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C Politique décrypte l'actualité française et internationale, en plateau avec des intellectuel(le)s et des actrices/acteurs de l'actualité et sur le terrain au plus près de celles et ceux qui changent la France, l'Europe et le monde.

Sa mission était terminée. Et pourtant c’est bien Sébastien Lecornu qu’Emmanuel Macron a renommé à Matignon. Un choix qui a ulcéré les oppositions et pour le moins surpris les citoyens mais un choix qui rappelle que celui qui décide c’est le Président de la République et lui seul.Et seul, il l’est de plus en plus, le Président. Lâché par les siens, poussé à la démission par ses ennemis mais aussi par certains de ses anciens amis…Seul, il l’est non plus au-dessus des autres comme il se plaisait à se voir, en Jupiter incontesté, mais seul face aux défis et aux tensions qui fragilisent son pouvoir.Alors, qu’est-ce que cette fragilité dit de la présidence d’Emmanuel Macron, de la trace qu’il laissera dans notre histoire, et de notre avenir démocratique ? ▶︎ Julian JACKSON Historien, professeur d’Histoire à Queen Mary (Université de Londres), membre de la British Academy et de la Royal Historical Society, co-auteur de « De Gaulle, la France et le monde : Trente ans d'histoire par la caricature - 1940-1970 » aux éditions Gallimard (02.10.25)▶︎ François DOSSE, Historien, auteur de « Jean Echenoz. Le temps suspendu » aux éditions Hermann (26.03.25), et « Le philosophe et le Président » aux éditions Stock (11.10.17)▶︎ David DJAÏZ Essayiste, chef d’entreprise▶︎ Corinne LHAÏK Journaliste à L'Opinion, co-autrice de « La nuit tombe deux fois » aux éditions Fayard (29.03.23)▶︎ Marine FLEURY Maîtresse de conférences de droit public à l’université de Picardie Jules Verne (UPJV)
Saison 2 - Épisode 80 - 06/10/2025
A deux jours du deuxième anniversaire des attentats terroristes du 7 octobre en Israël, et après des dizaines de milliers de morts palestiniens dans le bande de Gaza, aujourd’hui en Egypte Israël et le Hamas se parlent. Indirectement, mais ils se parlent. Sous la pression de Donald Trump, qui rêve du prix Nobel de la Paix, la perspective d’une libération des otages israéliens et la fin de l’opération militaire israélienne est désormais sur la table. Mais la trêve n’est pas la paix. Et la paix semble encore bien loin. Le plan de Donald Trump demeure inacceptable pour le Hamas, et l’extrême-droite israélienne n’imagine pas se désengager de Gaza. Alors, quelle perspective à court et à moyen terme dans la région ? Et à long terme, quid du plan de paix de Donald Trump nourris par les idéologues et des milliardaires de la tech qui gravitent autour de lui…ce “Nouveau Gaza”, laboratoire d’un nouveau monde où le business remplace la démocratie comme gage de paix peut-il advenir ?  ▶︎ Alain DAMASIO Ecrivain, co-auteur de « Sur cette terre, il y a ce qui mérite vie. 17 écrivains pour la Palestine » aux éditions du Seuil (03.10.25) ▶︎ Florian LOUIS Historien, docteur de l’École des Hautes Etudes en sciences sociales (EHESS), membre de la rédaction de la revue Grand Continent, auteur de "1904, Genèse du XXe siècle" aux éditions PUF (10.09.25) ▶︎ Myriam BENRAAD Politologue spécialiste du Moyen-Orient, professeure de relations internationales, autrice de "Mécanique des conflits Cycles de violence et résolution » aux éditions Le Cavalier Bleu (29.08.24) ▶︎ Elie BARNAVI Historien, écrivain, professeur d'histoire de l'Occident moderne à l'Université de Tel-Aviv, ancien ambassadeur d'Israël en France de 2000 à 2002 ▶︎ Anne-Sophie SEBBAN-BÉCACHE Docteur en géopolitique, directrice de l'American Jewish Committee à Paris
