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Si tu es arrivé jusqu'ici, c'est que tu n'es pas là pour lire. D'ailleurs la simple vue de cette petite description t'énerve sûrement au plus haut point, mais ne t'en fais pas, tu es au bon endroit : abonne-toi pour retrouver le meilleur de Konbini version audio et garanti sans texte. Crédits : Producteur, chef de projet et réalisateur : Robin Riccitiello | Direction de création : Raphaël Choyé | Direction de la rédaction : Marjorie Du Manoir | Directeur artistique : Anatole Papu | Programmateur : Alexandre Duarte | Ingénieur du son : Manuel Lormel

Véritable tube de l’année 2006, banger en soirée et inévitable en karaoké, “Confessions nocturnes” de Diam’s et Vitaa est aujourd’hui devenu l’hymne national de l’infidélité. Parmi les nombreuses punchlines du morceau, une nous a énormément marqués: “J’ai infiltré son répondeur, mon mec se tape une autre femme, ouais”. Et là, mystère: comment Vitaa a-t-elle infiltré le répondeur de son mec? Rallumez la lumière, car dans cet article, on vous donne la réponse. Spoiler alert: il y a une démarche très simple et quelques hypothèses pour boucher les trous. Au début du clip, Vitaa raconte avoir réussi à infiltrer le répondeur de son mec et découvert le pot aux roses. À ce moment-là, on n’en sait pas plus quant à la manière utilisée. Or, à la fin du clip, elle montre une partie de ses skills d’espionne. Elle appelle le téléphone du mec de Mel, puis elle compose le code secret à six chiffres et termine par #. Et en 2006 (date de la sortie du titre, donc époque où se déroulent les événements), c’est la démarche à suivre pour réussir à écouter le répondeur d’un autre. En fait, l’astuce vient du fait que les opérateurs donnent la possibilité d’écouter son propre répondeur depuis un autre téléphone. Cette astuce est utile quand vous êtes à l’étranger et que vous souhaitez écouter votre messagerie vocale perso. C’est sur ce créneau que se place Vitaa afin d’espionner. Elle appelle le téléphone du mec de Mel avec le sien. Par chance, le téléphone du mec de Mel est éteint et elle tombe directement sur le répondeur. Ensuite, au moment du message d’accueil de la messagerie, il faut appuyer sur # (ou *), entrer le code secret et appuyer une nouvelle fois sur #. Ainsi vous avez accès aux messages laissés sur le répondeur de votre cible. Pour savoir s’il faut utiliser # ou *, il faut consulter la démarche à suivre sur le site de votre opérateur. Pour SFR et Free par exemple, c’est #. Il faut estimer que Vitaa, déjà amatrice de ce genre de manœuvre, connaît déjà l’opérateur du mec de Mel. En 2006, appeler le répondeur d’un autre téléphone est plutôt connu. Mais la vraie difficulté est de connaître ce code secret. Bien souvent, le code secret est simple: 0000, car personne ne prend le temps d’écouter sa messagerie vocale depuis un autre téléphone (sauf quand elle est à l’étranger). C’est l’hypothèse sur laquelle part Vitaa. Et elle a raison, car le mec de Mel est un boloss et n’a effectivement pas changé son mot de passe. Certes, sur le montage du clip, on entend sept bips bien distincts et différents, mais bon, c’est un montage, on s’en fout un peu. Le code secret serait donc 0000 suivi de #. Un risque énorme est à ne pas négliger. Si le code secret est faux, alors c’est cramé. Afin de trouver le vrai code secret, il faut tenter des mots de passe simples, genre une date de naissance ou 1111. Si ce n’est pas ça, il faut pousser l’enquête plus loin et tirer les vers du nez à votre cible ou alors consulter les factures web du compte de votre cible. Pas évident. Aujourd’hui, cette astuce n’est plus utile puisque personne ne laisse de messages vocaux à part des gens qui veulent vous démarcher ou faire un sondage. Pour plus de révélations sur le phénomène qu’a généré “Confessions nocturnes”, on a la Folle Histoire de “Confessions nocturnes” à regarder sans demi-mesure. Journaliste : Amira Bouziri | Monteur : Henri Jacquier | Podcast producer : Robin Riccitiello | Mix, sound design : Manuel Lormel |
