Un doc Un soir

Moonshiner

Dans chaque épisode, nous vous faisons découvrir un documentaire en interrogeant son réalisateur ou sa réalisatrice. Doc Arte ou Netflix, documentaires de création ou enquête journalistique, nous sélectionnons des films variés, récents ou pas, des grands succès primés ou des petites merveilles méconnues, pour vous donner envie de voir le meilleur du genre… sans jamais de spoilers! Chaque réalisateur donne un éclairage sur son travail et partage spécialement pour vous ses recommandations de films documentaires. Un podcast créé par Marine Pradel, journaliste et Sarah Prot, productrice. Réalisé par Théo Boulenger. Contactez nous undocunsoir@gmail.com ou sur notre compte Instagram.

Pour la dernière de la saison, nous nous sommes rendues à Saint-Denis pour rencontrer chez elle la réalisatrice Marie-Monique Robin. Nous revenons sur son parcours, depuis sa ferme familiale jusqu’au succès international de son documentaire Le Monde selon Monsanto (2008), et sa remise de légion d’honneur à Notre-Dame-des-Landes. Le Monde selon Monsanto (2008) est “le documentaire le plus piraté de l’histoire” qui révélait au grand jour les manoeuvres de la firme américaine spécialisée dans les produits chimiques comme le désherbant Roundup et les OGM. Autre film marquant de sa filmographie : Les escadrons de la mort - l’Ecole française, sorti en 2008, dans lequel elle revient sur le rôle de la France dans l’histoire des dictatures latino-américaines. Son dernier film, en 2019, Nouvelle Cordée, suit l’expérimentation « Territoire zéro chômeur de longue durée” dans une petite ville des Deux-Sèvres. Les recommandations de Marie-Monique Robin : Sa perle rare : La flaca Alejandra de Carmen Castillo (1994) qui retrace le parcours de Marcia Merino, dite la Flaca Alejandra, qui fut très jeune militante du Mouvement de la gauche révolutionnaire chilien, arrêtée et torturée en 1974, qui a rejoint Pinochet. Sa référence: Le Cauchemar de Darwin, du cinéaste autrichien Hubert Sauper, sorti en 2004, tourné sur les bords du lac Victoria, et qui traite de mondialistation, de corruption et d’écologie. Voir en VOD sur Univers Cine. Le film qui lui a donné envie de devenir réalisatrice : Les années de plomb, de Margarethe von Trotta sorti en 1981 qui raconte le parcours de soeurs dans l’Allemagne d’après-guerre. Marianne s'engage dans une organisation terroriste d'extrême gauche, pendant que sa soeur Juliane devient journaliste, féministe et militante ecologiste. A voir en VOD sur la Cinetek
Cette semaine, nous avons interrogé la journaliste et réalisatrice Marjolaine Grappe, pour son reportage Corée du Nord, les Hommes du dictateur (Disponible sur Youtube) diffusé sur Arte en 2018 et pour lequel elle a reçu le Prix Albert Londres. Marjolaine Grappe nous raconte comment elle a enquêté sur le système de financement de la Corée du Nord, le pays le plus opaque et fermé du monde. Comment ce pays trouve l’argent pour payer son programme nucléaire? Les recomendations de Marjolaine Grappe : Ses perles rares : Chante ton bac d’abord, de David André (2014). Nous avons consacré un épisode à ce film dans Un doc Un soir. Une chronique sociale sous forme de documentaire musical, qui suit pendant un an une bande de copains en terminale à Boulogne-sur-Mer. Au nom du père, du fils et du Djihad (2016) de Stéphane Malterre. Le film raconte le parcours d’une famille franco-syrienne, les Ayachi, installés en France et qui partent sur la terre de leurs ancêtres faire le djihad contre Bachar el-Assad et Daech. A voir sur Molotov ou Spicee. Sa référence : Honeyland, est un film macédonien de Ljubomir Stefanov et Tamara Kotevska (2019). Il dépeint la vie d’une apicultrice vivant dans un petit village isolé au centre de la Macédoine du Nord. Le film a notamment été nommé au Oscars en 2020. Disponible en VOD sur Canal Plus ou Arte. Le film qu’il lui a donné envie de réaliser : Cartel Land, de Matthew Heineman (2015). Nommé aux Oscars, le fimm suit des milices citoyennes dressées contre les cartels de la drogue à la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Disponible en VOD sur myCanal