La gauche qui se mobilise pour taxer les riches. Les patrons qui promettent un énorme meeting dans 15 jours pour défendre leurs intérêts. Alors que le premier ministre Sébastien Lecornu a enterré la taxe Zucman et l’hypothèse d’un retour de l’impôt sur la fortune, un climat de lutte des classes s’installe dans notre pays. Pour les uns, taxer davantage les plus riches, ce n’est qu’une question de justice, pour les autres, le signe d’un pays qui déteste les riches et la réussite… Alors, haine irrationnelle des riches ou demande légitime de justice ? Et plus largement, sommes-nous à l’aube d’un affrontement idéologique majeur et du retour du clivage gauche/droite ? Avec : 📌 Marie-Laure LEGAY Professeur d'histoire moderne à l’université de Lille 📌 Alice DE ROCHECHOUART Créatrice du podcast Phil d'Actu, autrice de « Privilèges. Ce qu’il nous reste à abolir » aux éditions JC Lattès (03.09.25) 📌 Jacques DE SAINT-VICTOR Écrivain, critique littéraire, professeur d’Histoire du droit et des institutions, auteur de « Les loups de Tanger » aux éditions Calmann-Levy (09.04.25) 📌 Thierry PECH Directeur général de Terra Nova, auteur de « Le Temps des riches. Anatomie d'une sécession » aux éditions Seuil (06.10.11) et co-auteur de « Marine Le Pen Présidente. Dystopie politique. 2026-2029» aux éditions Les Petits matins (16.01.25) 📌 Kévin GEAY Maître de conférences en science politique à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, auteur de « Enquête sur les bourgeois » aux éditions Fayard (06.02.2019) 📌 Astrid de VILLAINES Journaliste, productrice de L'Esprit public
Saison 2 - Épisode 78 - 22/09/2025
400 jours pour sauver la démocratie… C’est le cri d’alarme d’un très grand historien britannique professeur à Oxford… Timothy Garton Ash. 400 jours, à peine plus d’un an, avant les élections de mi-mandats aux Etats-Unis. Un compte-à-rebours effrayant qui sépare selon lui le pays de la dictature.Dix jours après l’assassinat de Charlie Kirk, et alors que commencent ses funérailles en présence de Donald Trump et de son vice-président JD Vance, les purges s’accèlerent notamment dans les médias où critiquer le président devient de plus en plus difficiles. Des adversaires qualifiés de démons pendant que les Trumpistes présentent leur président comme le seul capable d’éviter l'Apocalypse.Mais que dit l’explosion de l’usage de ces termes bibliques au plus haut sommet de l’Etat ? La purge qui s’accélère en est-elle la conséquence ? Et plus profondément, les États-Unis sont-ils en train de quitter les rivages de la démocratie ?Avec :François CUSSET Historien des idées, professeur de civilisation américaine à l'Université de Paris Nanterre, auteur de « French Theory. Itinéraires d'une pensée rebelle » aux éditions La Découverte et Delcourt (17.09.25)Frédéric SALLÉE Historien, auteur de « Les Enfants du pays. Histoire intime d'une rafle » aux éditions Flammarion (14.05.25)Jeanne BRUN Directrice des collections du centre Pompidou et commissaire générale de l’exposition « Apocalypse. Hier et demain » à la Bibliothèque François-Mitterrand à Paris (février 2025 - juin 2025)Judith PERRIGNON Journaliste, romancière et essayiste, autrice de « L’Autre Amérique » aux éditions Grasset et France Culture (07.05.25)Marc WEITZMANN Journaliste, écrivain, producteur de l'émission "Signes des temps" sur France Culture, auteur de « La part sauvage» aux éditions Grasset (10.09.25)
Des drapeaux en berne dans tout le pays, une Amérique qui pleure un martyr, un président qui promet une réponse “sans précédent” et une veuve bouleversée et menaçante…Un cri de guerre… L’assassinat de l’influenceur ultraconservateur, icone de la jeunesse MAGA, Charlie Kirk mercredi provoque une onde de choc aux Etats-Unis. Et une immense inquiétude.Dans un pays déjà polarisé à l’extrême,, ce drame alimente la crainte d’une dérive violente, voire d’une bascule vers la guerre civile. Une crainte qui se diffuse également en Europe. Hier à Londres, la figure de Charlie Kirk était très présente dans l’immense manifestation d’extrême droite pour la défense de la liberté d’expression,…Et en France, certains veulent aussi faire de Kirk un symbole, un martyr.Alors, sommes-nous à l’aube d’une flambée de violence politique aux Etats-Unis comme chez nous ? Et devons-nous nous résoudre à la radicalisation des opinions publiques ?Avec : Patrick WEIL Directeur de recherche au CNRS, historien, politologue, auteur de « Un fou à la Maison Blanche » aux éditions Odile Jacob (28.08.2024)Astrid VON BUSEKIST Professeure de Théorie Politique à Sciences Po, autrice de « L’ère des impostures» aux éditions Odile Jacob (01.09.25)Lumir LAPRAY Activiste rurale, autrice de « Ces gens là » aux éditions Payot (24.09.25)Hugo MICHERON Docteur en sciences politiques, maître de conférence à Sciences PoJean-Baptiste THORET Historien, critique de cinéma, réalisateur, documentaire « The Neon People » (sortie le 22.10.25), auteur de "Back to the Bone: John Carpenter 2025” aux éditions Magnani Editeur (14.02.25)
