation prophétique. Dieu ne répond tout d’abord pas au prophète, mais ensuite il trouve les mots pour susciter en lui un nouvel élan de vocation et lui faire reprendre sa place de porte-parole d’oracles contre Israël. L’hostilité du peuple dont se plaint Jérémie semble inévitable.

Esaie 55,1-13 est un oracle sur l’avenir d’Israël, à l’époque en exil à Babylone. Mais ce n’est pas seulement une promesse de restauration qui lui est offerte, c’est une nouvelle vie centrée sur la Parole de Dieu. Car la Parole est nourriture et boisson, que Dieu offre gratuitement à tous. Face à un Dieu difficilement compréhensible, le poème offre l’image d’une Création toujours renouvelée, comme une promesse de paix pour toutes les nations qui le cherchent.

La vision des ossements desséchés qui reprennent vie est une des plus célèbres de l’Ancien Testament. A son peuple épuisé par la guerre et l’exil, Dieu promet la paix et le retour à la vie. Mais pas seulement : des projets nouveaux d’avenir lui sont offerts, en union avec toutes les nations appelées à connaitre Dieu. C’est le chemin d’une nouvelle humanité, conduite par un nouveau Berger.

Ces 3 sentences prononcées par Jésus déclinent les thèmes de Dieu caché et révélé comme Père ; du Fils ayant reçu les dons de Dieu et les distribuant à son égal ; de la communauté croyante qui trouve la paix et le repos autour du Christ humble et doux. Face à l’incrédulité ou à l’incompréhension qui l’entourent, Jésus se pose comme source de connaissance et de paix. Ce qui comble les désirs, à la fois des philosophies et des religions de l’Antiquité (et de notre temps).

Ce récit de Marc raconte la guérison d’un aveugle, sur la route de Jéricho. Mais derrière le simple récit de miracle déployant la puissance de Jésus, c’est la question de l’aveuglement à Dieu de l’homme, et sa misère, qui sont mis en scène ; ainsi que la possibilité d’accéder à une existence éclairée et à une vie renouvelée, par la confiance en Celui qui marche sur nos routes et nous rencontre sur le bord de la route.

L’évangile de Marc raconte la curieuse histoire d’un homme possédé par «une légion de démons» et que Jésus délivra de son mal. Au-delà du récit surnaturel, nous rencontrons là un homme détruit dans toutes les dimensions de son être et de son existence, à qui Jésus va offrir un nouveau départ. C’est aussi l’histoire d’un croyant appelé, non pas à suivre Jésus, mais à porter sa Parole vers de nouveaux horizons.

Plusieurs textes bibliques traitent du thème des croyants pris dans une tempête en mer. L’occasion d’éprouver leur foi, et aussi la présence de Dieu dans l’épreuve. Marc 4,35-41 montre les disciples terrifiés par la mer, tandis que Jésus dort. Quelle foi attend-il des siens, et quel secours promet-il? Tandis que Jonas est jeté à l’eau et avalé par un poisson – ce qui sera son salut – Paul et ses compagnons doivent vivre un naufrage (Actes 27). Là encore c’est l’interventionnisme (ou non) de Dieu qui est questionné, et la réponse confiante de l’homme éprouvée.

Le « discours du Temple » prononcé par le prophète Jérémie (Jr 7) accuse violemment Israël (à l’époque le royaume de Juda) d’infidélité envers Dieu. Les cultes païens se multiplient aux côtés du culte de Yahvé, le pays est livré à l’injustice, personne n’écoute plus les remontrances des Prophètes. Le réquisitoire vise surtout à dénoncer une conception religieuse fausse qui ferait du bâtiment du Temple de Jérusalem et de ses cérémonies une garantie de protection divine par eux-mêmes, sans plus se soucier de garder une foi pure et une éthique sociale active. Un risque qui guette toutes les religions et tous les croyants.

Le projet d’« Aller vers les autres » pose la question de l’altérité et de la proximité. Vers qui puis-je aller ? Sous quelles conditions ou critères ? Qui puis-je reconnaitre comme « mon prochain » et qui est maintenu à distance ? Le besoin d’assistance de l’autre fait-il sauter les barrières de l’altérité, qui changerait cet autre en un « même » semblable à moi dans sa vulnérabilité ? Mon rapport à « l’autre » humain est-il lié ou influence-t-il mon rapport au « Tout-Autre », Dieu ? Quelques textes illustrent le propos : Dt 15,7-8 ; Es 58,6-7 ; 1 Jn 4,20-21, et principalement Lc 10,25-37 qui est commenté en détail. La philosophie de Paul Ricoeur au sujet de la relation du Moi-même et de l’Autre est aussi évoquée. Livre cité : Paul Ricoeur, Soi-même comme un autre, Paris, Seuil (Points Essais), 1990.

Nous poursuivons notre parcours biblique sur la question de la gestion de l’argent, à travers la parabole de « l’intendant astucieux » (Luc 16,1-9), la sentence « Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon », et la rencontre de Jésus avec Zachée le chef péager (Luc 19,1-10). Référence : Daniel Marguerat, L'argent, une parole à oser, éd. Cabédita. (2013)

La question de la gestion de l’argent est présente dans toutes les sociétés, et est un défi constant pour les croyants. Cette 1e émission regardera ce que l’Ancien Testament préconise à ce sujet, de la richesse des Patriarches à la solidarité exigée par le Deutéronome. Nous commencerons à parcourir les transformations de l’éthique de l’argent proposées par le Nouveau Testament, à travers l’épisode du « jeune homme riche qui voulait être parfait » (Matthieu 19,16-23).