Dans cet épisode, nous avons rencontré Yves Jeuland, réalisateur des documentaires politiques les plus marquants de ces vingt dernières années, à commencer par Paris à tout prix (2001) sur la bataille pour la mairie de Paris entre 1999 et 2001. Pendant deux ans, il a suivi les prétendants, les faiseurs de roi, les intrigants, en totale liberté. Yves Jeuland a aussi braqué sa caméra directe sur François Hollande à l’Elysée dans Un temps de Président, en 2015; et cinq ans plus tôt sur le dinosaure de la politique montpelliéraine Georges Frêche dans Le Président. Il raconte les coulisses de ces années passées à observer les politiques, au plus près, l’évolution de la communication politique, et comment concilier ce statut d’observateur avec ses engagements militants. Vous pouvez voir Paris à tout prix (2001) en streaming sur Youtube. Regardez aussi l’émission Rembob’ina sur LCP, consacrée à Paris à tout prix, présentée par Patrick Cohen, avec Yves Jeuland et plein de morceaux choisis du film, sur Dailymotion. Parmi les autres films d’Yves Jeuland: Le Président (2010) sur Universciné. Un temps de Président (2015) sur Orange VOD Les gens du Monde (2014), sur le service politique du journal Le Monde pendant la campagne présidentielle de 2012, sur Universciné. Charlie Chaplin, le génie de la liberté (2021) Les trois recommandations de films d’Yves Jeuland: sa perle introuvable: La solitude du chanteur de fond, de Chris Marker (1974): “c'est les douze jours qui séparent le concert unique qu'Yves Montand va donner au bénéfice des réfugiés chiliens à l'Olympia, en février 74. Et c'est ces quelques jours de répétition. Il a très peu de temps pour remonter sur scène alors que Montand ne va pas chanter entre 68 et 81. Et là, il dérouille son corps, sa voix. Et on le voit répéter, c'est du cinéma direct. C’est formidable. Et en plus, sur l'artiste le plus formidable au monde, qui est Yves Montand.” Disponible en streaming sur Youtube, sur abonnement et/ou en VOD sur Tënk. sa référence: Les Portraits, d’Alain Cavalier (1991): “cette somme formidable et inépuisable qui me séduit tellement” où le réalisateur filme à la fois des artisans, leur travail, leurs mains, leurs outils, et explicite son travail d’artisan à lui, derrière la caméra. Les liens pour en voir quelques uns (il y en a 24) : Disponibles sur abonnement et/ou VOD sur Tënk: La rémouleuse, La gaveuse, L’opticienne, La matelassière, le filmeur (autoportrait vidéo). Le film qui lui a donné envie de réaliser: Son tout premier documentaire, à lui: “C'est le film où tout d'un coup, je me suis dit. Mais bon sang, mais j'adore ça. Mais ce métier est fait pour moi. Mais je ne vous donnerai pas le titre parce que vraiment, je conseille à personne de le voir!” En bonus, la recommandation de doc politique d’Yves Jeuland: La conquête de Clichy, de Christophe Otzenberger (1995), film culte sur la campagne cantonale à Clichy (92) et le candidat RPR Didier Schuller, sans filtre. Pas de lien streaming ou VOD, mais le film est disponible à l’achat en DVD ou dans toutes les bonnes médiathèques. Et la référence en la matière: 1974, une partie de campagne, de Raymond Depardon: le réalisateur suit au plus près, en caméra directe, le candidat Valéry Giscard d’Estaing à la présidentielle de 1974. Au départ une commande du candidat VGE pour sa campagne “à l’américaine”, il sera interdit et ne sortira qu’en 2002. Disponible en VOD sur Universciné et Arte boutique. Des documentaires qui vous ont plu? Des réalisateurs que vous aimeriez entendre? Contactez-nous par email undocunsoir@gmail.com ou sur notre compte Instagram.