Saison 2 - Épisode 68 - 28/04/2025
Que se sont-ils dit ? C’est une image qui restera dans l’histoire. Donald Trump et Volodymyr Zelensky hier, isolés, dans la Basilique Saint-Pierre, avant les funérailles du pape François échangeant quelques mots. Les premiers en face à face depuis l’humiliation du président ukrainien dans le Bureau ovale, c’était à la fin du mois de février. Des échanges positifs nous dit-on…Et Donald Trump se demande si Poutine ne le balade pas et ne veut pas la paix…Mais le président américain a promis il y a quelques jours la Crimée à Poutine et accusé Zelensky de ne pas vouloir la paix…En moins d’une semaine, une chose et son contraire…Alors, qu’en penser ? Trump a-t-il été convaincu par Zelensky ? Est-il en train de lâcher Poutine ? Mais au fond, avec tous ces atermoiements, Trump veut-il vraiment la paix ?Avec : Anne-Lorraine BUJON Directrice de la rédaction de Revue Esprit, conseillère du programme Amériques du Nord à l’IFRI (Institut français des relations internationales)Déborah BROSTEAUX Chercheuse en philosophie à l’Université Libre de Bruxelles, collaboratrice scientifique au FNRS et chercheuse associée au Centre Marc Bloch à Berlin, autrice de « Les désirs guerriers de la modernité » aux éditions du Seuil (04.04.25)Frédéric ENCEL, Géopolitologue, professeur de relations internationales et de sciences politiques, maître de conférence à Sciences Po Paris, auteur de "La guerre mondiale n'aura pas lieu. Les raisons géopolitiques d'espérer" aux éditions Odile Jacob (26.03.25) (modifié)Diana FILIPPOVA, Essayiste, romancière, co-fondatrice de Place Publique, autrice de « Rien n'est plus grand que la mère des hommes » aux éditions Albin Michel (08.01.25)Pierre LEVY, Ancien ambassadeur de France en Russie
Ils sont riches, très riches. Ils ont des yachts, des jets, des domestiques, de nombreuses propriétés, et leur fortune ne cesse d’augmenter. Héritiers ou entrepreneurs à succès, on les appelle les ultra riches. A l’heure où notre dette et notre déficit budgétaire s’envolent, à l’heure où l’ère du doute a succédé à celle du quoi qu'il en coûte, la tentation est grande de les taxer davantage… Mais est-ce une solution magique ? Du bon sens moral ? De la démagogie contre-productive ? Thierry PECH, Directeur général de Terra Nova Alizée DELPIERRE, Docteure en sociologie, codirectrice du séminaire de recherche « Domesticités dans l'espace et dans le temps » organisé au Centre de sociologie des organisations à Sciences Po Paris et à l'Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales à l'université Paris Dauphine, autrice de « Servir les riches. Les domestiques chez les grandes fortunes » aux éditions de La Découverte (22/09/2022) Philippe MANIÈRE, Président et co-fondateur de la société de conseil Vae Solis Communications Stéphanie VILLERS, Economiste, conseillère du cabinet PwC France Christophe RAMAUX, Économiste, maître de conférences à l’Université Paris I – Panthéon Sorbonne, membre des Economistes atterré, chercheur au Centre d’économie de la Sorbonne, auteur de « Pour une économie républicaine - Une alternative au néolibéralisme » aux éditions De Boeck (2022) Alexandra BENSAID, Journaliste France Inter, productrice de l'émission On n'arrête pas l'éco
Saison 2 - Épisode 9 - 13/11/2023