Nous travaillons les conceptions du temps dans l’Ancien et le Nouveau Testaments. L’homme s’inquiète d’une possible fin des temps. L’éternité n’est pas forcément sereine! L’idée d’une intervention de Dieu dans l’histoire du monde prend sa source dans l’Ancien Testament, et prend une nouvelle tournure avec l’attente du retour de Jésus Ressuscité. Matthieu 24,36-51annonce le retour du Christ, par surprise, pour faire rendre des comptes à ses disciples. De quoi être dans la crainte: il s’agit alors de savoir ce qui fait le bon serviteur confiant, ancré dans un présent actif. 2 Pierre 3,1-13répond à l’inquiétude sur le fait que justement le Christ ne revient pas: les premiers croyants trouvent le temps long! Certains pensent même qu’on leur a menti à ce sujet!

nous travaillons les conceptions du temps dans l’Ancien et le Nouveau Testaments. Nous lirons ce jour Matthieu 6,24-34 et Epitre de Jacques 4,13-16, deux textes qui proposent à l’homme un chemin pour la vie de chaque jour, sans inquiétude ni angoisse du lendemain, mais aussi sans présomption sur les capacités humaines à déterminer son avenir. Un chemin de sagesse, confiant en Dieu.

L’homme s’est toujours interrogé sur le temps : son déroulement, sa répétition, la notion d’« Eternité ». Nous aborderons ce jour la question du temps dans l’Ancien Testament, expliquerons comment les Israélites conçoivent le déroulement du temps, et son rapport avec Dieu. Nous lirons ensemble Qohelet 3,1-15, et sa façon d’envisager les activités de la vie humaine.

En 2 Rois 1, est racontée l’histoire de la maladie du roi d’israël Achazia, qui ne s’est pas tourné vers le Dieu d’Israël mais a cherché sa guérison auprès de Baal. Son infidélité et son orgueil, dénoncés par le prophète Elie, conduiront le roi à la mort. Ce récit nous pousse à réfléchir à nos propres recours lorsque nous sommes malades ou en danger. Dieu est notre Père et il veut nous secourir; il se tient prêt à nous aider.

De la fête de Yom Kippour (Lv 16) au Christ grand-prêtre (Ep. Hébreux). Lévitique ch.16 présente le rituel de la fête de Yom Kippour, contenant des sacrifices sanglants et l’envoi du bouc émissaire. L’épitre aux Hébreux reprend ces rites en les transposant sur la personne de J2sus-Christ, à la fois grand-prêtre et victime du sacrifice, pour une nouvelle alliance.

La conjugalité des chrétiens dans un monde qui passe (1 Corinthiens 7). Paul répond aux questions des chrétiens sur la façon de vivre sa conjugalité dans une dimension chrétienne. Paul rejette l’ascèse du corps, et renvoie chacun à l’appel qu’il a reçu et à «la part» que le Seigneur lui a faite. Dans un monde qui est entré dans son temps final, être entièrement dévoué à Dieu est le plus important pour le croyant.

Cette fête qui a lieu au printemps (50 jours après Pâque) prend appui sur une fête juive, Shavouot, "les semaines" ; puis les chrétiens se l'approprient pour en faire la fête du don de l'Esprit Saint. Nous étudierons le sens de ces 2 fêtes (la juive et la chrétienne), chacune dans son contexte ( textes : Deut 16,9-12 et Actes 2,1-39).

Aux Corinthiens qui semblent douter de la véracité de la résurrection dans sa forme la plus concrète – le relèvement des morts – Paul rappelle le message que tous les apôtres prêchent, comme il l’a lui-même reçu. La résurrection, du Christ (effectuée) puis des croyants (à venir), est le centre de l’espérance chrétienne, et permet de supporter les souffrances de ce monde. Sans la résurrection, dit Paul, la foi chrétienne est vaine. Le Christ est de surcroit destiné à régner sur l’univers, et dans sa victoire finale, à détruire la mort pour toujours.

La prière dite “Notre Père” est la prière chrétienne la plus connue. Appeler Dieu “père” n’est pas anodin. Cela signifie que nous sommes ses enfants : or le seul enfant est “Jésus le fils unique”. Pourquoi ce titre d'”enfant” pour nous ? De quel droit ? Les textes de Jn 1,6-13 et Rm 8,13-17 nous permettront de le déterminer. Il existe 2 versions assez différentes du “Notre Père” (Mt 6,5-13 et Lc 11,1-4). Quelles sont les théologies respectives des deux versions ? La phrase sur “entrer en tentation” a donné lieu à plusieurs traductions ; nous chercherons le sens le plus exact.

Le personnage du diable ou satan est peu présent dans l'ancien testament, et beaucoup plus dans le nouveau. A travers quelques textes (Genèse 3, Job 1, Luc 4, Matthieu 13, Ephésiens 6), nous regarderons comment il est présenté, son rôle, son action, sa confrontation avec Jésus, et comment le croyant est amené à le combattre.

Partage biblique

Christine Prieto