Cette semaine, Un doc Un soir vous propose deux épisodes simultanés pour un thème aussi complexe que prisé des réalisateurs: le passage à l’âge adulte. Deux épisodes pour deux films: Les bonnes conditions de Julie Gavras, sorti en 2018, et Chante ton bac d’abord de David André, sorti en 2014. Deux chroniques sociales très différentes pour aborder l’adolescence, le déterminisme social, les choix de vie et l’héritage familial. Pendant treize ans, Julie Gavras a suivi huit jeunes, de leurs 16 ans à leurs 29 ans. Le film commence sur ces huit adolescents, élèves du très chic lycée Victor Duruy dans le 7ème arrondissement de Paris, tous issus de milieux sociaux très privilégiés; et s’achève sur des adultes qui ont fait leurs choix de vie, parfois attendus, parfois surprenants. Le film, diffusé sur Arte en mai 2018, est disponible sur le site VOD de la chaîne. Les trois recommandations de Julie Gavras: sa perle introuvable: L’esprit de‘45, documentaire de Ken Loach (2013), sur les changements sociaux-économiques de l’Angleterre dans l’immédiat après-guerre, pendant le gouvernement du travailliste Clement Attlee. “Moi qui ai grandi ou appris l'histoire de l'Angleterre ultralibérale avec Thatcher. Et puis tout ce qui s'en est suivi. J'ai découvert un pays avec une idéologie et un enthousiasme, mais un humanisme tellement différent que ce qu'on voit aujourd'hui que ça vaut vraiment le coup de le voir.” Disponible en VOD sur UniversCiné, FilmoTV, Orange VOD, et en streaming sur Vimeo. sa référence: Hitler, connais pas! , de Bertrand Blier (1963): Composé de témoignages de onze jeunes gens interrogés en 1963 sur leur vie et leurs aspirations, une enquête sur la jeunesse réalisée par Bertrand Blier, alors âgé de vingt-deux ans. “C'est un film uniquement à base d'interviews, en noir et blanc. C'est des jeunes qui sont assis sur un tabouret au milieu d'un studio. Ils ne font que parler et tout est dans ce qu'ils disent, et dans le travail de montage.” Disponible en VOD sur Arte, et Orange VOD. le film qui lui a donné envie de réaliser: 1974, une partie de campagne, de Raymond Depardon: Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre de l’Economie et des Finances, se lance dans une campagne présidentielle « à l’américaine ». Raymond Depardon, sur commande de VGE, suit partout le fringant candidat et capte des instants rares et historiques de la classe politique française. Longtemps censuré, le film ne sera diffusé pour la première fois qu’en 2002. “Je l’ai vu à la Cinématèque à 10-11 ans et je suis contente de l'avoir fait parce que c'est la première fois que je me suis dit qu'un documentaire, ça pouvait être aussi passionnant qu'un film de fiction.” Disponible sur Arte VOD La recommandation bonus de Julie Gavras, qui ne rentre dans aucune de nos catégories: Documentary Now: “C’est une émission faite par des anciens de Saturday Night Live qui reprennent des documentaires mythiques et qui en font une espèce de parodie en 20 minutes. C'est très drôle et c'est vraiment formidable à regarder parce que ça permet de voir toute la diversité formelle possible des documentaires.” Disponible sur Netflix (catalogue US) et Canal Plus Des documentaires qui vous ont plu? Des réalisateurs que vous aimeriez entendre? Contactez-nous par email undocunsoir@gmail.com ou sur notre compte Instagram.