Certains pensaient qu’il avait disparu. Qu’il n’était plus que marginal, exprimé par quelques extrémistes, nostalgiques d’une époque heureusement révolue. Mais voici qu’à la faveur d’une guerre à 3000 km de chez nous, l’antisémitisme à nouveau enflamme notre république. En France, en 2023, les Juifs ont peur, peur d’exprimer leur foi, peur d’exprimer leur soutien à Israël, et à écouter Emmanuel Macron, c’est la république elle-même qui est attaquée. Avons-nous refusé de voir que l’antisémitisme gangrénait toujours notre société ? Assiste-t-on à une prise de conscience ? Et quelles sont les racines historiques d’un antisémitisme qui ne cesse de muter ? Marc KNOBEL, Historien, essayiste, ancien membre du conseil scientifique de la Délégation interministérielle de lutte contre le racisme et l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), auteur de « Cyberhaine: propagande et antisémitisme sur Internet » aux éditions Hermann (09/06/2021) Dominique SCHNAPPER, Sociologue, présidente du conseil des «sages» de la laïcité, ancienne membre du Conseil constitutionnel, autrice de « Temps inquiets - Réflexions sociologiques sur la condition juive » aux éditions Odile Jacob (10.11.21) Sylvie-Anne GOLDBERG, Historienne, directrice d'études à l’EHESS, directrice de l’ouvrage « Histoire juive de la France » aux éditions Albin Michel (11.10.23) Simone RODAN-BENZAQUEN, Directrice de l'American Jewish Committee Europe Judith COHEN SOLAL, Psychanalyste, coautrice avec Jonathan HAYOUN de « Le Bouquin de l'humour juif » aux éditions Bouquins (02/11/2023)
Quelques jours après la destruction du barrage de Kakhovka, tenu par les Russes depuis le début de la guerre, Vladimir Poutine a également annoncé que la contre-offensive ukrainienne a commencé, tandis que lundi commence le plus grand exercice aérien de l’histoire de l’OTAN… Une accélération des manœuvres militaires, qui tranche avec une diplomatie qui semble aujourd’hui au point mort. Les canaux de discussion avec Poutine sont rompus, et la Chine, dont les échanges commerciaux s’envolent avec la Russie, ne paraît plus crédible, pour jouer le rôle de médiatrice. Alors, les diplomates ont-ils perdu la guerre ? Seules les armes détermineront-elles l’issue d’un conflit qui paraît entrer dans une nouvelle phase ? On ouvre le débat avec nos invités. Justin VAÏSSE, Fondateur et directeur général du Forum de Paris sur la Paix, historien, ancien conseiller du Quai d’Orsay Général Jean-Paul PALOMEROS, Ancien commandeur suprême de l’OTAN à la transformation des capacités militaire (2012-2015), ancien chef d’état-major de l’armée de l’air (2009-2012) Elsa VIDAL, Journaliste, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI Anne-Lorraine BUJON, Directrice de la rédaction de la Revue Esprit, chercheuse associée à l’Institut français des relations internationales (Ifri) Thomas GOMART, Historien, directeur de l’Institut français des relations internationales (IFRI), auteur de « Les ambitions inavouées - Ce que préparent les grandes puissances » aux éditions Tallandier (19.01.23)
Mardi, Emmanuel Macron sera sur les plages normandes pour commémorer le 79ème anniversaire du débarquement allié, et comme chaque année, l’occasion de rappeler ce que nous devons aux Américains. Une commémoration qui tombe à un moment où la France paraît hésiter… Faut-il s’éloigner des injonctions américaines, comme Emmanuel Macron l’a suggéré au sujet de Taiwan il y a quelques semaines ? Ou bien faut-il, comme il l’a fait, mercredi, à Bratislava, rappeler notre ancrage dans l’OTAN, et donc notre dépendance à Washington, pour faire face aux défis sécuritaires d’aujourd’hui et de demain ? Alors, où en est notre relation avec Washington, et finalement, avons-nous encore besoin des Américains pour nous protéger ? On ouvre le débat avec nos invités. Isabelle Lasserre, journaliste, rédactrice en chef adjointe au service international du Figaro, correspondante diplomatique Le Figaro, autrice de « Macron-Poutine, les liaisons dangereuses » aux éditions de l’Observatoire (26/04/2023) Alexandra De Hoop Scheffer, politologue, directrice du German Marshall Fund of the United States (GMF) à Paris Aurélien Saintoul, député LFI / NUPES des Hauts-de-Seine, secrétaire de la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale Pascal Boniface, géopolitologue, directeur-fondateur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), auteur de « Comprendre le monde » aux éditions Armand Colin (08/03/2023) Gallagher Fenwick, journaliste.