En 1991, MC Solaar sort son premier album, Qui sème le vent récolte le tempo. Sur cet opus, on trouve Jimmy Jay à la production de la plupart des morceaux, Hubert Blanc-Francard à la production du titre "Qui sème le vent récolte le tempo", et Philippe Zdar au mix. Hubert Blanc-Francard et Philippe Zdar, deux personnalités du monde de la musique, qu’on connaîtra plus tard sous le nom de Cassius.Avec les tubes "Caroline", "Qui sème le vent récolte le tempo", ou encore "Bouge de là", l’album est un véritable carton. En France, mais aussi en Angleterre, pays dans lequel réside James Lavelle, le fondateur du label Mo’ Wax. Ce dernier est fasciné par cet album et par les intrus. Notamment celle du titre "Qui sème le vent récolte le tempo", qu’Hubert Blanc-Francard aka BoomBass a produite.James Lavelle le contacte et lui commande un maxi, que BoomBass produit avec Philippe Zdar sous le nom de La Funk Mob et qui s’appelle Tribulations Extra Sensorielles. Le projet sort sur le label Mo’ Wax, aux côtés des opus de DJ Shadow, Luke Vibert, DJ Assault ou encore DJ Krush. Le maxi sera un véritable carton en Angleterre : le premier succès du duo en tant que La Funk Mob.Aujourd’hui, BoomBass vous raconte la folle histoire de ce projet. Mettez votre meilleur casque audio et coupez les notifs, on est parti pour une plongée dans l’univers trip-hop de La Funk Mob.Abonnez vous aux podcasts Konbini pour ne rater aucun épisode ! ____Podcast producer, réalisation audio, texte : Robin Riccitiello | Auteurs : Robin Riccitiello & Aurélien Chapuis | Mix et edit : Manuel Lormel et Sebastien Cannas | 
En 1991, MC Solaar sort son premier album, Qui sème le vent récolte le tempo. Sur cet opus, on trouve Jimmy Jay à la production de la plupart des morceaux, Hubert Blanc-Francard à la production du titre "Qui sème le vent récolte le tempo", et Philippe Zdar au mix. Hubert Blanc-Francard et Philippe Zdar, deux personnalités du monde de la musique, qu’on connaîtra plus tard sous le nom de Cassius.Avec les tubes "Caroline", "Qui sème le vent récolte le tempo", ou encore "Bouge de là", l’album est un véritable carton. En France, mais aussi en Angleterre, pays dans lequel réside James Lavelle, le fondateur du label Mo’ Wax. Ce dernier est fasciné par cet album et par les intrus. Notamment celle du titre "Qui sème le vent récolte le tempo", qu’Hubert Blanc-Francard aka BoomBass a produite.James Lavelle le contacte et lui commande un maxi, que BoomBass produit avec Philippe Zdar sous le nom de La Funk Mob et qui s’appelle Tribulations Extra Sensorielles. Le projet sort sur le label Mo’ Wax, aux côtés des opus de DJ Shadow, Luke Vibert, DJ Assault ou encore DJ Krush. Le maxi sera un véritable carton en Angleterre : le premier succès du duo en tant que La Funk Mob.Aujourd’hui, BoomBass vous raconte la folle histoire de ce projet. Mettez votre meilleur casque audio et coupez les notifs, on est parti pour une plongée dans l’univers trip-hop de La Funk Mob.____Podcast producer, réalisation audio, texte : Robin Riccitiello | Auteurs : Robin Riccitiello & Aurélien Chapuis | Mix et edit : Manuel Lormel et Sebastien Cannas | 
1991. Christopher Wallace sort de prison, il a 18 ans et veut se concentrer sur le rap. Il a une cassette démo mais pas de nom de scène. Christopher a grandi avec la blaxploitation, des films des années 1970 avec un casting 100 % afro-américain. Il kiffe notamment un film de Sidney Poitier, Let’s Do It Again, avec un perso incroyable du nom de Biggie Smalls. Joué par Calvin Lockhart, ce gangster stylé et impitoyable est devenu un modèle dans la rue. Christopher choisit son nom comme alias et devient donc Biggie Smalls. Ça marche plutôt bien, car c’est un géant et qu’on l’appelle Big depuis l’enfance.1992. Suite à sa cassette démo, Christopher signe avec Puff Daddy et devient la nouvelle coqueluche du rap de New York. Mais un jour, ils reçoivent un courrier d’un jeune rappeur de 14 ans originaire de Los Angeles du nom de Biggy Smallz (oui, avec un Y et un Z). Ce dernier compte leur faire un procès s’ils utilisent à nouveau le nom Biggie Smalls.1993. Biggie abdique. Pour la sortie de son premier album, il change son nom pour Notorious B.I.G. Parce que oui, ça y est, il est devenu "notorious", c’est-à-dire plus célèbre que le Biggy Smallz de Californie.1997. Notorious B.I.G. est devenu une icône du rap américain et… on n’a plus jamais entendu parler du Biggy Smallz de Californie.Abonnez vous aux podcasts Konbini !____Journaliste et VO : Aurélien Chapuis | Podcast producer, réalisation audio : Robin Riccitiello | Enregistrement, mix, sound design : Manuel Lormel