Cette semaine, Un doc Un soir vous propose deux épisodes simultanés pour un thème aussi complexe que prisé: le passage à l’âge adulte. Deux épisodes pour deux films: Chante ton bac d’abord de David André, sorti en 2014, et Les bonnes conditions de Julie Gavras, sorti en 2018. Deux chroniques sociales très différentes pour aborder l’adolescence, le déterminisme social, les choix de vie et l’héritage familial. Pendant un an, l’année de la terminale, David André a suivi une bande de copains d’un lycée de Boulogne sur mer. C’est l’heure des choix, de la pression parentale pour les études, le travail, et le spectacle des rêves adolescents qui se brisent contre la réalité socio-économique des adultes dans une région en crise. Un documentaire social qu’on pourrait croire avoir déjà vu… jusqu’à ce que, surgissant de nulle part, les adolescents se mettent à chanter. David André a parsemé son film réaliste de morceaux de grâce, des parenthèses poétiques où les objets deviennent sujets. Surprenant. Le film, diffusé en avant-première sur France 2 et sorti simultanément en salles en 2014, reçoit le FIPA d’or du documentaire de création en 2014. Il est disponible en VOD sur Universciné, Orange VOD et Canal VOD. Les trois recommandations de David André: sa perle introuvable: Teenage, de Matt Wolf (2013): “un documentaire historique complètement barjo, avec une musique qui dure de la 1ère à la 90e minute, un seul morceau qui mixe des archives et qui raconte l'histoire de la rébellion adolescente des années 30 aux années 50”. Disponible sur Vimeo on demand une deuxième perle introuvable en bonus de la part de David André: Listen to me, Marlon, de Steve Riley (2015): “ils ont récupéré les bandes audio que Marlon Brando avait chez son hypnotiseur et son psy. Ils ont récupéré tous les entretiens qu’il a donné au cours au cours de sa vie. Et tout ça est mélange avec des archives, mixé sans tenir compte de la chronologie et ça fabrique un film où on découvre sa personnalité. C'est un montage prodigieux.” Disponible en VOD sur UniversCiné et sur Orange VOD, en streaming sur Vimeo sa référence: Scheme birds, de Ellen Fiske et Ellinor Hallin (sorti en 2019 au festival de Tribeca, où il est doublement primé): “C'est l'histoire d’un gang de filles dans des HLM en Ecosse, des filles-mères. Tout est à la fois très violent et en même temps, une des filles a un grand-père qui est colombophile, qui élève des pigeons. On dirait le film de Ken Loach, Kes, où un garçon se lie avec un faucon. Vraiment, c'est hyper beau.” Disponible sur Tënk, Amazon Prime Video, Vimeo on demand. le film qui lui a donné envie de réaliser: Riff Raff de Ken Loach (1990): Stevie vient de sortir de prison. Il est engagé au noir sur un chantier de construction. Il s'installe dans un squat avec ses collègues. Il y apprend la solidarité et le système D. Il rencontre Susan, paumée qui rêve de devenir chanteuse. “C'est une bande de copains qui font mille conneries pour joindre les deux bouts. C'est hilarant. Et donc, il y a une espèce de regard hyper bienveillant et sympa sur des gens qui sont un peu à la marge, mais c'est vraiment très drôle.” Disponible en VOD sur la Cinetek, UniversCiné, Canal VOD. Des documentaires qui vous ont plu? Des réalisateurs que vous aimeriez entendre? Contactez-nous par email undocunsoir@gmail.com ou sur notre compte Instagram.
Cette semaine, nous retrouvons Jean Libon, le fondateur de l'émission Strip Tease à Bruxelles. Jean Libon est aussi le réalisateur de Ni juge ni soumise, un film dont on vous a parlé dans notre premier épisode. Il revient sur près de trente ans de Strip Tease… Presque trois décennies de documentaires courts, percutants, drôles et terribles à la fois, qui ont marqué la télévision…et les téléspectateurs. L'émission a été diffusée de 1985 à 2012 sur la RTBF et France 3. Dans cet épisode, Jean Libon raconte comment est venue l'idée de l'émission, comment il choisissait les histoires, où en est le documentaire aujourd'hui. On revient aussi sur quelques sujets marquants de l'émission, dont : - La famille De Becker, qui a inspiré le film Les Tuche à voir sur Youtube - Paraboles, sur Dailymotion - Le professeur qui a cryogénisé sa femme, Chaud Business à voir sur Youtube - L'éditeur Gilles Cohen-Solal, L'édition c'est pas de la littérature à voir sur Youtube - Au pays des merveilles, les Dieux de l’informatique à voir sur Youtube Il y a de nombreux autres sujets sur les 800 produits pour l'émission. Les 3 recommendations de Jean Libon : - Sa perle rare:Over the limit, de Marta Prus (2018) une plongée dans le système russe d’entrainement des athlètes de gymnastique. - Sa référence: Don't look back, de Donn Alan Pennebaker (1967) qui suit Bob Dylan lors d'une tournée anglaise. -Un film qui l'a inspiré : La BM du Seigneur, de Jean-Charles Hué (2011), dans lequel le réalisateur a suivi plusieurs années les Yéniches, une communauté de gens du voyage. Contactez-nous sur notre compte Instagram ou par mail undocunsoir@gmail.com