C’était mercredi, une trentaine de représentants de l’opposition à Vladimir Poutine se sont retrouvés à Paris pour préparer l’après-Poutine. Au même moment, sur le terrain des soldats russes ultranationalistes en guerre contre leur pays d’origine se sont vantés de victoires sur le territoire russe à Belgorod. Un revers symbolique, mais aussi stratégique pour la Russie, qui se trouve contrainte de défendre son territoire sur plusieurs centaines de kilomètres, alors que les Ukrainiens se préparent à mener une vaste contre-offensive. L’envoi d’armes nucléaires russes en Biélorussie traduit l’immense tension qui règne actuellement dans la région. Alors, Poutine est-il réellement fragilisé par ses adversaires civils et militaires russes ? La société russe est-elle sur le point de lâcher son président ? On ouvre la discussion avec nos invités. Veronika DORMAN, journaliste, cheffe adjointe du service étranger à Libération, ancienne correspondante à Moscou (2009-2016), co-autrice avec Ksenia Bolchakova de "Un peuple qui marche au pas - Les Russes sous Poutine » aux éditions JC Lattes (12/04/2023) Antoine ARJAKOVSKY, historien, directeur de recherche au Collège des Bernardins, Jean LOPEZ, directeur de la rédaction de Guerres et Histoire, co-auteur avec Michel Goya de « L'ours et le renard - Histoire immédiate de la guerre en Ukraine » aux éditions Perrin (25/05/2023) Hélène BLANC chercheuse au CNRS politologue, autrice de « Goodbye Poutine » aux éditions Ginkgo Gallagher Fenwick, journaliste et auteur de "Volodymyr Zelensky, L’Ukraine dans le sang” aux éditions du Rocher.
Saison 1 - Épisode 50 - 25/04/2023
Lundi soir à 20 heures Emmanuel Macron prendra la parole depuis l’Elysée, une allocution solennelle, pour l'espère-t-il, refermer la longue page de la réforme des retraites, une réforme constitutionnelle et désormais promulguée. Mais cette longue page, les adversaires du président aimeraient la déchirer et la jeter dans les poubelles de l’histoire aux côtés par exemple de la loi sur le CPE de 2006 ou de la loi Savary de 1984, enterrées respectivement Jacques Chirac et François Mitterrand face à la fronde populaire. Emmanuel Macron a choisi une autre voie, affirmée vendredi quelques heures avant la décision du Conseil Constitutionnel sur le chantier de Notre-Dame. Alors, avec la promulgation de la loi, le quinquennat d’Emmanuel Macron commence-t-il comme il l’espère ou s’achève-t-il, apogée de près d’un an de tâtonnement et de flottement ? On ouvre le débat avec nos invités. Ludovic VIGOGNE, Journaliste à l’Opinion, auteur de « Les sans jours » aux éditions Bouquins (13/04/2023) Jean GARRIGUES, Historien, professeur émérite d’histoire contemporaine, président du Comité d’histoire parlementaire, auteur de « Le couple infernal: Elysée contre Matignon » aux éditions Tallandier Lucile SCHMID, Co-fondatrice et vice-présidente du think tank « La Fabrique écologique », co-autrice avec Olivier Mongin de « Emmanuel Macron à contretemps » aux éditions Bayard Caroline JANVIER, Députée Renaissance du Loiret Anne-Charlène BEZZINA, constitutionnaliste, maîtresse de conférence à l’université de Rouen, membre associé de l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne
“Nous ne céderons rien à cette violence, en démocratie on n’a pas le droit à la violence…” Ces mots prononcés vendredi par Emmanuel Macron le sont dans un moment où rarement notre démocratie n’a été à ce point traversée par la violence. Une violence considérée comme légitime par tous ceux qui l’exercent, les manifestants contre la réforme des retraites, les militants écologistes de Sainte Soline ou les forces de l’ordre… Les historiens de demain se pencheront sur notre époque et verront peut-être dans la violence le signe de la déliquescence de notre débat démocratique, d’une radicalisation des opinions face à des enjeux majeurs comme les retraites et les inégalités, sujets majeurs voire vitaux, comme l’est le réchauffement climatique. Que dit la brutalisation de nos débats et de notre société ? Peut-on en sortir autrement que par la violence ? On ouvre, sans violence, le débat dans CPolitique avec nos invités. Mikaël CORRE, grand reporter à La Croix, auteur de « Le Central » aux éditions Bayard Récits (06/04/2023) Elsa MARCEL, avocate au barreau de Paris, militante à Révolution Permanente Isabelle SOMMIER, sociologue politique, professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chercheuse au Centre européen de sociologie et de science politique, autrice de « Violences politiques en France » aux éditions Presses De Sciences Po (18/03/2021) Jean-Philippe TANGUY, député RN de la Somme Matthieu VALET, commissaire de police, porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires
C’est l’image de la nuit. Vladimir Poutine pour la première fois en chef de guerre, sur le terrain, dans le Donbass à Marioupol. Marioupol, ville-martyr, ville détruite, et occupée par Moscou depuis mai 2022. Quelques heures plus tôt, le président russe était en Crimée pour célébrer le 9ème anniversaire de l’annexion de la péninsule. Des visites symboliques, pour montrer qu’il n’est pas prêt de plier… Alors que la Cour pénale internationale vient de délivrer un mandat d’arrêt contre lui, pour avoir déporté des milliers d’enfants ukrainiens vers la Russie. Et alors qu’il s’apprête, demain, à recevoir en grandes pompes, à Moscou, le président chinois Xi Jinping. Poutine chef de guerre et tsar en son palais du Kremlin. Est-ce le retour de Poutine au centre du conflit ? On ouvre la discussion avec nos invités. Christine OCKRENT, journaliste et productrice de l'émission "Affaires étrangères" sur France Culture. A publié le 15 mars 2023 à L’Observatoire, L'empereur et les milliardaires rouges. Véronique NAHOUM GRAPPE, anthropologue, ethnologue Elena VOLOCHINE, grand Reporter à France 24, ancienne correspondante à Moscou. Frédéric ENCEL, géopolitologue, professeur de relations internationales et de sciences politiques, maitre de conférences à Sciences Po Paris, auteur de « Les voies de la puissance » aux éditions Odile Jacob (02/03/22). Gallagher Fenwich, journaliste et auteur de “Volodymyr Zelensky, L’Ukraine dans le sang” aux éditions du Rocher.