Dans cet épisode, magie du monde d’après...nous sommes allées en Zoom à Brooklyn, New York pour rencontrer Dan DiMauro, le réalisateur de Get me Roger Stone, sorti sur Netflix en 2017. Dans cet épisode, la voix de Dan DiMauro est doublée en français par le comédien Pierre Hancisse. Retrouvez l'interview en anglais dans un autre épisode du podcast. Le film Get me Roger Stone retrace le parcours du sulfureux conseiller politique américain Roger Stone, roi des mauvais coups, et l’un des plus proches conseillers de Trump pour l’élection de 2016. Dan DiMauro nous raconte sa rencontre avec Roger Stone suite à un article du New Yorker intitulé “The Dirty Trickster” qui décrivait une personnalité sulfureuse et décalée dans le monde républicain. Dan nous parle également de l’interview de Donald Trump, et de ses souvenirs de tournage aux côtés de Roger Stone le jour de son élection. Nous vous recommandons aussi d'autres documentaires politiques de Dan DiMauro : son court métrage documentaire sur de Trump et Atlantic City sorti en 2020 : Trump A.C./D.C, et l'épisode de Dirty money sur Netflix sur les obscures pratiques immobilières de Jared Kushner, le gendre de Donald Trump. Les trois recommandations de films de Dan DiMauro: Sa “perle rare”: Denial, de Derek Hallquist. le réalisateur filme son père, un militant écologiste qui porte un lourd secret intime qu'on découvre au cours du tournage. Disponible sur Youtube ou sur Amazon. Sa “référence”: Burden of dreams, de Les Blank. Il suit Werner Herzog en Amazonie pour enregistrer le tournage de son film Fitzcarraldo. Disponible en VOD sur Vimeo. The King of Kong: A Fistful of Quarters, réalisé par Seth Gordon qui retrace l'histoire de deux champions du jeu vidéo Donkey Kong. Disponible sur Youtube. The Cave, de Feras Fayyad, magnifique documentaire sur la vie d’un hôpital en pleine guerre de Syrie. Nommé aux Oscars en 2020. Pas de lien disponible en France pour le moment malheureusement. Le film qui lui a donné envie de réaliser: La Haine de Mathieu Kassovitz. Voir en VOD sur La cinetek ou sur Canal +. Contactez-nous par email undocunsoir@gmail.com ou sur notre compte Instagram.
Dans cet épisode, magie du monde d’après...nous sommes allées en Zoom à Brooklyn, New York pour rencontrer Dan DiMauro, le réalisateur de Get me Roger Stone, sorti sur Netflix en 2017. L'interview est réalisée en anglais. Une version française est disponible dans un autre épisode de Un doc Un soir avec la voix du comédien Pierre Hancisse. Le film Get me Roger Stone retrace le parcours du sulfureux conseiller politique américain Roger Stone, roi des mauvais coups, et l’un des plus proches conseillers de Trump pour l’élection de 2016. Dan Di Mauro nous raconte sa rencontre avec Roger Stone suite à un article du New Yorker intitulé “The Dirty Trickster” qui montrait une personnalité sulfureuse et décalée dans le monde républicain. Dan nous parle également de l’interview de Donald Trump, et de ses souvenirs de tournage aux côtés de Roger Stone le jour de son élection. Regardez également l’épisode de Dirty money sur Netflix réalisé par Dan DiMauro sur les obscures pratiques immobilières de Jared Kushner, le gendre de Donald Trump. Nous vous recommandons aussi son court métrage documentaire, 100% archives sur de Trump et Atlantic City sorti en 2020 : Trump A.C./D.C. Les trois recommandations de films de Dan DiMauro: Sa “perle rare”: Denial, de Derek Hallquist. Celui-ci filme son père, un militant écologiste sur lequel le spectateur découvre un lourd secret au cours du tournage. Disponible sur Youtube ou sur Amazon Sa “référence”: Burden of dreams, de Les Blank. Il suit Werner Herzog en Amazonie pour enregistrer le tournage de son film Fitzcarraldo. Disponible en VOD sur Vimeo. The King of Kong: A Fistful of Quarters, réalisé par Seth Gordon qui retrace l'histoire de deux champions du jeu vidéo Donkey Kong. Disponible sur Youtube. The Cave, de Feras Fayyad, magnifique documentaire sur la vie d’un hôpital en pleine guerre de Syrie. Nommé aux Oscars en 2020. Pas de lien disponible en France pour le moment malheureusement. Le film qui lui a donné envie de réaliser: La Haine de Mathieu Kassovitz. Voir en VOD sur La cinetek ou sur Canal +. Contactez-nous par email undocunsoir@gmail.com ou sur notre compte Instagram.
Dans cet épisode, nous sommes allées rencontrer la réalisatrice des Enfants du 209, rue Saint Maur chez elle, à Montmartre. Ruth Zylberman nous parle de ce qui l’a amenée, un jour, à pousser la porte du 209, rue Saint Maur, et comment elle a su que c’était là, c’était cet immeuble et pas un autre, celui qu’elle allait raconter, scanner, autopsier, pour en révéler les 300 habitants, les survivants et disparus des rafles de juifs pendant l’occupation. Vous pouvez voir Les enfants du 209, rue Saint Maur sur la chaîne Youtube d’Arte. Regardez également en VOD les précédents films de Ruth Zylberman, dont Les Héritiers, ou Dissidents, les artisans de la liberté. Les trois recommandations de films de Ruth Zylberman: Sa “perle rare”: Lieu de naissance, de Pavel Lozinski, un documentaire sur la destruction des juifs de Pologne, on peut le trouver sur Youtube sous le titre Birthplace Sa “référence”: Chronique d’un été de Jean Rouch, en streaming sur Vimeo, en VOD ou sur abonnement sur Tënk, en VOD Univers Ciné (et le film de Marceline Loridan-Ivens La Petite Prairie aux bouleaux et son livre Et tu n’es pas revenu) Et Le joli mai de Chris Marker et Pierre Lhomme, en VOD Arte, Orfeo, Orange, la Cinétek, ou sur Youtube Le film qui lui a donné envie de réaliser: toute l’oeuvre de Mosco Levi Boucault, à commencer par son premier documentaire, Terroristes à la retraite, disponible en VOD sur Tënk et sur Arte VOD, Mémoires d’Ex, et plus récemment sa série sur Corleone, le parrain des parrains, en streaming sur Arte Crédit: Les Enfants du 209 rue saint Maur, produit par Zadig Productions. Contactez-nous par email undocunsoir@gmail.com ou sur notre compte Instagram.
Dans cet épisode, direction Bruxelles et son palais de justice monumental pour rencontrer Jean Libon. Le réalisateur nous ouvre les portes du bureau d’Anne Gruwez, la juge d’instruction qui crève l’écran dans son documentaire Ni juge ni soumise. Interview à deux deux voix, et deux langues bien pendues: comment Jean a trouvé Anne, comment Anne s’est imposée à lui et à son co-réalisateur, Yves Hinant, comment ils ont convaincu l’administration judiciaire de les laisser tourner en totale liberté; ce que c’est de passer 3 ans à filmer ensemble, à rire ensemble, au milieu des affaires glauques, parfois dangereuses, toujours saisissantes. Vous pouvez voir Ni juge ni Soumise sur OCS (abonnement requis) ou en VOD sur le catalogue Canal Plus, pour nos amis belges sur RTBF auvio, et sur Apple TV. Jean Libon est aussi le créateur de l’émission culte Strip Tease, dont de nombreux épisodes sont en streaming sur Youtube ou sur Dailymotion. D’ailleurs, Ni juge ni soumise est le “spin off” - la suite - d’un épisode de Strip Tease intitulé Le flic, la juge et l’assassin, d’Yves Hinant, disponible sur MyCanal (abonnement requis) ou en streaming sur Sonuma, le site des archives audiovisuelles de la RTBF. Dans cet épisode, la recommandation d’Anne Gruwez est une recommandation littéraire: Les livres de Stanislas-André Steeman, Légitime Défense (1942) qui sera adapté au cinéma dans Quai des orfèvres, réalisé par Henri-Georges Clouzot (1947) Et l’Assassin habite au 21 (1939) porté au cinéma par le même Henri-Georges Clouzot (1942) Les conseils de documentaires de Jean Libon seront dévoilés dans un prochain épisode consacré à la série Strip Tease. Contactez-nous par email undocunsoir@gmail.com ou sur notre compte Instagram. Crédit : Ni juge ni soumise, produit par Le Bureau.