Tout pour Bakhmout. Les troupes russes sont aux portes du centre de cette ville devenue le symbole de la violence d’une guerre qui est entrée dans sa deuxième année. Bakhmout, le Verdun ou le Stalingrad du XXIème, devenue l’obsession de Zelensky, de Poutine et du patron de la milice Wagner, Prigogine… Et en Ukraine, les regards se tournent encore et toujours naturellement vers nous. Besoin d’armes, besoin de munitions pour tenir. Une victoire russe à Bakhmout nous concernerait et nous engagerait tous ! Car c’est Emmanuel Macron qui l’a dit : “la Russie ne peut ni ne doit gagner la guerre”. Parce que sans notre soutien actif et sans faille, l’Ukraine pourrait perdre. Alors, sommes-nous, nous Français, à la hauteur des besoins Ukrainiens ? Les critiques qu’adressent Zelensky et certains pays d’Europe de l’Est sont-elles justifiées ? On ouvre le débat avec nos invités. Jean-Marie GUEHENNO, diplomate, ancien secrétaire général adjoint de l’ONU, professeur à Columbia University Nathalie LOISEAU, députée européenne Renew, présidente de la sous-commission "sécurité et défense", autrice de « La guerre qu'on ne voit pas venir » aux éditions de l’Observatoire (19/10/2022) Elsa VIDAL journaliste, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI Michel GOYA ancien colonel des Troupes de marine, historien de la première guerre mondiale, auteur de "S'adapter pour vaincre" aux éditions Perrin (02/03/2023) Antoine ARJAKOVSKI historien, directeur de recherche au Collège des Bernardins
Saison 1 - Épisode 32 - 20/02/2023
Saison 1 - Épisode 30 - 13/02/2023
Dix ans après la répression terrible des manifestations pro-européennes de la place Maïdan à Kiev par le gouvernement pro-russe d’Ukraine de l’époque, c’est par “Bienvenue chez vous” que Charles Michel, le président du conseil européen a accueilli le président Zelensky à Bruxelles jeudi. Le signe de l’ancrage occidental d’un pays en guerre contre la Russie depuis maintenant près d’un an. Une visite, à Bruxelles, mais aussi à Londres et à Paris, au cours de laquelle le président ukrainien a pu mesurer le soutien de l’Europe, notamment lorsqu’à ses côtés, Emmanuel Macron a prononcé cette phrase destinée à entrer, peut-être, un jour dans l’histoire. Alors, les ambiguïtés sont-elles derrière nous ? L’Europe est-elle désormais en guerre contre la Russie ? On ouvre le débat avec nos invités : Isabelle LASSERRE, Journaliste, correspondante diplomatique Le Figaro Elsa VIDAL, Journaliste, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI Nathalie LOISEAU, Députée européenne Renew, présidente de la sous-commission “sécurité et défense”, autrice de « La guerre qu’on ne voit pas venir » aux éditions de l’Observatoire (19/10/2022) Nicolas TENZER, Directeur de la publication de Desk Russie, enseignant à Sciences-Po, président du Centre d’étude et de réflexion pour l’action politique (CERAP) Général Michel YAKOVLEFF, Ancien vice-chef d’État Major du SHAPE (commandement suprême des opérations de l’OTAN) (2014 - 2016)
Saison 1 - Épisode 23 - 17/01/2023
C’est un tabou qui vient de sauter : des pays de l’OTAN dont la France ont décidé cette semaine de fournir des blindés offensifs à l’Ukraine, et cet après-midi, le secrétaire général de l’OTAN a promis davantage d’armes lourdes pour l’Ukraine “dans un futur proche”. Des livraisons capitales tant sur le terrain les positions ukrainiennes se fragilisent notamment dans la région de Bakhmout, où les forces russes aidées par les miliciens du groupe Wagner font tout pour remporter une bataille sans doute décisive pour l’avenir du Donbass et plus largement de la guerre. Et pendant ce temps, à Moscou, c’est la valse des généraux, Poutine remobilise et bombarde à nouveau l’Ukraine, ses civils et ses infrastructures. La perspective du premier anniversaire d’une guerre qui ne devait durer que quelques jours, semble tendre le chef du Kremlin, dont on ignore le véritable état d’esprit… Alors, faut-il craindre un tournant encore plus violent pour “l'opération spéciale” russe en Ukraine ? La croissante implication militaire de l’Occident éloigne-t-elle définitivement la perspective d’une sortie diplomatique du conflit ? On ouvre le débat avec nos invités : Vera AGEEVA, Politologue, enseignante à Sciences Po Hélène BLANC, Chercheuse au CNSR, politologue, autrice de « Goodbye Poutine » aux éditions Ginkgo (02/23), autrice de « Les enfants de la Garde blanche » aux éditions Ginkgo (09/09/2022), autrice de « Bons baisers de Moscou » aux éditions Ginkgo (10/02/2022) Antoine VITKINE, Journaliste, réalisateur du documentaire « La vengeance de Poutine » Général Jean-Paul PALOMEROS, Ancien commandeur suprême de l’OTAN à la transformation des capacités militaire (2012-2015), ancien chef d’état-major de l’armée de l’air (2009-2012)
Saison 1 - Épisode 21 - 10/01/2023
C’est le grand débat politique qui s’annonce : La réforme des retraites. Après avoir reçu et déçu les partenaires sociaux, la Première ministre Elisabeth Borne va dévoiler mardi, après-demain, les contours de la réforme des retraites. Travailler plus longtemps pour sauver le système, c’est ainsi que l'exécutif justifie une réforme promise par Emmanuel Macron lors de sa campagne présidentielle victorieuse… Mais mardi, c’est aussi le jour où l’opposition de gauche se réunit pour lancer sa bataille contre une réforme qu’elle juge injuste et inutile. Et face à la perspective d’un nouveau 49.3 par Elisabeth Borne, la NUPES compte bien mener le combat dans la rue, où elle pourrait défiler avec les syndicats, des syndicats qui affichent une unité qu’on n’avait pas vu depuis 12 ans… Alors, qui pour sortir vainqueur d’un bras de fer au Parlement mais aussi dans la rue ? Mais, au fond, la réforme s’impose-t-elle vraiment ? Avec : Clémence GUETTÉ, Députée LFI-NUPES du Val-de-Marne, vice-présidente du groupe LFI-NUPES à l’Assemblée nationale Aurore BERGÉ, Députée Renaissance des Yvelines, présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale Serge GUÉRIN, Sociologue, professeur et directeur du pôle Santé à l’INSEEC Benjamin CORIAT, Économiste, professeur émérite de sciences économiques à l’Université Paris 13, membre des Économistes atterrés Olivier BABEAU, Économiste, président de l’Institut Sapiens, professeur en sciences de gestion à l’université de Bordeaux
Saison 1 - Épisode 17 - 06/01/2023
Saison 1 - Épisode 18 - 05/01/2023
Saison 1 - Épisode 14 - 03/01/2023
Saison 1 - Épisode 13 - 30/12/2022
Saison 1 - Épisode 12 - 29/12/2022
Saison 1 - Épisode 9 - 28/12/2022
Saison 1 - Épisode 15 - 27/12/2022
Près de 10 mois après le début de la guerre en Ukraine, la porte des négociations et donc de la paix est-elle en train de s’entrouvrir? Vladimir Poutine a pris la parole il y a deux jours. Un accord, des négociations… Ces mots de Vladimir Poutine peuvent donner de l’espoir. Mais la Russie souffle le chaud et le froid. Quand Poutine évoque la possibilité d’un accord, l’ex-président Dimitri Medvedev désigne à nouveau l’Occident comme l’ennemi : l’Europe, l’Amérique, le Japon, l’Australie ont, selon lui, “prêté allégeance aux nazis de notre temps.” Des propos d’une grande violence… Alors, à quoi joue la Russie ? Comment répondre à ceux qui tentent de nous entraîner dans un affrontement de civilisation ? On ouvre la discussion avec : Pierre SERVENT, Spécialiste des questions de défense et de stratégie militaire, ancien porte-parole du ministère de la Défense, auteur de « Le monde de demain » aux éditions Robert Laffont (24/11/22) Jean-Dominique MERCHET, Journaliste à l’Opinion, spécialiste des questions militaires et internationales, auteur du blog « Secret Défense » Aline LE BAIL-KREMER, Porte-parole du collectif “Stand with Ukraine” Florian LOUIS, Historien, membre du Groupe d’études géopolitiques (GEG) et de la rédaction de la revue Le Grand Continent, auteur de « Qu’est-ce que la géopolitique ? » aux éditions PUF (31/08/2022) Sylvie BERMANN, Diplomate, ambassadeur de France en Russie de 2017 à 2019, auteure de Madame l’ambassadeur, Tallandier, octobre 2022